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C'est tr�s enrichissant de savoir � qui on doit de l'argent. Surtout que tout le monde pense que la Banque du Canada comme la Federal Reverve Bank appartiennent � leur pays respectifs. Il n'en a jamais �t� ainsi. Toutes les banques nationales de chaque pays sont un consortium de banques et d'institutions "PRIV�ES" (donc des individus, non ?) qui r�pondent touts � la Banque Mondiale et au Fond Mon�taire Internationale et autres... Amiti�. Nenki. 

Principaux actionnaires de la 

� Banque du Canada � et de la

� Federal Reserve Bank �.

 

ROTHSCHILD, Bank of Berlin

ROTHSCHILD, Bank of England

LAZARD BROTHERS, Bank of Paris

ISRAEL MOSES SEIFF, of Italy

WARBURG, Bank of Hamburg and Amsterdam

LEHMAN BROTHERS, Bank of New-York

KUHN LEOB, Bank of New-York

CHASE MANHATAN, Bank of New-York

GOLDMAN SACHS, Bank of New-York

 

La � Federal Reserve Bank � est propri�taire � 95% de la � Banque du Canada �.  Les Rothschild poss�dent � eux seuls 53% de la � Federal Reserve Bank �.

 

Pensiez-vous vraiment que la � Banque du Canada �  appartenait au gouvernement Canadien?!!!

 

Source :  Journalistes internationaux et Presses libres.

La cr�ature de l��le Jekyll

 par

Edward Griffin

  

  Dans le livre La cr�ature de l��le Jekyll , l�auteur, Edward Griffin, explique comment se servir du pouvoir et de l�argent pour contr�ler les groupes et les institutions, en achetant l�autorit� et l�emprise des gens qui les dominent. Ce proc�d� consiste � corrompre des politiciens, des partis politiques, des r�seaux de t�l�vision, des r�seaux c�bl�s, des journaux, des magazines, des agences de publicit�, des agences de presse, des studios cin�matographiques, des universit�s, des syndicats de travailleurs, des organismes religieux, des associations commerciales, des institutions � but non lucratif, des soci�t�s multinationales, des mouvements de scoutisme pour gar�ons et filles et ainsi de suite. En fait, n�importe quel groupe qui exerce une influence constitue une cible parfaite pour accro�tre ce contr�le. Les acqu�reurs dont il est question dans cette le�on, ont beaucoup d�argent pour se procurer ce contr�le.

  

AVERTISSEMENT !

 

Vous �tes sur le point d�entrer dans une zone de r�alit� Un endroit o� la v�rit� est plus �trange que la fiction, o� la connaissance est profonde, o� les mythes sont d�truits et les d�ceptions �tal�es au grand jour. En ces lieux, vous d�couvrirez les vraies le�ons d�histoire. En ces lieux, de vraies aventures de la vie vous d�voileront la nature cach�e de l�homme. Si vous poursuivez votre �coute, vous ne pourrez plus jamais retourner dans la zone floue d�o� vous venez.

 

Bienvenue dans la zone de r�alit�. Je m�appelle Ed Griffin et j�ai �crit un livre intitul� La cr�ature de l��le Jekyll, un second regard sur la R�serve f�d�rale. � la fin du manuel, j�encourage mes lecteurs � se joindre � moi pour d�truire la R�serve f�d�rale, ce � monstre � du gouvernement am�ricain. Je leur donne �galement les outils dont ils peuvent se servir pour y parvenir. � mon plus grand �tonnement et plaisir, des milliers de lecteurs m�ont �crit pour joindre les rangs de ma croisade. Tr�s embarrass� de ne pas poss�der du mat�riel imprim� en quantit� suffisante pour le leur exp�dier, le 18 novembre 1994, j�ai d�cid� d�enregistrer ce message.

 

Applaudissement�

 Transportons-nous au premier si�cle, dans un minuscule royaume appel� Fryggia, o� un philosophe du nom d�Ethectate a d�clar� qu�il existait quatre types d�apparences : les choses paraissent telles qu�elles sont ; elles ne paraissent pas telles qu�elles sont ; les choses sont ce qu�elles sont sans le para�tre ; elles ne sont pas ce qu�elles sont et paraissent l��tre. Cet homme aurait pu donner des cours bancaires et d��conomie dans l�une de nos universit�s. Cela ne ressemble-t-il pas aux explications que l�on obtient en lisant les relev�s de la R�serve f�d�rale ? Ethectate s�est servi d�un concept relativement simple et pourtant, lorsqu�il eut termin� son explication, personne ne comprenait toujours pas de quoi il parlait. Voil� ce � quoi nous devons faire face avec les experts de nos jours. Il cherchait seulement � dire que les apparences peuvent parfois �tre d�cevantes. Il nous a tout de m�me donn� un chemin � suivre, un th�me.

 

S�il existe quelque chose de d�cevant dans le monde, c�est bien le syst�me de la R�serve f�d�rale. On peut le consid�rer comme le 4e type d�apparence qu�Ethectate d�crivait comme suit : il n�est pas ce qu�il est et para�t l��tre. Ma pr�sentation portera sur ce th�me.

  

La cr�ation du syst�me de la R�serve f�d�rale (la Fed )�

 

Le titre du livre, La cr�ature de l��le Jekyll, un second regard sur la R�serve f�d�rale , en dit tr�s long sur le contenu ma pr�sentation. L��le Jekyll existe vraiment. Elle se situe au large de la c�te de G�orgie. Le syst�me de la R�serve f�d�rale fut con�u sur cette �le, en 1910, lors d�une r�union ultrasecr�te. Lorsque l�on op�re en secret, cela signifie habituellement que l�on cache quelque chose. Tout ce dont je vous entretiendrai fut mis par �crit. En 1910, un petit groupe de millionnaires de New York, dont J. P. Morgan, William Rockefeller et leurs associ�s, poss�dait l��le Jekyll en totalit�. Leurs familles venaient y passer les mois d�hiver. L��le servait de lieu de vacances et on l�appelait le Club de l��le Jekyll. Depuis, l��tat de la G�orgie a achet� l��le. On y retrouve un pavillon o� se trouve une pi�ce sp�ciale. Sur la plaque de laiton fix�e � la porte de cette salle, on peut lire : le syst�me de la R�serve f�d�rale fut cr�� dans cette pi�ce . On peut acc�der � ces informations dans les biblioth�ques.

