Le Monde.fr
Lundi le 17 novembre 2003
AFP | 17.11.03 | 03h17

Un groupe de scientifiques amércains a mis en garde l'agence centrale du renseignement (CIA) contre les derniers progrès de la biotechnologie, qui pourraient rendre possible la conception d'armes biologiques d'un nouveau type, susceptibles de sélectionner des cibles et d'agir à retardement, selon un document rendu public dimanche. "L'effet de certains de ces agents biologiques pourrait être pire que celui de toutes les maladies actuellement connues", a été recommandé à la CIA à l'issue d'une rencontre à huis clos organisée avec l'Académie nationale des sciences.

Les progrès fulgurants de la génétique pourrait rendre complètement obsolites les moyens traditionnels de contrôle ou de lutte contre les armes de destruction massive biologiques, selon un document de la CIA rédigé à l'issue de la rencontre, daté du 3 novembre et obtenu par la Fédération de scientifiques américains.

Parmi le nouvel arsenal biologique susceptible d'être déloppé figurent des agents binaires, composés de deux éléments qui séparément sont à peu près inoffensifs mais associés peuvent être mortels, d'après le compte-rendu de la réunion.

"Un exemple particulièrement pervers serait l'association d'un pathogène peu dangereux, qui combiné son antidote deviendrait virulent", propose le rapport. Ainsi pourrait être disséminé un virus provoquant des symptôme proches de ceux de la grippe mais qui pourrait devenir mortel quand la victime prendrait de l'aspirine. D'autres agents pourraient être combinés pour être résistants aux antibiotiques et détruire le patrimoine génétique d'un individu.

Les scientifiques ont aussi averti de la possibilité de mettre au point un agent "furtif", qui resterait latent pendant une longue période avant de déclencher une maladie. Une attaque avec un virus "furtif" pourrait sûrement handicaper la population de plus de 40 ans, déclenchant une épidémie massive d'arthrite d'origine inconnue qui mettrait un système d'assurance maladie national à genoux.

"La diversité des nouvelles armes biologiques laisse entrevoir des scénarios d'attaque tellement divers qu'il serait pratiquement impossible de les anticiper et de s'y préparer", ont souligné les spécialistes cités dans le rapport de la CIA.

Selon eux, les risques sont confirmés par le succès d'une récente expérience australienne, au cours de laquelle des chercheurs ont rendu un virus proche de celui de la variole plus virulent, juste en incorporant un gêne de régulation de l'immunité à cette technique qui "pourrait être employée pour d'autres pathogènes naturels, comme le bacille du charbon ou le virus de la variole, accroissant considérablement la mortalité".

Enfin le rapport souligne que des biologistes sont déjà parvenus à recréer de toutes pièces le virus de la poliomyélite, et que d'autres ont synthétisé une nouvelle protéie de la variole susceptible de neutraliser la réaction immunitaire humaine.

Note de Nenki: "alors cette nouvelle grippe de souche influenza A, appelée A Fujian, et A Panama sont des cadeaux provenant de la recherche militaro-pharmaceutique de Bayer ou Merk ou Dieu seul le sait et le diable s'en doute... Êtes-vous sûr d'avoir le bon vaccin? Voulez-vous des cellules mortes de "A Panama" ?"