Le combat contre la fluoration de l'eau
est loin d'être gagné.

Source le l'article: http://www.leplateau.com/php/articleinfo.php
?id=17212&articleid=&journal=JP

(Les commentaires "in explicito" de François Pierre Nenki, coordinateur du CAPCQ (Commité d'Action et Protection des Citoyens du Québec), sont en rouge)

ACTUALITÉS
La fluoration de l’eau potable refait surface
Yannick Pinel
[email protected]
Article mis en ligne le: 19.08.2021

Montréal est la seule grande ville nord-américaine qui n’ajoute pas de fluor dans son eau potable. Elle est aussi l’unique métropole où le nombre de caries est en augmentation. Coïncidence? La Coalition de Montréal pour des dents en santé jure que non.

Appuyée par 1000 membres et une vingtaine d’organismes, parmi lesquels le ministère de la Santé et des Services sociaux, la Direction de la Santé publique de Montréal, l’Association des pédiatres du Québec et l’Ordre des dentistes du Québec, la Coalition de Montréal pour des dents en santé fait campagne dans le but d’amener la Ville de Montréal à procéder à la fluoration de son H2O. L’organisme est animé par un sentiment d’urgence face aux ravages que font les caries chez les enfants. (Ces soi-disant "ravages" sont une autre campagne de style terreur "made in the US" pour vendre leur fluor et lobotomiser chimiquement la population, surtout les jeunes. Ils ne mentionnent jamais que le fluor est une des principales causes de la décoloration les dents et de la déterrioration osseuse du squelette dû à la fluorose, surdose de fluor. Presque toutes les "eaux de source ou naturelles" embouteillées en contiennent. Vous l'aurez dans le corps et la face longtemps si vous n'empêchez pas cette coalition de faire fluorer l'eau de Montréal et que vous n'arrêtez pas celle de la ville de Québec, aux prochaines élections en novembre. Vous n'aurez même plus la volonté de vous défendre ou vous rebeller. Nous avons une opportunité rêvée pour exposer cet infâmie. P..., agissez ! Sinon ce sera le Québec entier ! Et vos pâtes à dent ? Ils faut écrire à ces fabriquants ! Dites-leurs que vous ne voulez pas de poison à rat dans votre dentifrice.)

Les chiffres publiés par la Coalition font grincer des dents. (En plus qu'ils sont bidon. Il est facile de publier des chiffres ou statistiques et de les faire "arriver" avec leur programme". Des preuves selon lesquelles, en éliminant la fluoration, on diminue la carie dentaire sont disponibles mais n'apparaissent pas dans leurs rapports). Dans Hochelaga-Maisonneuve, 38 % des enfants de maternelle ont des caries (14 par bouche en moyenne). (Les tonnes de sucre et de milliards de l'industrie du sucre, ça vous dit quelque chose, Dre Schwartz ? Trop de bonbons et de cochonneries.) Ce quartier populaire occupe la troisième place d’un palmarès montréalais peu flatteur qui couronne Côte-des-Neiges (47 %) et Pointe Saint-Charles (42 %) grands champions de la carie. On peut dire sans se tromper que, plus pauvre est le quartier, plus cariés sont ses enfants. (Bien entendu. Ils ont des habitudes alimentaires très pauvres. Et connaissez-vous les autres causes de cette mauvaise dentition ? Et que dire des gencives qui sont attaquées par le fluor ? Et les dentistes prônent l'application de cette mousse à base de fluor sur les dents des enfants âgés de 6 à 14 ans, avec des dents saines, simplement comme prévention ? Payant ? Saviez-vous que TOUT DENTISTE se doit de savoir si l'eau de sa ville est fluorée ou non. Pourquoi ? Parce que la ligne entre la fluorose (surdose de fluor) et la tolérance acceptée par le corps humain (et non par le ministère de la Santé ou l'OMS) est très basse et très faible. Quelques miligrammes de trop et c'est le début de cette pathologie IRRÉVERSIBLE qui rend les dents rouges et friables, les gencives récessives et des déformations osseuses. En plus de tous les syndromes psycholoLe QI des enfants est affecté par ce poison qui se loge principalement dans la glande pinéale. La Dre Schwartz n'est-elle pas au courant ? M. De Souza, lui, l'est ! Le Commité d'Action et de Protection des Citoyens du Québec y a vu !!!)

