*Note de Nenki: "je partage
avec vous le travail de recherche
que notre ami Luculus Lenculus et ses commentaires plutôt
colorés
mais bien éclairés. Ce fléau qui survient
en Europe et au Canada
tout comme la
destruction de nos abeilles causée par la varoa
fait partie de l'agenda de famine artificielle, déstabilisation,
apauvrissement et eugénisme des prédateurs mondiaux."
Habitués de la conspiration bonjour, Messieurs les censeurs bonsoir,
OGM, Monsanto et Toi, le merveilleux
insecte ravageur de santé "Diabrotica
virgifera", si tu n'avais pas existé, il aurait fallu
t'inventer.
Voici donc venu le temps des vaches
plus que maigres. Monsanto arrive avec
ses nouvelles technologies pour crève la faim. Bien entendu,
Monsanto,
après l'agent orange n'a toujours pas compris que son intérêt
reste dans
l'homme. Il préfère l'argent rapide quitte à
délibérément détruire les
races animales et l'homme ensuite. Pour qu'elle raison ?
Les personnes travaillant pour
ces braves gens ne se rendent-ils pas
comptes du mépris ouvertement affichés par cette
société. (Les autres je ne
les cite pas, c'est la même chose - le même argent).
Donc, nous voici accablés
d'une des plaies de l'Égypte, l'insecte ravageur,
résistant à tout ou presque, sauf bien sur à
Monsanto et ses séides
chercheurs en herbes.
Chercheur progressiste, je ne
suis pas un de ceux là, je n'ai pas leurs
grandes connaissances de la vie cellulaire, mais je sais une chose
et elle
a beaucoup d'importance à mes yeux. Leurs maïs machin
chose (il disent
transgéniques) à base de je ne sais quelle soupe
alchimique d'apprenti
sorcier (ils disent manipulations génétiques), combien
de temps sera-t-il
efficace ?
J'en veux pour preuve la résistance
acquise par nombre d'insectes ravageurs
et autres prédateurs de ceux-ci qui ont soit disant été
éradiqué par les
découvertes des insecticides ou autres antibiotiques (noublions
pas ce qui
est en haut est comme ce qui est en bas Hermès Trimégiste
p .... quelle
culture). Ces braves petits insectes ont le goût de vivre
autant que nous
puisqu'ils sont devenus résistants à l'empoisonnement
(sans doute depuis
Mithridate (p
. encore, quelle culture). Dommage pour nous,
car c'est nous
qui ne résistant plus à ses nouvelles technologies
révolutionnaires pour
nous réduire à létat de larves inconsistantes.
La même chose se produira à
plus ou moins long terme, je dirais même plus rapidement
que l'on ne le
croit, mais cela est une autre histoire.
Avec les OGM révolutionnaires qui doivent nourrir les masses
non
laborieuses issues de la déculturation des peuples par
les multinationales
de l'information et les sociétés pharmaceutiques
en mal de marchés malades.
Simple exemple : la pilule : une révolution merveilleuse,
libération de la
Femme etc. Vous connaissez le discours. Hé! bien comment
se fait-il que
nous soyons aussi nombreux sur cette planète depuis que
cette tueuse
d'enfant est apparue, avec en plus l'avortement ?
Vous voyez pas besoin d'être un technicien de la génétique
pour se rendre
compte de l'incommensurable ineptie de cette prétendue
méthode pour crève
la faim. Il y aura encore plus de personnes qui mourront de la
faim et
d'autres maladies induites par cette merveilleuse technologie.
Je ne suis
pas contre le progrès, je suis tout contre, mais pas de
cette façon.
Intolérance direz-vous, pourquoi devrions-nous vivre comme
ces braves gens
d'Outre-atlantique. Il est vrai que ces personnes ont comme ancêtres
la lie
de nos contrées bref tous ce que le monde libre de l'époque
ne voulait pas
chez lui. La preuve grâce à leurs actions mercantiles
ils ont détruit les races
autochtones des contrées lointaines colonisées.
Cest beau et bon pour
le commerce quand même la médiocrité culturelle
et lanalphabétisme religieux.
Donc Monsanto et les autres ravageurs
dHumanité (pour qui au fait ?),
grâce à cet insecte genre doryphore, phylloxera (tiens
cela vient aussi du
nouveau monde remarquez le mot nouveau) pourra sans peine
mettre en place
sa technologie. Tellement nos (pauvres) paysans ou plutôt
nos techniciens
du vivant sont endettés (au fait grâce à qui
?) et dépendent des aides
agricoles européennes ou nationales (suivant le pays)
bien sur au
détriment des pays pauvres (tiers-mondes situation
voulue par nos élites
pas uniquement nationales mais au niveau mondiale
merci à la race
élue.) Hé ! Oui, la psychologie ce nest pas
fait pour les blaireaux, ben !