 

 

En novembre 1910, le s�nateur Nelson Aldrich envoya son train priv� � une station de chemin de fer du New Jersey, tard le soir. Le train �tait pr�t � le recevoir ainsi que six autres hommes qui venaient � la condition ultime de n�en souffler mot � personne. On leur avait demand�, par exemple, de se pr�senter � un moment pr�cis et de ne pas souper ensemble le soir de leur d�part. S�il advenait qu�ils arrivent au m�me moment, ils devaient pr�tendre qu�ils ne se connaissaient pas. �tant donn� qu�ils �taient des hommes bien connus, on leur avait dit d��viter les journalistes. L�un d�entre eux a m�me tra�n� un fusil de chasse pour pr�tendre qu�il allait en voyage de chasse aux canards si on lui demandait. Nous appr�mes plus tard � travers sa biographie qu�il n�avait jamais poss�d� d�armes � feu de sa vie. Il l�avait emprunt� pour l�occasion. � bord du wagon, ils avaient re�u l'ordre de ne s�adresser l�un � l�autre que par leur pr�nom. Deux d�entre eux ont m�me utilis� des noms de code. La raison en �tait fort simple : le personnel de service � bord du train ne devait pas savoir qui ils �taient.

 

Le train priv� voyagea pendant deux nuits et une journ�e, c�est-�-dire un voyage de mille milles, jusqu�� ce qu�il arrive � une voie d��vitement situ�e � Brunswick, G�orgie. � partir de l�, ils prirent un traversier jusqu�� l��le Jekyll. Pendant neuf jours, ils sont rest�s assis autour de la table du pavillon et ont �clairci tous les d�tails importants de ce qui allait devenir le syst�me de la R�serve f�d�rale. Lorsqu�ils eurent termin�, ils retourn�rent � New York et ni�rent la tenue d�une telle r�union pendant un certain nombre d�ann�es. Ce n�est que lorsque le syst�me de la R�serve f�d�rale fut fermement �tabli qu�ils commenc�rent � parler ouvertement de ce qu�ils avaient fait. Plusieurs d�entre eux r�dig�rent des livres et des articles de revues sur le sujet. Il nous est maintenant possible d�en apprendre davantage sur ce qui s�est pass�.

 

Qui �taient ces hommes ? Le s�nateur Nelson Aldrich, chef de file r�publicain du S�nat (membre de la Commission mon�taire nationale � ce comit� sp�cial du Congr�s, cr�� dans le but d��mettre des recommandations relatives � la r�forme l�gislative des op�rations bancaires d�Am�rique). M�me � cette �poque, les Am�ricains s�inqui�taient de laisser tout le pouvoir financier entre les mains d�un petit groupe de banques et de soci�t�s de placement new-yorkaises. Ils l�appelaient la Fiducie mon�taire (le Money Trust). Les citoyens voulaient mettre un terme � l�empire de cette derni�re. Plusieurs politiciens ont �t� �lus gr�ce � leur promesse d�aider � r�aliser ce projet. D�ailleurs, l�un des objectifs de la Commission mon�taire du s�nateur Aldrich visait exactement � accomplir cela. Toutefois, le s�nateur entretenait une relation commerciale avec l�homme d�affaires J. P. Morgan. Ce dernier �tait le beau-p�re de John D. Rockefeller fils et devint par cons�quent, le grand-p�re de Nelson Rockefeller, un ancien vice-pr�sident des �tats-Unis.

 

Le deuxi�me homme pr�sent � la r�union se nommait Abraham Piat Andrews, le secr�taire-assistant du Tr�sor am�ricain. Plus tard, il devint un membre du Congr�s et fut, tout au long de sa carri�re, un homme tr�s influent au niveau des milieux bancaires. Le troisi�me homme s�appelait Frank Vanderlip, le pr�sident de la National Bank de New York , la plus grande et la plus puissante banque d�Am�rique. Il repr�sentait les int�r�ts financiers de William Rockefeller et de la soci�t� d�investissement internationale Coon, Loeb and Company . Henry Davison, l�associ� principal de la J. P. Morgan Company , �tait pr�sent. Charles Norton, le pr�sident de la First National Bank de New York, participait � cette r�union. Benjamin Strong, le directeur g�n�ral de la J. P. Morgan�s Bankers Trust Company , y assistait �galement. Il en devint d�ailleurs le P.D.G., trois ans plus tard, suite � l�adoption de la Loi sur la R�serve f�d�rale. Enfin, Paul Warburg prenait lui aussi part � la r�union. Il �tait probablement l�homme le plus important en ces lieux gr�ce � ses connaissances bancaires europ�ennes. Allemand de souche, il se fit �ventuellement naturaliser citoyen am�ricain. En plus d��tre un partenaire de la Coon, Loeb and Company , il repr�sentait �galement la dynastie bancaire Rothschild en Angleterre et en France. De plus, il entretenait des liens �troits avec son fr�re Max, le directeur en chef du consortium bancaire Warburg en Allemagne et aux Pays-Bas. Paul Warburg �tait l�un des hommes les plus riches du monde. Ces sept hommes qui se trouvaient sur l��le Jekyll, repr�sentaient � eux seuls en ce temps, directement et indirectement, approximativement un quart de la richesse plan�taire globale.

 

Voici comment tout cela s�est vraiment d�roul�. Frank Vanderlip affirma dans un article du Saturday Evening Post du 9 f�vrier 1935 : � Je ne crois pas exag�rer en consid�rant notre exp�dition secr�te sur l��le Jekyll comme une occasion en or de cr�er ce qui devint �ventuellement le syst�me de la R�serve f�d�rale, et ce, m�me si le mot d�ordre voulait que l�on garde ce fait le plus secret possible. Une fois install�s � l�int�rieur du train, nous avons commenc� � respecter l�interdiction d�utiliser nos noms de famille respectifs. Nous nous adressions l�un envers l�autre en tant que Ben, Paul, Nelson et Abe. Davison et moi avions m�me pouss� la mascarade jusqu�� abandonner nos pr�noms. Davison prit le nom de Wilbur et j�empruntai le nom d�Orville, en l�honneur des deux fr�res Wright, les pionniers de l�aviation. Il se peut que les serviteurs et les employ�s du train aient reconnu un ou deux d�entre nous, mais ils ne nous connaissaient pas tous. Nos noms r�unis auraient pu � eux seuls donner une toute autre port�e � notre exp�dition, tant � Washington, qu�� la Bourse de New York ou m�me � Londres. Il ne fallait tout simplement pas que l�on nous d�couvre.  � Pourquoi, demande Ed Griffin ?