Avis aux éternels sceptiques, cette étude, menée par les hygiénistes dentaires des CLSC, est dépourvue de marge d’erreur. «Tous les enfants ont été vus», clame la docteure Stéphane Schwartz, présidente de la Coalition et dentiste pédiatrique à l’Hôpital de Montréal pour Enfants. (Ils ont tous besoin d'assistance pas de fluor).

Mieux vaut prévenir que guérir... la Coalition de Montréal pour des dents en santé connaît la maxime. D’ailleurs, nombreuses ont été ses campagnes de prévention. Mais, il y a un hic. «Il est difficile de changer les habitudes hygiéniques et alimentaires des enfants, surtout ceux des quartiers défavorisés», avoue la Dre Schwartz. (Donc au lieu de les nourrir proprement, on va tout simplement les fluorer. Au lieu de dépenser cet argent à nous empoisonner, le ministère de la santé et des affaires sociales devraient plutôt utiliser NOTRE ARGENT à voir à ce que les enfants des quartiers défavorisés mangent mieux.)

Pour atténuer cette crise de santé dentaire, présentement à son paroxysme, une seule solution s’impose au dire de la Coalition. «La fluoration de l’eau est reconnue comme une mesure préventive, efficace, simple, sans danger pour la santé et l’environnement qui peut réduire de 30 à 40 % le taux de carie dentaire, et ce, d’ici quelques années seulement», indique Mme Schwartz. Celle-ci est convaincue des bienfaits de l’eau fluorée: «La fluoration de l’eau a été jugée par l’Organisation mondiale de la Santé comme étant l’une des dix meilleures mesures de santé des 50 dernières années.» (On connaît l'OMS pour ses bienfaits: la propagation des vaccins qui rendent malades et du SIDA par le même processus...)

Une dent contre la Ville de Montréal
La Coalition aurait bien aimé s’entretenir avec le maire de Montréal, Gérald Tremblay, mais ce dernier refuse de causer avec les défenseurs de la fluoration. Le responsable de la gestion de l’eau à la Ville, Alan DeSousa, est le porte-étendard de la Ville dans ce dossier. Ses réponses sont loin de satisfaire la Coalition. «M. DeSousa est parfaitement au courant du problème. Il a toutes les données entre les mains. Mais, il refuse de bouger. Pourquoi? Est-ce par immobilisme ou par inconscience? Je ne sais pas», soupire la Dre Schwartz.
(Soupirez, madame, soupirez. Il a entre ses mains d'autres données que les vôtres qui sont manipulées depuis plus de 50 ans. Vous le faites passer pour un être inconscient qui se fout de vos rapports et du bien être des enfants? Quelle tactique disgracieuse, mme la doctoresse, vous allez sûrement finir en politique, bien financée par le consortium du fluor: Mellon et Rockefeller.)