Non uniquement pour mieux nous faire comprendre les sens du mot
Liberté de
choix. Merci Freund (remarquez lorigine du nom, en plus
il a simplement,
le bougre, mis en équation ses propres difficultés
à vivre en société, le
pleurnichard). Je sais, je suis pas correct de parler ainsi, car
nombres de
gens sont mieux dans leurs têtes depuis quil a compris
et fais comprendre
moyennant finance à autrui pourquoi Maman nétait
pas forcément sa
maîtresse et vice et versa (au choix).
Tout cela pour en venir au fait que cette industrie de lavenir
incertain
nous promet un monde soit disant meilleur ou plutôt pour
traduire le
concept : un monde ou lhomme deviendra une marchandise un
peu plus soumise
quavant. Voici donc ou nous mènera cette soi-disant
révolution (pour eux)
transgénique, elle nous mènera vers la dépendance
et la soumission, sans
eux pas de recours, pas dautarcie, pas de différence,
pour que vive
lintolérance, merci Monsanto et toutes les autres
sociétés diverses mais
aux capitaux uniques et nouveaux (comme ce mot Nouveau résonne
bien).
Voyez ce que nous promettait le nazisme et que voyons nous en
Israël, un
mur genre Berlin en mieux ; façon Maginot, ou ligne Maurice
avec un zeste
de Grande Muraille de Chine. Superbe pour les relations entres
voisins. Je
nen dirais pas plus, car le propos nest pas ; mais
je suis convaincu que
cela à une relation car il faut bien en convenir qui veut
dominer doit
séparer si ce nest pas par un mur cela doit donc
être par la culture
(subtil, je nen reviens pas moi-même.) les mots sont
donc, il est vrai,
comme des épées, tranchantes et mortelles.
Voici en exergue quelques articles
sur le sujet du ravageur voyageur en
classe touriste du coléoptère Diabrotica le bénie
par certain. Pour mieux
comprendre les enjeux qui sous-tendent la conspiration actuelle
qui nest
pas largent mais bien la prise de pouvoir de lHumanité.
(au fait par qui ?)
Franchement ce nest pas
un insecte qui va nous la mettre en berne
Mais
laissant donc parler la presse inféodée.
Luculus
______________________
Source:
LE MONDE | 25.09.02 | 11h16
Un insecte américain menace
gravement le maïs européen Débarquée
en 1990 à
l'aéroport de Belgrade en provenance des États-unis,
"Diabrotica virgifera"
n'a cessé de progresser sur le Vieux Continent. Certains
craignent que ce
coléoptère ne serve de prétexte à
l'introduction de nouvelles variétés de
maïs transgénique qui lui résistent."Nous
en sommes malheureusement déjà au
stade où l'on ne pourra pas l'éradiquer." Sylvie
Derridj, spécialiste de
Diabrotica virgifera, redoute que ce coléoptère
originaire du Mexique ne
s'installe durablement en Europe après avoir ravagé
le maïs américain.
Chercheuse au laboratoire phytopharmacie
et médiation chimique de l'INRA à
Versailles, elle est l'une des rares en France à travailler
sur la lutte
contre cet insecte, une chrysomèle, qui après s'être
attaqué aux
cucurbitacées s'est peu à peu transformé
en ravageur du maïs dans la Corn
Belt nord-américaine. La lutte contre ce nuisible et les
pertes de
rendement qu'il occasionne (jusqu'à 80 % dans certaines
parcelles) coûtent
entre 650 millions et 1 milliard de dollars par an.
MOBILISATION TARDIVE
La diabrotica est un voyageur
forcené. En Europe, elle a été repérée
pour
la première fois aux abords de l'aéroport de Belgrade
en 1992, près d'un
hangar où étaient nettoyés des avions de
chasse américains. Elle s'y était
installée, semble-t-il, deux ans plus tôt. Sa progression
a depuis été
inexorable : Hongrie et Croatie en 1995, Roumanie en 1996, Bosnie
en 1997,
Bulgarie, Monténégro et Italie en 1998, Slovaquie
et Suisse en 2000,
Ukraine en 2001, Autriche en août 2002. C'est à cette
même date que les
premières chrysomèles ont été repérées
en France, autour des aéroports de
Roissy, d'Orly et du Bourget, où des pièges à
phéromones (molécules
chimiques de reconnaissance sexuelle) avaient été
installés pour attirer
les mâles. Depuis lors, des mesures d'éradication
ont été décidées.
Mais la mobilisation arrive bien
tard. Le piégeage d'adultes en grand
nombre jusqu'à 135 adultes sur un seul piège
à Roissy, alors que leur
zone d'attraction ne dépasse pas 10 mètres de diamètre
laisse supposer
que l'infestation est déjà bien avancée.
