Entretiens Imaginaires
Une introduction aux
découvertes du Dr Ryke Geerd Hamer
par Jan Spreen /
NOTE PRELIMINAIRE
Le monde tel que nous le percevons est le produit de nos croyances.
Pour ceux qui étaient convaincus que la terre était
plate et au centre de l'univers, toute observation indiquant
que cela pouvait ne pas être le cas sortait du cadre de
la réalité et devait être gommée.
Si la terre était plate, on devait forcément tomber
dans le néant en s'approchant du bord, et le marin vivait
avec le cauchemar d'aller trop loin avec son bateau. Or, il pouvait
se dire qu'il n'y avait aucun risque de se faire emporter par
l'eau au-delà des limites de l'océan, car l'eau
qui devait l'y porter devait être tombée depuis
belle lurette si elle n'était pas retenue par un obstacle
quelconque. Mais une telle pensée hérétique
ne pouvait pas lui venir à l'esprit, car elle aurait détruit
sa réalité sans pour autant lui permettre d'en
construire une autre.
Le cancer est une maladie terrible et souvent
mortelle. Vouloir soutenir le contraire, prétendre qu'il
est créé par l'organisme lui-même dans un
but bien précis et qu'il disparaît spontanément
s'il n'a plus de raison d'être, sont des idées absolument
inconcevables pour les croyances de notre époque.
Le texte qui suit a pour objectif de détruire
le cauchemar du cancer et de permettre à chacun de se
construire une nouvelle réalité dans laquelle l'approche
énoncée ci-dessus devient non seulement plausible,
mais évidente.
Tout n'est pas dit dans ce document, qui
a la prétention d'être facilement accessible à
tous et qui peut être lu en quelques heures. Certains livres
sont cités en fin d'ouvrage, pour vous permettre d'aller
plus loin si la lecture des Entretiens Imaginaires a élargi
l'horizon.
INTRODUCTION
Lors d'un apprentissage dans n'importe
quel domaine, nous faisons appel à des connaissances acquises
par d'autres et que très souvent nous ne pouvons vérifier
nous-mêmes d'une manière pertinente. Ma mère
me dit de ne pas tomber de vélo, car je risque de me faire
mal. Si je ne la crois pas, il me suffit de tomber pour vérifier
moi-même qu'elle n'avait pas tort. Mais si mon professeur
dit que la distance entre la lune et la terre est de 450000 km,
je ne peux qu'accepter cette information, à moins de me
lancer dans des expériences et des calculs mathématiques
très compliqués. Le secret de la différence
entre l'homme et la femme résiderait dans la différence
entre les chromosomes XX et XY. Bon d'accord, que voulez-vous
que j'en dise ?
La plupart de nos croyances sont fondées
sur des observations pratiques ou des formulations théoriques
faites par de tierces personnes qui ont elles-mêmes pris
comme point de départ des expérimentations faites
par d'autres. Il n'est pas difficile d'imaginer que des conclusions
tirées un peu à la hâte mais présentées
avec beaucoup de talent peuvent servir de fondements à
une approche scientifique totalement erronée. Et effectivement,
l'histoire est pleine de fausse pistes scientifiques.
Au siècle dernier, il était
communément admis, me disait-on, que certains organismes
pouvaient naître par génération spontanée,
car on observait que des germes apparaissaient dans un flacon
hermétiquement fermé et ne contenant en apparence
que de l'eau pure. Il a fallu que des chercheurs un peu curieux
observent cette eau pure d'un peu plus près, pour trouver
qu'elle n'était pas si pure que ça et que les germes
étaient déjà présents lors de la
fermeture du flacon. Cela nous paraît élémentaire
aujourd'hui, mais ceux qui ont osé s'en prendre à
la théorie de la génération spontanée
ont été traînés dans la boue par les
autorités scientifiques de l'époque. Depuis, même
le plus petit enfant est convaincu que nos ancêtres étaient
des ignares et que ce sont justement les organismes nés
de génération non spontanée, qui sont la
cause de la quasi-totalité de nos malheurs dans le domaine
de la santé. Spores, champignons, bacilles, bactéries,
virus : la science en découvre tous les jours de nouveaux.
Aujourd'hui la théorie de la génération
spontanée nous apparaît comme une aberration. Et
pourtant, si l'on prend la peine de creuser un peu dans l'histoire
de la science et de lire quelques textes évoquant les
découvertes d'Antoine Béchamp, effacé de
la mémoire scientifique, elle prend une toute autre dimension.
Rien ne doit nous empêcher de rester
critiques, même et peut-être surtout dans des domaines
a priori suspects du fait du consensus total qui y règne
: l'absence d'esprit critique est redoutable. Parce que, si l'on
peut affirmer que l'on trouve effectivement des micro-organismes
dans certains tissus pendant une période de fièvre,
cela ne renseigne en rien sur la question : mais bon sang, qu'est-ce
qu'elles peuvent bien faire à cet endroit ?
Le cancer est aujourd'hui considéré
comme un ennemi mortel qui doit être éradiqué
au plus vite et avec tous les moyens possibles et imaginables.
Mais si on pose quelques questions critiques de-ci, de-là,
pour savoir ce qui définit le cancer, on est vite convaincu
que personne ne sait réellement de quoi il s'agit, ni
comment et pourquoi cela a commencé. Tout le monde est
d'accord pour dire qu'il faut frapper fort et vite, sinon ça
va aller très mal. Qu'une frappe forte et rapide n'améliore
le plus souvent pas beaucoup l'état du patient semble
ne jamais ébranler les certitudes des spécialistes.
A cela s'ajoutent les médias, qui
sont généralement bien présents pour enfoncer
le clou selon un adage bien connu : " dans le doute, le
pire est certain ", comme le montre bien encore une fois
la psychose autour de la vache folle et la maladie de Creutzfeld-Jacob.
Avec des articles qui ne laissent aucune place au doute en ce
qui concerne les connaissances scientifiques. Par exemple dans
Libération du mardi 14 novembre 2000, dans un article
sur la génétique :
Que sait-on du virus du sida ? " Tout
", répond le généticien. Son génome
? Sa séquence est connue depuis 1984. Ses gènes
? Comptés - douze seulement - identifiés, étudiés.
L'action de ses protéines est décortiquée.
Il faut être bien informé
pour savoir qu'absolument rien n'est connu de ce virus qui n'a
même jamais été isolé, comme le Pr.
Montagnier l'a lui-même reconnu, et qu'un grand nombre
de personnes (parmi lesquelles des scientifiques du plus haut
niveau) mettent sévèrement en cause la relation
HIV/SIDA et même l'existence du virus.
Il est difficile de prendre au sérieux
une approche du cancer (et de toute autre maladie sans exception)
qui ôte à ce dernier tout aspect négatif.
C'est pourtant le cas dans la Médecine Nouvelle du Dr
Hamer. Elle est assez difficile à aborder, non pas parce
qu'elle est compliquée, mais parce qu'elle met en cause
absolument toutes les connaissances acquises depuis un siècle
dans le domaine médical. A titre d'exemple voici quelques
informations sur le cancer de la thyroïde envisagé
selon la Médecine Nouvelle.
Le cancer de la glande thyroïdienne (d'origine endodermique)
est le résultat d'un stress causé par un choc psychologique,
inattendu et vécu dans l'isolement, avec comme ressenti
" il faut faire vite, je n'y arriverai pas, etc. "
(le Dr Hamer parle souvent en termes d'attraper le morceau vital).
Il en résulte une augmentation de la masse thyroïdienne
afin de fabriquer davantage de thyroxine pour devenir plus performant.
Quand la crise est terminée, c'est-à-dire quand
la situation conflictuelle est résolue, la masse supplémentaire
de la glande thyroïdienne est éliminée à
l'aide de bacilles de Koch (!), si l'organisme en dispose.
Les anciens canaux de sécrétion thyroïdiens
(d'origine ectodermique) sont atteints en cas de stress causé
par une peur frontale (danger réel, en face) chez la femme
droitière et chez l'homme gaucher, sauf basculement hormonal
important. Le résultat est une ulcération, c'est-à-dire
une diminution de la masse. Les ganglions environnants peuvent
également être atteints et soumis à une nécrose.
Quand la crise est terminée, c'est-à-dire quand
la situation conflictuelle est résolue, les parties nécrosées
sont réparées, avec l'aide de virus (!). Cette
réparation est parfois un peu exubérante, ce qui
a pour résultat de causer la panique de l'équipe
médicale, parce qu'elle constate une mitose cellulaire,
donc un cancer malin.
Ces deux affections possibles de la thyroïde
illustrent bien une partie fondamentale de la Médecine
Nouvelle :
-Toute maladie se déroule en deux phases, si toutefois
l'individu parvient à résoudre son conflit.
-Pendant la première phase l'organisme doit faire face
à un stress intense, d'où une modification physique
dans sa biologie afin de l'aider à surmonter son problème.
-Pendant la deuxième phase l'organisme doit faire face
aux désagréments d'une période de réparation
(fièvre, douleurs, fatigue, baisse de tension, etc.),
afin de retrouver l'état sain d'avant la crise.
-Selon l'origine embryonnaire du tissu concerné (endodermique,
mésodermique ou ectodermique), il y a soit augmentation
de masse (cancer) pendant la phase conflictuelle et diminution
pendant la réparation (ou guérison), soit nécrose
pendant la phase conflictuelle et augmentation de masse (cancer)
pendant la réparation (guérison). Il est totalement
contre-indiqué de s'attaquer à un cancer par des
cytostatiques etc., car ceci va à l'encontre des mécanismes
biologiques mis en uvre par l'organisme. Un cancer ne peut
être guéri que par l'organisme lui-même et
pour cela le conflit biologique causal doit être résolu.
Vouloir arrêter l'augmentation de masse pendant la phase
de guérison est également insensé, car la
réparation reprendra toujours de plus belle après
les séances de chimio, radiothérapie etc.
-Le concept de métastase, c'est-à-dire de cancers
secondaires causés par le cancer primaire par essaimage,
est totalement erroné. La seule cause d'une formation
tumorale est un stress intense causé par un choc imprévu,
jamais par une cellule baladeuse.
Ce dernier point supprime déjà presque toutes les
raisons de paniquer en cas de diagnostic de cancer. Il est d'ailleurs
logique de présumer que c'est justement ce diagnostic
mal vécu par le patient qui est la cause de tout cancer
soi-disant secondaire. Car le message médical actuel permet
difficilement de vivre l'annonce d'un cancer autrement que comme
un choc psychologique violent.
L'action thérapeutique dans la Médecine Nouvelle
se trouve pour sa quasi-totalité (parfois une intervention
chirurgicale peut être nécessaire, parfois un médicament
bien choisi peut aider) dans l'accompagnement du patient, afin
de lui permettre de trouver et de résoudre son conflit,
de lui faire comprendre les fondements de la Médecine
Nouvelle pour lui permettre de rester serein pendant la phase
de réparation, parfois très pénible, et
enfin pour l'aider à faire le tour de lui-même afin
d'éviter des réactions un peu pathologiques devant
une réalité qui peut être vécue autrement
et sans rendre malade.
Sans doute tout ceci est-il difficile à accepter pour
celui qui a toujours confié le soin de sa santé
à d'autres que lui. La médecine est devenue tellement
complexe même pour les professionnels de la santé
qu'un novice s'en sent complètement exclu, ce qui est
d'ailleurs le cas. Des voix s'élèvent pour convaincre
toute la population que le Dr Hamer et ceux qui sont sûrs
du bien-fondé de la Médecine Nouvelle font partie
d'une secte dangereuse, qui a pour but de " détourner
le public de la médecine officielle, avec toutes les conséquences
dramatiques que l'on connaît ". Comme si le chemin
de l'hôpital n'avait jamais eu de conséquences dramatiques
pour personne !
La recherche médicale s'est totalement perdue dans la
forêt tropicale de ses dogmes et hypothèses erronés
et, comme notre système de Santé Publique vit non
pas de la santé mais de la maladie, la critique ne vient
parfois que très difficilement des bouches qu'elle nourrit.
Donc, peu d'espoir si nous ne nous donnons pas le droit d'apprendre
à réfléchir par nous-mêmes.
ENTRETIEN - 1 -
Bonjour monsieur.
Bonjour monsieur.
Ne faites pas attention au désordre dans mon bureau, je
ne trouve plus le temps nécessaire pour faire un peu de
rangement. De toute façon, je n'ai jamais été
vraiment doué pour le ménage.
Ne vous faites pas de soucis pour cela, j'en ai l'habitude, chez
moi c'est pareil.
Vous habitez à V
?
Oui, enfin plutôt vers l'extérieur de la ville,
du coté de B
. Vous connaissez ?
Oui, je vois. Plutôt agréable par là-bas.
Alors, expliquez-moi ce qui me vaut l'honneur de votre visite.
Eh bien, voilà. J'ai des problèmes de santé
depuis quelques semaines. J'ai vu un certain nombre de médecins
et à quelques détails près, tous sont d'avis
qu'il n'y a pas beaucoup de temps à perdre et que je dois
commencer un traitement le plus rapidement possible. J'hésite
tout de même, car ce qu'on me propose ne me plaît
pas beaucoup.
Qu'est-ce qui vous arrive exactement ?
J'ai un mélanome à la jambe droite, diagnostiqué
depuis quinze jours. Cette semaine, lors d'un examen approfondi,
mon médecin m'a fait part de la découverte de ganglions
lymphatiques suspects dans l'aine. Selon lui, ces ganglions contiennent
des cellules cancéreuses métastatiques, originaires
du mélanome. Le bilan n'est pas très joyeux, il
paraît que c'est grave, mais qu'il y a quand même
de l'espoir, si je commence une chimiothérapie dans les
jours qui viennent, suivie d'une radiothérapie.
Alors, le tableau paraît bien brossé et semble être
tout à fait clair pour le corps médical, au moins
en ce qui concerne les médecins à qui vous vous
êtes adressé. Vous pourriez m'expliquer ce que vous
attendez de moi ?
Eh bien, le beau-frère de mon voisin a entendu dire que
vous avez une approche du cancer qui sort des sentiers battus.
Je me suis dit qu'il pourrait être utile de voir quelqu'un
de plus, que j'apprendrais éventuellement quelque chose
dont on ne m'a pas encore parlé.
Qu'est-ce que vous aimeriez apprendre de plus ? Vous vous doutez
bien que je ne suis pas le bon dieu. Tout le monde vous dit que
votre cancer est entré dans une phase critique et qu'il
faut tout de suite commencer un traitement lourd. Or vous continuez
malgré cela à chercher d'autres opinions, donc
vous espérez trouver quelqu'un qui vous indique un autre
chemin à suivre. Mais là il y a un hic, parce que
plus ma proposition ressemblera à ce que vous espérez
trouver, par exemple une guérison sans traitements pénibles,
moins vous allez pouvoir l'accepter, car elle sera en opposition
avec tout ce que tous les spécialistes consultés
vous ont appris. Si je vous proposais une solution qui ne s'éloigne
pas beaucoup des suggestions déjà faites, vous
pourriez facilement l'accepter, mais elle ne vous ferait pas
avancer pour autant. Si par contre, je vous propose une solution
qui vous semble un peu miraculeuse, elle pourrait vous faire
avancer d'un pas de géant, mais il est plus que probable
que vous ne pourriez pas la faire vôtre. Alors, je vous
pose la question, que pourrais-je bien faire pour vous ?
Ça alors ! J'avoue que vous me prenez totalement au dépourvu,
je ne vous comprends pas du tout d'ailleurs. J'ai l'impression
que vous n'avez pas vraiment envie de recevoir des gens. Vous
savez, ce n'est pas facile d'aller prendre des rendez-vous à
droite et à gauche pour essayer de se sortir de son cancer.
Non mais, c'est que j'ai une maladie grave, très grave.
Est-ce qu'on vous a dit qu'elle est grave ou est-ce qu'elle l'est
réellement ? Est-ce que vous aimeriez apprendre qu'elle
ne l'est pas ?
Evidemment que j'aimerais bien, mais ce n'est pas possible, puisque
tout le monde m'a bien dit qu'elle sera difficile à vaincre.
C'est exactement ce que j'ai essayé de vous expliquer
tout à l'heure.
Je vais vous raconter une petite histoire.
Trois hommes sont poursuivis dans la jungle par des ennemis sur
lesquels ils ont une avance relativement confortable de trois
jours. Ils sont sûrs de pouvoir s'échapper, étant
en meilleure condition physique que leurs poursuivants, qui sont
en plus grand nombre, mais courent moins vite. Donc tout ne va
pas si mal que ça, jusqu'au moment où nos trois
héros se voient arrêtés dans leur course
par un fleuve calme, mais profond et large. Alors c'est la panique,
car deux des trois hommes ne savent pas nager et ont une peur
panique de l'eau. Le troisième essaie de calmer les deux
autres, en disant qu'il y a largement assez de temps pour apprendre
à nager, afin de pouvoir traverser sans danger. Le temps
passe, les deux hommes essaient d'apprendre à nager sous
les directives du troisième, mais comme ils ne peuvent
pas se mettre à l'eau sans paniquer, leurs efforts sont
vains. Finalement il n'y a que le troisième homme qui
arrive à s'échapper, les deux autres périssent
lamentablement. L'un en se noyant, l'autre tué par une
flèche tirée par l'adversaire.
Alors, d'après vous, de quoi sont morts les deux hommes
?
Eh bien, comme vous avez dit ! L'un s'est noyé, et l'autre
a été tué par une flèche.
Oui, bien sûr, c'est le résultat des courses. Mais
ne pensez-vous pas que les deux hommes s'en seraient sortis comme
le troisième, s'ils avaient pu apprendre à nager
?
Evidemment, cela aurait dû les sauver.
Donc vous serez d'accord avec moi pour dire que la cause principale
de la mort des deux hommes est plutôt la peur de l'eau,
sans quoi ils auraient pu apprendre à nager pour se sauver.
La façon dont chacun a péri n'étant finalement
que le résultat du fait de n'avoir pas su maîtriser
sa peur.
Oui, vu comme ça, j'avoue que j'ai répondu trop
rapidement tout à l'heure. Mais bon, je ne vois pas à
quoi vous voulez en venir, je sais nager et je ne suis pas poursuivi
dans la jungle.
Bien sûr, je ne parlais pas de vous directement, mais cette
histoire vous concerne beaucoup plus que vous ne le pensez. Comme
ces trois hommes, vous êtes poursuivi par un danger, et
vous êtes comme eux soumis à une peur qui ne vous
aidera pas beaucoup. Votre ennemi n'est pas une bande de sauvages
dans la jungle, mais plutôt une bande de cellules sauvages
dans votre corps, en tout cas selon les médecins que vous
avez consultés. Comme les deux hommes, vous êtes
soumis à une peur qui risque de vous faire paniquer et
qui ne va pas vous aider à rester maître de vous
et faire ce qu'il faut pour vous en sortir.
J'ai du mal à vous prendre au sérieux. D'abord
vous ne m'avez pas encore examiné pour voir à quoi
ressemble mon mélanome. Or il me semble déjà
que vous êtes en train d'émettre un avis de non
gravité. De toute façon vous ne me paraissez pas
très préoccupé par le cancer en général.
Cette histoire d'apprendre à nager et tout ça.
Je me demande si je ne ferais pas mieux de partir tout de suite.
Vous m'avez dit tout à l'heure que vous étiez attiré
par mon côté non conventionnel. Vous allez abandonner
pour si peu ? Avouez que jusqu'à présent je réponds
tout à fait à vos critères de recherche.
Dites-vous bien que si vous guérissiez de votre cancer
d'une manière élégante et non conventionnelle,
cette manière doit avoir quand même au moins un
côté difficile à aborder, sinon tous les
journaux en parleraient.
Oui, mais bon, il y a quand même des limites. Je ne suis
pas paniqué au point de gober tout et n'importe quoi.
Je suis sain d'esprit et je peux encore juger.
Cher monsieur, sachez que personne ne vous retiendra si vous
voulez partir. Vous êtes venu de votre plein gré
et vous partirez quand bon vous semblera. Maintenant en ce qui
concerne votre capacité de jugement, j'aimerais bien l'étudier
d'une manière critique. Est-ce qu'on vous a parlé
des causes d'apparition de votre mélanome ? Pourquoi est-ce
qu'il s'est développé ?
A ce qu'il paraît, les causes n'en ont pas été
très clairement identifiées, mais les spécialistes
sont tous d'avis que les rayons ultraviolets du soleil n'y sont
pas étrangers. Il est bien connu que l'exposition au soleil
augmente la probabilité de développement d'un cancer
de la peau.
Nous aurons l'occasion d'en reparler tranquillement, des probabilités
et des études statistiques. En tout cas, je l'espère.
Mais alors, dites-moi, vous vous baladez beaucoup en short ou
en maillot de bain ?
Non, pas spécialement.
Quel est votre métier ? Vous vous exposez beaucoup au
soleil ?
Je suis représentant commercial et je ne pense pas être
plus exposé au soleil que la moyenne de la population.
J'aime bien me mettre à l'aise en jeans et en tee-shirt
quand je suis chez moi, le soir et les week-ends, mais sinon
c'est plutôt costume cravate.
Alors, vous ne trouvez pas qu'il aurait été plus
logique que vous ayez développé un mélanome
au bras ? Ou au visage ? Bizarre que ça se soit fait à
la jambe, puisqu'elle est apparemment beaucoup moins exposée
au soleil que d'autres parties de votre corps. Je ne comprends
pas bien.
J'avoue que cette idée ne m'est pas venue à l'esprit.
Mais je suis sûr qu'il y a une explication logique à
cela même si mon médecin ne m'en a pas parlé.
Il pourrait peut-être vous donner une explication, mais
ce n'est pas parce que l'on est capable de fournir une explication
que l'on a forcément compris. Quoi qu'il en soit, il me
semble que l'explication de l'apparition du mélanome ne
tient pas debout, or vous n'y avez rien trouvé à
redire. Alors je vous demande, quelle est votre capacité
de jugement ? Quelle est notre capacité de jugement en
général, dans des domaines délégués
à des spécialistes censés tout savoir ?
Ce sont finalement eux qui pensent et jugent à votre place
! Et dites-moi, personne ne vous a parlé de la radioactivité
comme cause possible de votre cancer ?
Oui bien sûr, j'avais oublié. Mais enfin, tout le
monde sait maintenant que la radioactivité est une des
causes principales de tous les cancers.
Alors cela ne vous étonne pas que l'on vous propose une
radiothérapie pour vous guérir de votre cancer
? Est-ce que vous avez une idée de l'intensité
des rayons censés vous traiter, en comparaison avec le
rayonnement ambiant auquel nous sommes exposés dans notre
pays ? Vous ne craignez pas que, la radioactivité à
petite dose étant la cause de votre mélanome, les
rayonnements préconisés par l'hôpital ne
finissent par vous achever définitivement ?
Ben non, toutes ces méthodes ont été testées
et utilisées dans le monde entier depuis tellement de
temps que je ne me permettrais pas de les critiquer d'une manière
aussi fondamentale et facile. Cela voudrait dire que la médecine
ne ferait que des bêtises insensées.
Alors dans ce cas-là, que vous reste-t-il de votre capacité
de jugement ? Finalement vous êtes prêt à
ne pas juger du tout, sous prétexte que ceux qui sont
censés vous guider détiennent le savoir et ne font
pas d'erreurs.
Qu'auriez-vous à me proposer de mieux ? Est-ce que vous
connaissez la cause de mon mélanome ? Et même si
vous le saviez, je ne vois pas en quoi cette connaissance peut
vous être utile pour élaborer un traitement.
Je voudrais vous proposer une voie de guérison définitive,
une voie aussi sûre que l'apprentissage de la natation
pour nos deux héros de tout à l'heure. Mais avant
de vous donner des leçons de natation, pour rester dans
la petite histoire, il faut vaincre la peur et le doute. La peur
de la maladie causée par l'idée qu'on s'en fait,
est généralement infiniment plus dangereuse que
la maladie elle-même. D'après vous, que faut-il
pour se débarrasser d'une peur et retrouver la confiance
en soi ?
Je ne sais pas... Essayer de savoir un peu plus précisément
de quoi on a peur, peut-être ?
Exactement. Alors, je vais vous demander pour notre prochain
rendez-vous, si vous tenez à me revoir bien sûr
(non, ne répondez pas maintenant, prenez le temps de réfléchir)
d'écrire ce que vous savez de votre cancer et pourquoi
il vous inspire tant de terreur. Ensuite je voudrais que vous
cherchiez dans votre mémoire les événements
qui vous ont le plus marqués ces six derniers mois. Vous
m'appelez pour fixer le rendez-vous quand vous voulez, dans une
heure, un jour, une semaine, un mois ou jamais.
Dites donc, pour un entretien non conventionnel c'était
un entretien non conventionnel. Vous ne m'en dites pas plus sur
ce que vous savez du mélanome, ni sur le traitement préconisé
selon vous ? Vous ne voulez pas examiner ma jambe ni rien ?
Vous savez, le diagnostic est un domaine réservé
à la médecine officielle et je suis sûr qu'elle
a vu juste. Je ne vois pour le moment aucune raison de me mettre
à dos l'Ordre des Médecins. Et en ce qui concerne
ce que je sais du mélanome, je n'hésiterai pas
à vous apprendre tout ce que je sais, mais uniquement
après m'être assuré au mieux que vous puissiez
entendre le message. J'ai beau prétendre pouvoir proposer
une solution à votre problème, s'il vous est impossible
de suivre mes conseils, c'est comme si je n'avais rien à
vous proposer. Mais je peux vous dire quand même que le
mélanome doit être interprété comme
un mécanisme de protection de l'organisme.
Vous voulez dire que je dois considérer que le cancer
me sert à quelque chose ? Si je dis ça à
ma femme et à mon médecin, ils voudront m'interner
illico à l'hôpital psychiatrique !
Ça, c'est effectivement un des côtés difficiles
de l'approche que je pourrais vous proposer : vous auriez du
mal à trouver des personnes qui vous suivent. Votre choix
leur paraîtra tellement insensé et hors du commun.
Bon, vous avez raison, j'aurai besoin de réfléchir
à tout ça.
Je vous dois combien ?
Pour le moment rien. Ensuite ça sera 200,00 FF la séance,
dont 35,00 FF payables à la suite de l'entretien et le
reste après guérison.
Décidément, vous ne faites rien comme les autres.
Vous ne craignez pas de ne plus jamais revoir vos patients quand
il leur faudra vous payer ?
Ah, vous savez, les personnes qui viennent me consulter attendent
toujours avec beaucoup d'impatience le moment où ils pourront
me régler définitivement et de toute façon,
je suis d'avis que tant qu'un patient n'a pas envie de me régler,
il n'est pas encore réellement guéri.
Au revoir, monsieur.
Au revoir monsieur.
ENTRETIEN - 2 -
Bonjour, ça va ?
Bonjour Marie, et vous. Vous vous sentez en forme aujourd'hui
? Comment va le petit schtroumpf ?
Vu les circonstances, je me sens assez bien ces derniers temps.
Un peu des hauts et des bas, vous savez comment c'est. Peut-être
même surtout des bas pour être honnête. Mais
mon petit est en grande forme depuis la dernière fois
que l'on s'est vu. Un peu le nez qui coule de temps en temps,
mais je me fais moins de souci pour lui depuis que j'ai commencé
à parler avec vous. On dirait que dès que je vois
la vie un peu moins grise, lui aussi a tendance à aller
mieux.
Bon, ce n'est déjà pas mal. Mais puisque se porter
assez bien n'est pas encore assez bien pour nous, j'aimerais
que vous m'expliquiez ce qui vous tracasse encore. A quoi ressemblent
vos moments bas ?
Ce sont surtout les nuits qui sont pénibles. Je n'arrête
pas de faire des cauchemars, pratiquement toutes les nuits. Après
je me sens en insécurité pendant toute la journée.
J'ai beau savoir à quoi est dû mon problème
au sein, comment on devrait l'interpréter et le traiter,
je n'arrive pas à faire abstraction de tout ce que j'ai
appris pendant 35 ans. Dans mes cauchemars je suis invariablement
attaquée, tantôt de l'intérieur par toutes
sortes de petites bestioles, tantôt de l'extérieur
par des hordes sauvages armées de couteaux.
Oui, ça, c'est toujours l'interprétation classique
du cancer qui continue à vous hanter. C'est un des plus
grands obstacles pour trouver la guérison. D'autant plus
que vous n'avez pas grand monde autour de vous pour vous rassurer.
Je parie que c'est même le contraire. Tout le monde doit
continuer à essayer de vous ramener dans le droit chemin
et vous faire savoir plus ou moins gentiment que vous êtes
folle de ne pas vous faire soigner à l'hôpital.
Oui, c'est tout à fait ça. Mais nous en avons déjà
parlé plusieurs fois et rien n'a réellement changé
dans ma tête, ni dans mon entourage. J'essaie d'en parler
avec ma famille et mes amis, mais je n'arrive pas à convaincre
qui que ce soit. C'est désespérant parfois.
Je sais. Mais il faut parler de ce malaise, pour trouver le petit
bouton sur lequel il va falloir appuyer afin de retrouver sérénité
et assurance. Vous venez de dire que vous n'arrivez pas à
convaincre les autres de la justesse de votre façon d'aborder
le chemin de la guérison. Pourquoi est-il si important
de convaincre qui que ce soit ? Laissez les autres penser ce
qu'ils veulent, cela ne change rien à votre compréhension
de cette petite boule qui se trouve dans votre sein.
J'ai besoin de convaincre les autres pour ne plus douter du bien-fondé
de l'approche que vous me proposez. Tant que mes proches y sont
hostiles, je ne suis pas sûre d'être dans le vrai.
Ce n'est pas parce qu'on est plusieurs à croire en quelque
chose qu'on a trouvé la vérité. Il y a eu
des civilisations entières qui ont cru à des réalités
que nous considérons aujourd'hui comme aberrantes et nous
considérons peut-être aujourd'hui comme bêtise
la grande sagesse de demain. Qui est dans le vrai ?
Mais je ne veux pas essayer vous convaincre avec mes arguments,
parce que je crois que la conviction ne peut venir que de l'intérieur.
Alors je vous parle le moins possible de mes convictions et j'essaie
plutôt de vous donner des exemples qui vous permettront
de mieux juger par vous-même.
J'avais déjà compris ça. Mais chaque fois
que je me trouve en position de défense face à
quelqu'un qui ne croit pas ce que je lui dis, je suis vite débordée.
Souvent on m'avance des arguments qui me semblent très
techniques et que je ne peux démonter.
Bien sûr, mais c'est parce que vous vous laissez embarquer
sur un terrain inconnu. Vous verrez qu'il est beaucoup plus facile
de se défendre quand on déplace le débat
chez l'autre. Il faut toujours essayer de rester simple. Décrire
des situations très abordables et miner les croyances
établies avec des arguments enfantins. Je vais vous en
donner un autre exemple, comme la dernière fois qu'on
s'est vu. Vous voulez bien ?
Oui, naturellement.