 

Vanderlip donne une r�ponse � cette question dans le m�me article : � �venter le secret du rassemblement de notre groupe en particulier et de nos travaux �quivalaient � an�antir toutes chances que le Congr�s vote la Loi sur le comportement des banques. � Pourquoi ? Parce que le but de cette loi consistait � mettre un terme � l�empire de la Fiducie mon�taire et croyez-le ou non, cette loi avait �t� �crite par les membres m�mes de la Fiducie mon�taire. C�est aussi simple que cela. Si le public avait eu connaissance de cette r�union, le syst�me de la R�serve f�d�rale n�aurait jamais vu le jour. Comme si l�on demandait � un renard de construire un poulailler et d�y installer un syst�me d�alarme ! Cette r�union devait avoir lieu dans le plus grand secret. Ni le grand public, ni le Congr�s ne l�aurait accept�e. En d�autres termes, on cr�a la R�serve f�d�rale secr�tement parce qu�elle aurait suscit� trop de d�ception. De plus, d�autres raisons s�ajoutent � cela. Analysons la composition du groupe.

 

Ici, nous avons les Morgan, les Rockefeller, les Warburg et ainsi de suite, tous assis � discuter autour d�une table. Il se peut que vous vous demandiez ce qu�il y a de mal � cela. Eh bien ! Ce qui ne va pas, c�est que tous ces gens �taient des comp�titeurs, des g�ants de la finance mondiale qui se battaient non seulement � New York, mais �galement � Londres ou � Paris, entre autre. Les livres d�histoire d�crivent cette �poque am�ricaine comme l�aube de la p�riode du cartel. Une transition id�ologique majeure s'op�rait en affaires. Les grandes entreprises avaient pris de l�extension au niveau de leur pouvoir d�action et de leur prosp�rit� gr�ce � la concurrence permise par la libre entreprise. Cet �tat de fait conf�ra une sup�riorit� aux �tats-Unis et lui permit de surpasser l�ordre mondiale surann�. � partir de cet instant, les grandes entreprises transform�rent leur id�ologie en monopole et �vit�rent ainsi la concurrence. Pour reprendre les paroles de John D. Rockefeller p�re : � La concurrence est un p�ch�. � Les dirigeants de ces entreprises consacr�rent leur vie � l��limination de la concurrence, quel qu�en soit le prix. S�ils n�y parvenaient pas, ils l�achetaient ou, dans la mesure du possible, s�y associaient en un monopole partag�. C�est ce qu�on appelle un cartel.

 

Cette transition se produisit � cette p�riode de l�histoire. Pendant les quinze ann�es qui ont pr�c�d� le rassemblement sur l��le Jekyll, les groupes financiers de toutes les industries s��taient progressivement associ�s en joint-ventures au lieu de concurrencer l�un contre l�autre. Ils s��taient rendu compte que cela fonctionnait et l�ont appr�ci�.

 

Nous �tudierons maintenant la deuxi�me ahurissante r�alisation au sujet de la R�serve f�d�rale. Nous verrons d�ailleurs qu�il ne s�agit aucunement d�une organisation gouvernementale. Il s�agit d�un cartel ! Ils ont cr�� un cartel bancaire et l�ont rendu l�gal, conform�ment � la loi. Personne n�apprendra cela � l��cole. Un troisi�me �l�ment s�ajoute � cette histoire : ce cartel s�est associ� au gouvernement.

 

Lorsque l�on forme un partenariat, toutes les parties doivent profiter de certains avantages. Qu�est-ce que le gouvernement gagne avec tout cela ? Examinons ensemble par quel m�canisme le gouvernement f�d�ral cr�e l�argent. Comment est-ce que l�argent voit le jour ? Nous devrions le demander au magicien Mandragore. Il pourrait cr�er quelque chose � partir de rien, puis le faire dispara�tre par la suite. N�essayez pas de comprendre. Voici comment cela se passe et je vous le pr�senterai le plus simplement possible.

 

 De l�argent cr�� comme par magie�

 

Le Congr�s a besoin d�argent et en quantit� beaucoup plus importante que ce qu�il per�oit en imp�ts. Les imp�ts repr�sentent une fraction de ce que le Congr�s requiert pour fonctionner. Comment peut-il d�penser plus que ce qu�il touche en imp�t ? �tudions son mode de fonctionnement� Supposons que le Congr�s a besoin d�un milliard de dollars pour payer les d�penses du jour. Il s�adresse alors au Tr�sor et le tr�sorier-payeur g�n�ral lui r�pond : � Vous devez blaguer ! Nous n�avons aucun argent disponible. Vous l�avez d�pens� en entier durant les mois de f�vrier et mars. Tout ce que nous avons per�u en imp�t est parti en fum�e. � Le Congr�s affirme qu�il le sait. Ils en arrivent � la conclusion qu�ils auraient d� puiser l�argent dans les fonds publics. Puis, le Congr�s passe par l�imprimerie non pas pour faire imprimer de l�argent, mais plut�t des certificats. De beaux billets o� apparaissent, dans la partie sup�rieure, un aigle et la mention : Bon du Tr�sor des �tats-Unis (billet ou promesse, suivant la date d��ch�ance). En fait, ce sont des reconnaissances de dettes et le Congr�s esp�re qu�elles inciteront les gens � emprunter au gouvernement en retour. Plusieurs personnes le font parce qu�elles ont entendu dire qu�il s�agit de l�un des meilleurs investissements � faire. Gardez toujours ceci � l�esprit : le gouvernement vous fait croire que vous investissez, mais en r�alit�, vous lui pr�tez de l�argent lorsque vous achetez ses valeurs. Il affirme qu�il s�agit du meilleur investissement possible parce qu�il est avalis� par la confiance et le cr�dit du gouvernement des �tats-Unis. Cela signifie que le gouvernement s�engage solennellement � vous rendre votre argent avec des int�r�ts, m�me s�il doit vous prendre tout ce que vous poss�dez en imp�t pour y arriver.