Et les traitements chimiques
déployés en urgence ne toucheront pas dans le sol
les ufs et les larves
qui doivent éclore au printemps.
Pour Sylvie Derridj, les quelque
300 pièges déployés depuis cette année
(contre une quinzaine auparavant) ne permettent pas de saisir
l'ampleur
véritable de l'invasion. "Il faut en mettre dans toutes
les régions
productrices de maïs, recommande-t-elle, mais aussi dans
les autres
cultures." On suppose que la diabrotica peut emprunter les
moyens de
transport elle a aussi été repérée
aux abords d'aéroports en Italie et en
Suisse , ce qui lui permet de faire des sauts géographiques
importants, ce
dont certains s'étonnent. De toutes façons, elle
progresse naturellement
sur des fronts de 20 à 40 km par an. Elle est peut-être,
sans qu'on le
sache, déjà en Beauce. Faute de pièges sur
place, difficile de le savoir.
Si l'on se réfère à l'exemple américain,
la lutte s'annonce difficile. La
diabrotica n'a vraiment pris son essor que depuis cinquante ans,
avec le
développement de la monoculture du maïs. Les agriculteurs
américains l'ont
d'abord combattue avec des insecticides, mais des résistances
sont
apparues, nécessitant des produits toujours plus puissants,
persistant dans
le sol où ils sont censés détruire les larves.
Une parade plus "écologique"
a conduit à procéder à des rotations de cultures,
notamment avec le soja,
afin que les larves ne retrouvent pas leur moyen de subsistance
les
racines du maïs et meurent de faim à peine
écloses.
Mais le comportement de la diabrotica
complique les opérations de lutte.
Certaines femelles pondent en effet leurs ufs dans le champ
de soja à
l'automne, afin que leur descendance naisse dans un champ de maïs
l'année
suivante. D'autres pondent des ufs dont la diapause, c'est-à-dire
le temps
de sommeil, peut durer deux ou plusieurs hivers, ce qui permet
aux larves
d'éclore sur un champ à nouveau ensemencé
en maïs. Les agriculteurs ont
donc dû en revenir à la lutte chimique.
Un programme de recherche européen
centré sur les méthodes "douces" de
lutte contre la diabrotica n'est guère plus encourageant.
Des essais de
rotation conduits en Hongrie ont montré que l'insecte était
capable de
pondre ailleurs que dans le maïs. Des analyses génétiques
devraient
déterminer d'ici à la fin octobre si cette variété
est la même que celle
qui, apparue dans l'Illinois en 1987, se joue des rotations. On
ne sait pas
encore si les insectes piégés en France sont du
même type, avertit Sylvie
Derridj.
LA SUSPICION DES ANTI-OGM
La recherche de prédateurs
naturels en Europe n'a rien donné. Une équipe
suisse a découvert au Mexique un parasite des larves. Mais
avant
d'introduire ce moyen de lutte biologique, il faudra s'assurer
qu'il ne
risque pas de s'attaquer à d'autres coléoptères,
ce qui peut prendre
plusieurs années. Des tests de "désorientation"
des femelles ont été menés
en Hongrie, où des phéromones et des chéromones
(substances tirées des
plantes) ont été pulvérisées sur les
champs de maïs afin de diminuer les
accouplements. Il est cependant trop tôt pour savoir si
c'est efficace.
Pour Sylvie Derridj, qui ne pense
pas que le génie génétique soit la
panacée, la lutte devra combiner plusieurs méthodes.
Mais, déjà, les firmes
Monsanto et Pioneer développent des maïs ransgéniques
sur lesquels a été
greffé un insecticide tiré de Bacillus thuringiensis
qui les rend
résistants à la diabrotica. Aux Etats-Unis, un dossier
d'autorisation de
commercialisation du maïs MON 863 est en cours. En France,
Monsanto avait
cité la diabrotica lors d'une demande d'essai adressée
à la commission du
génie biomoléculaire en 1999, de même que
Pioneer, qui a procédé à des
essais dans plusieurs communes de Charente et de Haute-Garonne
en 2000 et
2001.
Pour le Criigen, une association
de lutte contre les OGM présidée par
Corinne Lepage, cette rapidité de réaction des grandes
firmes
internationales est suspecte. Le président de son conseil
scientifique,
Gilles-Eric Séralini, s'était déjà
interrogé dans son livre OGM, le vrai
débat (Flammarion, 2000) sur la coïncidence entre
l'arrivée de la
diabrotica dans les bagages d'une armée en campagne et
la proposition de
solutions OGM pour contrer le ravageur. Et de dénoncer
"une politique qui
consisterait à introduire les OGM par une sorte de chantage
écologique dont
il faudrait enquêter sur les origines". Il évoque,
mais sans les produire,
des éléments susceptibles de fonder ses soupçons.