L'obésité est en train de devenir un problème
crucial dans les pays occidentaux. Alors sans aller forcément
jusqu'à l'obésité, prenons simplement le
fait de grossir, c'est à dire d'engraisser. Quand vous
écoutez de façon critique ce qu'on avance pour
expliquer ces kilos en trop, vous n'entendez parler que de nourriture,
régimes, bonnes et mauvaises graisses etc. Le fait de
grossir serait surtout dû à une mauvaise alimentation.
Et tout cela dans le contexte d'un organisme qui fait des réserves
et qui ne se dépense pas assez physiquement. Alors qu'une
personne un peu critique remarquera aisément qu'il y a
ceux qui :
-mangent peu et sont gros,
-mangent beaucoup et sont maigres,
-mangent n'importe quoi et sont minces,
-font très attention et sont gros.
De plus cette personne attentive peut constater qu'il y a ceux
qui :
-sont gros et sportifs,
-sont minces sans se dépenser.
Et comme si tout cela ne suffisait pas, la personne un peu grosse
qui arrête de manger ne va pas puiser dans ses graisses
pour s'alimenter, mais souffre autant de la faim qu'une personne
mince, malgré ses soi-disant réserves.
Donc notre ami critique sera tenté de tirer comme conclusion
de son questionnement que les graisses ne sont pas des dépôts
du trop et/ou mal mangé, ni des restes du trop peu éliminé,
ni obligatoirement des réserves en vue de préparer
l'organisme aux jours de vaches maigres.
Vous m'avez suivi ?
Bien sûr, ce que vous dites est très logique, comme
toujours, mais je ne suis pas certaine de pouvoir reproduire
ce discours face à une personne hostile à mon raisonnement.
Vous voyez comme vous vous mettez toujours en position de défense
? Essayez plutôt de ne pas toujours penser à ceux
devant qui vous aurez à vous justifier. Permettez aux
autres de penser ce qu'ils veulent sans vous sentir mise en danger
par leurs croyances. Regardez d'abord en vous et autour de vous
et apprenez à observer avec l'innocence d'un enfant. Posez
les questions simples. Par exemple, " pourquoi les graisses
sont-elles là alors ? ". Puisqu'elles n'ont pas de
fonction apparente. Elles viennent quand elles veulent, ne s'en
vont pas quand elles devraient et semblent ne pas être
utiles de surcroît.
Ben oui, c'est vrai ça ! Pourquoi alors ?
Vous voyez ! Il suffit de quelques questions simples et tout
un monde de croyances s'écroule. Alors si vous vous sentez
agressée, ne perdez pas votre calme en essayant de justifier
votre nouvelle construction, mais laissez les autres dans la
contemplation de leurs ruines.
J'essaierai votre technique. Chaque fois que je pars d'ici tout
me paraît tellement simple, mais à peine arrivée
chez moi, je sens que les nouvelles ressources commencent déjà
à être entamées, elles fondent comme neige
au soleil et le doute s'installe de nouveau.
Essayez de faire une comparaison entre, d'un côté,
les points positifs et négatifs de notre approche, et
de l'autre, de celle du milieu hospitalier. Peut-être cela
vous aidera-t-il à être un peu moins dans le doute.
Continuez à essayer de mettre des mots sur vos ressentis,
à les exprimer et à les écrire.
Vous doutez de quoi par rapport à quoi ? De vous-même
devant ceux qui vous entourent ? De vos nouvelles convictions
par rapport aux thèses de la médecine ? Peut-être
devriez-vous commencer par vous convaincre que les autres n'ont
sûrement pas raison. Comparez les propositions de ceux
d'en face aux propositions du décodage biologique. Si
vous n'êtes pas sûre du chemin choisi, dites-vous
bien que le chemin qui vous a été conseillé
au CHU n'est certainement pas meilleur.
Et si vous aviez toujours des doutes, alors retournez faire un
petit tour au quatrième étage de l'hôpital.
Regardez les malades soignés avec les grands moyens et
comparez-les à ce que vous voyez dans le miroir.
D'accord, je vais faire ça. Mais je pense avoir besoin
de vous pendant un bon moment encore. Je me sens vraiment en
accordéon, gonflée - dégonflée.
Venez la semaine prochaine à la même heure. Cela
vous irait ?
Oui, c'est bien. J'essaierai de bien faire mes devoirs pour la
prochaine fois, écrire et tout ça. Tenez, les 35,00
FF d'acompte. J'espère que je vais bientôt pouvoir
vous donner le reste.
A la semaine prochaine. Et faites la bise à votre petit
de ma part. Au revoir !
Au fait, et la graisse alors ? A quoi ça sert ?
Ben voyons. A être gros, bien sûr !
Bon, vous m'expliquerez ça la prochaine fois. Au revoir
!
INTERMEZZO - 3 -
T'en prends une autre ?
Quelle heure est-il ? Oh là là, 19 heures. Je vais
me faire gronder si j'arrive trop tard à la maison. Il
me semble qu'on doit aller au cinoche ce soir avec Pierre et
Michèle. Bon allez, une dernière et je me casse.
Dis donc toi, c'est vraiment impossible de s'arracher quand on
a commencé à discuter avec toi. Comment tu fais
? Et toujours le dernier mot. Mais tu verras, un jour je t'en
sortirai une à laquelle tu ne trouveras rien à
redire. Ah, je te jure que j'aurai ta peau.
Pff, tu sais, les questions qui restent sans réponse devant
l'éternité sont sûrement plus nombreuses
que les énigmes auxquelles nous pouvons répondre
avec notre imagination. Mais ce n'est pas ça qui compte
mon vieux. Tu n'as toujours rien compris de ce que j'essaie de
t'expliquer depuis deux mois. Ce qui compte c'est d'apprendre
à observer sans parti pris. C'est ça, ce qu'il
a fait, notre ami Hamer. J'essaie de regarder pour voir et de
voir ce que je regarde. J'essaie d'écouter pour entendre
et d'entendre ce que j'écoute.
Eh voilà, c'est reparti, pas moyen d'en placer une.
Attends, laisse-moi finir. La science n'arrête pas de tomber
dans le même piège. L'interprétation et l'explication
d'une observation peuvent n'être qu'une théorie
parmi d'autres. La prudence avec laquelle une théorie
a été formulée par son concepteur est trop
souvent totalement occultée par la suite. Une hypothèse
de travail est souvent radicalement transformée en vérité
absolue sans qu'il soit fait preuve du moindre esprit critique.
Une personne géniale observe, se pose des questions et
émet des hypothèses. D'autres se laissent emporter
dans l'élan de l'excitation des nouvelles découvertes
et transforment les hypothèses de travail en vérité
absolue, y ajoutent quelques dogmes et hop ! un pas avant. Mais
la probabilité de pouvoir garder à l'esprit l'idée
que le chemin choisi n'était pas le bon depuis le début
est inversement proportionnelle à la distance parcourue.
Tout le monde va dans la même direction, qui doit forcément
être la bonne, puisque que tout le monde la suit. C'est
ça l'explication des errements de la science médicale
occidentale d'aujourd'hui.
Bon écoute, tu me fatigues avec tes théories philosophiques.
J'ai à peu près suivi ton raisonnement, mais là
je sature. Je finis ma bière et je vais rejoindre ma belle.
Oui, je vais faire pareil. Anna doit être rentrée
à l'heure qu'il est. Allez, à demain.
Ciao, à demain.
COURRIER - 4 -
Salut Jean,
Très intéressant, le document que tu m'as envoyé
sur le sida. Ça fait réfléchir. J'ai une
série de questions que j'aimerais te poser sur la Médecine
Nouvelle. Par exemple est-ce que la Médecine Nouvelle
vaccine ou pas ? Est-ce que tu laisserais ton enfant sans vaccination
dans le cas où la Médecine Nouvelle dit que les
vaccins ne servent à rien?
Je pense que la Médecine Nouvelle ne peut pas avoir réponse
à tout et qu'il serait une erreur d'essayer de donner
une réponse à tout, on tomberait à nouveau
dans l'absolutisme idéologique qui conduit à des
aberrations sectaires.
Je réfléchis beaucoup sur la question de la guérison
dans la Médecine Nouvelle à propos de tout ce dont
nous avons discuté ici chez moi, de l'acceptation profonde
par le malade de son " choc ", parce que le même
problème est rencontré dans la psychothérapie.
Il y a des points très intéressants à étudier,
des rapports entre la Médecine Nouvelle et la psychothérapie.
Parce que finalement il s'agit d'une psychothérapie sur
des bases théoriques nouvelles, pas seulement nouvelles
mais révolutionnaires.
Cher Jacques,
Je conçois bien que tu te poses un tas de questions, comment
pourrait-il en être autrement !
Je n'ai encore nullement lu dans les propositions de la Médecine
Nouvelle, un verdict quelconque pour ou contre les vaccinations
et pour le moment je ne vois pas comment il pourrait y en avoir.
Et de toute façon, mon cher ami, je ne fais pas quelque
chose parce qu'une certaine médecine ordonne de le faire.
Il faut bien être conscient que la Médecine Nouvelle
n'ordonne rien, l'ordonnance médicale en est d'ailleurs
remarquablement absente. Elle n'est pas là pour nous dicter
la loi, mais pour permettre la compréhension de soi, après,
chacun agit en son âme et conscience.
Quoi qu'il en soit, la Médecine Nouvelle démontre
clairement que les micro-organismes ne peuvent pas être
la cause d'une maladie. Mais je ne sais pas dans quelle mesure
ils pourraient être la cause d'autre chose, ou éventuellement
signifier une complication de l'état du malade, par exemple
dans le cas d'une bactérie totalement inconnue pour l'organisme
qui se trouve loin de son pays d'origine.
De toute façon, puisque les vaccinations ne sont apparemment
pas un mal en soi, il vaut peut-être mieux les faire, ne
serait-ce que pour se rassurer, éviter d'aller tout le
temps contre l'opinion de tous et se mettre ainsi en dehors de
la société. Je suis sûr qu'une aiguille plantée
par une brutasse dans la fesse d'un enfant non préparé
fait plus de mal que de bien, mais en dehors de cela, il me paraît
inutile de partir en guerre contre les vaccinations.
C'est un peu comme l'appendicite. D'après la Médecine
Nouvelle elle devrait guérir sans intervention, (toutes
les -ites sont des phases de guérison), mais puisque peu
de gens seraient capables de rester tranquillement au lit et
d'assumer la douleur sans se faire de gros soucis (peur d'une
attaque au ventre * cancer du péritoine * péritonite
en PCL), il est sans doute préférable de pratiquer
une opération bien maîtrisée aujourd'hui.
Tu vois, il n'est nullement question d'un absolutisme idéologique.
Si tu as compris ce que l'approche du Dr Hamer propose, c'est
à dire une compréhension de nous-mêmes, les
réponses aux questions sont en toi. Je rencontre beaucoup
de personnes qui rejettent la Médecine Nouvelle, car elles
ont l'impression qu'elle prétend apporter une réponse
à toutes les questions. Je dois avouer que je ne comprends
pas très bien cette façon de réagir un peu
primaire. Pourquoi est-il si difficile de prendre réellement
connaissance de quelque chose, avant de l'accepter ou de le rejeter?
Loin de moi de prétendre avoir trouvé une solution
à tout dans la Médecine Nouvelle. Mais la compréhension
des mécanismes naturels découverts par le Dr Hamer
aide beaucoup à prendre position dans une société
de plus en plus folle, par le biais d'un regain de confiance
en soi.
Je ne pense pas qu'il faille comparer l'approche de la Médecine
Nouvelle à une sorte de psychothérapie. La psychiatrie
et la psychologie, en tant que domaines spécifiques, ne
trouvent leur place que dans le monde médical moderne,
dans lequel le patient est totalement coupé en petits
morceaux, étudiés sous microscope par le spécialiste
autorisé. L'être humain décrit par la Médecine
Nouvelle est indivisible et il devient aberrant d'étudier
le psychisme sans s'occuper du corps en même temps.
Peut-être ceci répond-il un peu à ton questionnement.
Je te salue et à très bientôt, j'espère
!
Jean
ENTRETIEN - 5 -
Bonjour, docteur.
Bonjour, Félix.
Tu sais que je n'aime pas que l'on m'appelle docteur. Tu m'embêtes
! D'abord, je ne suis pas docteur, donc je n'ai aucun droit à
ce titre et puis je n'y tiens pas de toute façon.
Tu vas bien ?
Très bien, monsieur le docteur.
Oh toi, tu vas finir par me trouver si tu continues à
me chercher. Bon, alors, quel bon vent t'amène ? Ça
fait un bail que je ne t'ai pas vu. Et ton genou, plus de problèmes
du tout ?
Non, non. Ça c'est déroulé tout à
fait comme vous l'aviez prévu. J'ai encore eu mal pendant
un peu plus d'une semaine, puis le genou a dégonflé.
Je m'étais d'abord inquiété un petit peu
et j'ai failli vous téléphoner pour prendre rendez-vous.
Mais comme j'étais à la bourre à cause du
bac, je ne me suis pas donné le temps et après
ce n'était plus la peine de vous appeler, vu que je n'avais
plus mal.
Bien, c'est super ! Mais je présume que tu n'es pas venu
pour me dire que tout va bien, n'est-ce pas ?
Ben non. J'ai hésité un petit moment avant de venir
vous voir, parce que je suis un peu gêné de parler
de ce que j'ai attrapé. J'espérais que ça
allait s'arranger tout seul, mais ce n'est pas le cas. Ma copine
a insisté pour que je prenne un rendez-vous avec vous,
alors je suis là.
Bon, arrête de tourner autour du pot, vas-y, parle. Tu
sais bien que rien de ce que tu me dis ne sortira de cette pièce,
si tu ne le veux pas. De toute façon, personne ne pourra
faire un lien avec toi.
Oui je sais, mais je suis embêté quand même.
Eh bien, j'ai un petit problème au sexe depuis un moment.
Des petits boutons, quoi. Après, la peau devient rouge
et ça me démange un peu. J'ai d'abord essayé
de cacher mon problème en espérant qu'il s'en aille
tout seul, mais Véronique s'en est aperçue et puis
elle m'a avoué avoir quelque chose de semblable dont elle
ne m'avait pas parlé non plus. Elle a consulté
plusieurs fois son gynécologue, qui lui a dit que c'est
une infection due à des champignons. Elle a suivi plusieurs
traitements et le docteur lui a dit de ne pas avoir de rapports
avant que ça s'arrange. Mais depuis que nous en avons
parlé ensemble, nous avons l'impression que ça
recommence chaque fois après avoir eu des rapports sexuels.
Du coup on a pensé que l'un refile l'infection à
l'autre, alors ça ne s'arrête jamais.
Et pourquoi ta Véronique n'est pas venue avec toi ?
Je lui ai dit qu'il serait probablement préférable
de venir, mais elle m'a répondu qu'elle n'avait pas le
temps en ce moment. En fait, je pense qu'elle est encore plus
gênée que moi.
Oui, peut-être, mais alors pourquoi est-ce qu'elle a insisté
pour que tu prennes rendez-vous avec moi ? Vous auriez pu retourner
chez son gynécologue ensemble. Elle me connaît ?
Pas personnellement, mais elle m'a dit qu'une de ses copines
à la fac ne jure plus que par vous, depuis que vous l'avez
conseillée pour un problème assez important d'acné.
D'accord. Mais tu sais, Félix, puisque vous êtes
tous les deux concernés, il vaut mieux que l'on se voie
tous les trois en même temps. Je peux te donner tout de
suite une réponse à votre problème, mais
dans ce cas il te faut convaincre ta copine du bien-fondé
de ce que je t'ai dit. Elle pourrait penser que tu veux l'embobiner.
Pourquoi ? Elle est si incroyable que ça, votre réponse
?
Disons qu'elle va à l'encontre de ce que tout le monde
croit. Est-ce que tu penses que Véro te prendrait au sérieux,
si tu lui disais que le mieux serait de continuer à agir
comme si de rien n'était ? Que ces soi-disant infections
sont justement causées par le manque d'un contact désiré
?
Vous pensez que c'est ça ? Mais pourquoi l'infection revient
chaque fois après avoir eu des rapports, alors ? Ce serait
plus logique qu'on soit malade avant, puisque le fait de coucher
ensemble satisfait le désir.
Mais tu es malade avant de recommencer à coucher avec
ta petite amie, mon gars. Seulement, c'est une étape de
la maladie qui ne gêne pas.
Bon, écoute, je n'aime pas trop parler de tout ça
a une seule personne, quand le problème concerne un couple.
Mais puisque c'est un problème relativement anodin et
aussi parce que tu connais un peu la Médecine Nouvelle
depuis cette histoire de genou, je vais faire une exception.
Mais il faut me promettre de revenir avec ta copine, si tu avais
du mal à lui répéter ce que je vais t'apprendre.
Ou si d'ici quinze jours le problème persistait toujours.
D'accord ?
D'accord. Promis-juré.
Je vais essayer de faire simple, quitte à rentrer plus
dans le détail, si certaines choses restaient obscures.
Prenons un exemple facile, qui se rapproche le plus de ton problème.
Considérons un garçon qui se sent très mal,
après la fin douloureuse d'une relation avec une fille
qu'il aime. Au plus profond de lui, il ressent cette séparation
comme une perte de contact insupportable.
Alors, et c'est cela que nous apportent les découvertes
du Dr Hamer, il est fréquent que l'organisme cherche dans
sa biologie l'issue d'un grand stress. Dans notre cas précis,
par un changement de la peau, parce que c'est elle qui sépare
l'individu du monde extérieur. Peut-être devrait-on
dire que la partie du psychisme qui ressent la perte de contact
est mise hors circuit et que c'est pour cela que la peau s'écroule.
Quoi qu'il en soit, le déchargement du stress dans la
biologie de l'organisme apaise l'individu. Le garçon est
peut-être toujours triste que sa chérie soit partie,
mais son malheur n'est plus insupportable.
T'arrives à suivre mon raisonnement?
Oui, oui, ça va.
Maintenant il faut savoir que la nécrose de la peau, qui
doit bien sûr être considérée comme
une maladie, ne se manifeste pas par des symptômes désagréables.
Et c'est logique, car la douleur, la démangeaison, etc.,
n'ont pas leur place dans un mécanisme de soulagement.
Donc notre ami ne va pas aller voir un toubib pour se plaindre
de son état de santé, parce qu'il ne se sent pas
malade physiquement.
T'es toujours là ?
Oui, continuez. Pour le moment je vous suis assez bien. Je ne
suis pas sûr de pouvoir répéter exactement
tout ce que vous dites, mais je ne me sens pas largué
non plus. Finissez votre histoire. Peut-être que j'aurais
des questions à poser après.
D'accord. Bon alors, où en étais-je ?
....
Que curieusement, on ne se sent pas malade physiquement en période
de stress.
Oui, merci.
Alors, comme nous sommes maintenant obnubilés par l'espoir
que notre ami se sorte un jour de cette mésaventure, imaginons
que le héros rencontre une belle jeune fille, qui tombe
éperdument amoureuse de lui. De ce fait, la tristesse
due à la séparation fond comme neige au soleil.
La nécrose s'arrête et le cerveau de notre Don Juan
donne l'ordre de réparer la peau. Et là, c'est
la catastrophe sur le plan physique.
Car si la nécrose se fait d'une manière silencieuse,
la réparation, elle, se manifeste bruyamment. Démangeaison,
fièvre, boutons, douleur, tout ce que tu veux. Donc notre
ami va voir un dermatologue, qui ne regarde que la peau, d'une
manière peut-être très experte, soit, mais
sans s'inquiéter du reste. Et l'énigme restera
entière, tant que le psychisme malheureux d'un stress
dévastateur n'est pas mis en relation avec la maladie
physique, qui se manifeste pendant la réparation, après
résolution du stress.
Bon. J'ai bien suivi.
Mais j'ai quand même deux questions à poser : d'un,
pourquoi tous les mecs n'ont pas toujours des problèmes
de peau après avoir perdu puis retrouvé une copine
et de deux, quel rapport avec mon zizi ?
Parce que tout le monde ne ressent pas forcément de la
même façon une situation identique ! L'un se sent
abandonné, un autre est au fond de lui-même content
d'avoir retrouvé la liberté. Un tel ne peut pas
digérer le coup bas de son ex et voit système digestif
affecté. Celui-là se sent totalement dévalorisé,
parce que sa copine était pour lui surtout un moyen de
se mettre en valeur. Finalement il n'y a peut-être qu'une
personne sur vingt qui entre dans une problématique de
séparation, laquelle va affecter la peau.
Chez ta copine le problème est peut-être un tout
petit peu différent, mais pour toi le problème
est dû à la séparation avec le plaisir sexuel
et il est donc tout à fait compréhensible que cela
se manifeste au pénis. Alors, dès que tu fréquentes
de nouveau une fille, hop ! tu rentres en phase de réparation,
avec, pour conséquence, les symptômes que tu m'as
décrits tout à l'heure. Et le cycle infernal s'installe.
Les symptômes font que tu arrêtes d'avoir des relations
sexuelles, ce qui te fait retomber dans ton conflit de manque
de plaisir, ce qui arrête les symptômes. Donc tu
recommences à faire des avances à ta belle, etc.,
etc.
Génial ! Mais comment on sort de ce merdier, alors ?
Tout simplement, en continuant à avoir du plaisir, même
en période de réparation. Tu sais mon petit Félix,
il y a d'autres manières de prendre son pied, si la pénétration
est trop pénible et douloureuse pour l'un de vous deux.
Allez, va. Parles-en à ta Véronique. Vous trouverez
sûrement un moyen de vous en sortir. Encore faut-il que
tu fasses passer le message. Tu m'as bien suivi ?
Oui, oui, je crois que ça va aller. J'espère que
Véro voudra bien m'écouter. Sinon, on reviendra
à deux.
De dieu ! Si on s'en sortait comme ça, je vous jure que
nous allons vous amener une bouteille de champagne.
Entendu ! A bientôt, et avec une bouteille alors !
INTERMEZZO - 6 -
Voilà mon petit gars, je t'avais bien dit que j'allais
avoir ta peau. Vise un peu ce que je t'ai apporté, ça
va te clouer le bec !
C'est quoi ça ? Ah ! Tu lis tous les journaux du pays
maintenant ? Où est-ce que t'as trouvé ça
?
Qu'est-ce que ça peut te faire ? Ce n'est pas important.
Allez, dis-moi ce que t'en penses !
Il faudrait peut-être me laisser le temps de lire tout
ça. Tu peux nous commander à boire pendant que
je lis cet article ? Je prendrais bien une Leffe.
Alors, voyons voir ton truc
La Tribune du Progrès du mardi 1 février 2000
L'ancien médecin allemand dédaigne le tribunal
L'ancien docteur allemand guérissait le cancer. Faux,
puisque le tribunal correctionnel de Chambéry le jugeait
hier pour exercice illégal de la médecine. Absent,
il a laissé s'expliquer seules deux de ses disciples.
ETRANGE PERSONNAGE que l'ex-docteur Geerd Hamer, 64 ans, qui
prétend pouvoir guérir le cancer, " conséquence
selon lui, de chocs émotionnels graves ". Ce médecin
allemand est persuadé qu'en identifiant notamment au moyen
du scanner, la trace laissé par le choc psychologique,
on parvient tout simplement à l'éradiquer. Cette
théorie devenue pratique, lui a valu son exclusion de
l'ordre des médecins et une condamnation dans son pays
à 19 mois de prison. Qu'à cela ne tienne. A Chambéry,
l'association " Stop au cancer " , apôtre du
bon docteur, avait mobilisé une poignée d'adeptes
pour venir soutenir, hier au palais de justice, deux femmes accusées
d'exercice illégal de la médecine, pour avoir usé
de l'enseignement du maître : Marie-Thérèse
Gros, 70 ans, qui avait participé en 1985 à la
fondation de l'association, et Andrée Sixt, 52 ans, qui
en fut la présidente. Ces dernières années,
les plaintes se sont multipliées émanant des proches
de personnes atteintes du cancer et décédées
après avoir suivi le seul " traitement " du
médecin allemand préconisé par les deux
Chambériennes. Mis en examen également, l'ex-médecin
était absent. Par lettre, il a informé la justice
" qu'il n'avait pas à se justifier et que sa méthode,
vérifiée, était juste. " Marie Thérèse
Gros n'est pas médecin, mais enseignante retraitée,
et a été séduite par le docteur Hamer. Exclue
de l'association pour des raisons demeurées obscures,
elle n'en a pas moins continué à dispenser son
enseignement et sa pratique. Andrée Sixt, ancienne infirmière,
soigne, conseille et prescrit ! Elle a incité plusieurs
patients à interrompre leur traitement pour ne pas "
troubler " leur guérison découlant de la révélation
qu'elle leur fait de l'origine " psychologique " de
leur mal. Trois patients sont morts après avoir refusé
tout traitement classique. Mal à l'aise, l'infirmière
ne remet pourtant pas en cause les qualités scientifiques
du Dr Hamer d'ailleurs reconnu par la faculté de médecine
de Bratislava, assure-t-elle, pièce à l'appui.
Le témoignage du professeur Thierry Philip, président
de la fédération nationale des centres de lutte
contre le Cancer, directeur du centre lyonnais Léon Bérard
fera rapidement un sort à ce document. " Un faux,
explique-t-il, il n'y a jamais eu de faculté de médecine
à Bratislava ! "
JEAN-LOUIS RUCHON
Tiens, ton carburant est devant toi. Alors, ça t'en bouche
un coin, non ? Qu'est que t'en dis là, hein !
Oui, ça me laisse perplexe, René.
Tu ne savais pas tout ça, hein ? Alors, qu'est-ce que
tu dis maintenant de ton génie de Hamer ? Il va être
condamné, mon petit. Je te l'ai déjà dit
! Tu es tombé dans une secte les yeux ouverts. Paf ! T'as
été piégé mon gars, comme le premier
venu.
Mais non, il ne va pas l'être, parce qu'il l'est. Le verdict
est déjà tombé. Il a été condamné
à 18 mois, dont 9 ferme, et une amende de 50.000 FF je
crois. Je sais tout ça, René.
Tu savais ça et tu continues à défendre
ce type ? Mais t'es fou, Jean. C'est n'importe quoi, cette espèce
de soit disant Médecine Nouvelle avec laquelle tu me bassines.
Et t'en as la preuve devant tes yeux.
Mais si t'étais au courant du procès, pourquoi
mon article te laisse perplexe, alors ?
Ce n'est pas ton article, René. C'est toi ! Est-ce que
tu penses vraiment qu'une pure diffamation comme celle de ce
torchon va me faire changer d'avis ? Réveille-toi, mon
ami. Putain ! On se connaît depuis combien de temps maintenant.
Quinze ans ? Depuis deux mois je ne te parle que de ça,
et pas qu'à toi d'ailleurs, mais à tous ceux que
je rencontre. J'ai des arguments en béton, auxquels personne
ne trouve jamais rien de consistant à redire, et voilà
que tu penses me convaincre avec un article minable dans un journal.
J'étais à Chambéry ce jour-là, mon
grand. J'ai voulu assister au procès, comme beaucoup d'autres.
Mais on n'a pas pu entrer, parce qu'il y avait des CRS devant
la porte, avec des pistolets mitrailleurs. Tu trouves ça
normal, toi ? Il parle de ça, ton article ?
Allez ! Je ne te crois pas !
Bien sûr, que tu ne me crois pas. Tu ne crois jamais rien.
Bon, écoute, puisque tu ne crois rien, on va s'en tenir
à ton article, puisque tu y tiens tellement.
Non attends. J'ai une bien meilleure idée. Je crois avoir
ce qu'il faut sur moi. Voyons voir dans ma sacoche. Tiens, voilà.
Lis cette page, comme ça, nous n'aurons que du noir sur
blanc comme base de discussion.
TRNAVSKA UNIVERSITA
Homoptocna 23, 91843 TRNAVA
ATTESTATION
Les 8 et 9 septembre 1998, à l'Institut de Cancérologie
H. Elizabeth de Bratislava et dans le service de cancérologie
de l'hôpital de Trnava, sept cas de patients avec au total
plus de 20 maladies, ont été étudiés,
en présence du prorecteur de l'Université de Trnava,
du doyen de la Faculté de soins et de sociologie de l'Université
de Trnava et de 10 maîtres de conférences et de
professeurs. Les protocoles médicaux de ces cas, qui ont
été établis par le Dr. HAMER, sont joints
à la présente. Il fallait constater si son système
pouvait être vérifié d'après les règles
scientifiques de reproductibilité.
Cela a été le cas. Dans chacun des 100 faits étudiés
d'après les règles de la " Médecine
Nouvelle ", il a été démontré
que les lois de la nature, selon la " Médecine Nouvelle
", s'appliquaient, bien que certains cas n'aient pu être
étudiés par manque de rapport d'examen complet.
Les soussignés indiquent donc qu'il peut être assuré
avec la plus grande vraisemblance, que sa présentation
lors de deux conférences-examen, démontre son système
avec la plus grande probabilité. Nous estimons très
haut l'engagement humain, éthique et patient du Dr. HAMER
ainsi que sa nouvelle approche globale du patient. En considérant
tous ces facteurs, nous sommes d'avis que la question d'une utilisation
prochaine de la " Médecine Nouvelle " doit être
poursuivie d'urgence.
Trnava, 11.09.2021 ; prof. MUDr. J. Pogady, DrSc, Prof. F. Psychiatrie,
Vors. Der Kommission ; prof. MUDr. V. Krcmery, DrSc, Dekan der
Fakultät ; doc. RNDr. J. Miklosko, DrSc, Prorektor f. Forschung
Tél: 0805 / 277 38 Fax: 0805 / 214 83
Ça y est, t'as fini ta lecture ? Ne me dis pas tout de
suite que tu n'y crois pas, sous prétexte que cette vérification
a été faite dans un pays lointain. Un pays que
tu considères sûrement comme un pays sous-développé.
Je trouve effectivement que tout ça ne fait pas très
sérieux. En plus, qu'est-ce qui me garantit que ce papier
n'est pas un faux ? Essaie de me trouver la même attestation
venant d'un établissement sérieux, l'Institut Paoli
Calmette par exemple, après on en discutera.
Après notre discussion tu n'en auras plus besoin. Avec
ces deux documents à l'appui, ton article et le mien,
je peux te démontrer facilement qu'il y a anguille sous
roche.
Rien que l'en-tête déjà :
L'ancien docteur allemand guérissait le cancer. Faux,
puisque le tribunal correctionnel de Chambéry le jugeait
hier pour exercice illégal de la médecine.
Honnêtement, je ne vois pas comment le seul fait qu'il
soit jugé permet de démentir que le Dr Hamer soigne
les cancers. A la fin de ton article, il y a une imprécision
de taille, sur laquelle joue le journaliste, ou celui qui lui
a dicté ce qu'il fallait écrire. Il mentionne la
faculté de médecine de Bratislava comme l'endroit
où a eu lieu la vérification. Ensuite la véracité
de ladite vérification est démentie, avec une facilité
déconcertante, par le grand spécialiste Thierry
Philip, car il n'y a pas de faculté de médecine
à Bratislava ! Mais tu vois bien que dans mon document
il n'est nullement question d'une faculté de médecine
quelconque, mais d'un institut de cancérologie, d'un hôpital
et d'une université.
