La Croix de Malte ?
Non, la Croix de Ninurta !

Des chevaliers templiers, de Malte à ceux des Hospitaliers
de St-Jean-de-Jérusalem, du drapeau allemand de la 2eme guerre mondiale à la couronne d'Angleterre et au sigle des services secrets du Royaume-Uni, le MI-5, cette croix dont le symbolisme, réservé à quelques initiés, s'est perdu dans la nuit des temps remonte à plus de 6000 ans et n'a malheureusement rien à voir avec le Christianisme et son sauveur mais plutôt au culte d'une religion, classée païenne par cette même religion, celui des dieux announakis des sumériens et plus spécialement du fils d'Enlil, Ninurta.

 Ninurta, fils et héritier du throne d'Enlil et sauveur du royaume des announakis.

Vous trouverez la croix de malte dans le cou de Ninurta avec son bâton ou sceptre duquel jaillit des éclairs et qui possède des pouvoirs magiques. Quant à sa montre-bracelet, on ne peut pas dire si "elle marche encore et qu'ellle était sa fonction ! Mais elle semblait importante car on retrouve plusieurs "dieux" qui en portent."

"Enlil, frère et rival d'Enki, eut le bonheur d'avoir un "juste héritier" par sa soeur Ninhoursag. Le plus jeune des dieux sur Terre, nés dans les cieux, s'appelait NIN.OUR.TA ("Seigneur qui achève la fondation").
Il était "le fils héroïque d'Enlil qui s'avançait armé de son filet et de rayons de lumière" pour défendre son père; "le fils vengeur... qui projetait des coups de foudre". Son épouse BA.OU était, elle aussi, infirmière et médecin. On l'appelait "Dame qui fait renaître les morts".
Les anciens portraits de Ninourta le représentent brandissant une arme unique - sans nul doute celle dotée du pouvoir de tirer des "coups de foudre". Les textes anciens saluaient en lui le puissant chasseur, le dieu combattant renommé pour ses talents martiaux. Cependant, il livra son plus grand et plus héroïque combat, non pas pour son père, mais pour lui-même. Ce fut une bataille de grande envergure, face à un dieu nommé ZOU (sage), dont l'enjeu n'était ni plus ni moins que la souveraineté sur les dieux de la Terre, car Zou s'était illégalement emparé des "tables de la destinée" détenus par Enlil en tant que chef des dieux.

Zou ne pouvait être en aucun cas un "oiseau". Apparemment, il disposait d'un "oiseau" dans lequel il pouvait s'envoler et rejoindre son lieu secret. Ce fut à l'intérieur de tels "oiseaux" que se déroula la bataille céleste entre les deux dieux. Et il n'y a aucun doute quant à la nature de l'arme qui finit par avoir raison de "l'oiseau" de Zou. Appelé TIL en sumérien et Til-lum en assyrien, et il devait signifier alors ce que til signifie aujourd'hui en hébreu "missile".
Zou était alors un dieu, un de ceux qui avaient quelques raisons de vouloir usurper le pouvoir d'Enlil. Un dieu que Ninourta, successeur légitime, avait toutes les raisons de combattre.
Est-il possible qu'il s'agisse de MAR.DOUK ("fils du pur monticule"), le premier-né d'Enki par sa femme DAM.KI.NA, impatient de s'approprier par la ruse ce qui, selon la règle, ne lui était pas dû ?
Nous avons des raisons de croire qu'Enki, n'ayant pas réussi à avoir un fils avec sa soeur pour ainsi se donner un successeur légal au trône d'Enlil, se reposait sur son fils Mardouk. En effet, aux temps où l'ancien Proche-Orient traversa de grands bouleversements sociaux et militaires, au début du Il' siècle av. J.-C., Mardouk fut, à Babylone, élevé au rang de dieu national de Sumer et d'Akkad. Mardouk fut proclamé roi des dieux en remplacement d'Enlil, et les autres dieux durent prêter serment et venir résider à Babylone où leurs actions pouvaient être facilement surveillées.
Cette usurpation du pouvoir d'Enlil (longtemps après l'incident avec Zou) fut accompagnée d'une vaste entreprise de falsification des textes anciens par les Babyloniens. Les textes les plus importants furent réécrits et modifiés pour faire apparaître Mardouk tel le Seigneur des Cieux, le Créateur, le Bienfaiseur, le Héros, à la place d'Anou, d'Enlil ou même de Ninourta. Un des textes ainsi modifié est le conte de "Zou", et, selon cette version, c'est Mardouk et non pas Ninourta qui s'opposa à Zou. Dans cette version, Mardouk se vantait : "Mashasti moh il Zu" (J'ai écrasé le crâne du dieu Zou)".

Extrait du livre: "La 12eme Planète" de Zécharia Sitchin.