 

Puis, les repr�sentants du Congr�s et du Tr�sor se rendent ensemble jusqu�� l�immeuble de la R�serve f�d�rale. La Fed les attendait. Elle r�dige imm�diatement un ch�que d�un milliard de dollars au Tr�sor des �tats-Unis. Qui a pay� ce milliard de dollars ? La r�ponse : il n�existe pas. Il n�y a m�me pas de compte de ch�ques, seulement un livret. De l�argent instantan�. Vous et moi irions en prison en agissant ainsi. Cependant, ils peuvent le faire parce que le Congr�s le leur demande. Le gouvernement est impliqu� dans ce partenariat pour cette m�me raison. Le gouvernement peut ainsi acc�der instantan�ment au montant d�argent qu�il d�sire et au moment qu�il le souhaite, sans avoir besoin de demander l�approbation des contribuables sous forme d�imp�t direct. Si le gouvernement s�adressait aux contribuables en disant qu�il avait besoin de l�argent et que pour se faire, il devait augmenter leurs imp�ts de 3 000 $, ces derniers ne voteraient plus pour lui aux prochaines �lections. Le gouvernement aime se servir du m�canisme de Mandragore parce qu�il peut ainsi obtenir de l�argent imm�diatement sans que personne ne le sache. Le gouvernement fait partie de ce partenariat pour cette raison. Toutefois, on peut se demander pourquoi le cartel bancaire y participe �galement.

 

Le cartel bancaire est impliqu� dans ce partenariat parce que le tr�sorier-payeur g�n�ral prendra le ch�que d�un milliard de dollars et le d�posera dans le compte de ch�ques du gouvernement qui se trouve � la R�serve f�d�rale. � ce moment, l�ordinateur indiquera que le compte du gouvernement contient un milliard de dollars instantan�. Cela signifie qu�� partir de cet instant, le gouvernement peut �mettre des ch�ques gouvernementaux d�un montant �gal. Prenez l�exemple d�un ch�que de 100 $ libell� au nom d�un employ� des postes. Cette personne ne croirait pas que cet argent n�existait pas deux jours plus t�t. D�ailleurs, elle ne s�en soucierait pas puisqu�elle peut le d�penser. L�argent se trouve maintenant ailleurs qu�� la Fed ou qu�entre les mains des partenaires du gouvernement, c�est-�-dire du c�t� bancaire commercial. Le banquier se dirige alors vers la fen�tre des pr�ts et annonce : � Puis-je avoir votre attention s.v.p. ? Nous avons de l�argent � pr�ter. � Maintenant, tout le monde est heureux et pourtant, chacun d�entre eux ressent de l�inqui�tude face au maigre montant de 100 $. Alors, le banquier les rassure en disant de ne pas s�inqui�ter parce qu�il peut leur pr�ter 900 $. Comment est-ce possible ? Comment est-ce que les banques peuvent pr�ter un montant de 900 $ alors que la somme d�pos�e n��tait que de 100 $ ? Voici la r�ponse :

 

Le syst�me de la R�serve f�d�rale exige aux banques de garder en r�serve au moins 10 % des d�p�ts effectu�s. Elles doivent conserver 10 $ par tranche de 100 $ et pr�ter la diff�rence, soit 90 $. Puis, d�s qu�un citoyen emprunte ce 90 $ et le d�pose dans son compte de ch�ques, le m�me cercle vicieux recommence et ainsi de suite. D�o� venait tout cet argent ?

 

La r�ponse est la m�me : l�argent n�existait pas. Il est apparu au moment pr�cis o� quelqu�un fit l�emprunt. Rappelez-vous. L�argent cr�� � partir de rien et remis au gouvernement, a �t� d�pens� par ce dernier pour r�aliser ses projets. D�autre part, les banques n�ont pas d�pens� l�argent cr�� � partir de rien pour elles, elles nous l�ont plut�t pr�t� afin que nous r�alisions nos projets. Toutefois, elles per�oivent de l�int�r�t sur ces pr�ts qui, en fin de compte, n�existe pas. Tous les citoyens aimeraient poss�der un livret de ch�ques magiques comme celui l� et percevoir de l�int�r�t sur les pr�ts ! C�est la raison pour laquelle le cartel bancaire est partenaire dans cette affaire. Tout cela est l�gal. On charge de l�int�r�t sur rien. Cependant, le processus ne s�arr�te pas l�.

 

Quelles en sont les cons�quences ? Cet argent cr�� � partir de rien se retrouve dans le syst�me �conomique et ces nouveaux dollars diminuent la valeur de ceux qui y circulent d�j�. On peut comparer ce ph�nom�ne au principe de d�laiement de la soupe. Lorsqu�une soupe est trop �paisse, on y ajoute de l�eau pour la diluer. Les prix commencent alors � augmenter et l�inflation s�abat sur l��conomie. En fait, contre toute apparence, on a l�impression que les prix augmentent. Et le mot apparence est juste. En th�orie, les prix n�augmentent pas. En r�alit�, la valeur des dollars diminue. Si l�argent des Am�ricains valait le prix de l�or, de l�argent ou d�un tout autre effet de commerce tangible et qu�il n��tait pas cr�� � partir de rien, les prix resteraient fixes. Si nous avions v�cu dans la Rome antique, nous aurions pu acheter, avec une pi�ce d�or d�une once, les v�tements de base (toge, sandales, et ainsi de suite). Que pouvons-nous acheter aujourd�hui avec cette m�me pi�ce d�or ? Il nous est possible d�entrer dans n�importe quelle mercerie pour homme et d�acheter un complet de bonne qualit�, des souliers, une ceinture faite � la main et ainsi de suite. Le prix r�el de ces articles s�est maintenu depuis des milliers d�ann�es, lorsque l�on en parle en terme d�argent r�el. Les billets de la R�serve f�d�rale nous permettent d�acheter de moins en moins d�articles parce qu�il y en a de plus en plus en circulation.

 

Nous avons perdu notre pouvoir d�achat. Qui est-ce qui le d�tient maintenant ? Ceux-l� m�me qui se trouvaient � l�autre extr�mit� du tuyau, c�est-�-dire le gouvernement (un milliard de dollars), puis ceux qui travaillent pour lui comme les entrepreneurs et les autres. Et qui dispose de l�argent qui provient des banques ? D�abord, les banques puis les emprunteurs ? Non ! Parce que l�argent que vous avez emprunt� aux banques, vous devez le leur rembourser en plus des int�r�ts. La banque s�empare de vos gains. Depuis la cr�ation de la R�serve f�d�rale, nous vivons dans un cycle �conomique en dents de scie. Si vous ne pouvez effectuer vos paiements, les banques vous prennent tout. C�est ce qui avait �t� pr�vu. Ceux qui profitent de votre perte et qui ach�tent le pouvoir sont le gouvernement et les cartels bancaires.