Tu joues sur des mots, là. Ce ne sont pas des arguments
qui changent le fond !
Mais c'est ton journaliste qui joue sur les mots ! Avec une petite
phrase assassine, il a fait passer un joli message à réception
facile pour faire croire à tous, toi le premier, que Hamer
c'est du bidon. Et cet article est truffé de petites phrases
à accès direct, toutes bâties sur le même
principe. Tiens, lis ça :
... les plaintes se sont multipliées émanant des
proches de personnes atteintes du cancer et décédées
après avoir suivi le seul " traitement " du
médecin allemand préconisé par les deux
Chambériennes.
Bon, je veux bien que les nouvelles idées avancées
par notre cher Dr Hamer ne soient pas toujours en mesure d'aider
un patient à guérir. Mais est-ce que tu as une
idée du nombre de personnes décédées
d'un cancer, après avoir suivi le seul traitement préconisé
par un hôpital ? Tu sais combien de personnes guérissent
aujourd'hui d'un cancer, avec des méthodes classiques
? 0% , mon cher ami. Zéro pour-cent ! Dans le milieu du
cancer, on ne parle pas de guérison, mais de rémission.
Un malade qui ne meurt pas dans l'année qui suit le diagnostic
de son cancer passe un examen de contrôle tous les trois
mois. Tu t'imagines l'épée de Damoclès !
Des cauchemars jusqu'à la fin de tes jours, mon gars.
Fiché à vie ! Personne ne s'en sort, ne te fais
pas d'illusions ! Tout ce qui t'arrivera demain sera la suite
de ton cancer infernal d'aujourd'hui. Tu te tapes sur le doigt
avec un marteau, alors la déformation de l'os qui s'en
suit éventuellement sera un jour interprétée
comme une métastase cancéreuse.
Tu exagères, là. Je sais bien qu'il vaut mieux
être riche et en bonne santé que pauvre et malade,
m'enfin, on n'est plus au Moyen Âge non plus. La médecine
a fait beaucoup de progrès et je suis sûr que le
fait d'être atteint d'un cancer sera de moins en moins
grave, dans le futur. Ils vont sûrement trouver des remèdes
plus efficaces.
Non mais, tu t'entends parler, des fois ? C'est quand même
incroyable. Tu défends qui, là ? J'estime que personne
ne se sort d'un cancer par les voies classiques. Et là,
tu ne trouves rien de mieux à dire que nos chercheurs
scientifiques, en lesquels tu as une confiance absolue, seront
peut-être en mesure de nous proposer quelque chose, un
jour.
Allez, ne t'énerve pas. Si ce que tu défends est
vrai, tu vas finir par te faire un cancer.
T'as raison, on va finir par s'engueuler. Bon, essayons de rester
objectifs et de nous en tenir aux articles imprimés, étalés
devant nous.
D'un côté nous avons une attestation des résultats
probants d'une vérification des hypothèses avancées
par la Médecine Nouvelle. Objectivement parlant, nous
n'avons aucun moyen d'affirmer avec certitude que ce document,
et les résultats mentionnés, sont authentiques.
D'un autre côté, nous avons un article de presse,
qui ne laisse aucun doute que l'attestation est un faux, tout
en utilisant toujours des termes bien choisis. On voudrait faire
passer Hamer pour le gourou d'une secte dangereuse, on ne s'y
prendrait pas autrement. Disciple, apôtre, adepte, enseignement
du maître, révélation, etc. Confondre celui
qui dérange avec celui qui est dérangé,
voilà la tactique.
Tu voulais essayer de rester neutre. C'est peut-être difficile,
mais fais un effort. Tu vas finir par t'emporter de nouveau.
Oui, oui. T'as raison. Restons calmes. Alors, maintenant suis
bien mon raisonnement :
Au fait, il n'est pas très important de savoir si l'attestation
de la vérification est authentique. La question "
pourquoi tant d'obstination à faire une vérification
dans nos instituts " me semble bien plus intéressante.
Parce qu'on est sûr d'une chose : le bon professeur Thierry
Philip n'est pas prêt à effectuer une vérification
dans son centre. Pourquoi ? On s'en fout de Bratislava, finalement.
Ce qui compte, c'est de savoir si les découvertes de Hamer
tiennent la route ou non. Au lieu d'aller témoigner contre
une vérification faite ailleurs, notre cher spécialiste
en cancérologie aurait dû utiliser les ressources
de son institut, pour pouvoir donner les résultats de
recherches menées à bien dans notre pays.
Alors dis-moi, pourquoi tant d'obstination, d'après toi
?
Parce que Hamer est un fou furieux et sa théorie ne tient
pas debout une seconde. Sinon cela voudrait dire que le monde
entier s'est mis le doigt dans l'il depuis au moins un
siècle.
Bon d'accord. Alors, il faut démontrer objectivement qu'il
a tort. Donner comme seul argument qu'il est improbable qu'une
personne ait raison contre tous n'est pas très scientifique.
Le système avancé par le Dr Hamer est en soi très
simple, et tu peux compter les lois de la Médecine Nouvelle
sur les doigts d'une main. Pour démentir ou affirmer les
lois biologiques formulées par Hamer, il ne faut guère
plus d'une journée. Si la médecine d'école
pouvait se vanter de ses succès, alors elle pourrait éventuellement
se moquer des découvertes de Hamer. Mais si tu ouvrais
bien les yeux pour voir ce qui se passe, tu pourrais constater
que la médecine est dans une impasse totale en ce qui
concerne le cancer, le sida , etc., et sans espoir de faire beaucoup
mieux demain.
Qu'est-ce que tu peux exagérer ! Je te dis qu'ils vont
trouver des réponses ! Le sida n'est déjà
plus ce qu'il était il y a 10 ans, et en ce qui concerne
le cancer tu ne peux pas nier qu'il y a du progrès. Si
tu t'intéressais un peu aux statistiques, tu pourrais
t'en convaincre toi-même. Et puis le dépistage généralisé
des cancers et les études des liens héréditaires
et génétiques vont aider à vaincre ce fléau
une bonne fois pour toutes !
Ils ne vaincront rien du tout ! Dès que quelqu'un fait
une découverte permettant une avancée réelle,
ils ne trouvent rien de mieux à faire que de l'exclure
de la bande. Hamer est cancérologue, René. Seulement,
il a eu le tort de sortir des rangs.
Regarde. Toi, tu espères que la science trouvera une réponse
un jour. Or, une réponse a été trouvée
depuis vingt ans. Seulement, elle a été mise au
placard. Et pourquoi, s'il te plaît ? Parce qu'elle dérange
l'ordre établi ! Ce n'est qu'en regardant les découvertes
de Hamer dans cette perspective que l'on peut expliquer la réticence
à vérifier ouvertement les postulats de la Médecine
Nouvelle. Car en affirmant que Hamer a vu juste, la médecine
officielle creuse sa propre tombe. Et au lieu de ça, mon
ami, il semblerait qu'elle préfère continuer à
creuser la nôtre.
Tu parles ! Comment veux-tu qu'un petit gars dans un coin du
globe puisse mettre à mal le monde scientifique dans son
ensemble. Nous ne sommes plus à l'époque de Copernic
et de Galilée, où une bande d'intégristes
religieux régnait sur le monde entier. L'Inquisition n'est
plus là, nous vivons une époque moderne, dans laquelle
l'information circule librement. Tout le monde est constamment
tenu au courant de tout ce qui se passe. Télé,
radio, journaux, magazines. Toute l'information est à
portée de main, à l'instant même où
on veut l'avoir.
Tu te fous de moi, là ? Quelle information ? Regarde un
peu l'article de ton journal. Tout bidon, et tu l'as gobé
sans aucun esprit critique. En ce moment précis, il y
a peut-être, quelque part en France, une personne en train
de mourir. Détruite par l'unique " traitement "
préconisé par les spécialistes autorisés,
il ne lui reste que le désespoir, la solitude, la panique.
Elle avait peut-être mis le peu d'espoir qui lui restait
dans l'approche de Hamer, dont un ami lui avait parlé.
Mais elle a lu le même article que toi, et n'en sachant
pas encore assez de Hamer, sa lueur d'espoir s'est éteinte.
Réveille-toi, René, regarde un peu ce qui se passe
dans nos instituts de soins si modernes et si coûteux.
Ou si tu ne veux pas te réveiller, essaie aux moins de
m'expliquer pourquoi. Apprends-moi ce qui te dérange tant,
dans tout ce que je t'ai dit depuis deux mois. Je ne comprends
pas ta position hostile envers des découvertes qui me
paraissent tellement porteuses d'espoir.
D'accord, mais pas maintenant. Je suis fatigué, tu m'as
pompé toute mon énergie. Allez, je m'en vais faire
un grand dodo.
Ciao, à demain.
Ciao, à demain. Repose-toi bien.
INTERMEZZO - 7 -
Salut Jean, ça va ?
Salut René, et toi ?
Alors, tu t'es bien reposé cette nuit ? Prêt à
continuer la discussion d'hier soir ?
Encore ? Quand est-ce que tu vas me lâcher les baskets
avec ton délire ?
Quand j'aurai compris la raison d'être de ta position si
obstinément défensive.
Tiens, regarde ce qu'un ami a trouvé sur Internet. Il
y en a d'autres, qui commencent à subodorer ce que Hamer
a si magistralement mis en forme.
Lutte contre le cancer : la méthode chinoise 10/01/2021
Soigner les stress et les traumatismes serait un moyen de prévenir
l'apparition de cancer, selon un scientifique chinois interviewé
par le quotidien China Daily.
Le cancer commence à préoccuper sérieusement
les autorités chinoises, il est en effet devenu la principale
cause de mortalité des citadins en 1996. Le chercheur
Li Yan affirme qu'une bonne hygiène du système
nerveux est efficace dans la lutte contre le cancer et que certaines
cures peuvent éviter la transformation des cellules saines
en cellules cancéreuses. Ce scientifique a basé
son observation sur 2000 cas de cancers et il constate que 80%
des patients ont subi des stress graves avant d'être atteints
par la maladie, comme le décès d'un proche, la
perte d'un emploi, ou un autre changement brusque et non désiré.
Li Yan estime que " les cellules cancéreuses prolifèrent
lorsque le système nerveux ne parvient plus à aider
le corps à s'adapter de manière adéquate
à son environnement ". Il a mené des expériences
sur des souris en laboratoire. Les souris effrayées en
permanence développent plus vite des tumeurs malignes
que leurs congénères vivant en paix.
Quant aux cas des quelque 900 malades mentaux d'un hôpital
psychiatrique dont aucun n'a souffert de cancer ces 30 dernières
années, cela montre bien, selon Li Yan, que les personnes
qui " ne pensent plus normalement " et ne réagissent
pas au stress sont souvent épargnées par le cancer.
Que penses-tu de tout ça ?
Je n'en pense rien du tout ! L'idée qu'il existe une relation
entre le psychisme et la maladie physique n'est pas nouvelle.
On parle bien des maladies psychosomatiques ! Ce n'est pas nouveau,
tout ça !
Ah oui ? Alors, pourrais-tu me faire une petite description de
la manière dont la psyché s'exprime dans le soma,
s'il te plaît ?
Ben non, je ne suis pas médecin, moi !
Tu vois ! De la poudre aux yeux ! Tu trouves toujours une réponse
pour tenter de me larguer, mais tes réponses ne te mènent
jamais bien loin. Psychosomatique ! Quand Groddeck employait
ce mot, il était plein de sens. Mais quand un médecin
utilise ce terme aujourd'hui, c'est généralement
pour cacher qu'il ne sait pas du tout pourquoi tu as attrapé
la maladie en question. Et surtout pour ne pas être obligé
de t'avouer n'avoir aucune solution réelle à te
donner. C'est comme les allergies. Ce sont des termes fourre-tout,
les derniers vestiges derrière lesquels la médecine
se retranche, quand elle se trouve dos au mur.
Je te signale qu'on ne cherche pas à se retrancher derrière
un dernier vestige quand on se trouve dos au mur !
Oui, t'as raison. C'est rigolo, tiens.
Disons qu'elle utilise ces termes en dernier recours, pour faire
croire qu'on a répondu à la demande d'un patient,
mais qui ne l'aident en rien. Le médecin va peut-être
te prescrire un médicament quelconque, et s'il s'avère
que le traitement n'a servi à rien, il pourra de nouveau
se cacher derrière le terme psychosomatique. Pratique,
tout ça !
Et toi, le Grand Génie du nouveau millénaire, tu
as les réponses à toutes les questions dans ton
cerveau incommensurable !
Mon cerveau a la même taille que le tien et ne contient
pas tant les solutions qu'une autre façon d'aborder le
problème.
La compréhension des découvertes et propositions
de Hamer, permettent d'aborder l'être humain d'une manière
totalement nouvelle. Une manière qui va nous permettre
de nous distinguer du tas de viande empaqueté dans des
papiers brouillons couverts de formules chimiques et d'études
statistiques pour lequel la médecine nous fait passer.
Pourquoi ne veux-tu rien savoir de ce que j'ai compris ? Est-ce
que je m'exprime mal ? Est-ce que tu aurais compris tout autre
chose à travers ce que j'essaie de te faire savoir ? Est-ce
que mon discours te fait peur ?
Je n'en sais rien. Il est vrai que je me sens toujours mal à
l'aise après avoir discuté avec toi. Bon, j'avoue
jouer un peu l'avocat du diable parfois. En même temps,
je ne peux pas accepter ta façon d'avoir une réponse
à tout, comme si la vérité t'appartenait.
Tu es tellement catégorique dans tes affirmations qu'il
doit y avoir quelque chose qui cloche. La médecine n'est
pas une science exacte, et il n'est pas possible que les choses
soient aussi simples et directes que Hamer veut nous le faire
croire. L'être humain est très complexe, mais ta
Médecine Nouvelle le décrit comme s'il était
un robot.
La nature dans son ensemble est très complexe. Néanmoins,
quand je jette une pierre dans un lac calme, il se forme des
vagues concentriques. Toujours. C'est de cette manière-là
que Hamer est catégorique. Ce n'est pas parce qu'il est
arrivé à décrire nos maladies d'une manière
systématique qu'il nous transforme en robots.
La médecine ne fait plus le lien entre la pierre et les
vagues. Elle ne voit que les vagues, et essaie par tous les moyens
de les endiguer. Or la maladie, ce n'est pas seulement la vague
mais aussi, et peut-être même surtout, la pierre.
Que la médecine ne voit pas, parce qu'elle ne regarde
pas là où il faut. Car cette pierre, mon cher René,
ne tombe pas dans le corps, mais dans l'esprit, et c'est de là
que partent les vagues.
Qu'est-ce que tu peux m'énerver quand tu parles comme
ça ! On dirait un curé en train de faire un sermon.
Il va vraiment falloir que tu changes de ton si tu veux commencer
à réveiller réellement l'intérêt
de ceux qui prennent le temps de t'écouter. Arrête
d'asphyxier ton public en balançant des tonnes d'arguments
et essaie de prendre le temps d'écouter les autres.
Bon, on s'arrête là ? Je n'ai pas trop le temps
maintenant, et en plus j'ai eu une journée fatigante.
Essaie de penser un peu à autre chose, ça te calmera
! A demain.
C'est ça, oui.
Bon, allez. Ciao, à demain.
ENTRETIEN - 8 -
Allô
Oui, bonsoir monsieur. Excusez-moi de vous appeler à cette
heure-ci. Je m'appelle Christine, et je suis une amie de votre
sur. Vous ne me connaissez pas, mais votre sur m'a
beaucoup parlé de la Médecine Nouvelle et elle
m'a conseillé avec insistance de vous contacter.
Oui, oui, elle m'a mis au courant il y a une heure à peine.
Mais sans m'expliquer de quoi il s'agit.
Alors, je vais vous dire ce qui m'arrive. Peut-être pourrez-vous
m'aider.
Je veux bien essayer, mais je ne vous garantis pas de pouvoir
faire un bon travail par téléphone. Bon, allez
! De toute façon, à 1000 kilomètres, je
ne vois pas d'autre solution dans l'immédiat. Je vous
écoute.
Comme je vous disais, je connais un peu la théorie du
Dr Hamer. J'ai lu tout ce que j'ai pu trouver. Malheureusement,
il n'y a pas encore grand chose de disponible dans ce pays. Je
ne suis jamais malade, et je considère être toujours
assez consciente de ce qui m'arrive. J'ai une vie très
indépendante, et je suis peu soumise à des contraintes.
En gros, je pense être arrivée à faire ce
que je veux, comme je veux. Je sors très peu, je me sens
bien chez moi et je n'ai généralement aucune envie
d'aller voir d'autres personnes. Mes quelques amis me suffisent
largement.
Alors, j'ai été très surprise quand j'ai
commencé avoir très mal aux dents la semaine dernière.
J'ai tenu un jour, puis j'ai consulté mon dentiste, qui
a constaté un abcès important sous une molaire,
pourtant dévitalisée. Trois jours après,
j'ai eu deux autres abcès, sous deux autres molaires.
Je me sens totalement abattue, j'ai l'impression de pourrir de
l'intérieur. Depuis deux jours, on m'a mise sous antibiotiques,
moi qui ne prends jamais de médicaments ! Je fais toujours
très attention à mon alimentation et à mon
mode de vie en général. Je connais des médecines
alternatives, mais aucune ne m'offre maintenant de réel
secours. Alors, il ne me reste plus que l'approche du Dr Hamer,
mais je ne sais pas quoi en faire.
Pour commencer, je ne peux pas être sûr de pouvoir
faire une bonne analyse avec les quelques informations que vous
me donnez par téléphone. Nous allons prendre comme
point de départ cette infection qui affecte l'os de la
mâchoire. Est-ce que c'est ainsi que votre dentiste a décrit
ce dont vous souffrez ?
Il n'a pas été très clair, il m'a seulement
parlé d'une infection gênante de la mâchoire,
à surveiller de près.
D'accord. Bon, cela ne nous avance pas beaucoup. Admettons qu'il
s'agit de l'os de la mâchoire. Alors, selon la Médecine
Nouvelle, toutes les affections de l'os, c'est à dire,
toutes les décalcifications osseuses, sont dues à
des conflits biologiques de dévalorisation. Mais cela
ne vous parle peut-être pas beaucoup. Disons que votre
problème est lié à la parole, c'est à
dire que vous n'avez pas pu ou su vous exprimer, ou que vous
ne vous sentez pas écoutée.
Depuis que j'ai parlé avec votre sur de l'approche
du Dr Hamer, j'ai beaucoup réfléchi à tout
ce qui m'est arrivé ces derniers temps. Je ne vois qu'un
événement négatif, mais il me paraît
tellement anodin que j'ai du mal à m'imaginer qu'il peut
être la cause de mes problèmes.
Alors on va voir. Si l'événement en question est
la cause de vos malheurs, nous devons pouvoir mettre le doigt
sur un ressenti concernant la parole. En plus, puisque la mâchoire
s'est infectée, ce qui veut dire que vous êtes en
train de guérir, vous êtes sortie de la situation
conflictuelle. Donc vous avez trouvé un moyen de vous
exprimer, et ceci peu de temps avant l'apparition des douleurs.
J'ai l'impression d'halluciner ! Je ne comprends pas comment
vous avez fait, mais vous avez deviné exactement ce qui
s'est passé. Au mois de juin de l'année dernière,
ma belle-mère m'a dit qu'elle aimerait beaucoup que je
vienne pour son 95ème anniversaire, en avril 2000. Je
ne vais jamais aux anniversaires, mais comme le mois d'avril
me paraissait si loin au mois de juin dernier, je lui ai promis
de venir. Mais ma promesse a commencé à me peser
de plus en plus et ces derniers temps je n'avais réellement
plus envie du tout d'aller à la fête de ma belle-mère.
Or, je ne savais pas comment le lui dire. Je lui ai finalement
écrit une lettre un soir de la semaine dernière
et j'ai commencé à avoir mal aux dents dans la
même nuit.
Bon, tout cela va effectivement dans la bonne direction. Alors,
si la promesse faite à votre belle-mère est la
source de votre mal-être, nous devons aussi pouvoir trouver
le moment de déclenchement de la décalcification.
Vous avez vécu un moment très difficile, causé
par un fait non prévu et dont vous n'avez parlé
à personne. Ça ne peut pas être l'instant
même de la promesse, parce que vous n'étiez pas
encore stressée par la demande de votre belle-mère.
Quel a été le moment le plus difficile en rapport
avec toute cette histoire, qui a pu déclencher votre détresse
au point de vous rendre malade ?
Début mars, j'ai reçu une lettre, dans laquelle
ma belle-mère me demandait de confirmer ma visite avant
le 15 mars. Je crois que c'est à ce moment-là que
j'ai paniqué, parce que je croyais avoir plus de temps
pour me décider. C'est en fait depuis cette lettre que
j'ai réellement commencé à tourner en rond.
Ben voilà, ce n'est pas mal tout ça ! Je pense
que l'énigme a été élucidée.
Enfin, en tout cas, ce que vous m'avez raconté va dans
le sens de ce que je vous ai dit au début de notre conversation.
Il s'agit bien d'un malaise en rapport avec l'expression orale,
ce qui affecte la mâchoire.
Génial ! Ça alors ! Je n'aurais jamais cru qu'un
événement comme cela pouvait avoir des conséquences
aussi dramatiques. Mais il est vrai que tout ça m'a touché
peut-être bien plus que je n'ai voulu me l'avouer.
Ce n'est pas l'événement en soi qu'il faut juger,
mais la façon dont cet événement a été
ressenti. La mort d'un petit animal domestique, ridicule aux
yeux de certains, peut être la source d'un gros chagrin
et causer le décès de son maître.
Mais revenons sur vos malheurs actuels. Il va falloir aborder
d'une façon réaliste les jours et peut-être
les semaines à venir. Le fait de savoir que vous êtes
actuellement dans une phase de guérison ne vous empêchera
pas de passer des moments difficiles. Les phases de réparation
osseuse sont souvent douloureuses.
Oui, j'ai beaucoup souffert. Je prends des comprimés anti-douleur,
mais finalement ils ne m'ont pas beaucoup soulagée.
Le fait de savoir que vous n'êtes pas en train de pourrir,
mais de guérir, devrait déjà beaucoup vous
soulager. Je vous propose de me rappeler demain ou après-demain,
si les choses n'allaient pas beaucoup mieux, ou si vous étiez
découragée.
Je me sens incroyablement soulagée depuis tout à
l'heure. Vous ne pouvez pas savoir le bien que ça me fait
de voir les choses de cette manière. J'étais réellement
paniquée, mais la panique s'est dégonflée
comme un ballon crevé. Oui, exactement comme si vous aviez
crevé un abcès ! Je promets de vous rappeler pour
vous tenir au courant de la suite des événements,
quoi qu'il arrive. Merci infiniment d'avoir voulu répondre
à mon appel de détresse.
Je vous en prie ! Je compte sur vous pour me rappeler et me raconter
la suite. Au revoir !
Au revoir ! Et encore merci !
INTERMEZZO - 9 -
Salut René, ça gaze ?
Salut Jean, et toi ? Tiens, rien qu'en voyant ta façon
de me regarder, je parie que tu vas encore essayer de me jouer
un tour pour m'embarquer dans ton délire. Je te le dis
tout de suite : je ne suis pas sûr de pouvoir supporter
tes séances de bourrage de crâne encore longtemps.
Je te préviens, alors ne soit pas étonné
si un jour je changeais de trottoir en te voyant arriver.
Allez ! Ne me dis pas que tu ne trouves pas un soupçon
d'intérêt dans tout ce que je te raconte, quelque
part au fin fond de l'abîme des mécanismes rouillés
censés créer tes pensées indépendantes
et originales.
Eh ben ! T'es en forme cet après-midi. Putain ! Tu n'as
pas encore commencé ton discours habituel que je me sens
déjà envahi par le début d'une lassitude
certaine. Ça promet !
Au lieu d'adopter cette attitude défensive, tu devrais
m'écouter d'une manière un peu plus neutre et garder
ton énergie pour avoir une discussion bien plus riche
que celles qu'on a habituellement.
Je te remercie ! C'est sympa de me faire passer pour un idiot.
Tu ne serais pas en train de devenir un peu mégalo, toi,
le grand promoteur de la révolution qui va changer le
monde ? Il ne dit rien sur la mégalomanie, ton copain
Hamer ? Tel que tu me l'as présenté, il s'est sûrement
exprimé sur le sujet.
Bien sûr ! Mais je ne vais pas te donner ses conclusions,
tu deviendrais encore plus moqueur !
Tiens, regarde. Je t'ai préparé un papier en guise
de réponse à tes remarques concernant l'absence
totale d'articles positifs sur les découvertes du Dr Hamer.
Voilà ce que tu aurais pu lire sur le procès contre
la Médecine Nouvelle du Dr Hamer, dans un article sans
parti pris.
Bon, je veux bien faire un effort, mais pas sans avoir quelque
chose à boire pour dérouiller les mécanismes,
comme tu dis. Tu veux bien me commander un demi, s'il te plaît
? Fais voir ton truc, qu'est-ce que tu m'as encore préparé
comme arnaque ?
L'Ouverture sur le Monde du mardi 1 février 2000
Les découvertes spectaculaires d'un médecin allemand
dédaignées par les scientifiques
Le docteur allemand Ryke Geerd HAMER prétend avoir trouvé
un système sans failles pour aider les patients atteints
d'un cancer. Au lieu de faire passer ce cancérologue devant
un comité scientifique à la hauteur de ses découvertes,
notre pays n'a pas trouvé mieux que de l'appeler à
comparaître devant le tribunal correctionnel de Chambéry,
qui le jugeait hier pour exercice illégal de la médecine.
Absent,
il a laissé s'expliquer seule sa représentation
en France,
l'association Stop Au Cancer à Chambéry.
ETRANGE PROCÈS, auquel ont pu assister une poignée
de privilégiés, arrivés très tôt
dans le froid matinal, avant la fermeture au public du palais
de justice, faute de place dans la salle d'audience. Un procès
d'une durée de près de 16 heures, de huit heures
du matin jusqu'à minuit ! Un procès qui a vu le
défilé de personnes, atteintes d'un cancer dans
le passé, venues témoigner de leur guérison
et des bienfaits des découvertes du cancérologue
allemand, le docteur Hamer. Un procès qui a vu le défilé
de médecins venus de plusieurs pays d'Europe pour souscrire,
par leurs constats sur le terrain, aux thèses et aux lois
biologiques formulées par le docteur Hamer et soutenues
en France par l'association Stop Au Cancer à Chambéry.
Un procès qui a vu également l'apparition de quelques
témoins à charge, membres des familles de patients
décédés d'un cancer. Patients décédés
après avoir été en contact avec l'association
ASAC, qui leur avait conseillé d'arrêter les traitements
proposés par la médecine officielle. Un procès
qui a finalement vu paraître à la barre le professeur
Thierry Philip, président de la fédération
nationale des Centres de Lutte contre le Cancer, directeur du
centre lyonnais Léon Bérard. Un spécialiste
venu pour délivrer un témoignage à charge,
notamment en déclarant comme fausse une vérification
scientifique et officielle des thèses du Dr Hamer, faite
les 8 et 9 septembre 1998, à l'Institut de Cancérologie
H. Elizabeth de Bratislava et dans le service de cancérologie
de l'hôpital de Trnava, en présence du prorecteur
de l'Université de Trnava, du doyen de la Faculté
de soins et de sociologie de l'Université de Trnava, de
10 maîtres de conférences et de professeurs.
Le procès s'est terminé par une réquisition
d'une sévérité totalement incompréhensible,
ne tenant compte ni de l'absence totale, pendant le procès,
d'arguments scientifiques contredisant l'approche du Dr Hamer,
ni des témoignages à décharge, ni des avancées
potentiellement extraordinaires dans la lutte contre le cancer,
si les thèses du Dr Hamer s'avéraient justes.
Affaire à suivre
.
Voilà ta bière. Alors, qu'est-ce que t'en penses,
hein ?
J'aime bien ta façon d'être indépendant et
honnête ! Rien que le terme de " découvertes
spectaculaires " montre déjà bien que tu n'es
pas vraiment impartial !
Un jour je vais te le montrer en te tapant sur la tête
! Non, mais ! Tu peux me dire comment on devrait appeler autrement
ce qu'il pense avoir trouvé ? Je ne juge pas la validité
de ces découvertes. Je ne parle que du fait que ce monsieur
prétend avoir trouvé un système permettant
de comprendre ce qu'est un cancer, ce qui cause son apparition,
et ce qui permet d'en guérir. J'ai bien dit " guérir
", et non pas " être en rémission ".
Que ce monsieur a trouvé un système très
prometteur, qu'il l'a documenté d'une manière tout
à fait scientifique, procédures de vérification
incluses, et que les institutions officielles non seulement ne
lèvent pas le petit doigt pour voir si ce système
tient la route, mais se livrent en plus à une obstruction
digne des pires dictateurs. Le tout dans un lugubre contexte
de plus de 100.000 morts par an, rien qu'en France.
Bon, écoute, je ne sais plus comment faire avec toi. Tu
es vraiment équipé d'une carapace en acier inoxydable
contre toute pénétration d'un quelconque argument
plaidant pour Hamer. Il vaut mieux laisser tomber ces dialogues
de sourds.
T'as vu le match, hier soir ?
On a gagné ou ils ont perdu ?
Déconne pas ! Est-ce que tu penses vraiment qu'on n'aurait
plus rien à se dire si on ne parlait plus de ton truc
là ? Allez, il y a encore plein de choses intéressantes
à discuter. Change un peu de disque, ça te ferait
du bien.
Je ne vois pas ce qui pourrait être plus intéressant
que les découvertes de Hamer ! Je te le jure, j'ai l'impression
d'avoir fait un voyage interstellaire ! Mon problème maintenant,
c'est que personne ne veut m'écouter. " Le savoir
non partagé empoisonne celui qui le détient ".
Je ne me rappelle plus où je l'ai lue, mais je ne passe
pas une journée sans me citer cette phrase. Je rencontre
des gens moins fermés que toi, mais au bout du compte
très peu de personnes me semble réaliser réellement
les implications de la Médecine Nouvelle.
Ma foi, tu ne te prends vraiment pas pour n'importe qui, on dirait.
Le savoir enfermé dans les profondeurs insondable de ton
être incompris ! Tu te rends compte de ta façon
de présenter les choses ? Tu te mets tellement au-dessus
des autres que tu ne devrais pas t'étonner de tes difficultés
à trouver une oreille ouverte.
Bon, je vais être honnête avec toi. D'une certaine
manière tu as évidemment éveillé
en moi un intérêt pour ton histoire. Tout semble
totalement insensé étant donné l'absence
d'un écho important dans les médias, mais il est
vrai que cela ne justifie pas de tout rejeter en vrac. J'ai réfléchi
à ton questionnement sur la raison de ma position défensive
et je crois avoir trouvé quelques réponses.