La dentiste pédiatrique à l’Hôpital de Montréal pour Enfants ne comprend pas pourquoi la Ville est si «entêtée»: «Ce refus d’agir de la part de M. DeSousa est d’autant plus inacceptable que la Ville de Montréal vient de recevoir du ministère de la Santé deux chèques totalisant 185 000 $ couvrant les frais liés au renouvellement des équipements de fluoration des usines de traitement de l’eau de Pointe-Claire et Dorval. (Hey docteur Schwartz, vous semblez oublier que l'argent du ministère est LA NÔTRE et non la vôtre. Ce n'est pas gratuit cette fluoration !) En tout, c’est 845 000 $ que la Ville de Montréal recevra sous peu du ministère pour les équipements de fluoration de l’Ouest de l’île. (De cet argent qui est toujours la nôtre, on n'en veut pas pour s'empoisonner mais pour traiter les vraies causes de la carie dentaire. Mauvaise alimentation et hygiène bucale, un point c'est tout !) Or nos chiffres démontrent qu’à Dorval ce n’est que 8 % des enfants qui entrent en maternelle avec de la carie alors que dans l’Est de la ville, c’est un enfant sur trois, voire sur deux, qui souffre d’une mauvaise santé dentaire. Pourquoi les enfants de l’Ouest ont droit à cette mesure éprouvée de prévention des caries dentaires et pas ceux de l’Est? Y a-t-il deux classes de citoyens sur l’île de Montréal?» (Vous jouez au Robin Hood pour les enfants de l'EST ? Quelle imposture ! Ces enfants sont privilégiés de ne pas être saturés par ce poison et vous ne le savez pas...)

Fluoration: une surcharge de travail pour les fonctionnaires
Selon la Coalition, la Ville n’a aucune excuse justifiant la non-fluoration de l’eau. «Ça ne coûterait rien à la Ville. La loi prévoit que c’est le ministère de la Santé et des Services sociaux qui assumera tous les coûts de la fluoration», rappelle Mme Schwartz.
(La revoilà encore avec ses gratuités. Elle se sent généreuse. Décidément elle ne sait pas que le gouvernement, c'est le peuple.)

Et si le fluor polluait l’environnement? «Le fluor est un oligo-élément présent dans la nature. (Mensonge ! Les fluorides de sodium sont ABSOLUMENT artificiels et ne se retrouvent pas dans la nature. Le fluoride de calcium, naturel, n'est pas assimilé par le corps contrairement au fluoride de sodium, un résidu de la fabrication de l'aluminium) Une foule d’études ont démontré l’innocuité de la fluoration de l’eau sur l’environnement», (Autre mensonge immonde. Lisez l'article paru dans l'ACTUALITÉ d'un village atteint de fluorose au Niger ci-joint (808 k.o.). Les fluorides de sodium sont si toxiques qu'on ne peut même pas enfouir ce produit de peur de contaminer la nappe phréatique, la faune, la flore. Des villages entiers aux Indes sont victimes de fluorose dû à la présence de fluor dans le sol et les photos ne sont pas belles à voir. Vous comprendrez comment le fluor attaque les os, alors imaginez ce qu'il fait aux dents. J'oubliais le cerveau !) rétorque la docteure, qui croit que «seules des intérêts corporatistes peuvent expliquer la position de la Ville dans ce dossier». (Connaissez-vous l'effet "mirroir" ? Vous parlez de vous-mêmes, chère Dre Schwartz. Je me demande quels intérêts corporatifs, titres, $ubvention$ ou lavage de cerveau médical vous poussent à tant de zèle et d'obstination inconsciente ? Sans même avoir vérifié les dossiers qui prouvent le contraire fait par des biochimistes ? Savez-vous que 14 de ces scientifiques, bien plus informés sur la biologie humaine que vous l'êtes tous réunis, sont des récipients du prix Nobel ? Si vous réussissez votre projet de fluoration, quel sera votre prochain poste et à quel salaire annuel ? Une chose est certaine, tant que je vivrai, je me battrai comme pas un pour faire échouer vos manigances de fluoration ou celles de quiconque d'autres veut s'y tenter !!! Car j'en suis une victime. J'en ai mangé du dentifrice.... je n'ai plus une "crest" de dent" c'est le titre de ma prochaine chanson. Vous n'avez rien vu, ni rien entendu, encore... Ce ne sont pas des menaces, au contraire, mais plutôt une invitation à faire comme le Dr Hardy Limeback, qui a endossé les fluorides pendant des années et qui, après avoir découvert les mensonges et les dangers cachés derrière ce produit, (après avoir fait des recherches, bien entendu :) démissionna de son poste. Aujourd'hui, il est un grand "advocate" contre le fluor et expose tout ce qu'il a découvert sur ce sujet. Et il n'est pas le seul. Vous pourriez rencontrer vos homologues un jour. Ils parlent et comprennent votre language mieux que moi.)