Du côté des industriels,
on récuse ces hypothèses. La diabrotica est un
fléau aux États-unis depuis des décennies
et l'adaptation des variétés
transgéniques susceptibles de lui résister peut
être elativement rapide,
avance-t-on chez Monsanto, où aucun projet d'adaptation
de ce type n'est
ependant à l'étude, en raison du moratoire européen
sur les OGM. Mais la
diabrotica, prévient le riigen, ne doit pas servir de cheval
de Troie pour
faire lever ce moratoire.
Hervé Morin
Un indésirable très voyageur
Les réseaux de surveillance
européens ont dès l'origine concentré leurs
efforts de vigilance sur les aéroports. Après celui
de Belgrade, où il a
fait sa première apparition, c'est autour des aéroports
que l'insecte a été
détecté, aussi bien en Suisse qu'en Italie, et désormais
en France. Aux
Etats-Unis, en revanche, sa progression (jusqu'à 140 km
par an) s'est faite
de proche en proche sans qu'un exemple de transport par avion
ait pu être
observé. Pourquoi cette différence de dispersion?
Difficile de l'établir,
en raison du trop faible nombre de pièges installés
pour capturer l'insecte
qui ont pu induire des effets de loupe. L'étude génétique
des populations
de diabroticas permettra peut-être de reconstituer l'histoire
de cette
invasion et de dire si elle a été fortuite ou non..
___________________
SOURCE:
Diabrotica est là
Contrairement à Rosalie
et Pique-Prunes, qui ne sont maléfiques que par
écolos interposés, Diabrotica est un redoutable
ravageur, ennemi n° 1 du
maïs aux USA.
Après phylloxera, doryphore and co
cest encore
un cadeau des Américains.
Déjà débarqué au Kosovo, il arrive
en France par la voie des airs, autour
de Paris. Lorsquon sait quil résiste à
la plupart des insecticides, on
peut se faire beaucoup de soucis. Dautant plus que les fabricants
dinsecticides sont devenus, hélas, semenciers et
à ce titre producteurs et
diffuseurs dOGM
et quils auraient déjà
paraît-il mis au point des maïs
transgéniques résistants
Monsanto affirme pouvoir sortir un maïs OGM en 2003. Voilà
une manière
imparable dimposer les OGM à lEurope résistante.
Nous sommes dautant
plus inquiets que la surveillance des bestioles est confiée
à lINRA qui
est, comme lAGPM, partisan du développement de la
culture des plantes
transgéniques
_____________________
SOURCE
Diabrotica virgifera - En Ile-de-France, la lutte est engagée
près des
aéroports
25 septembre 2002
_____________________
(Le Monde du 25/09/02)
Les directions départementales
de l'agriculture (DDA) ont alerté 110
agriculteurs, exploitants de 1 700 ha, autour du foyer détecté
dans les
environs de Roissy et du Bourget. Autour d'Orly, 1 000 ha de maïs
doivent
être traités. Plus d'une quarantaine de cultivateurs
sont concernés.
___________________
http://www.infogm.org/rubrique.php3?id_rubrique=303
ETATS-UNIS - Autorisation du maïs transgénique
Les Etats-Unis et le Canada ont
accordé, début mars 2003, une autorisation
de mise en culture commerciale pour un maïs Bt créé
par Monsanto. Ce maïs
génétiquement modifié (MON863) exprime la
protéine insecticide Cry3Bb1
ciblant notamment la chrysomèle du maïs (Diabrotica
sp.). Ce maïs possède
en outre le gène de résistance à un antibiotique
(nptII). L'autorisation
stipule la mise en place de zones refuges d'une superficie égale
à 20% de
celle cultivée avec ce maïs. G. Jaffe, du Center for
Science in the Public
Interest, estime que la mesure n'est efficace qu'à partir
de 50%.
Curieusement, ce maïs était déjà autorisé
pour l'alimentation humaine et
animale aux États Unis (2001), au Japon (2002) et au Canada
(2003)
_____________________
SOURCE:
Monsanto obtient le feu vert pour
un nouveau maïs OGM 27 février 2003,
Monsanto a annoncé avoir reçu le feu vert définitif
des autorités
américaines à un nouveau maïs transgénique,
le YieldGard Rootworm, destiné
à lutter contre la chrysomèle des racines.
Monsanto : homologation du maïs
génétiquement modifié pour être résistant
à
la chrysomèle du maïs
26 février 2003, Monsanto Co.
Disponible pour les semis 2003 aux Etats-Unis, le maïs YieldGard
Rootworm
offre un outil supplémentaire à lagriculteur
américain dans la lutte
contre la chrysomèle du maïs, encore appelé
Diabrotica.