Le peu que tu m'as expliqué de l'approche de Hamer me
dérange beaucoup, car elle bouscule une partie de mon
passé. Tu sais que mon père est décédé
à la suite d'un cancer. J'ai finalement réussi
à vivre dans un monde sans lui, mais toute cette histoire
rouvre d'anciennes blessures plus ou moins guéries.
De plus, je me sens entraîné dans un domaine que
je n'aime pas. Je préfère laisser aux autres le
soin de s'occuper de nos problèmes de santé, le
sujet ne me tient vraiment pas à cur. Or, une application
des théories de Hamer sous-entend l'investissement de
tout le monde à tout moment. Je dois m'occuper de ma santé,
non seulement quand je suis malade, mais aussi quand je ne le
suis pas.
Et finalement je suis totalement opposé à ta façon
de prendre des exemples dans le monde animal, pour étayer
ton discours sur l'être humain. Nous sommes peut-être
un peu comme eux, mais nous ne sommes pas des animaux. Toute
cette théorie sur " Mère Nature " qu'on
devrait comprendre et respecter. Je n'aime pas ça du tout
!
En voilà une réponse intéressante ! Ouf,
j'ai cru un instant qu'on avait définitivement perdu le
sens de la direction dans les marais étendus de nos discussions
sans queue ni tête ! Bon, maintenant que tu m'as donné
satisfaction en élucidant l'énigme de ta défense
obstinée c'est à toi de me dire si tu veux continuer
nos débats habituels, ou si tu ne veux plus rien entendre.
Les arguments que tu m'as donnés sont évidemment
suffisants pour me clouer le bec en ce qui te concerne, et si
tu veux, je ne t'embêterai plus avec mon délire,
comme tu dis. Je sais bien que toute chose a un côté
négatif, et je ne veux pas être pris pour un fou
furieux qui s'imagine être le sauveur du monde. Hamer ne
résout pas tout, loin de là, mais sa façon
de voir les choses me paraît tellement plus juste.
Bon, on s'arrête là ? Je vais chercher le petit
à la crèche.
Oui, je vais y aller aussi. Je dois chercher Claire à
son boulot, sa voiture est tombée en panne ce matin. Ciao,
à demain !
Ciao, à demain ! Fais la bise à ta petite famille
de ma part. Il faudrait qu'on s'organise une soirée un
de ces quatre.
Oui, ça serait sympa, tiens. On verra demain. Allez bye,
n'oublie pas de payer, c'était ton tour aujourd'hui !
COURRIER - 10 -
Chère amie,
Il est toujours plus facile de parler d'autrui que de soi-même
et de prendre comme exemple le malheur des autres, quand on veut
rendre plus compréhensibles les fondements de la Médecine
Nouvelle. Maintenant je vais tenter d'être courageux en
te parlant de moi et de ce qui s'est passé dans ma tête
la semaine dernière.
Dans le compte-rendu du premier congrès international
de la Médecine Nouvelle, l'an dernier en Suisse, le docteur
Hamer cite l'exemple d'une personne étant dans un conflit
de " vouloir être séparé " de son
frère, dans une relation " je t'aime, je te déteste
". Pendant une certaine période, ce conflit s'est
manifesté physiquement par un problème d'épiderme,
qui " desquamait en plaques ". Je t'épargne
les détails qui ne sont pas très pertinents pour
mon histoire.
Ce cas m'a fait penser, à tort ou à raison, à
mes problèmes de cuir chevelu. Comme ce problème
n'est toujours pas réellement résolu, à
mon grand dam, je cherche d'autres pistes que celle dont je t'ai
parlée. Quelque chose dans le cas cité par Hamer
m'a fait tilt, et je pense bien que c'est la notion de "
vouloir être séparé ". Si je me souviens
bien, les problèmes de peau ont fait leur première
apparition fin 1982, à Aix. En tout cas, c'est bien à
ce moment que les plaques sont apparues massivement. Et comme
par hasard c'est justement en août/septembre 1982 que j'ai
commencé, pour la première fois de ma vie, à
vivre en couple avec une fille. Ce qui m'a sauté aux yeux,
en lisant le cas de Hamer, c'était la ressemblance avec
mes relations de couple. La différence étant que
je suis toujours dans une problématique qui doit plutôt
être formulée comme une " impossibilité
de pouvoir me séparer " si j'en sentais la nécessité.
Que le problème ait un rapport avec le cuir chevelu peut
trouver son origine dans le fait qu'une fille dont j'avais été
éperdument amoureux me caressait souvent la tête.
Tout ça n'est pas nouveau pour moi, mais c'est bien la
première fois que j'arrive à analyser (et que j'ose
avouer) clairement ce qui se passe en moi. Plusieurs fois dans
ma vie j'ai été très malheureux après
une séparation, le mois de juillet 1979 étant l'un
des pires de ma vie. La crainte de ce malheur est maintenant
gravée en moi, mais pas tant en ce qui me concerne moi-même.
Je n'ai plus jamais été dans une situation pareille
depuis 1979, bien que j'aie connu des séparations forcées
depuis. Même si une séparation est imposée
par l'autre, j'arrive assez facilement à prendre distance
maintenant et je ne me retrouve plus au fond du puits, comme
avant. C'est plutôt comme si je craignais le malheur de
l'autre que je n'ai pas le droit de lui infliger. Alors il m'est
interdit de la quitter. Elle devient ma prison, même si
les portes sont grandes ouvertes en réalité. Même
si je n'ai aucune intention de quitter ma femme, je me sens parfois
emprisonné par elle.
Je dois trouver une autre façon d'aborder la vie en amoureux
! Ce n'est pas possible, un sac de nuds pareil !
Quand je suis parti de la maison mercredi matin pour aller à
M., je me sentais un peu paumé et triste et je comptais
sur le congrès pour me changer les idées. J'ai
assisté à cet événement dans le passé,
en 1997 je crois, et j'en garde un très bon souvenir.
Donc j'espérais passer quelques jours très agréables,
mais cela ne s'est pas du tout passé comme prévu.
Je vais essayer de te brosser un tableau complet, ce qui n'est
pas facile car j'y apparais un peu comme un crétin.
Lorsque nous avons commencé à mettre notre produit
en démo chez des clients, nous nous sommes heurtés
à une société, bien plus grande que la nôtre,
que je vais appeler QuelTracas, spécialisée dans
la maintenance des équipements médicaux. Alors
que nous n'étions pas concurrents dans le domaine spécifique
visé par notre système, nous avons dérangé
QuelTracas, parce que nos instruments de mesure montraient d'une
manière indiscutable les défauts des équipements
entretenus par eux. Nous leur avions proposé de travailler
ensemble, parce que nous pensions que nos expériences
pourraient également leur servir à améliorer
leurs performances. Mais au lieu d'accepter la main tendue, ils
ont jugé plus utile d'essayer de nous faire passer pour
des bidouilleurs, en racontant partout que notre système
était du pipeau. Finalement, voyant que ce que nous proposions
commençait à réellement plaire aux clients,
ils se sont dépêchés de nous copier tout
en continuant à dire du mal de nous et en faisant le forcing
pour tenter de placer leur système dans les établissements
intéressés, en l'installant gratuitement s'il le
fallait.
Je t'ai décrit la situation actuelle en détail,
pas parce que nous sommes réellement embêtés
par QuelTracas, qui sont en train de creuser leur propre tombe
en disant du mal de nous, mais pour que tu aies une idée
de l'ambiance démoralisante qui peut régner dans
le monde des affaires.
Et voilà qu'arrive le jour ensoleillé où
je me pointe au congrès de M. Je suis plein d'énergie,
car je suis quand même d'une certaine manière un
peu à l'origine d'un chamboulement que connaît ce
milieu actuellement. Il est presque onze heures et le rassemblement
bat son plein. Je vais rejoindre le stand où est exposé
" mon " système, d'un pas assez joyeux, mais
quelle est la première chose que je vois ? Un stand super
de QuelTracas, à un endroit stratégique qui ne
peut avoir été obtenu autrement que par copinage
avec l'organisateur du congrès. Organisateur qui a tout
fait pour essayer d'interdire l'accès à notre principal
allié, la société qui fabrique nos instruments
de mesure. Organisateur qui est, en France et dans cette branche,
le principal formateur du personnel hospitalier. Son avis est
parole d'évangile dans la spécialité, ce
qui devrait l'obliger à rester neutre. Quand j'arrive
finalement sur le stand de notre distributeur où est exposé
notre produit, je constate qu'il est difficile de faire moins
bien.
Pendant toute la journée, je me suis senti réellement
démoralisé. Notre système dans un coin obscur,
les grandes gueules de la concurrence sur le devant de la scène.
Puis la couche supplémentaire dont je ne peux pas me défaire
quoi qu'il arrive : la petite voix inspirée par la connaissance
de la Médecine Nouvelle, qui me dit que de toute façon,
tout est ridicule. Dans l'amphi où j'ai assisté
à une conférence sur un aspect de la spécialité,
je n'entends qu'un discours fondé principalement sur des
dogmes et des on-dit, un tissu de bêtises confectionné
pour servir les intérêts commerciaux de je ne sais
qui. Les seuls moments positifs de la journée ont été
une discussion à table avec des inconnus et l'exposé
de mon patron dans l'après-midi, dans une petite salle
devant peu de monde, bien entendu.
La grande bataille contre les agents pathogènes, les micro-organismes
censés être à la base de tous nos maux. Une
phrase me vient sans arrêt à l'esprit : les cadavres
sont couverts de mouches, mais ce ne sont pas elles qui ont causé
la mort. Je suis maintenant tellement éloigné de
cette vision du monde inspirée par les découvertes
de Pasteur & Cie. Et je me sens terriblement seul, car toute
communication est impossible. Qui m'écouterait sans me
prendre pour un fou furieux ? Le soir je décide de rentrer
à la maison. Les journées sur lesquelles j'avais
compté pour me remonter le moral m'ont finalement totalement
déprimé.
Depuis j'ai beaucoup réfléchi : avec mes connaissances
de la Médecine Nouvelle je dois aussi pouvoir m'aider
moi-même. J'ai relu tout ce que j'ai ici sur la dépression,
qui est liée à un conflit de territoire plus un
équilibre entre les hormones masculines et féminines.
Il est indéniable que je me trouve dans cette problématique
: QuelTracas vient empiéter d'une manière inacceptable
(car malhonnête) sur mon territoire. Territoire perdu de
toute façon, parce que les frontières en ont été
effacées par ma rencontre avec Hamer. Peur dans le territoire,
perte de territoire, rancur dans le territoire, tout y
est. Heureusement que j'ai remplacé le portail de mon
jardin samedi dernier ! Quelle symbolique, d'autant plus que
je n'ai pu mener à bien cette tâche que grâce
aux impulsions énergiques de mon père !
Je n'étais peut-être pas vraiment dépressif,
seulement très démoralisé, mais mes nouvelles
connaissances permettent d'être plus conscient de ce qui
m'arrive et je peux essayer de désamorcer tout de suite
un conflit naissant. Car un conflit de perte de territoire que
l'individu a vécu dans l'affrontement donne dans la phase
de solution un infarctus du myocarde, mortel si le conflit a
été actif pendant plus de huit ou neuf mois ! Il
vaut mieux être au courant et savoir lâcher prise
! Sans connaître la Médecine Nouvelle, je ne serais
sûrement pas parti le premier soir et j'aurais continué
à aggraver mon cas en ruminant.
La façon d'aborder les maladies et les troubles du psychisme
est totalement différente de ce qu'on a pu connaître
jusqu'à maintenant, car la honte, la culpabilité,
etc. ne sont plus présents. Je peux en toute tranquillité
réfléchir à ce qui m'arrive, pour comprendre.
C'est magique. Au lieu de fuir l'idée de la dépression,
je peux l'accepter, car j'en connais maintenant le bon sens et
le côté génial : si le conflit ne peut pas
être résolu dans l'affrontement, la dépression
permet à l'organisme de résoudre le conflit par
le repli, ou de vivre avec.
La mégalomanie, dont je t'ai parlé récemment,
est aussi un mécanisme permettant à l'individu
de trouver une sortie à sa problématique : deux
conflits de dévalorisation actifs peuvent donner des délires
de grandeur, permettant de se sortir de la dévalorisation
! Je suis en plein dedans. Dévalorisation intellectuelle,
car je ne suis pas entendu. Dévalorisation également
après la perte de ma femme. Du coup je me prends un peu
pour le sauveur du monde et je dois faire quelque chose de grand.
Alors j'écris des pages et des pages. Et cela me soulage.
J'ai eu parfois des remarques un peu cyniques sur mes prétentions,
mais je pense avoir bien fait de continuer ! Je me rends bien
compte combien il m'a été nécessaire d'écrire
toutes ces pages depuis la mort d'Isabelle !
Les analyses sur moi-même ne sont peut-être pas à
100% exactes, mais peu importe, je continue mes recherches. Toutes
ces réflexions m'aident beaucoup à avancer sur
ce chemin extraordinaire de la découverte de soi. J'ai
le temps de peaufiner, il s'agit de moi-même et je ne me
sens pas en danger !
Ton Jean dévoué
ENTRETIEN - 11 -
Bonjour !
Ah ! Bonjour Marie ! Vous êtes déjà là
? Entrez dans mon bureau et mettez-vous à l'aise, j'arrive
dans deux minutes.
Voilà, je suis à vous.
Alors, comment allez-vous depuis la semaine dernière ?
Bien ! Je me sens beaucoup mieux depuis notre dernier rendez-vous.
Vous avez vraiment mis le doigt sur mon malaise et cela m'a permis
de retrouver un peu de sérénité. J'ai fait
mes petits devoirs, comme vous me l'aviez conseillé, et
les choses commencent à rentrer dans l'ordre.
Mais je vous préviens, je ne m'en irai pas sans avoir
eu la réponse à la question de l'utilité
des graisses en trop.
D'accord, on en parlera tout à l'heure, je vous le promets
! Mais d'abord, j'aimerais voir ce que vous avez écrit
sur les pour et contre des diverses façons d'aborder le
cancer. Vous êtes allée faire un tour à l'hôpital
?
Bien sûr ! Et je n'ai pas eu besoin de rester longtemps
pour me rafraîchir les idées ! J'ai aussi revu une
personne qui avait terminé sa chimiothérapie il
y a deux mois. Elle est de retour dans le service pour remettre
ça. Elle a fait une rechute, alors que les résultats
du premier traitement avaient été annoncés
comme excellents. Non, non, j'ai décidé une fois
pour toutes que je n'y retournerai pas pour me faire soigner,
quoi qu'il arrive. J'ai encore des doutes parfois, mais plus
en ce qui concerne l'hôpital ! Je n'en veux pas !
Bien ! Les soins au CHU ne vous tentent plus, c'est déjà
un pas en avant. Mais c'est un peu une approche par le côté
négatif. Maintenant il vous faut peut-être connaître
encore un peu mieux les arguments qui plaident pour le décodage
biologique, non seulement pour être sûre que les
autres ont tort, mais aussi, et c'est encore plus important,
pour être réellement convaincue d'avoir raison vous-même.
Vous me montrez ce que vous avez écrit ?
Tenez, je l'ai tapé à l'ordinateur pour que ce
soit plus lisible et j'ai mis tout ce que j'ai trouvé
dans un tableau bien structuré. Ce qui m'a bien aidé
à mettre un peu d'ordre dans mes idées, d'ailleurs.
Médecine Officielle Médecine Nouvelle
Pour Contre Pour Contre
Des moyens gigantesques mis à disposition du patient :
laboratoires, médicaments, hôpitaux, ap-pareils
très sophistiqués, des capitaux colossaux, et ce
depuis longtemps déjà. Acceptée par la majorité
des personnes que je connais. Tout le monde me conseille de me
faire soigner par les voies classiques.
Les résultats obtenus ne semblent pas être bons
du tout, pour ce que j'en sais, bien que les médecins
aient tendance à me faire croire le contraire.
Les traitements sont très pénibles voire insupportables.
Après bien des années de recherches sur le cancer,
par une armée de chercheurs, personne ne sem-ble avoir
compris ce qu'est un cancer. Comment peuvent-ils espérer
pouvoir proposer une thérapie ga-gnante dans ces conditions
?
Jamais d'explications sim-ples, claires et convain-cantes pour
montrer que le sujet est maîtrisé par les spécialistes.
J'ai l'impression de n'exister qu'en tant que personne malade
: je me sens prise pour un paquet de cellules malades. Mon vécu
n'intéresse personne. Pour la première fois de
ma vie, en matière de santé, j'ai l'impression
de comprendre ce qui m'arrive, et pourquoi cela m'est arrivé
à moi, à ce moment précis. Tous les faits
s'accordent avec les bases théoriques avancées
par mon thérapeute, qui a pu me donner une description
de ce que j'ai vécu et de la manière dont j'ai
ressenti ce vécu, avant même que je lui ai parlé
de ce qui m'était arrivé. En plus le cancer perd
totalement son côté catastrophique.
Cela n'est pas le cas dans l'approche de la médecine classique,
qui ne s'est pas renseignée sur ma vie. Pour elle, le
cancer m'a sauté dessus, d'une ma-nière imprévisible
pour tous et doit être éradiqué au plus vite
par tous les moyens. La MN a pu donner une réponse à
toutes les questions que j'ai pu poser, d'une manière
iconoclaste, soit, mais très convaincante.
Je me sens une personne entière. Mon vécu est non
seulement pris en compte, mais il est même mis au premier
plan.
Je me sens toute seule .
Bien que cette approche semble très prometteuse, personne
n'en parle, ce qui ne plaide a priori pas pour elle.
Les personnes que je connais et qui défendent la MN, ne
sont pas mé-decins. Il est difficile d'ac-cepter qu'ils
aient raison contre tous les spécia-listes.
Ici je choisis l'opinion d'une majorité écrasante,
mais qui ne me semble pas avoir des bases très solides.
Tout le monde se réfère à tout le monde,
mais il n'y a apparemment aucun cadre de référence
: le cancer est un phénomène totalement incompris,
ce qui n'empêche personne de faire confiance aux traitements
proposés !
Là je choisis mon opinion à moi, et je pense avoir
raison. Je ne peux pas me référer à beaucoup
de gens, mais j'ai un cadre de référence : le cancer
est un phénomène clairement défini. Son
apparition est expliquée, ainsi que sa guérison.
Tout ce que je peux constater en moi et autour de moi m'indique
que ce choix est le bon.
Alors, qu'en pensez-vous ?
Je pense que ce que vous avez écrit est très bien,
Marie ! Pour moi, c'est la preuve que vous êtes réellement
en train de vous en sortir par la voie royale ! C'est vraiment
super, je suis fier de vous. Et en si peu de temps !
Je me sens vraiment différente depuis que j'ai commencé
à mettre les choses sur un bout de papier. C'est en écrivant
que le ciel s'est éclairci. Au lieu de tourner en rond,
ça m'a permis d'avancer et d'en arriver aux conclusions
que j'ai notées au bas de la feuille. Je ne vous cache
pas que ça m 'a pris beaucoup de temps.
Peu importe ! Vous avez atteint le but que l'on s'était
fixé : trouver un moyen qui vous permette d'avoir d'avantage
confiance en vous.
Ce n'est pas mal.
Ce n'est pas mal du tout ! Vous me permettez d'en faire une photocopie
? Votre tableau pourra sûrement donner du courage et de
l'inspiration à d'autres personnes !
Bien sûr ! Votre demande me flatte beaucoup.
Je vais le faire tout de suite. Un instant, la photocopieuse
est juste à côté.
Merci. Voilà votre feuille.
Je vous propose d'approfondir la théorie de la Médecine
Nouvelle. Je pense que vous êtes prête à en
savoir un peu plus maintenant. Ça vous dit ?
Bien sûr !
Bon alors, voyons voir. Je pense qu'il serait utile de commencer
par ce dont je vous ai déjà parlé lors de
notre deuxième entretien, il y a un mois.
Le cancer de la glande mammaire du sein gauche chez la droitière
(et du sein droit chez la gauchère), est le résultat
d'un choc sévère, totalement inattendu et vécu
dans l'isolement, que la personne en question a ressenti comme
un grave conflit biologique dans la relation mère/enfant,
aboutissant à un besoin de materner l'enfant en danger.
De ce fait, le cerveau donne l'ordre de faire du tissu en plus
dans la glande mammaire, pour qu'elle puisse potentiellement
non seulement faire plus de lait, mais un lait plus riche de
surcroît. Dans votre cas, l'élément déclencheur
a été votre licenciement totalement inattendu.
Quand vous avez appris la mauvaise nouvelle, vous avez été
tout de suite extrêmement inquiète pour le futur,
non pas tellement pour vous-même, mais surtout pour votre
enfant. Vous craigniez de ne plus pouvoir subvenir à ses
besoins.
Je pense que jusque là je ne vous apprends rien de nouveau
? Vous vous rappelez ?
Oui, oui. Bien sûr que je m'en souviens ! Mais c'est bien
de se l'entendre dire dans des termes clairs et précis
une deuxième fois.
Cette approche est contestée par beaucoup de gens. Car,
se disent-ils, si cette façon d'aborder le cancer était
la bonne, toutes les femmes auraient un cancer du sein après
un licenciement, ce qui n'est pas le cas, bien évidemment.
Mais en suivant ce raisonnement, ils oublient que dans une situation
donnée il y a des tas de réactions possibles. Un
licenciement peut être ressenti de plusieurs manières
différentes, et c'est le ressenti qui est important. Ce
n'est pas l'événement en soi qui compte, mais la
façon dont la personne en question l'a vécu. Est-ce
qu'elle l'a vécu comme une injustice ? Est-ce qu'elle
ne se sent plus bonne à rien ? Est-ce qu'elle a peur de
ne plus pouvoir subvenir à ses propres besoins ? Aux besoins
de son enfant ? De sa famille ? Est-ce qu'au fond ce n'était
pas un soulagement, car le boulot ou les collègues lui
étaient insupportables ? Il n'y a qu'elle qui puisse le
dire !
Maintenant nous allons entrer un peu plus dans la théorie.
Pour ne pas vous faire perdre le fil, je vais me limiter au premier
groupe d'organes défini par le Dr Hamer, ceux dérivés
du feuillet embryonnaire endodermique : l'hypophyse, l'oreille
interne, les glandes lacrymales, pratiquement l'ensemble du tube
digestif, la thyroïde, le foie et le pancréas, les
organes de procréation, les alvéoles pulmonaires,
les tubes collecteurs des reins et le nombril.
Le Dr Hamer a découvert que tous ces organes archaïques
ont des points suivants en communs ; en ce qui nous concerne
aujourd'hui :
-Ils ont tous leur relais au tronc cérébral, notre
premier cerveau, le cerveau ancien. Le relais de chaque organe
correspond à une zone très précise du tronc
cérébral, zone qui, en cas de maladie, est atteinte
en même temps que l'organe correspondant.
-Le développement d'un cancer dans un de ces organes,
est toujours causé par un conflit biologique archaïque.
-Lors du développement du cancer, dans la phase active
du conflit, il y a toujours un accroissement de la quantité
de cellules dudit organe, c'est à dire qu'il y a de la
matière en plus.
-Cette matière en plus est fonctionnelle, car elle améliore
les performances de l'organisme. Exemples : plus de capacité
de stockage pour le foie, meilleure respiration pour les alvéoles
pulmonaires, meilleure digestion pour l'estomac et l'intestin
et plus de thyroxine élaborée par la thyroïde
afin devenir plus rapide.
-Quand l'organisme a trouvé une solution à son
problème, la matière en plus qui s'est développée
pendant la phase active du conflit biologique est éliminée
par des mycobactéries et des champignons. Les organismes
les plus anciens dans l'évolution ! Ces micro-organismes
ne sont donc pas la cause du cancer, mais jouent un rôle
dans sa guérison !
Donc en résumé : le cancer d'un organe archaïque
peut être défini comme une prolifération
fonctionnelle et contrôlée de cellules, causée
par un conflit biologique archaïque dans un organe archaïque
géré par le cerveau archaïque, et réparée
par des organismes archaïques. Si cela n'est pas une définition
claire et précise, j'arrête tout !
Je ne suis pas sûre de pouvoir répéter votre
discours mot pour mot, mais votre explication est limpide. Tellement
limpide que la base paraît finalement très simple.
Comment se fait-il qu'il ait fallu tant d'années pour
trouver ça, et pourquoi est-ce que si peu de gens sont
prêts à défendre les idées du Dr Hamer
?
Voilà une bonne question. Pourquoi est-ce que tout le
monde n'en parle pas tous les jours ?
La première raison est qu'il y a très peu de gens
au courant, et ceux qui entendent parler de la théorie
du Dr Hamer la prennent pour une débilité. Elle
est tellement en contradiction avec tout ce qu'on sait, ou pense
savoir.
Il a été dit que la Médecine Nouvelle ne
sera pas acceptée avant d'être officiellement vérifiée
dans nos Instituts. Et ça, ce sont les responsables de
ces Instituts qui le disent. On ne peut donc que tourner en rond
: ceux qui exigent une vérification officielle sont les
mêmes qui devraient la faire mais qui dans un même
temps refusent de la faire. On ne risque pas d'avancer comme
ça ! Et à présent qu'une vérification
a été effectuée par l'Université
de Trnava, des voix se lèvent pour dire que cette vérification
ne compte pas, parce qu'elle n'a pas été faite
dans notre pays et que, de toute façon, c'est un faux.
Sur un plan institutionnel l'histoire se mord la queue.
Ce n'est pas que le Dr Hamer demande à ses adversaires
de prouver qu'il a tort. Il a exposé toute son approche
et ne demande qu'à travailler en paix, avec des patients
qui devraient avoir le libre choix de leur thérapie. Mais
on lui rend la vie totalement impossible, en l'excluant de l'Ordre
des Médecins, en le mettant derrière les barreaux,
en allant jusqu'à ordonner la fermeture par les forces
de l'ordre d'une clinique où les patients étaient
soignés sur les bases de la Médecine Nouvelle,
avec des résultats fantastiques. La justice a dû
admettre, après avoir saisi les archives de la clinique,
que 90% des patients soignés étaient encore en
vie, 5 ans après leur hospitalisation. Un pourcentage
extraordinaire !
Alors, finalement personne ne parle du Dr Hamer, parce que les
gens qui ne connaissent rien à la médecine s'en
remettent à l'avis des spécialistes de la santé,
qui se cachent derrière leur petit doigt. Et la communication
est d'autant plus difficile que toute cette histoire est tellement
invraisemblable. Un truc à dormir debout à première
vue. Mais quand on a pris la peine de creuser un peu, on ne dort
plus du tout !
Si l'histoire peut être résumée comme vous
venez de le faire, la réalité du monde d'aujourd'hui
ne ressemble en rien à l'idée que je m'en étais
faite. Opposition volontaire depuis 20 ans aux avancées
scientifiques permettant une vision toute nouvelle et extraordinairement
prometteuse en matière de santé. Ça me fait
peur.
Oui. Il va falloir beaucoup de sagesse pour gérer la crise,
quand toute cette affaire verra le jour. La population aura sûrement
très envie de trucider les médecins et autres hommes
politiques tenus pour responsables de l'obstruction faite au
Dr Hamer. Alors qu'on peut espérer que la grande majorité
des personnes impliquées ont agi en toute bonne foi.
On va peut-être s'arrêter là ? J'ai la tête
qui tourne avec tout ça. J'ai vraiment besoin d'une bonne
période de digestion. Quelle folie !
Au fait, vous m'expliquez, pour la graisse ?
Ah oui, j'avais oublié ! Je vous ai dit que les graisses
servent à être gros. En fait, grossir est une réponse
à un conflit biologique de l'apparence corporelle, réponse
qui trouve son origine dans une problématique d'abandon.
Le petit animal abandonné par sa mère se sent trop
petit et vulnérable, et vit dans la crainte de se faire
bouffer ! Donc il grossit, pour impressionner l'adversaire. L'être
humain vit très mal l'obésité, qui est la
cause d'un deuxième conflit de silhouette : la dévalorisation
esthétique. Ainsi le conflit d'abandon est verrouillé
et l'on ne peut sortir de l'obésité que par l'acceptation
de soi.
Ah bon !
?
Je vois que je ne vous ai pas totalement convaincue, cette fois-ci.
Je me rappelle avoir réagi un peu comme vous, la première
fois qu'on m'en a parlé. Bon, de toute façon, il
va vous falloir du temps pour assimiler. Ce serait peut-être
une bonne chose que vous lisiez le livre du Dr Hamer, intitulé
: LEGS, les Fondements d'une Médecine Nouvelle . Si vous
aviez un moyen de vous connecter à Internet, vous devriez
jeter un coup d'il sur le site www.multimania.com/asac.
Ainsi, vous aurez plus de connaissances théoriques, ce
qui rendra certainement plus accessible tout ce que je peux encore
vous apprendre. Tenez, je vous prête le livre pour quinze
jours. Ça vous va ?
Super, je vous remercie énormément ! Si j'arrive
à comprendre, je le commanderai ! On se revoit quand ?
Il n'est plus nécessaire de continuer nos séances
d'une manière intensive. Je pense honnêtement que
vous n'avez plus besoin d'une aide thérapeutique pour
continuer votre guérison sur un plan physique, et en ce
qui concerne votre bien-être psychique, vous savez maintenant
très bien vous-même ce qui vous reste à faire.
Par contre, il peut vous être très utile de continuer
d'en apprendre un peu plus sur la Médecine Nouvelle. Je
voudrais mettre en place des groupes de travail pour permettre
aux intéressés de mieux connaître les bases
théoriques du décodage biologique, mais en attendant
d'avoir monté une structure permettant le travail en groupe,
je continue à faire un peu d'enseignement pendant les
séances individuelles.
On remet ça à la même heure la semaine prochaine
? Vous aurez eu le temps de lire le livre, au moins en partie.
Ça nous permettra d'avancer plus vite.
Oui, ça me va très bien. J'aimerais bien apprendre
tout ce que je pourrais sur le sujet.
Entendu, à la semaine prochaine alors. Au revoir !
Au revoir !
INTERMEZZO - 12 -
Ho Jean ! Tu t'en vas déjà ? T'es à la bourre
?
Tiens, salut René, t'arrives un peu tard ce soir ! Submergé
par le travail ?
Non, submergé pas vraiment. Mais j'ai été
appelé au téléphone par un collègue
qui avait besoin de quelques renseignements très techniques
sur le développement d'un nouvel algorithme pour la compression
des données numériques à faire transférer
par le réseau de pilotage de notre nouvelle chaîne
de fabrication de tubes ovoïdaux en acier inoxydable. Passionnant,
soit dit en passant.
Je te crois sur parole ! Déjà le peu que tu viens
de m'en dire m'empêchera sûrement de fermer l'il
cette nuit. Quel envol grandiose vers les cimes de l'intellect
humain. Nous voilà émerveillés devant la
scène montrant en vue plongeante les hordes de travailleurs
immigrés et d'agriculteurs autochtones, la sueur au front,
l'il torve, les mains calleuses et les fesses serrées.