«Il ne fait aucun doute que la fluoration vient alourdir la tâche du technicien en assainissement des eaux. C’est à ce niveau-là que se situe parfois l’opposition de ces travailleurs. C’est une question pour eux, de conditions de travail et non de santé publique ou de service à la communauté. (Quelle ignorance abjecte ! Les employés sont menacés d'être malades d'intoxication, pouvant provoquer la mort, s'ils manipulent ce produit sans équipement approprié et encore. Le fluor mange la tuyauterie de l'usine et c'est pourquoi les villes n'en veulent plus. Le fluor s'attaque également au béton des murs des installation et aux vitres qui deviennent opaques. Et ça fait quoi aux os et aux dents d'après vous ?) L’utilisation des équipements de fluoration de l’eau potable implique naturellement une formation particulière pour les techniciens de l’eau», peut-on lire dans un document d’information rédigé par la Coalition. (Vous devriez recevoir cette formation, Mme la doctoresse. Vous comprendriez pourquoi les employés ne veulent pas utiliser ces équipements.)

L’organisme prie les techniciens d’écouter leur conscience: «En ajoutant du fluorure dans l’eau potable, ils font plus pour la santé dentaire de leur communauté que tous les dentistes réunis tout au long de leur carrière.» (Quel chantage et quelle prière ! Nous vous pardonnons votre méconnaissance ou lavage de cerveau mais pas votre obstination d'ignorer les rapports qui contredisent vos théories. Les bienfaiteurs de l'humanité sont ceux qui mettent du poison dans l'eau potable pour sédater la population. Le Régime du Nouvel Ordre Mondial dont vous faites partie... sans le savoir ?)

«Fluorer l’eau équivaut à vacciner les enfants contre la carie», conclut la présidente de la Coalition. (Quel language alopathique ! Et bien parlons-en de la vaccination ! Vous Mme la doctoresse, à combien d'enfants avez-vous administré des vaccins qui contenant du thimérosal ? Vous ne saviez pas que ce dérivé du mercure était une des causes principales d'autisme et autres pathologies cérébrales chez les enfants que vous dites tant protéger et qu'on le sait depuis des décennies ? Admettons qu'on pardonne votre ignorance, maintenant que les recherches ont été dévoilées publiquement et que vous le savez, allez-vous continuer d'innoculer des enfants avec des vaccins qui en contiennent encore ? Où est M. Couillard dans ce dossier ? Le ministère de la santé a-t-il retiré les milliers de doses de vaccins toujours entrelacées de ce poison reconnu ? Le ministère de la santé est supposé de veiller sur la santé de la population et non l'empoisonner. Une société Orwellienne. L'assurance-maladie est devenu l'assurance-santé ! Pourquoi ont-ils ré-admi le VIOX dans la pharmacopée canadienne après avoir démontré qu'il causait des troubles cardiaques assez sévères pour en mourrir (150,00 morts n'est pas assez. Après cette nouvelle, on revendiqua un mois plus tard qu'on était plus certains des chiffres et qu'on attribuait certains décès non prouvés avec certitude que le Viox en était la cause. QUOI ?)? Et le PROZAK circule toujours. Son nom pharmaceutique est FLUOXÉTINE, un autre dérivé du fluor. Vous comprenez maintenant l'insistance de tous ces regroupements "pro$" reliés aux consortiums industriels médico-pharmaco-chimio à fluorer la population mondiale. (Je cite un article paru dans "Les Echos, n°17789 à 17792, décembre 1998 Facteur X, n°12 Médecines Nouvelles, n°90, 1998 L'Express, n°2482, janvier 1999 France Soir, 25/09/98, 14/10/98, 22/10/98, 19/11/98: "L'accumulation à long terme de cette substance engendre des effets néfastes en matière de santé, tel que la destruction de l'émail des dents, le développement de maladie telle que l'ostéoporose, de troubles cardiaques et psychiques, et même de dégâts génétiques. Les effets toxiques du fluor à haute dose ne sont plus remis en doute quand on sait qu'il entre dans la composition des insecticides et des bactéricides. Les effets psychiques, quant à eux, ont été démontrés par les savants Allemands à la solde d'Hitler. Le IIIéme Reich donna l'ordre aux usines chimiques I.G. Farben, basées à Francfort, de produire du fluor en quantité. Celui-ci devait être mélangé à l'eau potable destinée aux prisonniers des stalags. Cette distribution avait pour but de maintenir la discipline dans les camps, grâce aux effets sédatifs du fluor.")