Expérimentations dOGM
: Mme Haigneré nexclut pas une intervention
policière 25 octobre 2003, Le Figaro La ministre déléguée
à la Recherche,
Claudie Haigneré, n'exclut pas une intervention policière
pour protéger les
expérimentations en champ dOGM.
_______________________
SOURCE:
Petit rappel sur Monsanto
Suite à l'expérimentation
en plein champ, par la Société Monsanto, d'une
culture de maïs génétiquement modifié
Round Up Ready sur la commune de
Maxent (35), Attac Rennes, le Comité des 4 cantons, la
Confédération
Paysanne d'Ille et Vilaine, Eau & Rivières de Bretagne,
Greenpeace et les
Verts du Pays de Rennes ont décidé de lancer une
pétition commune pour
demander un moratoire sur les expérimentations privées
et les
expérimentations en plein champ de cultures OGM en Ille
et Vilaine. Pour un
moratoire des expérimentations privées et des expérimentations
en plein
champ d'OGM en Ille et Vilaine.
Suite à l'expérimentation
en plein champ, par la Société Monsanto, d'une
culture de maïs génétiquement modifié
Round Up Ready sur la commune de
Maxent (35), Attac Rennes, le Comité des 4 cantons, la
Confédération
Paysanne d'Ille et Vilaine, Eau & Rivières de Bretagne,
Greenpeace et les
Verts du Pays de Rennes ont décidé de lancer une
pétition commune pour
demander un moratoire sur les expérimentations privées
et les
expérimentations en plein champ de cultures OGM en Ille
et Vilaine.
Le mardi 17 septembre, plusieurs
membres du collectif ont fait signer la
pétition, place de la Mairie à Rennes, pour apporter
leur soutien aux
prévenus du Tribunal de Foix, pour l'arrachage d'un plan
de colza
transgénique. La pétition sera relayée localement
dans tout le département
par plusieurs associations locales de protection de l'environnement."
Le
but est d'avoir le maximum de signatures avant de contacter tous
les maires
d'Ille et Vilaine pour leur demander de refuser toute culture
de plantes
génétiquement modifiées sur le territoire
de leur commune ainsi que la
consommation de tous produits génétiquement modifiés
dans la restauration
scolaire communale et toute restauration communale.
D'autres séances de signatures
vont être organisées place de la Mairie, sur
les Marchés...Contacter Attac-Rennes ou la MCE pour plus
de précisions.
Le tract d'explication ci-dessous
est joint à la pétition : Eléments
d'informations sur le Champ de maïs transgénique «
Roundup Ready »
expérimenté par Monsanto France à Maxent
(35) en 2002
Qu'est ce qu'un OGM
Un Organisme Génétiquement
Modifié est une plante ou un animal dont on a
modifié le patrimoine génétique en introduisant
un gêne d'une autre plante
ou d'un autre animal. L'ajout de ce gêne extérieur
confère à l'organisme
une caractéristique nouvelle : la résistance à
un herbicide, la résistance
à un insecte.
Qui est Monsanto
Avec 14700 salariés, Monsanto
est une entreprise mondiale présente dans
plus de 90 pays. Ses trois principaux secteurs d'activités
: les
pesticides, les OGM et les semences conventionnelles. En 2000,
Monsanto
réalisait un chiffre d'affaires de 5,5 milliards F, dont
20% sur le marché
français. Depuis le 30 juillet 2002, Monsanto est devenu
la filiale «
agricole » du groupe américain Pharmacia. Avec cette
acquisition, Pharmacia
conforte sa position de contrôle d'une grande partie des
activités relevant
de la santé humaine et de l'alimentation dans le monde.
Qu'est ce que le Round Up
Propriété de Monsanto,
c'est le désherbant total le plus vendu dans le
monde. Commercialisé depuis 1976, il est utilisé
dans 130 pays sur plus de
50 types de cultures. Le principe actif du Round Up s'appelle
le
glyphosate. Comme tout pesticide, le temps de dégradation
du glyphosate
dépend de l'activité des bactéries et micro-organismes
présents dans le
sol. Ce temps peut varier de quelques dizaines de jours à
plusieurs mois
suivant le type de sol. Une expérience conduite à
(programme Bretagne Eau
Pure) a révélé la présence de glyphosate
dans les eaux de ruissellement 6
mois après application.
Antécédents juridiques de Monsanto
En 1991, le Procureur général
de l'Etat de New York a déposé une plainte
contre Monsanto estimant que ses publicités sur ses produits
contenant du
glyphosate (notamment le Roundup) pouvaient induire en erreur
le
consommateur. En 1997, Monsanto accepte de retirer les mentions
«
biodégradable » et « respecte l'environnement
» de ces désherbants
commercialisés dans l'Etat de New York et de verser 50
000 $ pour éviter un
règlement judiciaire coûteux.