?
Excuse-moi, il m'arrive d'être soudainement pris, c'est
dramatiquement irrépressible, par une envie oppressante
de m'exprimer avec fièvre et lyrisme devant les prouesses
techniques et scientifiques de notre société moderne.
Je te demande pardon, à toi, qui n'as pas l'âme
d'un poète.
T'es vraiment grave, toi. Dès qu'on ne parle plus de ton
sujet préféré, tu deviens insupportable.
Il n'y a vraiment plus rien d'autre qui puisse t'intéresser
?
Je t'ai demandé de m'excuser !
Ecoute, je dois aller faire une petite course et je reviens dans
un quart d'heure. Si tu veux, je te fais lire un document très
intéressant. J'ai trouvé la première partie
sur Internet hier soir et la deuxième dans un bouquin
que j'ai à la maison. Je t'ai promis de ne plus te parler
de mon délire, tant que tu ne me le demandes pas expressément,
mais je suis sûr que ces pages t'intéresseront.
Tiens, lis ça. Je reviens tout de suite. Peut-être
que nous allons finalement pouvoir nous embarquer ensemble dans
la discussion d'un sujet qui semble prendre une tournure invraisemblable
et tragique au plus haut degré. J'espère que tu
ne m'en voudras pas si c'est encore dans le domaine de la santé.
A tout de suite
Soutenez le Président Mbeki
" Nous donnons tout notre soutien aux efforts déployés
par le Président Mbeki pour élargir la discussion
relative au Sida et au VIH en Afrique du Sud, cette discussion
devant tenir compte des opinions exprimées par les dissidents
sur les causes, les thérapeutiques et le diagnostic du
Sida. "
Nous soutenons l'attitude courageuse du Président Mbeki
qui insiste pour que le Sida soit publiquement réétudié.
Des démonstrations sont prévues, à New York,
Los Angeles, San Francisco, Seattle, Toronto et Londres le 27
avril prochain pour soutenir l'Afrique du Sud dans cette direction,
et nous tenons, ici en France, à exprimer toute notre
solidarité.
Le Sida et le VIH sont des concepts artificiels, définis
par des impératifs politiques, moraux et économiques,
et non par une analyse scientifique honnête et rigoureuse.
Un nombre croissant de dissidents ont exprimé leurs doutes
sur le dogme VIH/SIDA depuis le début de la controverse.
De nombreuses questions sont restées sans réponse
et ont été exclues de tout débat public.
Ces questions comprennent :
1) Où est la preuve de l'existence du VIH ? L'isolement
de ce virus, directement à partir des malades sidéens,
n'a jamais pu être prouvé par les critères
traditionnels de la virologie.
2) Et quand bien même ce rétrovirus existerait,
les articles scientifiques publiés en 1984 et indiquant
un lien de causalité entre ce virus et la dépression
immunitaire, ont, depuis, été démontrés
frauduleux. Où a-t-on jamais prouvé rigoureusement
que ce virus soit la cause de la trentaine de maladies collectivement
appelées " Sida " ? Trois définitions
différentes du Sida ont été formulées
aux Etats-Unis par le " Centre de Contrôle des Maladies
", la dernière incluant même des conditions
qui débordent du cadre de la pathologie.
3) Deux théories diamétralement opposées
ont été postulées depuis 1984. La première
théorie, qui date de 1984, suggère que le VIH est
un rétrovirus " lent " qui, après l'infection
initiale, met des années avant de se réveiller
et d'endommager le système immunitaire. La seconde théorie
qui date de 1995 et qui prévaut actuellement, suggère
que le VIH est actif immédiatement et dégrade progressivement
les défenses immunitaires. Comment l'orthodoxie du Sida
peut-elle s'accommoder de définitions aussi différentes
et cependant appliquer les mêmes protocoles thérapeutiques
?
4) Où est l'épidémie annoncée au
début des années 1980 ? Les chiffres publiés
par l'Office Mondial de la Santé et par les média
confondent la séropositivité VIH et le Sida ! Dans
la plupart du tiers-monde, un test VIH+ n'est pas nécessairement
un critère de diagnostic de Sida. Par surcroît,
un grand nombre des maladies hélas traditionnelles dans
le tiers-monde donnent des résultats faussement positifs
au test du VIH. La conséquence étant que ces maladies
ne sont pas traitées d'une manière appropriée.
5) Puisqu'il n'y a aucune preuve solide d'isolement du VIH, comment
le test pourrait-il être considéré comme
spécifique, et, sur le plan déontologique, comment
ces tests " positifs " pourraient-ils être présentés
aux patients comme une menace de mort imminente, et comme l'obligation
pour ces patients de s'exposer à des médicaments
dangereusement toxiques ?
6) Où est la preuve de l'efficacité des médicaments
anti-rétroviraux qui sont les substances les plus toxiques
jamais mises sur le marché dans toute l'histoire de la
médecine ?
7) Et qu'est-ce qui pourrait jamais justifier que ces médications
hautement toxiques aient pu être approuvées par
les autorités pharmaceutiques en des temps records ?
8) Les personnes qui ont survécu de nombreuses années
à un diagnostic de séropositivité ont toutes
un point commun: elles ont toutes refusé les traitements
officiels, et ont toutes utilisé des traitements naturels
et économiques favorisant la stimulation immunitaire.
Pourquoi ces résultats ne sont-ils pas portés à
la connaissance du public ? Est-ce que l'Afrique du Sud envisage
vraiment d'investir dans des médicaments fort coûteux
et d'efficacité non-démontrée ?
9) Où est le comité de surveillance, indépendant
et international, qui pourra limiter les monopoles économiques
et scientifiques en matière de santé publique ?
Le succès de l'Afrique du Sud, en refusant la politique
mondiale actuelle sur le Sida, pourrait ouvrir la voie vers la
création d'un tel comité.
10) Pieter Piot, directeur de UNAIDS, a systématiquement
refusé (ou a été incapable) de fournir la
moindre preuve de l'existence du VIH et/ou de son lien de causalité
avec le Sida. Pourquoi ? Est-ce que ceci ne devrait pas représenter
la pierre angulaire d'une politique internationale du Sida ?
Ces quelques questions doivent être posées publiquement
et doivent recevoir une réponse si nous voulons voir le
commencement de la fin d'une des plus grandes tragédies
médicales et scientifiques de notre époque.
Nous voulons encourager et demander au peuple d'Afrique du Sud
de devenir les champions du monde en refusant une exploitation
immorale basée sur la définition artificielle d'une
maladie. Votre pays a les moyens de résoudre les problèmes
de pauvreté, de malnutrition et de santé publique
par des moyens humanitaires, en dehors de la peur et de l'oppression
créée par la fausse science des géants de
l'industrie pharmaceutique.
Votre courage peut éclairer, pour d'autres, le chemin
qui les libérera de la peur, des manipulations et des
voracités économiques qui entravent aujourd'hui
les progrès de la santé dans le monde.
Pour nos enfants, et les enfants de nos enfants. Mark Griffiths
et Etienne de Harven, 23 / 04 / 2000.
Association Mark Griffiths, (A.M.G. loi 1901 non-profit), La
Métairie Blanche, 11190 La Serpent, France. Tél
: +33 (0)4 68 31 27 91.
Email : Mark.griffiths @ wanadoo.fr Site Internet : perso.wanadoo.fr/sidasante/markcv/press.htm
Etienne de Harven, Le Mas Pitou, 2879, Route de Grasse, 06530
St. Cézaire / Ciagne. Tél : O4 93 60 28 39
Email : pitou.deharven @ wanadoo.fr Site Internet : perso.wanadoo.fr/sidasante/edh/edhindex.htm
Extrait du compte rendu du Premier Congrès
International de la Médecine Nouvelle le 21, 22 et 23
mai 1999 à Bienne.
Ce compte rendu peut être commandé à l'adresse
suivante : AMICI DI DIRK France, BP 134, 73001 CHAMBERY- Cedex
Dr HAMER :
" Notre manque de connaissances est concrétisé
par l'énorme mensonge concernant le SIDA. Ce mensonge
a été avoué par celui qui en fit la "
découverte " ! Le SIDA n'existe pas, pas plus que
le virus. (Les biologistes expliquent qu'un virus ne se fixe
pas au microscope, au microscope on voit comme un balayage que
l'on peut constater pendant quelques secondes seulement, et qu'il
est impossible de fixer. L'image que l'on nous montre est une
image créée par ordinateur). La seule chose qui
existe est le test sans danger HIV, en clair le test Human Immunodeficiency
Virus.
Le test HIV n'est rien d'autre qu'un test d'anticorps antigéniques
du smegma masculin (sous le prépuce) inexistant chez les
circoncis. C'est pourquoi les circoncis sont toujours négatif
au test HIV, s'ils n'évoluent qu'entre eux. Il n'y a pas
de laboratoire d'état qui procède au test sur le
SIDA, il s'agit toujours de laboratoires privés. Personne
ne peut contrôler puisqu'il n'existe pas d'instance constitutionnelle
de contrôle.
S'il existe des virus, c'est qu'ils jouent un bon rôle
lors de la phase de guérison d'une maladie touchant les
tissus ectodermiques. Ce n'est jamais mauvais. Les gens qui ont
été déclarés séropositifs
sont morts de panique, de honte, de peur et de désespoir.
On peut tout simplement constater qu'il y a des maladies dites
du SIDA. "
Voilà, c'est fait. Alors, t'as fini ta lecture ?
Oh oh, René ! ? ! Eh, tu t'es endormi ?
Youhou, il y a quelqu'un ?
Oui, oui, je suis là. Ne t'excite pas, s'il te plaît,
et laisse-moi le temps de refaire surface, tu veux ?
De Dieu ! J'avoue que là, tu tiens un truc de folie. Quel
jour on est ? Le 29 ? Les manifs de soutien au président
Mbeki ont eu lieu il y a deux jours. Je lis Libé et Le
Monde de A à Z presque tous les jours, mais je ne suis
au courant de rien. Qu'est-ce que c'est que cette histoire ?
Ce n'est pas possible, Jean !
Ah ! Je pensais bien que tu allais être saisi par l'envergure
potentiellement extraordinaire de cette affaire. Je ne suis pas
un militant dans l'âme et j'ai horreur de la révolution
et des mouvements de masse en général, mais là,
il y a matière à réflexion.
Pour lever tes derniers doutes sur la position à adopter,
voici quelques citations de personnes du milieu scientifique
au plus haut niveau (dont une de Montagnier, cité par
le Dr Hamer dans l'extrait ci-dessus) qui vont dans le sens des
deux textes que tu viens de lire. Je pense que ton anglais est
assez bon, sinon j'ai ajouté une petite traduction sous
chaque citation. Je dois te laisser là. Je viens d'avoir
un appel d'Anna, qui a besoin de moi. On en discute demain ?
Allez, ciao, je cours.
Tu me laisses tout seul avec ça, maintenant ? Eh ! Tu
m'entends ? Tu n'aurais pas pu me donner tes infos un autre jour,
non ? Comment je vais faire maintenant ?
Et voilà, il est parti. Ce type là alors, je te
jure
Kary Mullis, Biochemist, 1993 Nobel prize for chemistry:
" If there is evidence that HIV causes AIDS, there should
be scientific documents which either singly or collectively demonstrate
that fact, at least with a high probability. There is no such
document. " (Sunday Times (London) 28 nov. 1993)
S'il y avait des évidences que le SIDA était causé
par le virus HIV, il devrait y avoir des documents scientifiques
démontrant ce fait individuellement ou collectivement,
avec au moins une grande probabilité. Un tel document
n'existe pas.
Dr. Serge Lang, Professor of Mathematics, Yale University:
" I do not regard the causal relationship between HIV and
any disease as settled. I have seen considerable evidence that
highly improper statistics concerning HIV and AIDS have been
passed off as science, and that top members of the scientific
establishment have carelessly, if not irresponsible, joined the
media in spreading misinformation about the nature of AIDS. "
(Yale Scientific, Fall 1994)
Je ne considère pas que le lien causal entre le virus
HIV et une quelconque maladie a été établi.
J'ai vu une quantité considérable de documents
qui mettent en évidence que des statistiques très
improbables concernant le HIV et le SIDA ont été
présentées comme scientifiques, et que des membres
au plus haut niveau du milieu scientifique se sont joints aux
médias, d'une manière imprudente, sinon irresponsable,
pour donner des informations fausses concernant la nature du
SIDA.
Dr. Harry Rubin, Professor of Molecular and Cell Biology, University
of California at Berkeley:
" It is not proven that AIDS is caused by HIV infection,
nor is it proven that it plays no role whatever in the syndrome.
" (Sunday Times (London) 3 April 2021)
Il n'est pas prouvé que le SIDA est causé par une
infection du virus HIV, ni que ce dernier joue aucun rôle
dans le syndrome.
Dr. Richard Strohman, Emeritus Professor of Cell Biology at the
University of California at Berkeley:
" In the old days it was required that a scientist address
the possibilities of proving his hypothesis wrong as well as
right. Now there's none of that in standard HIV-AIDS program
with all its billions of dollars. " (Penthouse April 1994)
Jadis un scientifique devait joindre à ses hypothèses
les procédures possibles de vérification et de
contre-vérification. Rien de cela n'est exigé aujourd'hui
dans le programme HIV/SIDA, malgré les milliards de dollars
investis.
Dr. Roger Cunningham, Immunologist, Microbiologist and Director
of the Centre for Immunology at the State University of New York
at Buffalo:
" Unfortunately, an AIDS 'establishment' seems to have formed
that intends to discourage challenges to the dogma on one side
and often insists on following discredited ideas on the other.
" (Sunday Times (London) 3 April 2021)
Malheureusement, un " Ordre Etabli " concernant le
SIDA semble avoir vu le jour, pour décourager les mises
en cause des dogmes, d'un côté, et pour encourager
à suivre des idées discréditées,
de l'autre.
Dr. Luc Montagnier, Virologist, discoverer of HIV, Institute
Pasteur Paris:
" There are too many shortcomings in the theory that HIV
causes all signs of AIDS " (Miami Herald 23 Dec. 1990)
Il y a trop de chaînons manquants dans la théorie
pronant que le HIV est la cause de tous les signes du SIDA.
Dr. Steven Jonas, Professor of Preventive Medicine, Suny Stony
Brook, NY:
" Evidence is rapidly accumulating that the original theory
of HIV is not correct. " (Sunday Times (London) 3 April
1994)
Les évidences démontrant que la théorie
initiale du HIV n'est pas correcte, s'accroissent rapidement.
Dr. Harvey Bialy, Molecular Biologist, editor of Bio/Technology:
" HIV is an ordinary retrovirus. There is nothing about
this virus that is unique. Everything that is discovered about
HIV has an analogue in other retroviruses that don't cause AIDS.
HIV only contains a very small piece of genetic information.
There's no way it can do all these elaborate things they say
it does. " (Spin June 1992)
HIV est un rétrovirus banal. Rien de ce qui concerne ce
virus n'est spécifique. Tous ce qui a été
découvert sur le HIV existe également chez d'autres
rétrovirus, qui n'ont rien à voir avec le SIDA.
Le HIV ne contient qu'une quantité infime d'informations
génétiques. Il n'est pas possible que le HIV soit
à l'origine de tous les maux dont on l'accuse.
COURRIER - 13 -
Bonjour Jean
Dans le site en castillan freenews, il y a un article du Dr Harry
Watt. C'est de loin la meilleure présentation que j'aie
lue jusqu'à présent. Je ne sais pas si cet article
existe aussi en français.
Bon, il y a des choses qui me turlupinent.
Quand un serpent te mord, ou quand tu prends du poison, il y
a réellement une réaction du corps qui n'est pas
due à un conflit.
Il y a beaucoup plus de cancers à mesure que l'on vieillit
(peut-être entre cinquante et soixante ans). Alors qu'on
est soumis aux conflits toute la vie. Je pense à ça
par rapport à la cigarette, ce qu'elle contient comme
agents (goudrons, etc.) dont l'accumulation dans l'organisme
pourrait expliquer, à partir d'un certain temps, le cancer
des voies respiratoires. Dans quelle mesure les non-fumeurs développent-ils
ces mêmes cancers ? Quelle corrélation entre le
fait de fumer et le cancer des poumons ou de la gorge, de la
langue, etc. ?
D'autre part, que dit la médecine nouvelle du vieillissement
et de la mort ?
J'ai aussi du mal à faire entrer le peu que je sais des
grandes épidémies (comme les diverses pestes au
moyen-âge, le choléra, etc...) dans le cadre de
la médecine nouvelle. Quelles sont les différences
de situations qui engendrent des épidémies différentes
? Pourquoi cette année-là la peste, et une autre
la tuberculose, et puis après la grippe, etc.
Les maladies comme la rougeole, la varicelle, s'expriment par
une affection cutanée (entre autres), alors quel est ce
conflit que résolvent tous les enfants à la fois
pour présenter ce qu'on appelle une épidémie
?
Je veux bien que l'épidémie n'existe pas, mais
alors pourquoi, quand, dans une classe, un enfant a la varicelle,
presque tous l'ont aussi ?
Qu'est-ce que l'enfant fabrique ? Il fait plaisir à ses
parents en faisant sa maladie infantile à temps ?
J'avais l'impression de remplir un devoir avec ça, parce
que dès que ma mère savait qu'un enfant avait une
maladie de ce genre, elle m'envoyait lui rendre visite, pour
que je sois malade aussi, et que j'en sois débarrassée.
Et ça ne manquait pas.
C'est peut-être une construction rétrospective.
Je ne sais qu'en faire à présent....
Je te salue très tendrement
Ma très chère amie,
Je vais voir si je peux trouver l'article du Dr Watt dans une
langue compréhensible pour moi ! C'est toujours intéressant
de lire des textes d'autres personnes, qui ont peut-être
trouvé une meilleure façon de dire les choses.
C'est tellement dur de bien expliquer !
Je vais essayer de répondre à tes questions, qui
sont intéressantes et résument bien le genre d'objections
que soulèvent les gens quand on leur a fait un petit exposé
sur la Médecine Nouvelle. Elles reflètent bien
le fond de nos pensées conditionnées par une formation
classique et une certaine façon de voir les choses. Je
ne me sens pas réellement assez expert pour être
sûr de donner des réponses exactes et sans appel,
mais c'est souvent en discutant qu'on trouve les bonnes réponses
aux questions qui nous turlupinent.
Je pense que les suites d'un empoisonnement, par morsure par
exemple, ne devraient pas être considérées
comme une maladie à proprement parler. Toutes les maladies
comportent une phase froide (conflit actif) et une phase chaude
(après solution du conflit), or, le cerveau réagit
au poison en débutant directement la phase chaude. Il
me semble tout de même que l'empoisonnement peut aussi
être considéré comme un conflit que le cerveau
essaie de résoudre en mettant en oeuvre la solution gagnante.
Il faut bien comprendre que le terme de conflit dans la Médecine
Nouvelle désigne un conflit biologique, c'est à
dire un conflit auquel l'organisme essaie de trouver une réponse
dans sa biologie.
Je ne suis pas sûr que le nombre de cancers augmente avec
l'âge ! Mais ce qui est indéniable, c'est que plus
on vieillit, plus on a vécu de situations dramatiques
qui ont posé des rails sur lesquels on risque de se retrouver
quand une problématique déjà vécue
pointe à nouveau son nez. Et puis il y a autre chose :
dans beaucoup de cas, le cancer diagnostiqué est en phase
de guérison, c'est à dire que le conflit vient
d'être solutionné. Or c'est souvent avec l'âge
que nous trouvons une solution à certains de nos problèmes.
D'ailleurs, le cancer diagnostiqué est parfois totalement
guéri et inactif, comme dans le cas des taches noires
aux poumons.
Il n'y a pas de lien direct entre la cellule cancéreuse
et la fumée, en ce sens que ce n'est pas une molécule
ou une particule dans la fumée ou dans le goudron qui
a attaqué le tissu considéré comme malade.
Le cancer des poumons, s'il s'agit des alvéoles pulmonaires,
est causé par une peur panique de la mort ; le cerveau
a donc donné l'ordre de créer des cellules supplémentaires
afin d'augmenter la capacité respiratoire. Le Dr Hamer
dit dans un de ses livres qu'il a constaté une quantité
égale de cancers pulmonaires parmi les fumeurs et les
non-fumeurs. Si ceux qui fument étaient aujourd'hui plus
atteints du cancer des alvéoles pulmonaires (je demande
à voir les statistiques), c'est sûrement dû
à la peur infligée au fumeur par le message catastrophique
accompagnant chaque cigarette qu'il allume.
Autrement dit : il n'y a de lien de cause à effet, entre
la fumée et le cancer, que si la fumée est associée
à un danger de mort dans le psychisme de l'individu.
Il y a quelques mois, quand j'ai voulu communiquer par Internet
en envoyant quelques contributions à un groupe de discussion
sur le Web, je suis tombé sur un message d'une personne
citant Francis Bacon : " Là où la cause n'est
pas connue, l'effet ne peut pas être recherché ".
A quoi M. Je Sais Tout, premier de la classe, a répondu
(je cite de mémoire, parce que je n'ai malheureusement
pas gardé le message d'origine) :
Bien que j'estime beaucoup sir Francis Bacon, je trouve qu'il
a poussé le bouchon un peu loin cette fois-ci. Un bon
exemple permettant de démentir ce qu'il avance est la
découverte du remède contre la malaria, trouvé
par hasard dans l'écorce d'un arbre, alors que l'effet
thérapeutique de la quinine n'était pas encore
connu. Ce qui prouve bien que nous pouvons obtenir des résultats
en avançant à l'aveuglette. C'est cela, la science.
Et c'est de cette manière-là que nous finirons
par vaincre la maladie, le cancer, la vieillesse et la mort.
Réponse au moins aussi intéressante que la bonne
nouvelle annoncée sur France Inter par un professeur de
l'Assistance Publique de Paris : l'information génétique
responsable du vieillissement des cellules a pu être isolée
! ?!
En parlant de la Médecine Nouvelle (tu sais que je ne
peux pas me taire et que j'aborde ce sujet avec toutes les personnes
que je rencontre, ce qui n'est pas toujours une bonne chose)
on m'a souvent reproché de vouloir vaincre la vieillesse
et la mort. Encore une prise de position hostile que je ne comprends
absolument pas ! Une position que ces mêmes personnes ne
prennent d'ailleurs pas quand il s'agit d'opérations à
cur ouvert, de transplantations d'organes et autres prouesses
techniques médicales.
La Médecine Nouvelle nous permet avant tout de prendre
un peu mieux conscience de ce que nous sommes, et par quel genre
de mécanismes nous sommes gérés. Des mécanismes
que la médecine d'école a complètement perdus
de vue. On peut vouloir planer, mais si l'on ne tient pas compte
de certaines lois physiques, la chute sera là pour nous
rappeler douloureusement la force qui nous relie à la
terre (je sais de quoi je parle !). Peut-être dans le domaine
médical cette chute s'est-elle fait attendre trop longtemps
; elle en sera d'autant plus vertigineuse. Les découvertes
de Hamer vont faire tomber le monde scientifique de très
haut ! La science médicale qui essaie dans sa prétention
sans bornes de remplacer ce que nous sommes par ce qu'elle sait
faire, va devoir revoir sa copie. Comme jadis les concepteurs
du Titanic, qui a spectaculairement sombré dans sa toute
puissance lors de sa première croisière, alors
qu'Alain Bombard, mon grand exemple, victime de surcroît
d'une obstruction minable de la part de certaines autorités,
a humblement traversé l'océan dans un radeau pneumatique
sans vivres ni eau douce ni rien du tout.
Nous sommes des êtres vivants incroyablement performants,
d'une complexité ahurissante, maillons dans la chaîne
des générations. Je ne veux pas chercher l'immortalité
dans ma vie individuelle. Elle est dans la vie qui continue à
travers moi. Je suis le fruit de la vie de mes parents et la
racine de la vie de mon fils. Je vieillis et mon âge est
la mémoire des événements que j'ai vécus.
Si je ne vieillissais plus, ce serait parce que aucun événement
ne se produirait plus, ou alors parce que la mémoire de
ces événements serait constamment effacée,
ce qui revient au même. Qui veut imaginer vaincre la mort
et vivre éternellement sans futur ni passé, vivre
le présent éternel, gelé ? Je pourrais ne
pas mourir si je cessais de vivre !
Je ne connais pas assez bien la spécificité de
chaque maladie épidémique dont tu parles, et je
vais te répondre en prenant le cas de la tuberculose pulmonaire.
La théorie actuellement acceptée explique que cette
maladie est causée par les bacilles de Koch et qu'elle
est très contagieuse : les bacilles se propagent d'une
personne à l'autre par les expectorations, etc. Donc à
un moment donné, la population est très sensible
à l'attaque de ces bacilles qui détruisent les
alvéolaires pulmonaires, parce qu'elle est sous-alimentée
et vit dans de mauvaises conditions d'hygiène, par exemple.
Pour nous, qui avons dès la naissance appris que le monde
est rempli de petites bêtes qui n'existent que pour nous
faire du mal et qui n'attendent qu'une baisse de nos défenses
immunitaires pour nous détruire, cette façon de
penser est à l'origine de la seule interprétation
possible que nous puissions nous imaginer. Il nous est impossible
d'adhérer à une autre explication de cause à
effet, même si cette explication est très plausible
et logique en soi.
Prenons un pays en proie à la famine ou impliqué
dans une guerre et où la population est collectivement
soumise à la peur de mourir. Je ne parle pas d'une peur
intellectuelle de la mort comme nous pouvons la connaître
de temps en temps au fil des jours, mais d'une peur archaïque,
la mort est là, en face, et cela pour une grande partie
de la population. Or, la Médecine Nouvelle nous apprend
que cette peur archaïque de mourir peut résulter
en un cancer des alvéoles pulmonaires, dans le but d'apaiser
l'individu en augmentant sa capacité respiratoire.
A la fin d'une période de famine (pendant laquelle des
personnes sont mortes de faim, mais pas de la tuberculose), ou
d'une période de guerre sanglante (pendant laquelle des
personnes sont mortes de leurs blessures, mais pas de la tuberculose),
la population est rassurée car des jours meilleurs sont
en vue. Et c'est à ce moment-là que se déclare
l'épidémie de tuberculose, parce que toutes les
personnes qui avaient été affolées résolvent
leurs conflits de peur archaïque de la mort et passent toutes
en phase de réparation. Le tissu alvéolaire supplémentaire
est grignoté par les bacilles de Koch, dans un milieu
chaud et liquide (fièvre, sueurs nocturnes) et expulsés
en crachats parfois ensanglantés. En même temps,
le Foyer de Hamer au tronc cérébral, où
se trouve le relais des alvéoles pulmonaires, est également
réparé. Foyer de Hamer où l'dème
de réparation donne des maux de tête. Cette phase
de post-conflictolyse peut être très pénible,
et de ce fait inquiéter le patient, qui risque de retomber
dans son conflit de peur de mourir. Alors s'installe la spirale
descendante infernale : la réparation s'arrête et
le cancer reprend pour soulager. Du coup, l'individu se sent
rassuré et résout son conflit, passe en phase de
réparation, qui l'inquiète, etc. S'il n'arrive
pas à retrouver confiance par un moyen quelconque, il
mourra d'épuisement ainsi que des lésions cérébrales
causées par le Foyer de Hamer devenues irréparables
après tant de rechutes.
Pour les maladies infantiles le même discours peut être
tenu. Maintenant que je suis devenu beaucoup plus observateur
en matière de maladies, je peux t'assurer qu'il est faux
d'affirmer que si un enfant a la grippe, la rougeole ou un rhume,
tous les autres attrapent la même maladie. Il est par contre
indéniable que plusieurs enfants aient souvent la même
maladie presque simultanément, mais ce fait est presque
toujours explicable quand on connaît le conflit à
l'origine de la maladie en question. Petite bronchite après
Noël ? Ben oui, peur dans le territoire, juste à
la rentrée en crèche ou à l'école,
car maman et papa ne sont plus là tout d'un coup. Petit
conflit, solutionné par tous les enfants au bout de deux,
trois jours. Et tous les petits malades en même temps.
Normal ! Rougeole ? Conflit de séparation. Normal. Qui
vit plus de conflits de séparation que l'enfant enfant
séparé de sa mère ?
Pour ce qui est de la dernière partie de ta lettre, est-ce
que tu es vraiment sûre de tes souvenirs ? Le comportement
de ta mère me semble pour le moins curieux et j'ai du
mal à croire qu'un enfant ne manquait jamais de te refiler
sa maladie !
J'espère que ces réponses te donnent satisfaction,
sinon tu sais que je suis prêt à continuer la discussion
à tout moment !
Je t'embrasse et espère te voir très bientôt
!
Ton Jean dévoué
P.S.
Te rappelles-tu de ce que je t'ai écrit au sujet de mes
problèmes de cuir chevelu? Eh bien, les plaques ont totalement
disparu! J'étais bien sur la bonne piste quand je t'ai
parlé de mes problèmes rélationnels. C'est
génial. Il suffit de s'exprimer pour trouver la guérison!
ENTRETIEN - 14 -
S'il vous plaît ?
Monsieur, pourrais-je vous parler un instant, s'il vous plaît
?
Monsieur ?
Oh pardon, excusez-moi. J'étais perdu dans mes réflexions.
Qu'est-ce que je peux faire pour v
Ah ! Mais on se
connaît ! Le fleuve calme mais très large. Alors,
comment ça va ?
Bof. On fait aller quoi. M'enfin, je ne veux pas me plaindre.
J'ai commencé la chimiothérapie il y a trois semaines
et j'ai passé ma première période d'aplasie.
Ça n'a pas été très drôle mais
je garde le moral. Dans cinq jours je commence la deuxième
séance. Mon médecin trouve que j'ai très
bien réagi aux médicaments, alors ça devrait
aller, je pense !
Ben voilà, c'est l'essentiel ! Je vous souhaite bon courage
et bonne chance ! Vous continuez dans la rue principale ? Je
prends à droite ici, c'est plus court pour aller à
mon bureau.
Oui, je continue l'allée.
Mais euh
Vous avez deux minutes ?
Bien sûr. Que puis-je faire pour vous ?
Si ça ne vous ennuyait pas, j'aimerais savoir, euh, comment
dirais-je
La façon dont vous m'avez parlé m'a finalement
intrigué quand même. Comment dire
Eh ben
j'espère que vous n'allez pas mal le
prendre, mais je me suis senti agressé, entre autres,
et quand je suis parti de chez vous je n'avais vraiment aucune
envie de vous revoir. Mais ce que vous m'avez raconté
refait surface peu à peu et je n'arrive pas à m'en
défaire. J'ai décidé de me faire soigner
à l'hôpital et de ne plus vous contacter, mais quand
je vous ai vu marcher à deux pas, juste là, ça
a été plus fort que moi. Vous avez dû toucher
une corde sensible. Vous avez éveillé quelque chose
en moi et je n'arrive pas à mettre le doigt dessus.