Au lieu de dénigrer M. De Souza pour sa perspicacité et impartialité face à ce dossier infecte, vous devriez regarder dans votre propre cour. Nous aussi on va mettre le paquet: affiches, médias, sensibilisation et conscientisation d'une des plus grandes impostures du siècle partout au Québec et dans le monde."
Signé: François Pierre, coordinateur du CAPCQ (Commité d'Action et Protection des Citoyens du Québec).

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Vous comprendrez en lisant cet autre article ci-bas que
les arguments sont très forts mais que nous ne sommes pas seuls !
Les noms du Dr. Hardy Limeback et Dr. Connett y figurent !
Ils nous faudra l'aide des biochimistes indépendants !
Je ne commenterai pas l'article, faites la traduction vous-mêmes.
Au moins il expose les deux côtés de la médaille... une première.
Il y a plein de désinfos (soulignées par Nenki) et ça n'en finirait plus.
Tout cela pour vous dire que plusieurs journaux
publicisent cette coalition et leur programme de fluoration
et que peu de médias en exposent les dangers.
Ne manquez pas mon article
dans le JOURNAL VERT de ce mois-ci sur la fluoration.
Vous reconnaîtrez le style :-)
Le maire qui devra être élu, sera celui qui refuse la fluoration
de l'eau potable de sa ville. Un point c'est tout.
Rejoignez les artistes, groupes ou personnalités
publiques que vous connaissez.
Donnez-leurs le livre du Dr. Jean-Marc Brunet.
Il est gratuit sur ce site.

Faut-il fluorer l'eau?

Pour: La fluoration prévient les caries dentaires. Contre: Doit-on traiter 100 % de l'eau pour 1 % qui est bue?

Édition du jeudi 15 septembre 2005

Mots clés : Montréal, Municipalité, Eau, fluor

Pierre Bourque profite de la campagne électorale pour dépoussiérer le vieux débat de la fluoration de l'eau potable à Montréal, que certains croyaient mort et enterré depuis 15 ans. S'il est élu, M. Bourque affirme qu'il procédera immédiatement à l'ajout de fluorure dans l'eau montréalaise afin d'endiguer la recrudescence de la carie dentaire chez les enfants. Mais la fluoration est-elle la solution idéale?

«On n'a plus d'hésitations à avoir, fait valoir Pierre Bourque. Les études sont là pour le prouver : le taux de caries dentaires dans certains quartiers de Montréal est alarmant, comme dans Côte-des-Neiges, où il est de 47 %, alors que là où on procède à la fluoration de l'eau, il est beaucoup plus bas.»

Les statistiques qu'évoque Pierre Bourque s'inspirent de données publiées par le Département de santé publique de Montréal-Centre, qui a dressé le tableau de la santé dentaire des enfants fréquentant la maternelle en 2003-04. Au triste palmarès des bouches cariées, Côte-des-Neiges figure en tête, suivi de Pointe-Saint-Charles, avec un taux de caries dentaires de 42 %, et d'Hochelaga-Maisonneuve, à 38 %. Dans l'arrondissement de Dorval, où l'eau est fluorée, ce taux chute à 8 %.

