Voici une copie de la lettre
et les données qu'un ami à moi, ingénieur
bien placé, m'a fait parvenir sur un certain point apporté
dans l'exposé du Dr. Anderson. Quoique qu'assez technique
comme exposé, son point de vue est à considérer.
"Dr Anderson : En termes
techniques nous avons eu besoin de rabaisser la résolution
de leurs extraits à 384 bits afin de pouvoir les utiliser
dans nos systèmes informatiques.
En fin de compte, la résolution a dû être
rabaissée aux 24 bits de notre système de CD, ensuite
c'était pressé sur un CD et enregistré sur
une K7. Comme pour la production artistique, il n'y avait pas
vraiment plus à faire que ce que nous avons fait. Les
ordinateurs ont fait tout le travail d'interprétation
et exécuté la production pour cette partie. Nous
avions une de nos équipes qui travaillait à l'expérimentation
de diverses versions. La musique était très populaire,
particulièrement quand vous l'écoutiez dans une
résolution de 384 bits.
Totalement peu crédible
du point de vue scientifique cette histoire de 384 bits!
L'oreille (humaine, il est vrai) peut difficilement supporter
une dynamique plus importante que 144 Db. Il ne sert à
rien de sampler avec une résolution supérieure
à 24 bits (144 Db). Cela joue uniquement sur la 'dynamique'
du signal.
Echantillonnage sur :
8 bits = 2^8 = 256 valeurs différentes de niveau de signal.
16 bits = 2^16= 65 536 valeurs différentes de niveau de
signal.
24 bits = 16 777 216 valeurs différentes de niveau de
signal.
384 bits = 2^384 =/=3.94 10^115 valeurs différentes de
niveau de signal.
Soit bien plus que le nombre (supposé) d'atomes dans
l'univers. (10^80)!
Cela sert à quoi d'échantillonner sur tant de bits?
Et surtout pourquoi prétendre que c'est mieux en 384 bits
?
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http://fr.audiofanzine.com/produits/tests/index,idproduit,19849,page,3.html
Un compresseur sert à réduire la dynamique du signal
(c'est à dire l'écart, mesuré en dB, entre
le niveau de plus forte amplitude et celui de plus faible amplitude).
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http://www.espace-cubase.org/page.php?page=dicoaf
ECHANTILLON : Son obtenu après numérisation d'un
signal analogique par un appareil tel qu'un ordinateur ou un
échantillonneur. Si vous enregistrez un coup de grosse
caisse sur votre disque dur via votre carte son, vous obtiendrez
un échantillon de grosse caisse. Au moment de la conversion
du signal, l'échantillon désigne également
la partie la plus petite du son analogique que peut "attrapper"
le convertisseur. En quelque sorte, il s'agit d'une photographie
du son analogique prise à intervalles réguliers
par le convertisseur. Par exemple, un sample avec une définition
de 44,1 Khz contient 44100 échantillons de son par seconde...
..
..
J'ai donné ci-dessus l'exemple du passage de 24 à
16 bits, mais bien sûr cela vaut pour tout passage d'un
plus grand vers un plus petit nombre de bits ; la seule chose
qui change est le seuil de coupure de la dynamique, lié
au plus petit nombre de bits choisi (-96dB pour 16 bits, -48dB
pour 8 bits, -144 dB pour 24 bits, etc...)
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http://www.dstu.univ-montp2.fr/GRAAL/perso/magnan/infini.html
Manipuler des puissances de cent, mille, voire des millions ou
des milliards est mathématiquement correct. En revanche
les nombres que de tels exposants impliquent ne sont plus des
nombres au sens de la physique. L'un des plus grands nombres
que la physique peut " produire " est le nombre d'atomes
dans l'Univers, qui est de l'ordre de 1080 (donc avec un exposant
de deux chiffres seulement). En revanche, imaginons un singe
tapant au hasard sur une machine à écrire pouvant
produire 100 symboles de façon équiprobable. Le
nombre de textes différents de 500 000 signes que ce singe
est " susceptible" (!) de composer peut s'écrire
facilement comme 100500 000 ou 101 000 000 (avec un exposant
de un million). Cependant un tel nombre n'a aucun rapport avec
la réalité, de sorte qu'il serait faux de prétendre
que ce singe est capable " à la longue " de
produire le texte attendu (par exemple une oeuvre de Shakespeare!).
Multiplier le nombre de singes, augmenter la vitesse de frappe
ou le temps disponible ne change rien au résultat.
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