?
Je vous embête, non ?
Non, non. Pas du tout. Mais honnêtement, là, c'est
vous qui me prenez au dépourvu. Je ne sais pas trop comment
réagir. La rue n'est pas le meilleur endroit pour discuter
.
C'est quand même sérieux et je ne veux pas dire
de bêtises. D'autant plus que vous aviez décidé
de ne plus me revoir. Vous savez, peut-être que la chose
la plus importante pour vous maintenant est de ne pas douter.
Vous n'avez pas jugé utile de me rappeler, donc je ne
pourrai que semer un doute pas très constructif.
Vous comprenez ce que je veux dire ?
Oui, je comprends. Mais je ne suis pas du tout sûr de ce
que j'ai entrepris et j'ai même l'impression de douter
de plus en plus.
Ça m'embête d'en discuter dans la rue. Si vous voulez,
on peut continuer la conversation dans mon bureau, d'ici un quart
d'heure. Je dois d'abord téléphoner à quelqu'un,
mais après je pourrais bien vous consacrer un moment,
je n'ai pas de rendez-vous avant quinze heures. Ça vous
irait ?
Parfait. Je dois faire une petite course et je vous retrouve
chez vous dans une petite demi-heure.
Oui, entrez !
Ah, re-bonjour. Asseyez-vous, je vous en prie, nous pourrons
parler plus tranquillement ici. Je n'attends personne d'ici une
demi-heure, donc, nous avons un petit moment pour revoir un peu
tout ça dans de bonnes conditions.
Vous m'avez dit tout à l'heure vous être senti agressé
l'autre jour, pendant notre discussion. Je ne vous cache pas
que cela fait parfois partie de ma tactique pour essayer de réveiller
un intérêt réel chez une personne qui vient
me demander conseil. Ce que j'aimerais vous apprendre est actuellement
totalement inconcevable pour vous, parce que cela ne correspond
en rien avec tout ce que vous avez appris, ni avec ce que tout
le monde croit acquis scientifiquement. Si je vous avais exposé
dès le début, d'un ton bienveillant, mes théories
sur l'approche de la maladie, je n'aurais provoqué chez
vous qu'un sourire incrédule. Et puis vous m'auriez classé
sous la rubrique " fou furieux : à éviter
". Vous aviez décidé de ne plus me revoir,
donc j'ai encore des progrès à faire. Mais je n'ai
pas totalement échoué non plus, parce que notre
entretien n'a cessé de vous intriguer.
Oui, c'est vrai. J'avoue que je n'étais pas loin de vous
classer parmi les fous furieux, comme vous dites. Mais il m'arrive
souvent de me rappeler certains fragments de notre conversation.
Je ne peux pas m'en débarrasser.
Si vous trouvez la corde sensible qui s'est mise à vibrer
pendant notre entretien, vous aurez fait un grand pas en avant.
Cela fait une semaine que j'ai l'impression d'entendre une petite
voix au fond de moi, mais je n'arrive pas à comprendre
ce qu'elle essaie de me faire savoir.
Pourriez-vous résumer en quelques mots le contenu de notre
première discussion ? Par quoi avez-vous été
le plus marqué ?
Votre petite histoire de natation me revient souvent. Et puis
toute votre façon d'aborder la maladie par le biais de
la peur en général. Le cancer me fait peur, c'est
évident. Mais je ne vois pas bien comment je pourrais
me défaire de cette trouille que j'ai d'être détruit
par les cellules cancéreuses.
C'est bien pour ça que je vous ai demandé d'écrire
ce que vous savez du cancer. Une fois écrites noir sur
blanc, nous pourrions peut-être décortiquer vos
connaissances afin d'en envoyer une bonne partie au rayon des
sottises et balivernes. Ce qui vous permettrait de trouver non
pas l'espoir, mais la certitude qu'il vous est tout à
fait possible de très bien vous en sortir.
Ma connaissance du cancer se résume à quelques
phrases. On me l'a toujours décrit comme un ensemble de
cellules qui se divisent d'une manière anarchique et incontrôlable.
Ces cellules ont de plus tendance à voyager partout dans
le corps et à créer des cancers secondaires ailleurs.
On m'a dit par exemple que les ganglions lymphatiques sont souvent
les premiers touchés, ensuite les poumons, les os etc.
Quand le cancer est là, tout le monde est d'accord pour
dire que les pathologies qui apparaissent par la suite sont causées
par la première cellule devenue cancéreuse. Mais
quand vous essayez de savoir comment cette première cellule
a pu se changer en petit diablotin ayant pour seul et unique
but la destruction de l'organisme dont elle fait partie, vous
ne trouvez plus que des statistiques tous azimuts et des théories
plus vagues les unes que les autres. Essayez donc d'expliquer
comment les cellules devenues folles et se multipliant à
une vitesse grand V peuvent bien être à l'origine
d'un cancer des os, qui se traduit non pas par des cellules en
plus, mais par des cellules en moins !
Ne pensez-vous pas qu'il pourrait être très utile
d'essayer de trouver l'origine du mélanome ?
Peut-être. Mais même si l'on trouvait cette cause,
cela ne changerait en rien le fait qu'il faille l'éradiquer
pour éviter qu'il cause des dégâts ailleurs.
Donc chimiothérapie et compagnie !
C'est ça l'erreur logique ! Le concept de métastase
ne sert qu'à expliquer des phénomènes que
personne ne comprend réellement.
Si le cancer primaire a une cause bien précise, les cancers
dits secondaires doivent aussi avoir la leur ! Le fait de comprendre
cela nous permettrait de nous débarrasser une fois pour
toutes de la théorie des cellules métastatiques,
ce qui serait un pas de géant en avant, car c'est elle
qui fait du cancer le mal que tout le monde craint tant aujourd'hui.
Avouez qu'il est quand même hautement invraisemblable qu'une
cellule modifiée, si armée fût-elle, soit
capable de détruire l'organisme qui l'a créée.
Comme un soldat qui détruit totalement sa propre armée,
après avoir été blessé par balle
!
Sans comprendre réellement les mécanismes qui gèrent
l'apparition, et de ce fait également la guérison
d'un cancer, la médecine n'hésite pas à
le déclarer néfaste et à l'attaquer avec
des remèdes qui rendent le patient encore plus malade
qu'il ne l'était avant de commencer les soins !
Si vous n'avez appris que des horreurs sur l'eau, vous vous noierez
quand il vous faudra traverser une rivière à la
nage, si vous voyez ce que je veux dire.
Non, je ne vois toujours pas ce que cela change au niveau thérapeutique.
Il n'y a qu'à voir tous ces patients qui meurent de cancer
pour se rendre compte de la gravité de cette maladie.
En fait, je ne comprends pas bien où vous voulez en venir,
il me semble que votre discours commence à tourner en
rond.
Bon, vous avez raison. Nous n'arriverons à rien comme
ça. Je vais être direct avec vous et mettre mes
cartes sur table, en tout cas quelques-unes.
Je voudrais en venir à l'approche élaborée
par un certain Dr Ryke Geerd Hamer, qui a découvert, à
la suite d'un événement tragique et beaucoup d'années
de recherches, ce que l'on pourrait, en simplifiant, énoncer
ainsi :
- Tout cancer débute par un choc émotionnel extrêmement
violent, imprévu et vécu dans l'isolement. La façon
dont le choc est ressenti détermine avec précision
l'endroit atteint dans le cerveau et dans l'organe correspondant.
Autrement dit : il y a une correspondance exacte entre psychisme,
cerveau et organe.
- Tant que l'individu ne trouve pas une voie de sortie du stress
causé par le choc émotionnel, le cancer se développe
d'une manière totalement contrôlée par le
cerveau. Ce développement doit être considéré
comme une réponse biologique à la situation de
stress, dans le but d'aider l'individu à survivre.
Autrement dit : le cancer a un sens.
- Quand la personne a trouvé une réponse à
son problème, le cancer passe instantanément du
stade actif, géré par le système nerveux
sympathique, au stade de réparation, géré
par le système nerveux parasympathique ou vagotonique.
Autrement dit : le cancer guérit spontanément quand
les problèmes sont réglés.
En ce qui vous concerne, cela veut dire que le mélanome
trouve son origine dans un choc brutal que vous avez vécu
il y quelque temps et ressenti comme une attaque contre votre
intégrité physique.
Le gonflement des ganglions lymphatiques dont vous m'avez parlé
n'est pas causé par les cellules du mélanome, mais
par la peur ressentie à la suite d'un deuxième
choc émotionnel : l'annonce du diagnostic de cancer.
Si dans six mois on vous trouve un cancer au poumon, ce cancer
ne sera pas causé par les cellules du mélanome,
mais par une peur archaïque de mourir par étouffement.
Si dans un an vous étiez maigre comme un clou, ce ne serait
pas à cause des cellules voyageuses originaires du mélanome,
mais à cause d'un sentiment de dévalorisation totale.
Si un jour on vous parlait d'une métastase au cerveau,
alors les médecins n'auront pas trouvé des cellules
du mélanome montées à la tête, mais
un Foyer de Hamer, le relais cérébral d'un organe
touché.
Voilà, je vous ai exposé le fond de mes convictions.
C'est simple et extrêmement compliqué, car totalement
inattendu pour quelqu'un qui ne connaît que l'approche
médicale de notre société " moderne
". Mais ce que je vous ai dit n'est pas nouveau, comme le
démontre cet adage indien :
Pour comprendre ton corps d'aujourd'hui regarde tes pensées
d'hier.
Pour connaître ton corps de demain regarde tes pensées
d'aujourd'hui.
Et je fais quoi de tout ça ? Qui êtes-vous pour
penser avoir raison contre tous ? Qui me garantit que ce que
vous dites est juste ?
Même si quelqu'un pouvait vous le garantir, il vaudrait
beaucoup mieux que vous trouviez la certitude en vous. Je ne
me sens pas supérieur aux autres et je ne veux pas avoir
raison là où ils ont tort. Seulement, je veux éveiller
en vous la conscience qu'avoir un cancer n'est une raison ni
d'avoir peur, ni de se sentir bon à rien. Ce qui vous
évitera d'abîmer les ganglions lymphatiques, les
poumons et les os. Et lorsque vous n'aurez plus peur du cancer,
vous pourrez trouver l'origine du mélanome pour vous en
débarrasser. Continuez à réfléchir
comme vous l'avez fait depuis notre premier entretien. Cherchez
la corde qui s'est mise à résonner quelque part
en vous ! Creusez dans le passé, vous allez trouver le
choc brutal par lequel tout a commencé. Si vous avez besoin
de moi, je suis à votre disposition quand vous voulez,
mais il est préférable que vous cherchiez d'abord
vous-même.
Eh ben, en tout cas on ne s'ennuie pas avec vous. Vous m'avez
donné matière à réflexion. Je vais
réfléchir tranquillement à tout ça
chez moi.
Allez, je vous laisse, il est trois heures dix. Merci infiniment
d'avoir bien voulu me donner un peu de votre temps et de votre
énergie. Au revoir !
Au revoir, et bon courage !
COURRIER - 15 -
Ma très chère amie,
Ce soir je t'écris une petite lettre parce que je suis
triste. Comme tu es bien au courant de la situation dans laquelle
je me trouve, j'ai décidé de vider mon sac en t'écrivant.
Je suis sûr que tu trouveras des choses à me dire
pour me remonter le moral.
Hier j'ai lu dans un magazine, M.-C. je crois, un article sur
des enfants malades, intitulé " Ces enfants qui guérissent
" ou quelque chose de ce style. Je n'aurais pas dû
y jeter un coup d'il, parce que cette prose grand public
me rend réellement malade maintenant. Je te jure que je
ne passe pas une journée sans tomber sur un message journalistique
nous vantant les mérites d'une médecine glorieuse
dans sa lutte contre des maladies plus terribles les unes que
les autres. Bien sûr, elle connaît des échecs,
notre science moderne, mais le progrès est sans appel.
L'article raconte le chemin de croix de quelques enfants, tous
atteints de cette horreur sans nom : la leucémie aiguë.
Chaque fois l'histoire commence un peu de la même manière.
Après un contrôle médical de l'enfant à
cause de douleurs osseuses, d'une grande lassitude ou même
de boutons dans le cou, le sang des parents est glacé
par le diagnostic terrible : leucémie.
Mais la médecine a triomphé dans les cas cités.
Les enfants sont toujours en vie après quelques années.
Alléluia ! Moyennant des traitements lourds bien sûr,
chimio et radiothérapie, greffes de moelle osseuse, etc.
Pour appuyer le fait que les médecins n'ont pas chômé
ces dernières décennies, quelques statistiques
sont mentionnées. Avant, le pourcentage des survivants
n'était que de 0 à 40% (quelle précision
!). Maintenant il serait de 75% ! La béatitude devant
l'esthétique de ces chiffres comme devant l'équilibre
parfaite du signe %, est suivie par la douche froide du retour
à la triste réalité.
La connaissance de la Médecine Nouvelle permet de remplacer
ces informations par des données plus réalistes
: Quand la maladie n'a pas été décelée,
le pourcentage des survivants est d'environ 100%. Cette moyenne
avoisine le zéro le plus rond pour les cas soignés,
si l'on ne tient pas seulement compte des décès,
mais aussi des séquelles graves dues aux traitements.
En France, mille enfants sont concernés chaque année
par la leucémie. Souffrances sans nom largement dues aux
errements de la médecine. Dans son livre : Legs - Fondements
d'une Médecine Nouvelle, le Dr Hamer a dédié
une centaine de pages à la leucémie. Même
aux néophytes en médecine la lecture de ces pages
permet de comprendre les particularités de la leucémie
et pourquoi elle n'est devenue réellement dangereuse qu'une
fois que la médecine en a fait l'un de ses chevaux de
bataille avec des traitements inqualifiables.
En fait, la leucémie n'est même pas à considérer
comme une maladie, mais comme une phase de remise en marche à
plein régime de la fabrication des leucocytes par la moelle
osseuse, après la solution d'un conflit biologique de
dévalorisation généralisée lors duquel
les os ont été atteints. Le taux très élevé
des cellules immatures affole le corps médical. Or ces
blastes ne sont pas les signes d'un pullulement cancéreux,
mais d'un démarrage en trombe d'un processus qui met un
peu de temps avant d'être à 100% performant.
Il faudrait surtout aider le patient à sortir une fois
pour toutes de ses tendances à tomber dans l'autodévalorisation.
L'interprétation actuelle de la phase leucémique
du cancer des os a pour effet de repousser le patient encore
plus profondément dans une misère qu'il exprime
par un " je ne vaux rien " alors qu'il faudrait l'encourager,
car il a pu surmonter son conflit de dévalorisation et
il est en train de s'en sortir.
J'ai commencé une tâche considérable quand
j'ai décidé d'écrire ces Entretiens Imaginaires,
par lesquels je voudrais partager tout ce que j'ai appris. Parfois
je suis totalement démoralisé et je me rends bien
compte que la situation est peut-être inextricable. Même
si la Médecine Nouvelle pouvait être connue de tous
demain, qui pourrait ou voudrait l'accepter ?
J'ai supprimé des Entretiens Imaginaires tous les passages
inutilement agressifs et accusateurs, mais je n'ai pas pu m'empêcher
d'écrire cette lettre d'une manière peut-être
encore un peu violente.
Même parmi ceux qui ont déjà écouté
longuement, beaucoup de gens me donnent l'impression de n'avoir
toujours pas réellement saisi les implications de la Médecine
Nouvelle. Alors j'essaie de moduler le discours, dans le fond
et dans la forme, et d'utiliser toutes les tonalités pour
tenter de capter l'intérêt du plus grand nombre.
Mais c'est peut-être peine perdue et il est probable que
je suis en train de me heurter à un bastion imprenable.
Je n'ai qu'à me rendre à l'évidence pour
constater que le monde ne peut pas être changé en
mieux, qu'il est ce qu'il est et le sera toujours.
Mais alors, dans ce cas-là, faut-il tout laisser passer
sans s'émouvoir, ne plus croire en rien ?
Je t'embrasse avec beaucoup de tendresse,
Ton Jean dévoué.
ENTRETIEN - 16 -
Bonjour Marie. Vous allez bien ?
Oui, je me sens en super forme ! Ces deux dernières semaines
j'ai franchi un cap important et j'ai la force d'un troupeau
de bisons !
Oui, ça se voit, vous avez très bonne mine !
Je vous présente Pierre. Il s'intéresse aussi aux
idées du Dr Hamer et comme il en sait à peu près
autant que vous, il m'a semblé utile de vous faire à
tous deux mon petit enseignement en même temps, histoire
de le rendre plus vivant.
Super ! Ça me fait plaisir de pouvoir constater que d'autres
personnes s'intéressent également à la Médecine
Nouvelle ! Je me sens déjà un peu moins isolée.
Bonjour !
Bonjour madame. Enchanté de faire votre connaissance !
Moi aussi j'aime bien rencontrer d'autres personnes qui s'intéressent
à la Médecine Nouvelle. Il est vrai qu'on se sent
parfois un peu éloigné de ceux qui ne veulent pas
s'y intéresser ou qui y sont franchement hostiles.
Ce bureau n'a pas vraiment la taille de la petite salle de cours
que j'aimerais avoir, mais on y tient bien à trois ou
quatre sans se marcher sur les pieds, alors j'ai commencé
à faire mes petites séances instructives à
plusieurs personnes à la fois.
Est-ce que vous avez eu le temps de lire quelques pages dans
le livre que je vous ai prêté ?
Oui, oui. J'avance bien ! Ce n'est pas toujours évident,
mais dans l'ensemble c'est assez accessible même sans avoir
de réelles connaissances en médecine.
Je n'ai lu encore qu'une cinquantaine de pages. Ce n'est pas
évident parce qu'il y a beaucoup de termes médicaux
et anatomiques dont je dois chercher le sens dans le dictionnaire.
Mais en gros je comprends et il est vrai que la connaissance
m'aide énormément à reprendre le dessus.
Vous verrez que la lecture deviendra de plus en plus aisée
et que tout prendra sa place au fur et à mesure que vous
avancez dans le livre.
J'ai écrit l'essentiel de mon discours sur ces quelques
pages, donc vous n'avez pas besoin de prendre des notes. Essayez
seulement de suivre et ne vous inquiétez pas si vous avez
parfois l'impression de ne pas tout pouvoir retenir d'un coup.
Je vous ai déjà parlé du premier groupe
d'organes dérivés du feuillet embryonnaire endodermique
et nous allons maintenant parler du deuxième groupe qui
est constitué de tissus originaires du mésoderme
ancien. Nous trouvons dans ce groupe les glandes mammaires et
toutes les enveloppes de protection : les méninges, le
péricarde, la plèvre, le péritoine, les
bourses et le derme. Comme lors de mon topo sur les organes du
premier groupe, je vais essayer de rester très schématique
et de simplifier au maximum, afin que vous ne perdiez pas le
fil.
Le Dr Hamer a classé ces organes et enveloppes dans le
même groupe après avoir découvert qu'ils
ont en commun les points suivants :
-Ils ont tous leur relais au cervelet, notre deuxième
cerveau. Ce relais correspond à une zone très précise
du cervelet, zone qui, en cas de maladie, est atteinte en même
temps que l'organe correspondant.
-Le développement d'un cancer dans l'un de ces organes
ou enveloppes est toujours causé par un conflit vécu
comme une agression. Le cas de la glande mammaire est un peu
à part, mais si l'on veut rester simple, on pourrait aussi
considérer le conflit biologique de " vouloir materner
la personne en danger " comme un conflit causé par
le ressenti d'une agression visant son enfant ou son partenaire
par exemple.
-Lors du développement du cancer, dans la phase active
du conflit, il y a toujours un accroissement de la quantité
de cellules, c'est à dire qu'il y a création de
matière.
-Ces cellules supplémentaires sont fonctionnelles, car
elles améliorent les performances de l'organisme. Exemples
: potentiellement plus de lait pour mieux nourrir et protéger,
dans le cas de la glande mammaire ; épaississement de
l'enveloppe pour augmenter la protection à l'endroit où
l'individu se sent visé.
-Quand la personne a trouvé une solution à son
problème, la matière en plus qui s'est développée
pendant la phase active du conflit biologique est supprimée
par des mycobactéries et bactéries. Ces micro-organismes
ne sont donc pas la cause du cancer, mais jouent un rôle
dans sa guérison !
En résumé : le cancer d'un organe géré
par le cervelet peut être défini comme une prolifération
fonctionnelle et contrôlée de cellules pour aider
l'organisme à faire face à une agression contre
lui-même ou contre un être proche.
Tout ceci est très semblable au comportement des tissus
dérivés de l'endoderme dont je vous ai déjà
parlé et je pense que jusqu'à maintenant je ne
vous ai pas encore embrouillés, n'est ce pas ?
Je commence petit à petit à me sentir à
l'aise pour suivre vos discours. Votre façon de concevoir
le fonctionnement du corps me semble de plus en plus logique.
Je sens toujours un blocage en moi dès que je vous entends
parler de l'utilité d'un cancer et de l'aide qu'il est
censé apporter dans la lutte pour la survie. Franchement,
là, j'ai vraiment beaucoup de mal à intégrer.
Bien sûr ! C'est une théorie totalement délirante
dans un monde occidental dominé par la notion de division
entre le psychisme et le corps. Notre façon de concevoir
l'être vivant ne peut admettre, comme cause de maladie,
que l'action d'une bactérie, d'un virus, d'une irradiation
ou d'autres agents " pathogènes " : particules
de fumée, d'alcool, d'amiante... Et avec cette interprétation
de l'être vivant, il nous est devenu impossible de ranger
la maladie ailleurs que dans le tiroir du mal en y fourrant en
même temps les micro-organismes qui n'existent que pour
nous anéantir, bien évidemment. De plus, les solutions
souvent archaïques d'un conflit ne nous semblent pas toujours
très astucieuses. Nos concepts se sont souvent fort éloignés
des réalités biologiques. Faire un cancer de l'estomac
en cas de conflit " d'indigestion ", même si
ce que l'on ne digère pas est tout à fait symbolique
ou imaginaire, peut sembler peu pertinent, alors que ça
l'est d'un point de vue biologique, puisque le cerveau n'établit
pas de différence entre le " morceau réel
" et le " morceau imaginaire ".
Lorsque j'ai découvert l'approche du Dr Hamer, j'ai été
transporté par un enthousiasme que j'ai voulu partager
avec absolument toutes les personnes que je rencontrais. Il m'a
fallu du temps pour me rendre compte que le sujet n'éveillait
que peu d'intérêt chez les autres, et encore de
bien plus de temps pour commencer à pouvoir accepter cela.
Maintenant je cherche le pourquoi de cette difficulté
à susciter un intérêt pour quelque chose
que je considère non seulement comme extraordinaire mais
aussi comme essentiel.
Pour beaucoup de gens, médecins, spécialistes inclus,
la recherche de la cause précise d'une maladie grave n'est
vraiment pas prioritaire. Je ne parle même pas des personnes
en bonne santé, qui ne se sentent généralement
absolument pas concernées par le sujet. Ce qui compte
avant tout est de se débarrasser le plus rapidement possible
du mal dans des conditions optimales. Or, c'est justement la
compréhension de la cause du cancer qui rend évident
le mauvais chemin emprunté jusqu'alors :
-Les théories officiellement admises aujourd'hui ont transformé
le cancer en un monstre mortel et c'est la crainte de ce monstre
qui fait qu'un patient développe d'autres pathologies,
expliquées à tort comme des apparitions en d'autres
lieux du cancer primaire.
-La destruction pure et simple d'une tumeur ne peut que contrarier
l'organisme qui l'avait justement développée pour
répondre à une problématique précise.
-Si le cerveau est capable de trouver une réponse intelligente
à une problématique quelconque en créant
une tumeur, il doit être également en mesure de
s'en débarrasser une fois les problèmes d'origines
réglés.
La médecine doit accepter le bien fondé de ces
trois points avant de pouvoir trouver des thérapies efficaces
et capables d'aider réellement un patient à guérir
et de le soulager de ses souffrances éventuelles.
Il est vrai que cette façon de voir est en contradiction
totale avec les idées communément admises dans
notre société occidentale. Mais une fois que l'on
a accepté de jeter un coup d'il dans la direction
indiquée par le Dr Hamer, beaucoup de choses deviennent
plus logiques. Prenons la théorie de l'évolution.
Je ne sais pas si tout le monde a compris la même chose
que moi, mais il me semble que l'interprétation la plus
en vogue aujourd'hui du darwinisme met en avant la sélection
naturelle fondée sur des mutations hasardeuses de l'espèce.
Seuls les individus ayant muté avantageusement peuvent
survivre, aux dépens de leurs frangins qui ont été
soumis à des altérations moins heureuses de leur
matériel génétique. Ce concept est formulé
en quelques mots par " the survival of the fittest ",
la survie du plus adapté.
Il a sûrement fallu une quantité astronomique de
mutations pour à l'homme à partir d'un micro-organisme,
et l'idée d'avoir parcouru ce chemin par des changements
aléatoires m'a souvent paru un peu bancale. Mais en regardant
l'évolution avec la longue-vue de la Médecine Nouvelle,
nous avons une vision toute nouvelle de notre lointain passé
: ces changements ne sont peut-être pas des mutations hasardeuses,
mais des adaptations intelligentes !
Juste un petit exemple : en observant que le foie grandit quand
l'individu ressent une peur archaïque de manquer de nourriture,
je peux présumer que le foie n'est pas né d'une
mutation hasardeuse, mais d'un besoin de pouvoir faire des réserves
!
Est-ce que vous me suivez ?
Je vais avoir besoin d'une bonne période de digestion
après avoir mâché longuement ce que vous
venez de dire. Finalement toutes nos conceptions semblent être
mises à mal par les hypothèses de la Médecine
Nouvelle.
Oui, c'est vrai ça ! Quand on vous entend parler, tout
se tient, mais il est vrai aussi qu'il y a beaucoup de nettoyage
à faire avant de trouver de la place dans le crâne
pour ces idées nouvelles.
Alors, je ne vais pas en rajouter aujourd'hui. Il nous reste
encore les deux feuillets embryonnaires que sont le mésoderme
nouveau et l'ectoderme, et les parties du cerveau correspondantes,
la moelle et le cortex. Ensuite je voudrais vous parler plus
en détail du concept de DHS, des Foyers de Hamer au cerveau
et du déroulement en deux phases de chaque maladie.
Je pense qu'il vaut mieux ne pas vouloir en faire trop d'un coup
et laisser du temps à la réflexion, d'autant plus
que la lecture du livre du Dr Hamer vous permettra d'avancer
beaucoup.
On se voit mercredi prochain ?
Pour moi c'est bon. J'aurai eu un peu plus de temps pour avancer
dans le livre du Dr Hamer. Cela m'aidera sûrement à
mieux retenir tout ce que vous dites.
Je vous appellerai. Je ne suis pas sûr d'être libre,
mais je tenterai de venir. Au revoir !
Au revoir !
Au revoir !
INTERMEZZO - 17 -
Tiens, quand on parle du loup
Un instant Louis, je vais
lui demander de nous rejoindre.
Oh Jean, tu me fais la tête ? Qu'est-ce que tu fais tout
seul dans ton coin ?
Salut René, tu vas bien? Je ne t'avais pas vu. J'étais
tellement plongé dans ma lecture que j'ai oublié
lieu et heure.
Oui, je vois ! Tu bois un verre avec nous ?
Qui c'est, nous ?
Je suis avec Louis, un de mes anciens collègues de chez
A. On était justement en train de discuter de toi et de
tes idées, quand je t'ai vu. C'est marrant, il a l'air
d'être vachement interpellé par le peu que je lui
ai raconté. Si je peux en juger à sa réaction,
tes théories ne sont pas si délirantes que ça
! Viens, j'aimerais bien continuer à en discuter à
trois.
De mon délire ? Je crois rêver ! Aurais-tu eu une
apparition nocturne qui t'a fait changer d'idée ?
Tu as l'air d'en douter, mais je réfléchis parfois
un tout petit peu et je suis peut-être moins réfractaire
que tu ne le crois. Mais bon, c'est logique aussi. Tu ne laisses
jamais beaucoup de place à l'autre dans une discussion.
Du coup, il n'a guère d'autre choix que d'adopter une
stratégie défensive. Je t'ai déjà
dit : utiliser une avalanche d'arguments pour tenter de convaincre
empêche la libre réflexion chez l'autre et le contraint
à l'opposition pour ne pas être étouffé.
Oui, je m'en suis aperçu et je tenterai d'améliorer
ma façon de communiquer. Allons, n'essayons pas de changer
le passé, c'est déjà bien qu'on ne se soit
pas fâchés pour de bon. Tu me le présentes,
ton copain ?
Allez, viens avec moi.
Bonjour !
Bonjour !
Louis, je te présente Jean, la tête pensante de
la révolution imminente !
Pierre, tu nous donnes la même chose ? Tu reprends un demi,
Jean ?
Allez, au diable l'avarice. Alors, vous en étiez où,
dans votre discussion ?
On était juste en train de discuter du Sida et des informations
que tu m'as données la dernière fois qu'on s'est
vus, en me laissant seul dans mon désarroi, sans autre
explication.
Ce que je t'ai donné à lire a suscité ton
intérêt alors ? J'ai aussi trouvé ça
sinon pertinent, du moins troublant. Remarque, depuis que j'ai
pris connaissance des travaux du Dr Hamer, le chapitre du Sida
a pris pour moi une tout autre dimension.
Il est au moins curieux que des objections fondamentales, des
propositions constructives, mettant en cause une croyance médicale
mondiale et venant d'un panel de scientifiques apparemment bien
informés, trouvent aussi peu de résonance dans
la presse. J'ai toujours eu quelques arrière-pensées
en ce qui concerne le développement du Sida, tel qu'il
nous est présenté. Une maladie nouvelle s'attaquant
de préférence aux homosexuels et aux toxicomanes,
transmise surtout par voie sexuelle, et qui trouverait son origine
en Centrafrique, voilà un phénomène bien
particulier, quand on y réfléchit un peu. Mais
je n'ai eu qu'une vague intuition que quelque chose ne tournait
pas rond, sans pour autant pouvoir formuler une objection concrète.
Je pensais qu'il y avait un consensus total sur le sujet, alors
je ne mettais pas en doute le travail d'une véritable
armée de chercheurs.
Je n'ai jamais ressenti le besoin de mettre en doute les théories
officielles à propos du Sida. Je n'ai d'ailleurs jamais
rencontré quelqu'un ayant des idées différentes
de l'opinion courante. Depuis la lecture de tes documents, Jean,
j'ai commencé à chercher des articles dans le journal
sur le sujet. J'ai lu plusieurs articles sur la conférence
mondiale à propos du Sida en Afrique du Sud, dans Libé
notamment. Je n'ai pu trouver que des informations venant des
instances officielles. Je me rappelle une phrase d'un chercheur,
cité dans Libé : " Partout où nous
arrivons avec les traitements, la maladie recule ". Avant
j'aurais pris cette information pour argent comptant, maintenant
je ne peux m'empêcher de penser que cette façon
de présenter les choses est aussi une manière de
vendre la camelote.