En mars 1999, l'ASA, l'Autorité
anglaise de vérification de la publicité
(Advertising Standards Authorithy) a condamné des slogans
utilisés par
Monsanto dans sa campagne publicitaire pro-OGM. L'ASA a estimé
que
certaines affirmations étaient : « susceptibles d'induire
en erreur » le
consommateur, « scientifiquement non prouvées »
et même « inexactes ».
En 2000, les associations de la
Maison de la consommation et de
l'environnement ont alerté les services de la répression
des fraudes et Eau
& Rivières de Bretagne a porté plainte contre
les messages « biodégradable
» et « respectueux de l'environnement » présents
sur les désherbants Round
up. Le dossier est actuellement chez le procureur de la République
de Lyon.
Qu'est ce que le maïs transgénique « Roundup ready »
Ce maïs expérimenté
par Monsanto à Baulon résiste au désherbant
total Round
up. Un gêne créé par la Société
Monsanto a été introduit dans le code
génétique de ce maïs afin de ne pas mourir
après une pulvérisation de
Roundup. 77% des cultures OGM produites dans le monde sont des
cultures
résistantes à un désherbant total. En 2001,
les cultures OGM représentaient
52,6 millions d'hectares. 6 pays représentaient 99% de
la production :
États Unis (68%), Argentine (22%), Canada (6%), Chine (3%).
Les grandes
firmes comme Monsanto vendent la semence et l'herbicide ou l'insecticide
qui va avec !
Quelles sont les principales critiques
émises par la société civile
(associations, syndicats, ONG)
la question de l'utilité
: La faim dans le monde est principalement due à
la guerre, la pauvreté et la disparition des cultures vivrières.
La
solution est d'abord politique et économique : accéder
dans la dignité à
une nourriture qualitativement et quantitativement suffisante
implique
d'avoir un pouvoir d'achat décent ou de produire sa propre
nourriture.
C'est l'accès aux moyens de production, surtout à
la terre, et la
répartition des richesses dans la population, qui posent
problème. Il n'y a
pas de relation directe entre la quantité de nourriture
produite par un
pays et le nombre de mal nourris qui y vivent : 80% des enfants
souffrant
de malnutrition vivent dans des pays qui exportent des denrées
alimentaires. Une partie des Argentins ne mange pas à sa
faim, alors que ce
pays est le 2ème exportateur mondial de plantes génétiquement
modifiées ;
le Brésil est le 4ème exportateur de denrées
alimentaires alors que 40% de
sa population souffre de malnutrition..Les récoltes sont
suffisantes pour
nourrir toute la planète, le problème vient de la
répartition des aliments.
Et de nombreux champs en Europe sont mis en jachère du
fait de l'excédent
de production !
Un instrument de pouvoir
et de domination économique : Seulement 4 firmes
contrôlent la totalité du marché des OGM et
60% du marché des semences :
Aventis, Dupont, Monsanto et Syngeta. En 1998, Monsanto commercialisait,
à
elle seule, 90% des plantes transgéniques. Ces sociétés
privées ont engagé
de coûteuses recherches qu'elles doivent amortir le plus
rapidement
possible en les appliquant dans des OGM mis sur le marché.
Plus la
commercialisation et les bénéfices qui en résultent
se font attendre, plus
l'action en bourse baisse. Ces sociétés font donc
pression pour mettre les
OGM en culture le plus rapidement possible. Face à la résistance
européenne, elles ont choisi la stratégie du fait
accompli à l'échelle
mondiale : profiter de l'absence de législation et de moyens
de contrôle
pour disséminer un maximum d'OGM, entraînant ainsi
une pollution génétique
irréversible qui rendrait impossible la poursuite d'une
agriculture non
OGM. Pour ces compagnies, les enjeux en terme de marchés
sont colossaux.
Les OGM sont des plantes brevetées, sur lesquelles les
firmes détiennent
juridiquement un monopole d'exploitation commerciale : elles interdisent
aux agriculteurs de réutiliser une partie de leur récolte
pour la replanter
l'année suivante. Cette pratique est pourtant un des fondements
de
l'agriculture, aussi bien pour les paysans du Sud que du Nord.
En Afrique,
80% des paysans utilisent des semences fermières, dont
le contrôle est un
enjeu vital. Autant de manque à gagner pour les firmes
productrices d'OGM,
qui cherchent à mettre sur le marché des semences
stériles, de type
Terminator. A la force juridique du brevet s'ajouterait ainsi
la
stérilisation génétique, qui permettrait
à ces 4 firmes de contrôler les
ressources génétiques et de disposer pour de bon
de l'arme alimentaire. La
viabilité, à terme, de l'industrie biotechnologique,
repose sur la vente
systématique et annuelle des semences et du paquet d'intrants
qui les
accompagne. Les OGM augmentent la dépendance des agriculteurs
du monde
entier aux firmes agro-pharmaceutiques. Les OGM ne sont ni un
progrès pour
l'agriculture, ni une solution à la faim : ils sont un
instrument de
conquête d'un des plus grands marchés de la planète
: l'alimentation.