 

Pour r�sumer la situation, voici la v�rit� au sujet de l�argent : soulignons et comprenons d�abord l�importance de certaines r�alit�s fondamentales de notre syst�me bancaire et mon�taire. Tout l�argent que les banques �mettent et font circuler est produit sous forme de pr�t. Cet argent comporte donc un co�t, c�est-�-dire de l�int�r�t. Lorsque les gouvernements permettent aux banques d��mettre la masse mon�taire d�un pays, ils doivent percevoir des taxes afin que les banques puissent r�colter de l�int�r�t sur l�argent qu�elles ont cr��. Cela d�valorise automatiquement les citoyens puisque les banques ne cr�ent jamais d�argent pour payer l�int�r�t impos� par l�utilisation de leur argent, mais seulement le principal. En cons�quence, pour acquitter l�int�r�t, on puise in�vitablement dans l�actif du pays et des citoyens par des m�canismes tels que la cr�ation de dettes, les faillites et les forclusions. On pr�l�ve, de surcro�t, des taxes � la source pour acc�l�rer le processus. Une soci�t� qui admet et qui accepte que l�on utilise l�argent des banques plut�t que sa propre devise cr��e librement par elle expose in�luctablement ses citoyens au cycle �conomique des d�pressions et au d�sarroi de la population.

 

Le processus dont il est question est en fait une taxe. Qu�on l�appelle inflation ou autre, cela reste une taxe. Vous ne pouvez aucunement la contr�ler, on vous l'arrache sans exon�ration, sans d�duction. C�est la taxe la plus directe qui existe, bien plus que les imp�ts ou les taxes indirectes. D�ailleurs, elle touche encore plus fortement ceux qui peuvent le moins se permettre de la payer. Par cons�quent, le syst�me de la R�serve f�d�rale est l�auteur de la taxe la plus injuste qui soit. Cette taxe s�abat sur les gens qui gagnent un salaire fixe, les gens � la retraite ou quiconque a r�ussi � �pargner de l�argent. Elle les assaille encore plus durement que ceux qui empruntent. Si vous ne deviez vous souvenir que d�un seul d�tail de ce cours, veuillez s�il vous pla�t vous rappeler de celui-ci : l�inflation et la taxe ne font qu�un ! Voil� pourquoi ces deux groupes font partie du partenariat. Du c�t� gouvernemental, ils peuvent taxer les citoyens de n�importe quelle fa�on et � n�importe quel co�t, sans que ceux-ci en aient la moindre id�e. Du c�t� bancaire, ils peuvent percevoir des int�r�ts sur rien en perp�tuit�. Retournons � l��le Jekyll. L�id�e a germ� en ces lieux.

  

Un jeu de mot trompeur�

 

Ce mod�le de partenariat fut con�u en Europe, au 16e si�cle. On l�exp�rimenta et le perfectionna �ventuellement avec la formation de la Banque d�Angleterre en 1694. � partir de cette date, tous les gouvernements europ�ens ont utilis� ce mode de fonctionnement. Bien entendu, ils ne l�ont pas appel� le m�canisme de Mandragore, mais plut�t la Banque centrale. Amener ce mode proc�d� en Am�rique exigeait qu�on le nomme diff�remment. Alors, apr�s un long d�bat, ses cr�ateurs, qui commenc�rent par lui trouver le nom � F�d�rale �, parce que cela �voquait une op�ration gouvernementale, opt�rent ensuite pour le mot � R�serve � afin que l�on croie � l�existence de r�serves en un certain endroit. Enfin, ils ajout�rent le mot � Syst�me � parce qu�il semblait beaucoup plus important qu�il n�en ait l�air aujourd�hui. Souvenez-vous de la premi�re concentration new-yorkaise du pouvoir � ils devaient convaincre les Am�ricains qu�ils cr�aient un syst�me r�unissant plusieurs banques et non une seule. Construire d��normes �difices bancaires � travers le pays. Nous savons maintenant que ce que nous avons obtenu n�a rien de f�d�ral, que les r�serves n�existent pas, qu�en r�alit�, le syst�me ne r�partit pas ses pouvoirs et que les R�serves f�d�rales ne sont pas des banques.

 

Ils ont mont� cette brillante d�ception de toute pi�ce puis l�ont vendue aux Am�ricains. La premi�re �bauche du projet de loi sur la R�serve f�d�rale s�appelait la Loi Aldrich (the Aldridge Bill) parce que le s�nateur Aldrich lui accordait son appui. Paul Warburg lui d�conseilla toutefois d�agir ainsi parce qu�� son avis, le Congr�s voterait contre ce projet de loi �tant donn� qu�on identifiait trop souvent Aldrich � des grandes entreprises. Toutefois, l�ego du s�nateur Aldrich �tait tellement gonfl� qu�il pr�senta tout de m�me le projet de loi Aldrich au Congr�s. Warburg avait raison. Le Congr�s refusa de l�accepter. Ce fut un contretemps mineur. Ils retir�rent alors le nom d�Aldrich du projet de loi et trouv�rent quelques d�mocrates millionnaires (le parti ami des petits contribuables) afin que ceux-ci y apportent leur appui. Ces hommes s�appelaient Carter Glass, de la Chambre des repr�sentants, et le s�nateur Owen, un banquier lui-m�me tr�s respect� au sein du S�nat. Puis, on changea le nom du projet de loi pour le Glass-Owen (the Glass-Owen Bill). Aldrich et Vanderlip commenc�rent alors � r�pondre � des entrevues pour condamner le projet de loi� qu�ils avaient eux-m�mes �crit. Ils affirmaient que ce syst�me ruinerait les banques et la nation. Le grand public se dit alors : � si les grands banquiers ne sont pas en faveur de ce projet de loi, il doit alors s�agir d�un tr�s bon syst�me. � Une grande d�ception planifi�e ! Il va sans dire que l�on comprenait parfaitement le fonctionnement de la psychologie de masse. Pendant ce temps, les m�mes individus finan�aient secr�tement des messages pour louanger le nouveau projet de loi sur la R�serve f�d�rale. Ils donn�rent de l�argent aux universit�s. Ils �tablirent de nouveaux d�partements d��conomie. Ils s�lectionn�rent les professeurs et les directeurs des ces d�partements parmi leurs gens. Ces professeurs commenc�rent � vanter les m�rites de ce nouveau et merveilleux syst�me. Puis, � la demande de Paul Warburg, ils ajout�rent quelques excellentes clauses au projet de loi. Cela contraria ses associ�s. Warburg leur rappela n�anmoins que leur seul objectif visait � l�acceptation de ce projet de loi. Ils pourraient ensuite rectifier la situation.