Mon cher René, si tu continues comme ça je vais
finir par te prendre dans mes bras pour t'embrasser sur la bouche
! J'ai du mal à croire que c'est toi qui viens de dire
ces mots-là. Quelle métamorphose !
Ne commence pas à me chercher, toi ! Je t'ai déjà
expliqué que je ne suis pas aussi hermétique que
tu l'imagines et de toute façon tu dois accepter le fait
qu'intégrer de nouvelles données prenne un temps
différent selon les gens.
Allez, ne vous énervez pas ! Est-ce que vous discutaillez
toujours comme ça ? Arrêtez de vous comporter comme
des chiffonniers !
Je suis curieux de connaître cette fameuse nouvelle dimension
que tu as trouvée dans le chapitre du Sida, Jean. Tu veux
bien en dire un peu plus ?
Avec plaisir ! René, est-ce que tu lui as déjà
parlé de mon délire, comme tu dis ?
Seulement très superficiellement. Tu dois bien te douter
que je ne me sens pas à la hauteur pour présenter
tes idées d'une manière brillante. Tu m'en as beaucoup
parlé, mais je crains de n'avoir retenu qu'un discours
bien argumenté, soit, mais aussi un peu absolu et fanatique
à mon goût. Tu sais maintenant que pendant nos discussions
mon énergie a surtout été mobilisée
pour m'assurer des nuits tranquilles.
J'en doute pas ! Je tenterai de rester calme et de ne pas me
laisser emporter par mon élan.
Bon, je n'irai pas par quatre chemins. Pour moi c'est devenu
tout simple maintenant, en ce sens que je suis convaincu que
le Sida n'existe pas réellement. Comprenez-moi bien. Je
ne nie pas la souffrance et le décès de je ne sais
combien de milliers de personnes atteintes d'un mal appelé
Sida. Je pars plutôt du principe que ces personnes sont
mortes de maladies connues depuis toujours. Que le Sida n'est
rien d'autre qu'un ensemble de maladies que l'on tente de réunir
sous la même bannière, pour diverses raisons. S'imaginer
quelles pourraient bien être ces raisons n'est vraiment
pas une de mes occupations premières, car cela m'amènerait
sûrement à avoir beaucoup d'idées noires
sur mes contemporains. D'autres le font et je peux vous assurer
que les hypothèses avancées sont plus sombres les
unes que les autres. Si vous avez accès à l'Internet,
les sites www.aidsmyth.com et www.virusmyth.com vous permettront
sûrement d'apprendre tout ce que vous voulez savoir.
Le Sida n'existerait pas ? Vraiment ? Mais alors, comment expliques-tu
l'épidémie en Afrique Noire ? Tu ne peux quand
même pas nier que beaucoup de gens sont atteints du Sida
dans les pays pauvres ?
Je ne nie pas qu'il y ait des malades en Afrique. Mais dire que
des personnes sont atteintes du Sida est uniquement une autre
façon d'étiqueter ces maladies, qui se résument,
pour la majorité, à la tuberculose et à
la malaria. Rien n'a réellement changé là-bas,
si ce n'est que les pays occidentaux sont en train de semer la
panique avec une maladie monstrueuse issue d'une hallucination
collective. Maladie imaginaire qui non seulement ne règle
en rien les problèmes réels de sous?alimentation,
d'hygiène et de luttes internes, mais en plus incite les
chefs d'état à ponctionner sévèrement
le budget national.
C'est une hypothèse délirante que tu avances là
! Comment expliques-tu alors qu'une bonne partie des laboratoires
de recherche pharmaceutique du monde entier soient en train d'étudier
le virus du VIH ? Et comment interpréter les avancées
thérapeutiques dans le domaine du Sida, d'abord par l'utilisation
de l'AZT et maintenant par la tri-thérapie ? Il est indéniable
que l'épidémie de Sida perd du terrain !
Une armée de chercheurs est effectivement en train d'étudier
ce qui est pris pour le virus du VIH. Mais en réalité,
tout le monde est en train de regarder le détail d'un
phénomène dont chacun pense qu'il a été
observé dans son ensemble par quelqu'un d'autre. Le virus
du VIH n'a jamais été isolé en bonne et
due forme. Tout ce que l'on trouve sont des débris du
matériel génétique appartenant au prétendu
virus. En fait, les résultats de l'étude faite
à l'institut Pasteur, menée sous la direction du
professeur Luc Montagnier et par laquelle tout a commencé,
n'ont pas démontré l'existence d'un virus inconnu,
mais uniquement l'activité d'une enzyme, la transcriptase
inversée, dans du tissu prélevé sur les
ganglions lymphatiques d'un patient. A vous d'imaginer dans ces
conditions la pertinence des résultats d'un test de séropositivité,
fondé sur une réaction de l'organisme à
des bribes de protéines originaires d'un virus fantôme
!
Donc pour toi le test du HIV est un leurre et n'a rien à
voir avec la détection d'un virus quelconque ! Pourtant,
les personnes séropositives développent généralement
la maladie après quelques années.
Elles développent des maladies comme tout un chacun !
Seulement chez eux toute affection est mise sur le compte de
leur prétendue séropositivité. D'ailleurs,
si tu peux concevoir que toute maladie a une origine psychologique,
tu peux aussi facilement t'imaginer qu'une personne ayant reçu
le verdict de séropositivité VIH a une bonne raison
supplémentaire de se sentir mal en point ! Si tu te dis
en plus qu'un soi-disant malade du Sida prend par jour une quantité
de médicaments à peu près équivalente
au stock d'une petite pharmacie de campagne, tu peux comprendre
aisément pourquoi il ne se porte pas très bien.
J'ai entendu dire que l'AZT a été développé
dans les années 60 pour lutter contre la leucémie,
mais sans aucun résultat probant et que ce médicament
a été sorti de l'oubli pour servir dans la lutte
contre le Sida.
C'est vrai. L'AZT est un véritable poison qui empêche
à tout jamais la cellule de se diviser. Dans la lutte
contre le cancer et contre tout autre phénomène
de division cellulaire apparemment non contrôlée
par l'organisme, empêcher la division cellulaire semblait
constituer une approche thérapeutique prometteuse. Avec
les nouvelles connaissances apportées par le Dr Hamer
on comprend aisément que cette approche est mauvaise,
car une division cellulaire n'est jamais incontrôlée.
Le pullulement des blastes pendant une leucémie n'est
qu'un signe de remise en marche de la fabrication des globules
par la moelle. Fabrication ralentie ou arrêtée auparavant
quand l'organisme était dans une problématique
de dévalorisation de soi. Vouloir à tout prix arrêter
ce processus est en totale contradiction avec les mécanismes
biologiques naturels, d'autant plus si le résultat espéré
doit être obtenu par un empoisonnement.
Les personnes qui se sortent le mieux de leur séropositivité
sont sans exception celles qui ne prennent pas de traitement
et celles qui ne s'inquiètent pas vraiment pour leur état.
Tu me donnes vraiment l'impression de ne prendre aucune maladie
comme quelque chose de grave !
Je ne prétends pas qu'il n'y ait pas d'affection inconfortable,
voire insupportable. Seulement la définition de la maladie
telle qu'on l'entend aujourd'hui doit être complètement
revue. En ce sens qu'elle ne doit pas être considérée
comme une chose qui nous tombe dessus déguisée
en bactérie, virus ou autre influence externe, mais comme
un ensemble de symptômes témoignant d'une réaction
de l'organisme face à un stress provoqué par un
choc psychologique. Par exemple, une hépatite n'est jamais
causée par un virus attrapé d'une façon
malencontreuse, mais toujours par une situation dans laquelle
la personne s'est fait de la bile. Le stade reconnu comme maladie
n'est que la phase de réparation du réseau biliaire,
qui a été soumis à une nécrose dans
la période pendant laquelle la personne a ressenti une
rancur non exprimée. Le virus n'intervient que pour
aider l'organisme dans la phase de reconstruction des tissus
altérés.
C'est assez incroyable, tout ce que tu dis là ! Mais à
vrai dire, je n'y vois pour le moment pas réellement de
faille. Seulement, tes théories sont en contradiction
totale avec tout ce que je sais.
Si tu étais réellement bien informé, tu
saurais que mes idées ne sont pas réellement nouvelles,
au fond, et qu'elles existent depuis la nuit des temps. Ce qui
est nouveau, c'est la prétention de l'humain de pouvoir
faire mieux que la nature et de pouvoir guérir le physique
avec des moyens hautement techniques sans comprendre réellement
la cause du mal et sans s'occuper du psychique. Si tu t'y intéressais,
tu pourrais même trouver dans la littérature ancienne
des écrits de beaucoup d'hommes et de femmes qui sont
bien plus proche de l'humain qu'une bonne partie des médecins
hautement spécialisés d'aujourd'hui. Pour rester
plus près de nous, je peux te citer le médecin
allemand George Groddeck, le père moderne de la psychosomatique
:
" Je ne comprends pas pourquoi il est si difficile à
saisir que quelqu'un pour qui la vue est désagréable
devient aveugle ; ça va pourtant de soi. On ne peut voir
qu'aussi longtemps que la vue est agréable. "
Remarque, vous ne voyez peut-être pas un lien direct entre
ces lignes et ce que je viens de dire au sujet du Sida. En fait,
l'idée, c'est qu'absolument toute maladie est une adaptation
de l'organisme à une réalité qui est la
sienne. Par exemple, une décalcification osseuse est le
résultat d'une dévalorisation qui fait perdre sa
raison d'être à la partie du squelette correspondant,
par exemple :
Genou = dévalorisation sportive
Crâne = dévalorisation intellectuelle
Mâchoire = dévalorisation concernant la parole,
ne pas se sentir écouté
Col du fémur = dévalorisation de soumission, être
obligé de plier
L'entretien de l'os demande une énergie considérable
et il est logique qu'une partie du squelette, ayant perdu son
sens, ne soit plus entretenue. Donc si une personne soi-disant
séropositive fait une déminéralisation osseuse,
alors cela n'est pas dû à l'action destructrice
d'un virus quelconque, mais uniquement au ressenti du patient
de ne plus rien valoir.
Qu'est-ce que t'en penses, Louis ?
Eh ben, tout cela me laisse un peu perplexe, à vrai dire.
Mais je trouve aussi qu'il y a beaucoup de bon sens. Je crois
que ce n'est pas tant le contenu du discours de Jean, mais plutôt
les années lumière qui le séparent des croyances
de notre époque. Même s'il a entièrement
raison, ce ne sera pas demain la veille que ses opinons seront
acceptées par tous. Jean, il faut absolument qu'on en
reparle. J'aimerais bien connaître tes sources et me mettre
à la lecture de quelques livres que tu pourrais me conseiller.
La prochaine fois je te prêterai un bouquin ou deux. C'est
vrai qu'il n'y a rien de tel qu'un bon livre pour expliquer tout
ça en détail. On y va ?
Tu commences à m'intéresser un peu, Jean. Je ne
sais pas si c'est dû à une amélioration chez
toi, ou à la présence de Louis. En tout cas je
me suis senti moins agressé ce soir que les autres fois.
Allez, on s'en va.
Très heureux d'avoir fait ta connaissance, Jean ! A très
bientôt, j'espère !
Je l'espère aussi ! Je t'amènerai un peu de lecture.
Ciao !
COURRIER - 18 -
Salut mon ami,
J'espère que tu ne m'en veux pas d'avoir renâclé
avant de répondre à ta dernière lettre !
Il est vrai que ces derniers temps nos discussions ont comme
sujet exclusif la Médecine Nouvelle, mais comme apparemment
cela ne te dérange pas trop, je vais continuer dans cette
lettre. Tu me demandes entre autres d'éclaircir un peu
comment l'approche du Dr Hamer s'inscrit dans nos connaissances
de la biologie, de l'anatomie et de l'embryologie. Je ne prétends
pas être un expert en la matière et je ne peux donc
te donner que quelques explications élémentaires.
Mais cela aura peut-être aussi l'avantage de rester abordable
pour toi, car tu n'es pas non plus un spécialiste en ce
domaine.
Hamer a réussi à systématiser l'approche
médicale en prenant comme point de départ les quatre
feuillets embryonnaires. Chaque partie de notre corps est issue
d'un de ces feuillets, certains organes étant constitués
de parties issues de feuillets différents.
Après la fécondation de l'ovule par le spermatozoïde,
l'uf commence à se diviser en cellules identiques
: 2 puis 4 puis 8 puis 16 etc. La différentiation commence
à partir du huitième jour, d'abord en deux familles:
l'endoderme et l'ectoderme. A partir du seizième jour
un troisième feuillet se forme entre les deux premiers,
le mésoderme, qui se divisera en deux par la suite : le
mésoderme ancien et le mésoderme nouveau. Après
la troisième semaine, les feuillets commencent leur différenciation
et vont chacun former des organes spécifiques.
Chacune des parties de notre corps trouve son origine dans un
des quatre feuillets embryonnaires, mais un organe peut être
constitué de divers composants issus de feuillets embryonnaires
différents. Par exemple, la grande courbure de l'estomac
est d'origine endodermique et la petite courbure d'origine ectodermique,
car recouverte d'épithélium pavimenteux.
Voici une petite liste très schématique et non-exhaustive
des organes et leurs sens, classés en fonction de l'origine
embryonnaire (je tente de faire au plus simple pour que tu puisses
t'en faire une idée claire et durable) :
endoderme - le tractus digestif, y compris les organes vitaux
comme le foie et le pan-créas - les poumons = fonctions
archaïques assi-milées aux morceaux vi-taux.
mésoderme ancien - les méninges,
la plèvre, le péritoine, le derme, le péricarde
et les bourses - la glande mammaire = fonction de protection
mésoderme nouveau - les os, les
muscles, le réseau sanguin et lymphatique - le sang =
fonction de mise en forme et en valeur
ectoderme - l'aorte, les artères
et veines coronaires - l'épiderme - nez, sinus, larynx
et bronches = fonction de contact avec l'extérieur ou
assimilée à la vie sociale
Ceci est une classification fondée sur des principes universels
de la biologie et elle n'est pas inventée par le Dr Hamer.
Elle n'est pas utilisée en médecine traditionnelle,
mais elle a l'immense mérite de permettre la compréhension
des réactions possibles de chaque organe en cas de maladie.
En étudiant des milliers de cas, le Dr Hamer a pu constater
qu'à chaque organe correspond une région cérébrale
très précise, affectée en même temps
que l'organe en cas de maladie. Il a pu constater l'altération
d'une zone cérébrale pendant la maladie, le Foyer
de Hamer, visible sur scanner. Le tableau ci-dessus peut être
enrichi avec une ligne supplémentaire, ce qui permet de
comprendre le lien entre l'origine embryonnaire et le relais
cérébral de chaque organe. Tu ne le sais peut-être
pas, mais notre cerveau est divisé en quatre parties :
le tronc cérébral, le cervelet, la moelle cérébrale
et le cortex. Le lien avec les feuillets embryonnaires est schématisé
dans le tableau suivant:
endoderme mésoderme ancien mésoderme nouveau ectoderme
tronc cérébral cervelet moelle cérébrale
cortex
La classification des organes selon l'origine embryonnaire a
permis de vérifier que la réaction d'un tissu en
cas de maladie dépend de son origine. Toutefois, avant
d'y voir réellement clair, il a fallu découvrir
que chaque maladie est un processus en deux étapes. La
première étant celle pendant laquelle l'organisme
est soumis à un conflit biologique causé par un
stress insupportable, déclenché par un événement
dramatique non prévu et dont le ressenti a été
impossible à verbaliser ou n'a pas été entendu.
Dans la Médecine Nouvelle cet événement
déclenchant est appelé le DHS. La deuxième
phase est l'étape de réparation des tissus altérés
pendant la période de stress. Il faut savoir que biologiquement
parlant il n'y a que quatre types de réactions possibles
pour un organe :
-Faire de la matière en plus (mitose = cancer)
-Faire de la matière en moins (nécrose = ulcère)
-Augmenter la fonction (ex. hyperthyroïdie, hyperglycémie)
-Diminuer ou arrêter de la fonction (ex. paralysie, hypoglycémie)
Dans notre tableau cela donne :
endoderme mésoderme ancien mésoderme
nouveau ectoderme
Conflit actif Réparation Conflit actif Réparation
Conflit actif Réparation Conflit actif Réparation
+ - + - - + - +
Le Dr Hamer a trouvé le lien qui
existe entre le ressenti psychologique de la personne lors d'un
DHS, la localisation du Foyer de Hamer et l'organe touché.
Ainsi un choc traumatique ressenti comme une grosse crasse indigeste
ne touchera pas le genou ou la tête, mais le système
digestif, le côlon plus précisément, et le
Foyer de Hamer sera localisé à un endroit bien
précis du tronc cérébral. Le ressenti de
se faire étouffer ne touchera ni le foie ni les yeux,
mais les bronches, avec un Foyer de Hamer dans le cortex temporal
droit.
Pour couronner l'ensemble, cette façon
de décrire d'une façon systématique les
réactions biologiques a permis de comprendre que les maladies
ne nous tombent pas dessus d'une manière aléatoire.
Elles sont en réalité une réponse biologique
logique pour permettre à l'organisme de faire face à
une situation traumatisante. Tu peux le voir comme une mise à
contribution de l'organe le plus apte à alléger
le stress spécifique.
Je te donne quelques exemples très parlants pour illustrer
ce dernier paragraphe, qui ne t'évoque peut-être
pas grand chose tel quel:
conflit biologique phase active phase de
réparation Foyer de Hamer origine des tissus atteints
peur de mourir par asphyxie cancer des alvéoles pulmonaires
pour augmenter la capacité respiratoire (+) destruction
des alvéoles créées pendant la phase active
(tuberculose pulmonaire si bacilles de Koch) (-) tronc cérébral
endoderme
peur d'une attaque au ventre cancer du péritoine pour
en augmenter l'épaisseur, donc la protection (+) destruction
des cellules créées pendant la phase active (péritonite)
(-) cervelet mésoderme ancien
peur de manquer de nourriture cancer du foie pour en augmenter
la capacité de stockage (+) destruction des nodules créés
pendant la phase active (-) tronc cérébral endoderme
conflit de colère, de rancur et d'injustice nécrose
des voies biliaires pour mieux faire passer la bile (-) réparation
des parties nécrosées à l'aide de virus
(hépatite) (+) cortex droit ectoderme
conflit de vouloir mais de ne pas pouvoir faire une action paralysie
d'un ou plusieurs membres pour alléger le stress, car
le cerveau ne peut donner deux ordres opposés(-) régression
de la paralysie (+) moelle cérébrale mésoderme
nouveau
se sentir mauvais parent décalcification de l'épaule
gauche ou droite en fonction de la latéralité de
la personne. l'épaule (symbole du soutien de l'enfant)
perd sa raison d'être dans cette dévalorisation
(-) reconstruction de la partie décalcifiée. l'os
reconstitué est plus solide qu'avant la crise (+) moelle
cérébrale mésoderme nouveau
J'espère que ces exemples te permettent
d'y voir un peu plus clair.
Il est vrai que tout le monde ne réagit
pas en développant la même maladie dans une situation
identique. Ceci peut être expliqué si l'on prend
en considération l'histoire de chacun. Tu dois t'imaginer
que la réponse de l'organisme à un stress est un
processus qui trouve son origine dans l'évolution de l'espèce.
Nous avons développé les poumons pour pouvoir respirer,
l'estomac pour digérer et les yeux pour voir. Il est donc
logique que l'organisme cherche dans les poumons la réponse
à une problématique liée à la respiration,
dans l'estomac s'il s'agit d'un conflit d'indigestion et dans
les yeux si la vue est concernée. L'apprentissage de ces
mécanismes s'est fait durant toute l'évolution,
mais le vécu de mes ancêtres comme ma propre histoire
jouent également un rôle important. La réaction
à la peur de mourir d'inanition est inscrite dans la biologie,
mais si mes aïeux n'ont pas connu le manque depuis des générations,
il est peu probable que j'aie un conflit de peur de mourir de
faim le jour où j'apprends mon licenciement. Un collègue
dans la même situation, mais issu d'une famille qui a souvent
été dans une problématique de manque, risque
bien plus que moi de développer un cancer du foie. Ce
qui explique de quelle manière une maladie devient héréditaire.
Beaucoup de conflits biologiques ne relèvent pas d'une
problématique archaïque vitale, mais sont liés
à des croyances, à une façon de se représenter
la réalité. Une personne peut réagir de
plusieurs manières différentes si elle découvre
le matin que sa voiture a été volée : il
n'y a pas de case vol de voiture dans la biologie. Elle peut
ressentir une colère noire parce que quelqu'un a osé
lui faire ça et avoir un conflit de rancur exprimé
dans le réseau biliaire. Elle peut ressentir le vol comme
une perte de territoire et commencer à ulcérer
les artères coronaires. Ou encore elle peut le ressentir
comme une grosse crasse indigeste et faire un cancer du côlon.
Ou, pourquoi pas, prendre le vol avec détachement, se
disant que ce n'est qu'une voiture, que le voleur est un pauvre
type et que l'assurance remboursera les frais. Selon la réaction
initiale, le résultat, une fois la voiture retrouvée
ou remboursée, sera une hépatite, un infarctus,
une hémorragie intestinale ou le plaisir d'avoir une nouvelle
voiture.
Tout cela m'amène à l'approche
thérapeutique des maladies. J'espère que tu as
saisi que les maladies sont le résultat d'un conflit biologique,
auquel le patient n'a pas trouvé d'issue et dont la problématique
est largement due à la façon de vivre la réalité.
Pour guérir d'une maladie, il faut avant tout que le conflit
ait été résolu et pour cela un changement
de réalité est toujours nécessaire.
Si le conflit a été provoqué par une guerre,
la solution viendra avec la paix. Si un licenciement est à
l'origine du mal, il sera peut-être nécessaire de
trouver un nouveau boulot. Si je ne peux pas supporter le nouvel
immeuble construit juste en face de ma maison, il sera peut-être
vital de déménager. Ce sont là des exemples
d'une solution pratique qui n'existe pas toujours. Une autre
façon de trouver la guérison réside dans
le dépassement du conflit en changeant ses propres croyances.
Par exemple, Je suis malade, car mon père m'a dit que
je suis nul, donc je suis nul et je dévalorise.
Pourtant, si mon père me dit que je suis nul, la réalité
objective n'est pas que je suis nul, mais que mon père
m'a dit que je suis nul. Je peux prendre son jugement à
la lettre et dévaloriser, mais je peux aussi le lui retourner,
car il a sûrement un problème à régler
lui-même s'il traite son fils de cette manière.
Ou encore, je peux mettre son affirmation dans le contexte et
avouer que je n'étais effectivement pas bien futé
en faisant ce qu'il me reproche, sans pour autant douter de moi
sur un plan général. Ou peut-être mon action
n'était-elle pas si nulle que ça, seulement mon
père et moi n'avons pas les mêmes idées.
Bref, je ne peux avoir un conflit de dévalorisation que
si, dans ma réalité, " Est-ce que j'ai de
la valeur ? " est une question qui se pose et si cette valeur
peut être entachée par ce que d'autres pensent de
moi. Et je ne pourrais sortir définitivement de ce conflit
qu'en changeant cette réalité.
Pour finir, je te dirais qu'il est très
important que le patient connaisse lui-même les principes
décrits dans cette lettre. Il supportera d'autant mieux
les phases de guérison pénibles, mais qui sont
souvent des passages obligés. La lutte contre les symptômes
désagréables avec des médicaments etc. s'oppose
souvent aux mécanismes naturels de guérison. Alors
il faut parfois savoir supporter à défaut de pouvoir
éviter. La connaissance est dans ce cas un allié
inestimable !
Bon, je m'arrête là. J'espère
que la lecture de cette lettre t'a permis d'y voir un peu plus
clair. De toute façon, nous aurons sûrement l'occasion
d'en reparler !
Amitiés,
Jean.
ENTRETIEN - 19 -
Bonjour ! Entrez s'il vous plaît,
je suis à vous !
Alors, ça va ? Votre coup de téléphone m'a
vraiment fait plaisir hier soir. Je n'avais pas perdu tout espoir,
mais il n'était pas du tout évident que vous alliez
reprendre contact avec moi.
Depuis notre premier entretien je n'ai
pas cessé de réfléchir à tout ce
que vous m'avez dit, même si votre discours m'a paru totalement
délirant au début. Mais en fait je n'ai pas pu
trouver la moindre faille dans votre approche et je suis maintenant
à peu près certain d'être ici à la
bonne adresse.
Je suis heureux de vous l'entendre dire.
Qu'est ce qui vous a fait changer d'avis ?
D'abord, je suis totalement écuré
par le traitement médical et je serais vraiment plus qu'heureux
de pouvoir m'en débarrasser. Mais ce qui est plus important
: je pense avoir trouvé l'origine de mon mal. C'est curieux
: c'est un événement qui m'a préoccupé
pendant des jours et des jours et qui m'a fait faire des cauchemars,
mais l'idée de le mettre en relation avec des symptômes
physiques ne m'est jamais venue à l'esprit, avant que
vous ne commenciez à me montrer cette direction.
Alors ?
Je vous ai dit que je suis représentant
commercial, donc beaucoup sur la route. Il y a six mois, j'ai
été impliqué dans un accident. J'ai dû
freiner pour céder le passage à un camion et ma
manuvre a fait perdre le contrôle à la personne
qui me suivait. Il a tapé dans la glissière, a
fait un tonneau et a fini sa course contre un pylône. Je
suis resté sur place pour porter secours, mais comme je
n'ai aucune formation de secouriste je ne pouvais rien faire
qu'attendre l'arrivée de l'ambulance, d'autant plus que
la voiture n'était plus qu'une épave et qu'il n'y
avait pas moyen d'atteindre le chauffeur.
J'ai passé des minutes horribles en m'imaginant les jambes
broyées du conducteur. A ce moment, et pendant les semaines
qui ont suivi l'accident, il me paraissait évident qu'une
chose semblable devait m'arriver un jour. Mais petit à
petit l'angoisse s'est estompée. J'ai pu retrouver mon
calme et cet accident ne m'inspire plus de cauchemars.
Le temps fait bien les choses !
Cela vous va comme explication ? Après tout, il se passe
beaucoup de choses dans la vie. Qu'est-ce qui vous fait penser
que vous avez mis le doigt sur l'événement clé
?
Vous êtes vraiment étonnant
! J'aurais pensé que vous sauteriez sur l'occasion sans
rechigner. Mon explication va tout à fait dans votre sens,
non ?
Peut-être. Mais une solution n'est
pas forcément la bonne parce qu'elle est toute trouvée
! Mon but n'est pas de trouver des brebis pour mon troupeau,
mais de vous aider à sortir d'un mauvais pas. Pour cela
il est absolument nécessaire de ne pas s'engager sur de
fausses pistes. Même si votre histoire va dans le bon sens,
une chose n'est pas claire. J'ai du mal à m'imaginer que
vous n'avez parlé à personne de votre expérience
traumatisante, or c'est une des conditions de la loi d'airain
du cancer.
Loi d'airain du cancer ? Qu'est-ce que
c'est ?
Tout cancer commence par un choc psychologique,
violent et imprévu, et dont le ressenti est vécu
dans l'isolement. En fait, c'est la réaction de l'organisme
à un stress auquel il n'a pas trouvé de réponse
et qui de ce fait est somatisé. Un peu comme si l'organisme
mettait à contribution la partie du corps qui lui permettra
le mieux de surmonter une situation spécifique.
Je vois. Alors, pour comprendre ma réaction
après l'accident, il faut savoir que pour la plupart de
mes collègues la voiture et surtout la conduite sont plutôt
un faire-valoir. Avoir un accident est une occasion de s'attirer
des remarques moqueuses, même si vous n'y êtes pour
rien. Celui qui ne fait pas le trajet Lyon-Paris en moins de
deux heures est un minable, alors vous voyez l'ambiance. Je n'aime
pas ça du tout, mais je suis vite intimidé et je
n'aime pas que l'on se paie ma tête. Alors je me tais.
Je dois dire aussi que je me suis senti un peu coupable de l'accident,
car les choses se seraient sûrement passées autrement
si j'avais réagi d'une manière moins brutale. Le
camion allait s'arrêter pour me laisser passer et je n'étais
pas vraiment obligé de freiner comme un abruti.
Oui, mais la personne qui vous suivait
n'était pas non plus obligée de vous coller. Il
aurait dû laisser assez de distance pour pouvoir freiner,
lui aussi. L'accident est sûrement regrettable, mais n'en
ajoutez pas en mettant toutes les responsabilités sur
vos épaules.
Bien, je pense que nous sommes sur la bonne voie.
Pour comprendre l'apparition de votre cancer, il faut que vous
sachiez que l'épaississement du derme, le mélanome,
est la réaction de l'organisme face à un conflit
de souillure ou de peur de perte d'intégrité physique.
Vous avez eu littéralement peur d'une attaque aux jambes,
alors quoi de plus logique dans cette situation qu'un épaississement
du derme pour assurer une meilleure protection. C'est la réaction
biologique archaïque de l'animal poursuivi par un fauve.
Oui, votre explication semble tenir la
route. Mais dites-moi, si c'est aussi simple que ça, pourquoi
les causes de l'apparition d'un mélanome ne sont-elles
pas connues de tous ?
Parce que ce n'est pas si simple que ça.
Neuf personnes sur dix n'aurait pas réagi comme vous.
Certains auraient trouvé un moyen de s'exprimer. D'autres
n'auraient pas vécu l'événement comme une
chose qui pourrait leur arriver, mais auraient plutôt sombré
dans la dévalorisation et la culpabilité et développé
d'autres pathologies. Vous avez senti une culpabilité,
mais c'est la peur d'une perte d'intégrité physique
qui a dominé.
La façon de réagir ne dépend pas uniquement
de l'événement, mais aussi de notre vécu
et même du vécu de nos aïeux. Apparemment vous
êtes dans une logique de vous sentir agressé, ce
que vous avez d'ailleurs exprimé tout à l'heure
en parlant de la manière dont vous ressentez le comportement
de vos collègues à votre égard.
Tiens, c'est vrai ça.
Qu'est-ce que vous me conseillez de faire maintenant ?
La première chose dont il faut s'assurer
est le stade auquel vous êtes actuellement. Si vous vous
sentez toujours stressé à l'idée de risquer
de vous abîmer dans un accident de voiture, alors le mélanome
est en phase active. Dans ce cas-là, il faut absolument
trouver une manière de sortir de ce stress. Mais je vois
quatre raisons qui me font penser que vous n'êtes plus
obsédé par ce problème.
Même si vous ne l'aviez pas fait auparavant, vous vous
êtes exprimé tout à l'heure, alors le problème
du ressenti non exprimé est dorénavant réglé.
Le diagnostic du cancer vous a bien donné du grain à
moudre et s'il y a un problème à régler,
ce sera plutôt celui-là.