Les OGM permettraient de
produire moins cher ? : Le maïs Novartis sécrète
une toxine Bt qui tue la pyrale du maïs, ce qui diminuerait
l'usage
d'insecticides. Pourtant d'autres méthodes de lutte contre
la pyrale
existent déjà, et les agriculteurs biologiques ont
montré depuis longtemps
qu'ils savaient s'en prémunir naturellement. Dans la culture
du maïs, ce
sont les semences qui coûtent le plus cher, et les paysans
ne sont pas du
tout certains d'amortir le surcoût du maïs OGM par
rapport au maïs
traditionnel. La dépendance des agriculteurs se traduit
par une
augmentation des coûts d'exploitation : contraints chaque
année d'acheter
les graines génétiquement modifiées, les
cultivateurs doivent également,
pour la majorité des OGM, acheter le désherbant
qui va avec. Une étude
récente de l'Union Européenne confirme que, si les
OGM étaient cultivés à
grande échelle, tous les agriculteurs devraient faire face
à des coûts de
production supplémentaires élevés et mettre
en place des mesures onéreuses
et compliquées pour éviter les contaminations, tandis
que l'agriculture
biologique serait menacée de disparition.
un risque écologique
: Les cultures OGM ne permettent pas pour le moment
de diminuer les utilisations de pesticides. Les cultures OGM posent
un
risque de dissémination des gênes génétiquement
modifiées et de
développement de résistance de certains insectes
ravageurs ou de certaines
« mauvaises » herbes.
un risque sanitaire : Les
OGM posent un risque d'allergies alimentaires
et de résistance aux antibiotiques.
un problème de responsabilité
: Les assurances refusent de couvrir les
problèmes qui résulteraient de l'introduction de
cultures OGM. Qui sera
responsable des pollutions génétiques ?
un problème lié
à l'indépendance de la recherche : De nombreuses
recherches engagées par l'INRA sont financées par
les firmes
multinationales. Des chercheurs ayant émis des réserves
sur les OGM ont été
démis de leurs fonctions.
un problème éthique
: en posant des brevets sur des gênes que l'on trouve
dans la nature pour pouvoir les introduire et les commercialiser
dans des
OGM, les multinationales s'approprient ce qui appartient à
tous et
modifient le patrimoine génétique de plantes ou
d'animaux.
Plutôt que les OGM :
a) Reconnaître le droit
des peuples à se nourrir eux-mêmes : chaque pays
doit pouvoir choisir librement son mode d'approvisionnement et
mettre en
ouvre la politique agricole de son choix. L'Organisation Mondiale
du
Commerce doit substituer ce principe de souveraineté alimentaire
à celui du
libre-échange, particulièrement dévastateur
en matière d'agriculture.
b) Promouvoir des pratiques agricoles
durables sur le long terme, adaptées
à leur milieu et prenant en compte les besoins et les connaissances
des
paysans locaux.
c) Réorienter la recherche
agronomique : pour une meilleure utilisation de
la biodiversité et des interactions entre les espèces,
la recherche
agronomique, qui a un rôle important à jouer, doit
redéfinir ses priorités
en soutenant les producteurs locaux plutôt qu'en participant
à la stratégie
des firmes multinationales.
d) Défendre le principe
de précaution et le droit des États à interdire
les
importations d'OGM sur leur territoire et à protéger
leurs ressources
végétales de la contamination génétique.
e) Refuser les brevets sur le
vivant et sur les gènes pour garantir le
droit d'accès de tous aux ressources génétiques
et interdire les techniques
de stérilisation de type "Terminator". Appel
lancé par : ATTAC Rennes,
Comité des 4 cantons, Confédération Paysanne
d'Ille et Vilaine, Eau &
rivières de Bretagne, Greenpeace, Les Verts du Pays de
Rennes
Pour compléter l'information, lu dans Le Monde d'aujourd'hui :
Les OGM camouflent la crise agricole
américaine
LE MONDE ECONOMIE | 23.09.02 | 19h24
Knoxville (Iowa, Etats-Unis) de notre envoyé spécial
Une des fiertés de Corwin
Fee, c'est ce champ pentu sur lequel son 4 × 4
bringuebale. Il appartenait à un voisin, qui le laissait
en jachère : la
pente le rendait trop érosif. En 1995, Corwin l'a remis
en culture en
composant un savant damier de parcelles cultivées et de
parcelles
herbeuses, celles-ci retenant l'eau et la terre qui pourrait glisser.
Comme
sur toute son exploitation de 400 hectares, près de Knoxville,
dans l'Iowa,
Corwin Fee travaille avec un profond souci de l'environnement.