 

Ces nouvelles clauses ajout�es au projet de loi attir�rent l�appui de William Jennings Bryan, l�homme � la t�te du mouvement populiste. Il s��tait oppos� au projet de loi depuis le d�but, mais en voyant les nouvelles clauses, il lui accorda sa faveur. Cet appui ouvra la voie au projet de loi. On a amand� la Loi sur la R�serve f�d�rale plus de cent fois depuis son adoption. Chacune des excellentes clauses a depuis longtemps �t� �limin�e. Par contre, plusieurs autres ont �t� rajout�es, ce qui a permis d�augmenter encore davantage les pouvoirs et la port�e du syst�me de la R�serve f�d�rale. La Loi fut adopt�e majoritairement le 22 d�cembre 1913, avec l�appui du Congr�s et du public. La cr�ature quitta finalement l��le Jekyll pour s�installer dans le district f�d�ral de Washington.

  

Les soi-disant objectifs de la Fed

 

Reportons maintenant notre attention sur les objectifs du syst�me de la R�serve f�d�rale. Selon ce que l�on nous a dit, l�objectif de la Fed consiste � stabiliser l��conomie et � arr�ter les op�rations bancaires chaotiques. Paul Samuelson r�digea un manuel scolaire sur l��conomie tr�s populaire dans les coll�ges et universit�s am�ricaines. Cet ouvrage soutient que la Fed d�coule de la panique de 1907 avec ses �pid�mies de faillites bancaires alarmantes. Les �tats-Unis en avaient assez. Voici ce qu�apprennent les �tudiants et voil� pourquoi ils piquent actuellement notre curiosit�. Alan Greenspan, pr�sident de la R�serve f�d�rale affirme qu�ils font cela pour aider les gens, pour stabiliser l��conomie, afin que le peuple am�ricain n�ait pas � subir une inflation d�mesur�e ! Depuis sa cr�ation, la R�serve f�d�rale a pr�sid� les Krachs de 1921 et 1929, la Grande d�pression de 1929-1939, les r�cessions des ann�es 53, 57, 69, 75 et 81 et le lundi noir de 1987, o� 22 % des valeurs totales de la Bourse chut�rent en une journ�e. Nous savons tous que la dette des entreprises monte en fl�che, que les dettes personnelles s�accroissent d�mesur�ment. Les faillites d�entreprises et personnelles n�ont jamais �t� si nombreuses. Les banques et les soci�t�s de cr�dit immobilier n�ont jamais essuy� un si grand nombre d��checs. L�int�r�t sur la dette nationale ronge la moiti� de nos dollars impos�s. L�industrie lourde est maintenant presque enti�rement remplac�e par des comp�titeurs outre-mer. Pour la premi�re fois dans l�histoire, nous faisons face � une balance commerciale internationale d�ficitaire. Des �trangers poss�dent maintenant 75 % du quartier centre de Los Angeles et des autres r�gions m�tropolitaines. Plus de la moiti� de la nation est officiellement en r�cession. Voici les r�sultats scolaires obtenus par le syst�me de la R�serve f�d�rale apr�s 80 ann�es de soit disant stabilisation de notre �conomie. La Fed n�a pas atteint ses objectifs. Pourquoi ? Parce qu�� mon avis, ces derniers n�ont jamais �t� ses buts r�els !

 

Quels sont les v�ritables objectifs de la Fed ? Quels buts r�els un cartel quelconque peut-il viser ? Tous deux cherchent � accro�tre les marges b�n�ficiaires des membres et � stabiliser leur situation sur le march�. En gardant cela � l�esprit, une image diff�rente s�offre maintenant � nos yeux. Ils remportent un grand succ�s. Les banquiers de l��le Jekyll voulaient atteindre trois objectifs :

 

1.      Mettre un terme � l��parpillement de leur pouvoir pour le concentrer � New York. Ils auraient plut�t d� faire exactement le contraire. Ils craignaient que des banques dynamiques apparaissent brusquement � travers tout le pays. Ils d�siraient �liminer la concurrence que repr�sentaient les nouvelles banques en imposant des conditions auxquelles les grandes banques pouvaient r�pondre mais non les petites ;

 

2.      Renverser la tendance de ce qu�ils appelaient la formation du capital priv�. Ils ne voulaient pas que les individus d�pensent leur propre argent. Ils d�siraient que tout le monde aille � la banque pour se procurer de l�argent. En d�but de si�cle, la formation de capital priv� tendait � s��tablir et plus particuli�rement en affaire. Les entreprises investissaient certains de leurs profits dans un fonds. Ce capital prenait de la valeur, puis les dirigeants de ces entreprises utilisaient leur propre argent pour construire des usines, organiser la recherche et le d�veloppement ou pour faire quoique ce soit d�autre. Les banques n�appr�ciaient pas cette tendance. Elles voulaient inciter les entreprises � recommencer � emprunter leur argent. Elles savaient que la seule fa�on d�y arriver consistait � baisser les taux d�int�r�t. Contrairement � aujourd�hui, il n�existait aucun m�canisme pour augmenter ou r�duire les taux d�int�r�t� parce qu�� cette �poque, l�argent �tait avalis� par l�or et l�argent. On ne peut contr�ler ce type d�argent. C�est une question d�offre et de demande. Personne, individu ou politicien, ne peut le faire. Seuls des millions de citoyens en interaction libre peuvent le contr�ler. Ils savaient que la seule fa�on dont ils disposaient pour ramener les gens dans les banques consistait � r�duire artificiellement le taux d�int�r�t normal. Ils affirm�rent que la nation requ�rait une devise flexible� pour r�pondre aux demandes de l�industrie. Que cela signifie-t-il ? De l�argent cr�� � partir de rien. Si vous arrivez � cr�er cela, vous n�aurez pas � percevoir beaucoup d�int�r�ts pour faire des profits. Une devise souple leur permettra de r�duire les taux d�int�r�t sous le niveau normal, de r�aliser des profits en quantit� importante et d�inciter les hommes d�affaires � revenir aux banques. Le deuxi�me objectif consistait donc � �tablir une devise souple.

 

3.      Transf�rer les pertes in�vitables des banques aux contribuables au nom de la protection des gens. Ceux-ci sont les v�ritables objectifs de la R�serve f�d�rale.