Dans la phase active de la maladie, c'est à dire celle
pendant laquelle le patient est obnubilé par son conflit,
l'organisme est en sympathicotonie. Or si vous aviez été
dans ce cas-là, votre médecin n'aurait probablement
pas prescrit une chimiothérapie, car la chimio est un
traitement qui aggrave l'état de sympathicotonie. Un peu
comme si on buvait trois litres de café alors que l'on
est déjà surexcité.
Vous avez dit ne plus faire de cauchemars et avoir retrouvé
votre calme par rapport à l'accident, ce qui est un signe
que vous êtes sorti du conflit.
Mis à part l'aspect du mélanome, qui doit montrer
des signes d'infection douloureuse si vous êtes en phase
de réparation, l'étude du scanner cérébral
peut aussi donner des indications. En fait, une partie du cervelet
est atteinte en même temps que le derme. Vous avez eu des
périodes de douleur ?
Oui, c'est d'ailleurs pour ça que
j'ai consulté un médecin.
Alors, toutes les indications permettent
de présumer que la croissance du mélanome s'est
arrêtée et que vous êtes en phase de réparation,
c'est à dire que le mélanome est en train de disparaître.
Je pense qu'il est important que vous vous posiez la question
" Est-ce que je me sens en sécurité quand
je conduis ? ". Conduire une voiture est toujours risqué
et il n'est pas forcément nécessaire d'assister
à un accident de la route pour en être conscient.
En fait, je ne vois que deux manières de résoudre
le conflit définitivement. Soit vous acceptez les risques
d'une manière consciente et réfléchie, afin
de ne plus être soumis à des réactions biologiques
de protection dictées par l'inconscient, soit vous vendez
votre voiture et vous changez de métier.
Je réfléchirai à tout
ça. On peut se revoir dans une semaine ?
Bien sûr ! Essayez de parler de nos
entretiens avec votre médecin traitant. Si ça se
trouve, il est tout à fait ouvert à ce genre d'approche.
Dans ce cas il peut vous aider éventuellement avec quelques
cachets anti-douleur, si besoin est. En tout cas, il n'y a pas
de raison de vous inquiéter. Jeudi prochain, trois heures,
ça vous va ?
Oui, c'est parfait. A jeudi alors !
INTERMEZZO - 20 -
Salut, René. Louis n'est pas venu
?
Salut, Jean. Ça va ? Non, Il n'a
pas pu venir, finalement. Mais il m'a fait promettre de te dire
qu'il regrette beaucoup.
Bon, ce n'est pas grave. Tiens, tu lui
passeras ce bouquin, Il va sûrement l'aimer et si tu veux
le lire aussi, ne te sens pas gêné, je n'en ai pas
besoin dans l'immédiat.
Est-ce que tu as pu digérer un peu notre dernière
discussion ?
J'ai continué à discuter
avec Louis aujourd'hui. C'est drôle comme le fait d'en
discuter avec quelqu'un d'autre m'a permis d'assouplir ma position
envers toi. Remarque, il me semble aussi que tu as changé
un peu ta façon de parler.
J'ai pensé à une petite histoire
que j'aimerais te raconter.
Un type va chez le garagiste un jour, pour faire réviser
sa voiture. Il n'y a rien de particulier à signaler, juste
la routine quoi. Alors, on peut s'imaginer sa surprise quand
le garagiste, après avoir fait quelques vérifications,
lui confie qu'il y a un grave problème. En démarrant
le moteur il a décelé un bruit suspect, qui lui
fait penser que le moteur risque de lâcher bientôt.
D'après lui, cela peut arriver à tout moment et
il conseille à notre ami démoralisé un échange
standard du moteur. Coût : environ dix mille francs. Le
type malheureux lui demande à quoi peut être due
cette panne, sur quoi le garagiste répond qu'il n'en sait
rien, mais que cela arrive parfois aux voitures de cette marque
qui approchent les cent mille kilomètres. De plus, il
conseille à son client de ne pas trop traîner, car
les conséquences pourraient être dramatiques si
le moteur lâchait en pleine course sur l'autoroute.
Que ferais-tu dans ce cas-là ?
Qu'est-ce que je ferais ? Je lui dirais
gentiment d'aller se faire voir, à ce garagiste. Il est
évident qu'il essaie de mener le gars par le bout du nez.
Changer un moteur après cent mille bornes, sans explication
! Il faut être fou pour se laisser embarquer.
Mais tu ne connais rien à la mécanique
!
On n'a pas besoin d'être un as de
la construction automobile pour se demander si ce garagiste n'est
pas surtout attiré par le porte-monnaie de ses clients
naïfs.
Je suis d'accord avec toi. Bon, maintenant
la suite.
Le même gars est obligé, une fois par an, de se
faire examiner par le médecin du travail. Il se porte
assez bien et n'a pas de symptômes alarmants. Mais au détour
d'une question, le médecin découvre que notre héros
a travaillé dans un lointain passé pour la société
X, fabricant de matières d'isolation contenant de l'amiante.
Alors le médecin prend subitement un air grave et suggère
à son client de passer un examen approfondi à l'hôpital,
car, dit-il, " l'amiante est un cancérigène
très dangereux et il est possible que vous soyez atteint
d'une maladie grave qu'il faudra soigner au plus vite ".
Notre gars se sent à nouveau totalement abattu et demande
au médecin de quelle manière l'amiante s'attaque
à l'organisme. Le médecin lui répond que
le mécanisme n'est pas bien connu et qu'il n'est pas formellement
établi que toute personne ayant été en contact
avec l'amiante développe une maladie grave, mais qu'il
y a un danger.
Qu'est-ce que tu ferais dans ce cas-là ?
J'irais me faire examiner, tiens. L'amiante
est un cancérigène bien connu, et je ne joue pas
avec ma santé. De toute façon, je ne connais rien
en médecine et je
Savoir que dalle en mécanique ne
t'a pas empêché tout à l'heure de faire un
pied de nez au garagiste.
Mais ça n'a rien à voir !
Si tu penses que ta voiture va bien et
un garagiste te dit qu'il faut dépenser dix mille balles
pour la réparer, tu lui ris au nez. Si tu te sens bien
et ton toubib te dit que tu es peut-être gravement malade,
tu cours à l'hôpital. J'aimerais bien que tu m'expliques.
Tes deux exemples n'ont rien de comparable
! Une personne trop confiante risque de tomber sur un garagiste
sans scrupules, qui ne pense qu'à alléger le porte-monnaie
de son client. Mais même en m'adressant à un mauvais
médecin, je ne vois pas en quoi celui-ci peut s'enrichir
si je cours à l'hôpital sur ses conseils.
De toute façon, je ne peux pas me permettre de prendre
ma santé à la légère, parce que cela
pourrait avoir des conséquences autrement plus dramatiques
que le simple fait de ne pas suivre l'avis d'un garagiste.
Même si tu cours le risque d'avoir
un accident ?
Je peux toujours demander son avis à
un autre garagiste. Rien ne m'empêche d'ailleurs d'aller
voir aussi un deuxième médecin.
Bien sûr. Mais je voulais justement
te démontrer que dans le premier cas tu mets en cause
le verdict d'un spécialiste et que tu serais même
capable de lui rire au nez, alors que dans le deuxième
il t'est impossible de prendre les choses avec détachement
et de te faire ta propre opinion. Dès qu'il s'agit de
la médecine, tu t'en remets entièrement aux avis
autorisés, même si cela a pour conséquence
d'éveiller une très grande inquiétude chez
toi.
Le choc vécu lors d'un diagnostic pessimiste est souvent
à l'origine d'une pathologie grave. Beaucoup de médecins
ont d'ailleurs bien compris cela et essayent de dédramatiser
au maximum, pour éviter l'affolement. Ils hésitent
souvent à prescrire certains examens, car ils sont bien
conscient que cela fait souvent plus de mal que de bien.
Tu dis ça, parce que tu es convaincu
que l'origine d'une maladie ne peut qu'être un stress psychologique.
Ton histoire ne peut pas faire changer d'avis une personne qui
n'adhère pas à ta théorie.
Oui, je vois que ma petite histoire n'est
pas évidente pour toi.
J'ai organisé un petit cours, demain en fin d'après-midi,
pour deux de mes patients. Ça te dit de venir ? Ils ont
déjà quelques petites connaissances, mais ce serait
sympa que tu viennes aussi ! Tu verras que mon délire
a des bases solides et que ce n'est pas juste une théorie
fumeuse. D'ailleurs, la rencontre avec des personnes qui ont
réussi à sortir d'un mauvais pas grâce à
l'approche du Dr Hamer, pourrait déjà te donner
quelques idées.
Je vois que tu n'es pas prêt à
me lâcher les baskets ! Mais pourquoi pas ? Je peux amener
Louis ?
Si tu veux. Ce que je vais dire est en
principe compréhensible par tous, en tout cas je tente
de travailler dans ce sens. On commence à cinq heures
et demie chez moi, ça te va ?
Oui, c'est bon. Mais alors, tu dois t'attendre
à rencontrer une opposition qui risque fort de faire tomber
ton cours à l'eau.
Ne t'en fais pas, j'en ferai mon affaire.
A demain chez moi, alors.
Ciao, à demain. Repose-toi bien,
tu vas avoir besoin de toutes tes forces !
RENCART AU SOMMET - 21 -
Un instant, il me semble avoir entendu
sonner à la porte.
Tiens, salut Félix. Comment vas-tu ?
Bonjour docteur ! Je suis en super forme
et je tenais juste à vous donner ceci. Avec mes remerciements
et ceux de Véronique !
Voilà une bonne nouvelle. Merci
pour la bouteille, c'est gentil d'avoir pensé à
moi. Tu veux te joindre à nous ? J'allais juste commencer
à tenir un petit discours sur la Médecine Nouvelle.
Ne te gêne pas et prends une chaise, si tu veux écouter.
Super, je veux bien rester un peu pour
améliorer ma culture générale !
Installe-toi, il y a encore une chaise
là-bas.
Ce ne serait peut-être pas une mauvaise chose que chacun
se présente, non ? On commence à être nombreux,
mine de rien.
Bonne idée ! Je m'appelle Marie,
je suis secrétaire et actuellement à la recherche
d'un emploi. J'ai pu me remettre d'un cancer grâce à
la Médecine Nouvelle et je suis ici pour en connaître
un peu mieux les fondements théoriques.
Je m'appelle Pierre, je suis prof d'anglais
et bien que je n'aie pour le moment aucune expérience
pratique de la Médecine Nouvelle, l'approche m'intéresse
beaucoup. Je suis donc ici pour apprendre de quoi il s'agit.
Je m'appelle Lucien, représentant
commercial. Je suis atteint d'un cancer de la peau et à
la recherche de la meilleure approche thérapeutique possible.
Je dois avouer que l'approche du docteur Hamer me paraissait
totalement absurde, il y a encore peu de temps, mais mon opinion
est en train de changer. J'espère qu'une meilleure information
me permettra de faire le bon choix.
Je m'appelle René, ingénieur.
Je suis un ami de notre professeur en Médecine Nouvelle
ici présent. Il me bassine avec ses théories depuis
presque trois mois. Je suis loin d'être convaincu, mais
ma curiosité commence à s'éveiller. Je suis
donc ici pour écouter, d'une façon sans doute très
sceptique, je l'avoue.
Je m'appelle Louis, ingénieur également
et ami de René. Il m'a récemment parlé de
ses discussions ardues concernant une nouvelle approche en médecine,
à laquelle il n'adhère pas du tout. A son grand
étonnement, cette nouvelle façon de voir les choses
m'a immédiatement interpellé. Je suis donc ici
pour écouter d'une façon très intéressée
et pas sceptique du tout.
Je m'appelle Félix, je suis étudiant
en géologie. J'ai pu régler deux problèmes
de santé grâce à la Médecine Nouvelle
que j'aimerais connaître d'une manière plus approfondie.
Bien, comme ça tout le monde en
sait un peu plus sur son voisin ou sa voisine. Je pense qu'il
n'est pas nécessaire de s'équiper d'une pancarte
avec nom et prénom.
Alors, je vais vous tenir un discours théorique que j'ai
entièrement mis sur papier. Ceux qui le veulent pourront
en avoir une copie et relire tout tranquillement chez eux.
L'idée fondatrice de la Médecine
Nouvelle est que chaque maladie, sans exception aucune, commence
avec un choc brutal et imprévu, vécu dans l'isolement
et non exprimé ou non entendu, le DHS. Pendant la période
qui suit cet événement dramatique et jusqu'au moment
où la personne trouve une solution à son problème,
l'organisme est soumis à un stress intense et est obnubilé
par son conflit. Habituez-vous au terme " conflit ",
il va revenir souvent.
Au moment même du choc initial, il se passe des choses
à trois niveaux différents.
En premier lieu, la personne est psychologiquement touchée,
dans son esprit ou son âme, appelez-le comme vous voulez.
On ne peut pas véritablement parler du psychisme en termes
de localisation dans l'espace, mais on peut parler en termes
de ressenti et chaque ressenti différent peut être
décrit par un terme bien précis.
Exemples : Un événement peut être ressenti
comme une injustice, une séparation, une dévalorisation,
une perte ou comme quelque chose d'indigeste.
A chacun de ces ressentis correspond un ou plusieurs organes
et une zone bien particulière du cerveau, que l'on peut
considérer comme le relais cérébral entre
le psychisme et l'organe en question.
Le choc initial est la cause d'une sorte de court-circuit dans
le relais cérébral correspondant au ressenti. La
zone touchée, le Foyer de Hamer, est visible au scanner,
sur lequel une personne avertie peut déceler une cible
en forme d'anneaux concentriques.
L'organe correspondant, qui montre souvent le même genre
de cible au scanner, va réagir selon des critères
bien précis. Cette réaction dépend de l'origine
embryonnaire du tissu concerné et s'exprime soit par une
augmentation de la masse cellulaire, c'est à dire un cancer,
soit par une diminution de la masse cellulaire, c'est à
dire un ulcère. Pour certains organes il n'y a pas de
changement de masse des tissus concernés, mais uniquement
une augmentation ou diminution de fonction, comme dans le cas
d'une paralysie ou d'un diabète, par exemple.
Donc, première conclusion : à
chaque ressenti correspond une zone cérébrale et
un organe, ce qui permet de présumer que : " Je suis
ce que je pense et je pense ce que je suis ". Dans la Médecine
Nouvelle on utilise le terme " conflit biologique "
pour signifier qu'il s'agit d'un conflit exprimé dans
une fonction biologique.
Je reprends les ressentis cités tout à l'heure
:
L'injustice vécue comme un coup bas, une saleté
indigeste, résulte en un cancer du côlon, notre
organe d'évacuation, et le Foyer de Hamer est localisé
dans le tronc cérébral, en position latérale
gauche.
Une séparation mal vécue s'exprime par une nécrose
de la peau, l'organe de contact, et le Foyer de Hamer est localisé
dans le cortex sensoriel.
Une grave dévalorisation s'exprime par une nécrose
osseuse, le squelette permettant de tenir debout. Le Foyer de
Hamer est localisé dans la moelle du cerveau.
Un grave conflit de perte est exprimé dans les cellules
germinatives des ovaires ou des testicules, l'organe qui permet
de recréer ce qui a été perdu. Le Foyer
de Hamer est dans la partie crânienne du mésencéphale,
ce qui constitue une exception pour des organes d'origine endodermique.
Un conflit d'indigestion est exprimé dans un organe de
digestion, l'estomac par exemple. Le Foyer de Hamer correspondant
à l'estomac est localisé dans le tronc cérébral
en position latérale droite.
Tout cela est peut-être bien intéressant,
mais il n'y a pas de quoi se laisser emporter. Un cancer reste
un cancer, même si tu avais raison et que les causes en
sont un peu mieux connues. En connaître la cause ne veut
pas dire en être débarrassé !
Tu as tout à fait raison de dire
que cela ne suffit pas. Mais je n'ai pas encore tout dit. Ecoute
la suite et jugeons après !
Ce que j'essaie d'expliquer avant tout, c'est qu'un cancer n'apparaît
pas n'importe où, mais à un endroit bien précis
et étroitement lié au ressenti du choc initial.
Et je vais encore aller plus loin, en disant que non seulement
il se forme à un endroit bien précis, mais qu'en
plus il a un sens là où il se forme, parce qu'il
reprend biologiquement le relais dans la recherche par l'organisme
d'une solution au traumatisme initial. C'est à dire que
le cancer de l'estomac, par exemple, offre à l'organisme
une augmentation réelle de ses capacités de digestion.
Cela a été démontré par une expérience
comparant la capacité de digestion des acides sécrétés
par des cellules normales avec ceux fabriqués par des
cellules tumorales.
On peut se demander en quoi un cancer à
l'estomac permet d'améliorer la digestion réelle,
s'il s'agit de quelque chose d'imaginairement indigeste. Je veux
bien admettre qu'il soit utile pour faire passer une arête
ou un morceau d'os, mais pour se débarrasser d'un stress
psychologique il faut quand même autre chose.
Bonne remarque. En fait, il faut se dire
que le cerveau ne fait pas la différence entre le réel
et l'imaginaire : il réagit exactement de la même
manière. La cause d'un conflit biologique de " ne
pas pouvoir digérer le morceau " peut être
aussi bien physique que symbolique. Dans les deux cas la biologie
de l'organisme fait son devoir en améliorant ses performances
là où le bât blesse, en proposant une réponse
organique. S'il s'agit d'un morceau imaginaire, cette solution
n'est sûrement pas très efficace, mais la déviation
d'une partie du stress psychologique vers un organe soulage le
cerveau. Le Foyer de Hamer permet de confiner le stress à
une petite zone, et le reste du cerveau peut reprendre son activité
normale.
Le cancer ne permet évidemment pas de résoudre
le conflit biologique si la cause est imaginaire. C'est plutôt
le contraire : pour se débarrasser du cancer, il faut
trouver une solution au conflit. Vous pouvez certainement bien
comprendre qu'un traitement médicamenteux ou une opération
chirurgicale qui ne vise que la tumeur n'enlève en rien
le stress causal, mais aurait au contraire plutôt tendance
à l'aggraver.
Je vais essayer d'illustrer ce que je viens
de dire en reprenant le fil des explications données à
Marie et à Pierre. Les autres trouveront tout ce qui a
déjà été dit dans le document que
je tiens à votre disposition.
A Marie et Pierre, j'ai déjà parlé des organes
d'origine endodermique, qui ont leur relais dans le tronc cérébral,
et également des organes ayant pour origine le mésoderme
ancien, qui ont leur relais dans le cervelet. Ces organes ont
en commun de faire de la matière en plus en phase de stress
et de la matière en moins après solution du conflit.
C'est à dire, qu'il y a formation d'un cancer lors du
DHS et que ce cancer est déblayé ou enkysté
en phase de réparation.
Il reste les organes formés à partir des cellules
du mésoderme nouveau et ceux d'origine ectodermique.
Les organes d'origine mésodermique
ont leur relais cérébral dans la moelle du cerveau,
c'est à dire dans la partie centrale du mésencéphale.
Ce groupe contient les tissus qui nous permettent de tenir en
un seul organisme. L'ensemble peut être grossièrement
désigné par le squelette, les muscles, les voies
sanguines et lymphatiques et les tissus conjonctifs.
Ce sont les organes qui permettent le maintien et il n'est donc
pas étonnant que ce soit justement cette partie du corps
qui sera affectée dans le cas d'un conflit biologique
de dévalorisation. Dans la phase active du conflit, c'est
à dire pendant toute la durée du stress causé
par un DHS, les tissus concernés sont soumis à
une nécrose. En prenant comme exemple l'affection d'une
partie du squelette, on peut comprendre ce mécanisme en
se disant que l'entretien de la structure osseuse demande une
quantité d'énergie considérable et que l'organisme
arrête, en cas de ressenti de dévalorisation, d'entretenir
la partie du squelette correspondant au ressenti exact de cette
dévalorisation.
Quelques exemples :
Dévalorisation sportive ou spirituelle = le genou
Dévalorisation intellectuelle = le crâne
Dévalorisation causée par une soumission forcée
= le col du fémur
Après solution du conflit, les tissus
nécrosés pendant la phase active sont reconstruits
à l'aide de virus, qui stimulent la multiplication cellulaire.
La réparation osseuse peut-être douloureuse, car
l'dème de réparation met sous pression le
périoste, qui est très sensible. La mitose de réparation
peut être trop luxuriante et former par exemple un ostéosarcome,
interprété souvent à tort comme un cancer
malin, avec toutes les conséquences dramatiques que vous
pouvez imaginer.
Je vais consacrer le temps qui nous reste
aux tissus d'origine ectodermique, qui ont leur relais cérébral
dans le cortex. Jusqu'à présent, nous avons passé
en revue les organes qui peuvent être considérés
comme les constituants du soi. On peut voir les tissus d'origine
ectodermique comme l'interface entre soi et le monde extérieur.
Sur le plan psychique, l'organisme n'est plus seulement renvoyé
à lui-même, mais projeté dans un environnement
parfois hostile, et les conflits biologiques attachés
aux organes endodermiques ont une fonction sociale. Le fonctionnement
du cortex est très compliqué, car pour comprendre
les réactions biologiques nous devons prendre en compte
non seulement la latéralité mais aussi le bilan
hormonal. L'homme réagit autrement que la femme et une
femme ménopausée ne réagit pas comme une
femme réglée. Le droitier diffère du gaucher
et la gauchère ne réagit pas comme la droitière.
De plus, la présence d'un premier conflit actif aura comme
effet d'inverser les réactions par rapport à la
normale.
Il faut que vous sachiez avant tout que les conflits ectodermiques
féminins ne sont pas les mêmes que les conflits
masculins.
Prenons comme exemple le conflit biologique causé par
la découverte que l'époux a une maîtresse
ou l'épouse un amant. Le ressenti féminin est une
frustration, le ressenti masculin est la perte du territoire.
Le premier résulte pour la droitière en une nécrose
du col de l'utérus et/ou des veines coronaires, le deuxième,
pour le droitier, en une nécrose des artères coronaires
et/ou de la vésicule séminale, ou en une dépression,
s'il y a un équilibre hormonal.
Pendant la phase de réparation, les organes atteints feront
une mitose, c'est à dire une croissance cellulaire, pour
réparer les endroits ulcérés. Cette mitose
est souvent interprétée comme un cancer malin,
alors qu'elle est en fait un mécanisme de réparation.
Les parties nécrosées des artères coronaires
seront également réparées pendant la phase
de guérison et cette réparation a pour effet de
réduire le diamètre de l'artère. Ce dernier
symptôme est généralement interprété
à tort comme la cause de l'infarctus qui a lieu durant
la crise épileptique, en plein milieu de la phase de réparation.
En fait, la cause réelle de l'infarctus du myocarde est
la décharge électrique dans le cerveau, dans le
but d'éjecter le liquide de l'dème de réparation
au Foyer de Hamer.
Alors l'infarctus n'est pas une maladie
en soi, mais il fait partie d'une maladie plus complexe ?
Exactement ! L'infarctus intervient pendant
la phase de guérison du conflit biologique masculin de
perte de territoire. Ceci explique pourquoi une personne fait
généralement un infarctus quand les problèmes
sont réglés ou ont pris une autre tournure. Une
personne qui se bat pour éviter la faillite de son entreprise
ne fait un infarctus que lorsqu'il a gagné le combat.
Ou lorsqu'il l'a perdu, parce que dans ce cas la bataille est
également terminée. Il est important de savoir
que l'intensité de l'infarctus est proportionnelle à
la durée du conflit actif, comme toutes les phases de
réparation d'ailleurs. Le Dr Hamer a découvert
qu'un infarctus est mortel si le conflit actif a duré
plus de neuf mois. Alors vous comprenez qu'il vaut mieux savoir
lâcher prise !
Bon, tout ceci est bien compliqué,
et je ne vais pas en rajouter. Je voudrais terminer en résumant
en grandes lignes le comportement des organes d'origine ectodermique.
Je vais résumer ce groupe d'organes selon l'appartenance
au côté gauche (= féminin) ou le côté
droit (= masculin) du cerveau.
D'abord une petite liste très réduite des organes
:
Côté gauche: la thyroïde, le larynx, le col
de l'utérus, les veines coronaires, le vagin, le rectum,
la vessie et les yeux. L'épiderme.
Côté droit: les branchies, les bronches, les artères
coronaires, le duodénum, l'estomac, les voies biliaires,
la vessie et les yeux. L'épiderme.
Comme je vous l'ai déjà dit,
ces organes ont tous leur relais cérébral dans
le cortex. Dans la phase active du conflit, il y a soit nécrose
cellulaire soit diminution de fonction.
Une fois que la personne est sortie de son stress, la nécrose
est réparée et cette phase de réparation
donne lieu à une mitose cellulaire. Cet accroissement
est souvent diagnostiqué comme un cancer malin et attaqué
avec la chimio- et autre radiothérapie, alors qu'il suffirait
de laisser faire le temps et de rendre confiance au patient,
qui doit traverser une période parfois difficile, je l'admets.
Quand je t'entends parler comme ça,
je dois admettre effectivement que ton discours n'est pas dénué
de bon sens. Mais alors, quel chamboulement ! Et dis-moi, honnêtement,
tu me sembles bien léger dans ton approche quand tu dis
qu'il suffit de donner un peu de courage au patient pendant la
période difficile. Plus de médicaments du tout,
alors ? Tu dois avoir du mal à faire avaler la pilule
à tes clients !
Pardon, j'espère que tu m'excuses ce jeu de mots un peu
facile.
Je n'ai pas dit que toute prescription
médicamenteuse est à proscrire. Au contraire !
L'utilisation massive de cortisone, par exemple, permet de diminuer
les effets désastreux de l'infarctus, si ce médicament
est administré au moment même de l'infarctus. Mais
pour cela il faut pouvoir le prévoir. Cela n'est le cas
que dans la Médecine Nouvelle.
L'utilisation de morphine par contre est souvent totalement néfaste,
car la morphine enlève à l'organisme toutes les
forces dont il a besoin pour traverser la période de réparation.
Je ne dis pas qu'il faut simplement supporter la douleur, mais
uniquement que la lutte anti-douleur avec la morphine n'est souvent
pas très indiquée pour le rétablissement
du patient. D'ailleurs, la douleur est subjective et généralement
très accentuée par la peur de la maladie. Quand
le patient a bien compris les mécanismes biologiques décrits
par la Médecine Nouvelle, la douleur devient supportable,
parfois elle disparaît totalement.
Pour illustrer l'influence du bilan hormonal
et de la latéralité, j'ai présenté
d'une manière schématique dans ce tableau, que
vous pourriez peut-être faire circuler, les deux hémisphères
du cortex avec quelques conflits féminins, à gauche,
et masculins, à droite. Chez droitiers et droitières
le conflit touchera l'organe inscrit dans la case correspondante.
Chez gauchers et gauchères il y a une correspondance croisée,
c'est à dire que le conflit inscrit à droite correspond
à l'organe inscrit à gauche.
thyroïde Impuissance alors qu'il faut
agir branchiesConflit de peur frontale
larynxpeur bleue bronchesconflit de peur pour le territoire
veines coronairesfrustration profonde artères coronairesperte
de territoire
col utérinfrustration sexuelle vésicule séminale
perte de territoire sexuel
rectummise sur la touche, abandon dans le territoire voies biliaires
colère,injustice, rancur, rage
voies pancréatique injustice dans la famille
Une femme ayant des hémorroïdes
touchant des tissus d'origine ectodermique, est en phase de réparation
d'un conflit " de mise sur la touche " si elle est
droitière et réglée, et si elle n'a pas
d'autres conflits. Une femme gauchère avec le même
conflit pourrait souffrir d'une hépatite. L'apparition
des hémorroïdes chez un homme indiquerait qu'il est
gaucher, qu'il n'a pas d'autres conflits, qu'il a un bilan hormonal
normal. Il s'agit dans ce cas d'un conflit de rancur.
Une bronchite est la phase de réparation d'une ulcération
des bronches, causée par un conflit de " peur dans
le territoire ", s'il s'agit d'un homme droitier, ou par
un conflit de " peur bleue " dans le cas d'une femme
gauchère. En présumant qu'il n'y ait pas de complications
hormonales et pas d'autres conflits.
Un changement hormonal important peut inverser
l'effet de la latéralité et modifier le ressenti
pour un événement quelconque, c'est à dire
qu'une femme peut avoir une réaction masculine, un homme
peut réagir d'une manière féminine.
J'admets que tout cela est difficile et ces concepts ont besoin
d'être vus et revus avant de pouvoir être réellement
compris. Le fonctionnement du cortex, même abordé
d'une manière simplifiée, est compliqué,
d'autant plus que la présence d'un Foyer de Hamer aura
pour effet de faire basculer la personne sur l'autre hémisphère
: le gaucher réagira comme un droitier et la droitière
comme une gauchère.
Donc, si j'ai bien saisi : faisant abstraction
de toute complication hormonale etc., un homme droitier ne peut
pas avoir d'hémorroïdes, une femme droitière
pas de bronchite et un homme gaucher ne fait pas d'hépatite.
Et une femme féminine ne peut pas avoir un conflit de
perte de territoire.
Bien ! Tu as tout compris Félix.
Mais comme l'organisme n'est jamais en équilibre statique,
on peut difficilement faire abstraction de toute complication
et en réalité les phénomènes sont
bien plus compliqués. Le bilan hormonal peut changer beaucoup
d'un jour à l'autre, et il n'est pas rare de voir que
les symptômes balancent d'un organe inscrit à gauche
dans le tableau, à un organe inscrit à droite.
Pour terminer, je voudrais encore dire
qu'il est souvent important de connaître le passé
du patient, pour comprendre pourquoi tel événement
a produit tel ressenti. Souvent il est nécessaire de remonter
aux traumatismes vécus dans la petite enfance, et même
avant, pour trouver l'événement par lequel les
réactions d'une personne ont été conditionnées.
Je n'irais pas jusqu'à dire que
tu m'as entièrement convaincu, mais je dois avouer que
ton discours est très impressionnant et tes idées
sont loin d'être des théories fumeuses.
Merci, René. Je pensais bien que
tu ne resterais pas insensible à une petite explication
théorique !
Je vous propose d'en rester là et d'aller boire un verre
au bar du coin. Comme ça, vous pourrez discuter un peu
entre vous et je pense que cela vaut tous les discours du monde
!
Tous d'accord ? Allez, on y va !
BIBLIOGRAPHIE
Livres :
Dr Hamer, Ryke Geerd. - LEGS - Fondement
d'une Médecine Nouvelle.
- Amici di Dirk, Chambéry, 1999. - La Médecine
Nouvelle " La Quintessence ".
- Amici di Dirk, Chambéry, 2000
(AMICI DI DIRK - France. BP 134, 73001 Chambéry - cedex)
Sites Internet :
La Médecine Nouvelle du Dr Ryke
Geerd Hamer
www.multimania.com/asac
www.free-news.org/indefr.htm
Comprendre sa maladie
www.multimania.com/biologie |