Et sur ce
point il n'a pas d'inquiétude sur les organismes génétiquement
modifiés
(OGM), qu'il utilise quand besoin est : "Je passe moins souvent
l'herbicide
sur le soja transgénique que sur du soja classique. Une
fois suffit, en
général. Et puis les OGM constituent une sorte d'assurance
: si des herbes
adventices apparaissent dans le champ en été, je
sais que je pourrai passer
l'herbicide - cela serait impossible avec un soja classique, il
serait tué
par le produit." Mais le gain économique est ténu
: si les exploitants
gagnent sur le temps et la consommation d'herbicides, ils doivent
payer
leurs semences plus cher. Ainsi, cette année, Corwin cultive
du soja non
transgénique : "J'ai un marché à un
prix supérieur. C'est marginal, mais
les prix du soja sont tellement bas que ça en vaut la peine."
L'approche de Corwin Fee est représentative
de celle des agriculteurs
américains face aux OGM : pragmatique, plutôt positive,
mais sans adhésion
profonde. Dans la crise que traverse actuellement l'agriculture
américaine,
un facteur joue un rôle essentiel : en limitant le passage
des herbicides,
les OGM font gagner du temps. "Le soja OGM ne donne pas une
meilleure
récolte, explique Darrin Ihnen, exploitant à Hurley,
dans le Dakota du Sud,
mais comme il permet de diminuer le travail, il est plus rentable."
Sur des
exploitations qui doivent sans cesse s'agrandir pour simplement
maintenir
un revenu stable, ce temps gagné explique le succès
américain des OGM - qui
est donc étroitement corrélé à la
crise agricole.
Les variétés transgéniques
se sont imposées de manière fulgurante pour le
coton et le soja (respectivement 71 % et 74 % des surfaces cultivées
pour
ces plantes en 2002, selon l'USDA, ministère américain
de l'agriculture),
mais beaucoup moins pour le maïs (32 %). Les chiffres ont
progressé en
2002, mais marginalement. D'abord, peut-être, parce que
le plus facile a
été fait : "Je ne vois pas d'autre plante pour
laquelle la résistance à
l'herbicide serait aussi intéressante que le soja, dit
Frederik Buttel,
professeur de sociologie rurale à l'université de
Wisconsin, à Madison. Le
soja est une anomalie." Ensuite, parce que la résistance
des pays européens
et asiatiques aux OGM freine les exportations, ce qui pèse
sur les prix et
favorise des concurrents, comme le Brésil, qui exporte
du soja affiché
comme non-OGM. L'Europe refuse les importations de maïs transgénique
et,
partiellement, de soja ; le Japon et la Corée du Sud, chez
qui le soja est
destiné à la consommation humaine et non animale,
comme en Europe, refusent
aussi les OGM. La Chine, autre grand importateur, multiplie les
freins
bureaucratiques au soja américain.
POTENTIEL ALLERGÉNIQUE
Même aux États-unis,
la confiance des consommateurs a été ébranlée
depuis
que, en septembre 2000, des associations écologistes ont
retrouvé dans des
chips de maïs (tacos) du maïs transgénique Starlink,
non autorisé à la
consommation humaine en raison de son potentiel allergénique.
Le "non-OGM"
trouve donc un marché, et le circuit de distribution des
grains a commencé
à séparer les deux types de produits.
Les OGM trouvent également
une opposition de poids dans le milieu agricole
: celui de l'agriculture biologique. Marginale en termes de chiffre
d'affaires, mais en progression constante, elle présente
la particularité
d'être le seul domaine rentable d'un secteur qui ne tient
plus que par les
subventions. Or l'agriculture biologique est entrée en
guerre contre les
OGM, qui contaminent les champs non transgéniques : "Les
compagnies ont des
brevets sur quelque chose d'incontrôlable", s'exclame
Theresa Podoll, dans
sa ferme de Fullerton, dans le Dakota du Nord. Au Canada, les
associations
d'agriculture biologique ont lancé un procès sur
ce thème contre les
compagnies Monsanto et Aventis. Et il ne fait pas de doute qu'une
sévère
bataille sera lancée si Monsanto tente de lancer son blé
transgénique en
2003 ou 2004, comme l'industriel en a l'intention.
L'opinion publique américaine
reste cependant indifférente à la question,
ce qui est le principal atout des partisans des OGM. Ils tablent
par
ailleurs sur l'arrivée prochaine de variétés
transgéniques, tel un maïs
résistant à l'insecte chrysomèle (Diabrotica
virgifera). Et le gouvernement
américain reste fermement engagé dans le soutien
aux OGM : la principale
question qu'il se pose à leur propos est de savoir s'il
portera plainte
contre l'attitude européenne devant l'Organisation mondiale
du commerce.
Hervé Kempf
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