 

�mettons maintenant un autre bulletin scolaire pour savoir � quel point elle les a atteints.

 

1.      Ont-ils r�ussi � garder le contr�le en ce qui a trait aux grandes banques new-yorkaises ? Oui ! Pendant que nous disposons des grandes banques dans l�ouest et le sud des �tats-Unis, les incomparables m�ga banques de New York se d�veloppent dans toutes les grandes villes du monde. Les grandes banques poursuivent leur domination. Il y a quelques ann�es, William Grider �crivit un ouvrage tr�s important : Les secrets du temple , publi� par Simon et Shuster (une maison d��dition notoire aux �tats-Unis). On d�crivit le contenu de ce livre comme une attaque incisive envers le syst�me de la R�serve f�d�rale. Deux points ressortaient de cet ouvrage. Grider y racontait une excellente histoire qui ne camouflait aucun d�tail. Il prouva tout � fait que la R�serve f�d�rale avait toujours agit contre l�int�r�t public et qu�elle avait �t� con�ue ainsi d�s le tout d�but. Quelles �taient alors ses solutions ? Abolir la Fed ? Non. Rien d�extr�me � ce point. Pensait-il � une r�forme ? Non plus. Il y proposait plut�t de se d�tendre et d�apprendre chemin faisant parce que tout �tait si compliqu�, mais � la fois sous contr�le. Dans le fond, nous n�avions besoin que d�hommes plus intelligents, c�est-�-dire d�une opposition contr�l�e. Selon lui, cela ne faisait aucune diff�rence d��tre explicite dans notre histoire. Cela ne changerait rien de condamner. Ne pas disposer d�une solution r�aliste revenait � ne pas d�tenir de solution du tout.

 

Il ne s�agit pas d�un probl�me entre r�publicains et d�mocrates. M�me si les r�publicains ont promu la cause de la Fed � un degr� sup�rieur, les membres du parti d�mocrate ont eux aussi mis la main � la p�te. On parle alors d�opposition contr�l�e. La R�serve f�d�rale obtient donc un � A � pour avoir conserv� le contr�le � New York.

 

2.      A-t-elle r�ussi � renverser la tendance � former du capital priv� ? Oui ! La r�duction des taux d�int�r�t durant certaines p�riodes all�cha les individus et les entreprises � un point tel qu�il e�t �t� fou de ne pas en tirer profit. Pourquoi �conomiser votre argent ? C�est stupide ! Alors, ces derniers se ru�rent dans les banques et emprunt�rent consid�rablement. Puis, l��conomie vacilla. Par cons�quent, ils ne purent rembourser leurs dettes et durent d�clarer faillite. Pr�sentement, plusieurs entreprises et individus parviennent tout juste � payer l�int�r�t sur leur dette. Plus incroyablement encore, de nombreuses entreprises remboursent maintenant plus d�int�r�t aux banques qu�elles ne payent de dividendes � leurs actionnaires. Pensez-y. Les banques, qui ont fabriqu� l�argent � partir de rien, gagnent plus d�argent que ceux qui travaillent pour le gagner, l��conomiser, le risquer et l�investir dans le but d�acheter ces entreprises. Une fois encore, la R�serve f�d�rale obtient un � A � gr�ce � sa devise souple. Elle est parvenue � renverser la tendance de la capitalisation priv�e.

 

3.      Transf�rer les pertes in�vitables des banques aux contribuables au nom de la protection des gens. Ce petit jeu s�appelle : mettre en libert� provisoire sous caution. Lorsqu�une grande banque se retrouve dans le p�trin � cause d�une entreprise majeure ou parce qu�un pays du tiers monde n�arrive plus � payer sa dette, elle se tourne vers le Congr�s et lui demande de mettre cette entreprise ou ce pays en libert� provisoire sous caution. Autrement, cela porterait atteinte aux gens de l�Am�rique. Si l�on accepte la disparition de cette v�n�rable entreprise, il faudra penser � tous les gens qui perdront leur emploi et qui se retrouveront sur l�aide sociale. Si le pays ne peut payer, le gouvernement des �tats-Unis devrait le faire � sa place parce qu�autrement, la banque de New York devra consid�rer son remboursement comme perdu, faire faillite techniquement et fermer ses portes. Pensez � ces milliers de personnes qui ont plac� leur argent dans cette banque et qui risquent d�en ressentir les effets. Qui sait, peut-�tre que cette banque entra�nera toutes les autres dans son sillon en un effet de dominos. Une d�pression ou une r�cession pourrait faire souffrir les gens. Le Congr�s vote alors des fonds pour garantir les emprunts ou fait les paiements enti�rement. Ce principe ne s�applique qu�aux grandes banques. Des entreprises majeures telles la Penn Central Railroad and Lockheed Corporation en 1970, la Commonwealth Bank of Detroit en 1972, la ville de New York en 1975, la Chrysler Corporation 1978, la First Pennsylvania Bank en 1980, la Continental Illinois , la plus importante banque � ce jour, en 1982 et de nombreux pays, qui n�arrivaient pas � effectuer les paiements auparavant, les font maintenant gr�ce � l�argent pr�t� par le Fonds mon�taire international et la World Bank . Ces derniers ont obtenu cet argent de la R�serve f�d�rale qui l�a, elle, obtenu de vous et moi � travers le m�canisme de Mandragore.

 

Comme dernier sujet de ce chapitre, nous aborderons le th�me de l�usure. Qu�est-ce que l�usure ? Un int�r�t de taux excessif. Autrefois (au temps biblique), on d�finissait usure en tant qu�int�r�t sur un pr�t. Aujourd�hui, cela signifie int�r�t excessif sur un pr�t. Thomas Edison disait que les gens qui ne contribuaient rien � un projet, en r�coltaient plus d�argent que ceux qui y investissaient tout le travail et les mat�riaux. Je me suis imagin� que sur le prix d�une maison de 100 000 $, 30 000 $ serviraient � payer les frais de l�architecte, le terrain, les permis, etc. Le reste de l�argent, soit 70 000 $, permettrait de payer les mat�riaux de construction et les travailleurs. J�ai suppos� que l�acheteur irait � la banque pour d�poser 20 % du montant total et faire un emprunt sur 30 ans � un taux d�int�r�t de 10 %. En calculant tout cela, vous arriverez � la m�me conclusion que moi : l�acheteur payera plus de 172 741 $ en int�r�t � la banque, comparativement aux 70 000 $ vers�s aux travailleurs. En d�autres termes, la banque gagnera 2,5 fois plus que les autres. Cet argent fut cr�� � partir de rien. Charger 172 741 $ d�int�r�t sur rien est excessif. Il est temps de donner une nouvelle d�finition au mot usure : tout int�r�t charg� sur tout pr�t d�argent cr�� � partir de rien. Cet exemple de maison de 100 000 $ ne repr�sente qu�un infime petit grain de sable dans le d�sert du Sahara. Vous devez multiplier ce proc�d� par toutes les maisons, tous les h�tels et les gratte-ciel, toutes les avions � r�action, les automobiles, les usines, tous les entrep�ts et sur toutes les fermes et leurs �quipements de l�Am�rique pour obtenir le montant que r�colte les banques. On parle ici d�une rivi�re de richesses non gagn�es et flottant continuellement � l�int�rieur du cartel bancaire qui est tellement �parpill� qu�il nous est impossible � imaginer. La somme totale d�passe tout entendement. Cet argent devrait revenir � ceux qui travaillent pour le produire et non � ceux qui ont mont� un extraordinaire racket ! O� va cet argent ?

 

Lorsque l�on poss�de tout l�argent n�cessaire pour s�offrir tous les petits plaisirs de la vie, que reste-t-il � acqu�rir ? Le pouvoir ! Les membres du cartel bancaire utilisent cette rivi�re de richesses pour se procurer le pouvoir � nos d�pens. Ils ach�tent le monde avec ces argents. Ils contr�lent les soci�t�s et les institutions qui offrent leurs directions et leurs orientations � des gens qui d�pendent, vivent et agissent en fonction de ces derni�res. Sur le plan technique et en termes sociologiques, on les appelle des centres de pouvoirs. Ils ach�tent l�influence et le contr�le de leurs dirigeants. Ce qui signifie qu�ils ach�tent des politiciens, des partis politiques, des r�seaux de t�l�vision, des r�seaux c�bl�s, des journaux, des magazines, des agences de publicit�, des agences de presse, des studios cin�matographiques, des universit�s, des syndicats de travailleurs, des organismes religieux, des associations commerciales, des institutions � but non lucratif, des soci�t�s multinationales, des mouvements de scoutisme pour gar�ons et filles, et ainsi de suite. N�importe quel groupe qui exerce une influence constitue une cible parfaite pour accro�tre ce contr�le. Et plus pr�cis�ment ceux qui s�opposent � eux. Ce ph�nom�ne existe dans la plupart des pays industrialis�s. Il est absolu dans plusieurs pays en voie de d�veloppement. Ils ont achet� ces pays.

 

Ne vous est-il jamais arriv� de vous questionner ce qui se passe dans les bureaux de la World Bank et des Fonds mon�taire international ? Vous constaterez que le Congr�s autorise de temps en temps un autre pr�t ou un don de 100 milliards de dollars � un petit pays. Il affirme qu�il agit ainsi pour accro�tre le niveau de vie de ce dernier. Pouvez-vous le croire ? Si vous observez toutes les nations qui, au cours des derni�res d�cennies, ont re�u de l�aide, pouvez-vous en trouver une seule dont le niveau de vie de ses citoyens a augment�. Dans la plupart des cas, c�est tout le contraire. La raison est simple. L�argent ne servait pas � cela. On ne remet pas l�argent aux gens ni aux entreprises. On le donne plut�t aux politiciens et aux gouvernements pour consolider leurs m�canismes de contr�le des gens. Ils n�ont rien � faire du bien-�tre de leurs gens. Leur propre confort prime. L�id�ologie ne veut rien dire pour eux. Le socialisme, le capitalisme, le communisme, le fascisme, n�ont aucune signification. Tout ce qu�ils d�sirent c�est l�argent. Il est choquant de constater qu�en Am�rique du Nord nous devons traiter avec les 2e et 3e g�n�rations de familles sur l�aide sociale. En plus, le syst�me actuel a cr�� parmi les gouvernements du tiers monde, une deuxi�me et troisi�me g�n�ration d�assist�s sociaux. Ils sont d�pendants. Ils ne sauraient que faire sans cet argent. Ils sont maintenant en place dans l�ordre mondial.

 

Ce transfert de richesses au tiers monde, qui provient de l�Am�rique, n�augmente non seulement pas leur niveau de vie, mais contribue �galement � diminuer le n�tre. Cela fait partie de la strat�gie. Une nation vigoureuse n�est pas sujette � rendre sa souverainet�, mais une faible nation l�est. Si on peut faire fl�chir l�Am�rique, elle acceptera s�rement les mesures totalitaires des Nations Unies pour garder la paix ou les secours d�un syst�me mon�taire international. Le jeu ne s�appelle pas la richesse, mais le pouvoir.

 

Qu�allons-nous faire de cette cr�ature ? Qu�allons-nous faire du Congr�s ? Ils ont cr�� un monstre et peuvent l�abattre. Nous devons toutefois mettre le feu sous les si�ges qu�occupent les membres du Congr�s. Nous devons �lire de nouveaux visages au Congr�s. Par contre, les �lecteurs doivent �tre inform�s. Nous avons besoin d�une arm�e �ducative sur place. La mauvaise nouvelle c�est que nous manquons de temps. Le nouvel ordre mondial se concr�tise autour de nous. Une cour de justice mondiale, une autorit� d�imposition mondiale, un syst�me mon�taire mondial, une arm�e mondiale. En ce moment, environ la moiti� de l�arm�e des �tats-Unis fonctionne sous le commandement de dirigeants �trangers.

 

Il y a �galement une bonne nouvelle : nous pouvons encore y arriver. Il nous reste du temps. Nous sommes encore libres. Nous pouvons encore parler librement. Nous pouvons encore �lire les repr�sentants de notre choix. Rappelez-vous : notre libert� en d�pend. Merci !

Vous venez d�entendre l�adaptation en fran�ais d�une pr�sentation que donnait M. Edward Griffin, l�auteur de � The creature from Jekyll Island �. Si ce genre d�information a tendance � d�ranger ou m�me choquer certaines personnes, tel n�est pas notre but. Notre but est de fournir l��ducation et le leadership qui permettront d��lever la conscience vers la libert� personnelle, l�humanisme et la prosp�rit�.

 

Pour plus de renseignements, veuillez communiquer avec la personne qui vous a remis cette cassette.

 
 


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