Les mêmes écarts ont été signalés par les autorités de la santé publique à Québec, où la moitié de la population, soit celle de l'ancienne ville de Québec, a accès à une eau fluorée depuis 1972. Une enquête réalisée en 1999 par le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) a révélé que les enfants fréquentant des écoles de la ville centre (eau fluorée) avaient de 30 à 40 % moins de caries que les enfants des autres secteurs de la ville.

Ces chiffres parlent d'eux-mêmes, estime la Coalition de Montréal pour des dents en santé qui, depuis un an, tente de convaincre l'administration municipale montréalaise de procéder à la fluoration de l'eau. Présidente de la coalition, la dentiste pédiatrique Stéphane Schwartz est horrifiée par le nombre de très jeunes enfants encore aux couches qui viennent à la clinique dentaire de l'Hôpital de Montréal pour enfants, qu'elle dirige, parce qu'ils présentent de multiples caries, voire des abcès dentaires qui leur occasionnent parfois d'énormes souffrances. «Nous avons une liste d'attente d'un an et demi pour traiter les dents d'un très jeune enfant, martèle Mme Schwartz. En général, ces bambins présentent au moins six dents cariées qu'on ne peut pas traiter sur le fauteuil du dentiste. Il faut donc les traiter sous anesthésie générale.»

Un Québec peu fluoré

Seulement 9 % des Québécois ont accès à une eau fluorée alors que ce taux bondit à 75 % en Ontario et à 66 % aux États-Unis. En contrepartie, les Québécois ont 40 % plus de caries que les Ontariens et les Américains.

Dans l'île de Montréal, seules les anciennes villes de Dorval et de Pointe-Claire ont procédé à la fluoration de l'eau potable. En 1988, la question de la fluoration de l'eau avait été examinée sous toutes ses coutures lors d'audiences publiques tenues par l'administration de Jean Doré, qui envisageait alors de fluorer l'eau de Montréal. Loin de faire consensus, la question avait fait émerger deux camps distincts : l'un militait en faveur d'une fluoration pour des raisons de santé publique alors que l'autre considérait qu'on ne pouvait pas imposer à toute une population l'absorption d'un tel produit, s'inquiétant aussi des impacts environnementaux de cette mesure. Le doute a été suffisant pour inciter l'administration Doré à opter pour le statu quo.

Tombé dans l'oubli, le dossier de la fluoration de l'eau resurgit à la faveur de la campagne électorale municipale et de la croisade lancée par la Coalition de Montréal pour des dents en santé. Le responsable du développement durable au comité exécutif de la Ville, Alan DeSousa, indique que la prudence est de mise dans ce dossier, d'autant plus que seulement 1 % de l'eau traitée est consommée par les humains.

Pour la fluoration

À quelques exceptions près, la communauté médicale et dentaire du monde est en faveur de la fluoration de l'eau. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) la recommande activement pour les populations aux prises avec un accroissement de la carie dentaire tout en insistant sur l'importance de surveiller de près la prévalence de la fluorose dentaire (taches blanchâtres ou brunâtres sur les dents découlant d'un excès de fluor), qui représente un bon indicateur des dépassements du niveau acceptable de fluor. Les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) des États-Unis considèrent la fluoration de l'eau potable comme une des meilleures inventions en matière de prévention.

Pour le président de l'Ordre des dentistes du Québec, Robert Salois, la fluoration de l'eau constitue une mesure universelle qui profitera à toutes les couches de la société.

Bien que les jeunes enfants soient les premiers visés par la fluoration de l'eau, une telle mesure serait également bénéfique pour les adultes et les personnes âgées, dont la dentition est particulièrement vulnérable en raison d'une diminution de la sécrétion de salive qui, normalement, élimine une bonne part de la plaque dentaire, précise le professeur Michel Goldberg, de la faculté de chirurgie dentaire de l'Université Paris V, aussi président de l'Institut français pour la recherche odontologique (IFRO).

La présence du fluor s'avère utile dès la vie foetale, souligne le chercheur. Au cours de la formation des dents, les ions de fluor sont récupérés par la circulation sanguine, qui les distribue dans l'ensemble de l'organisme, notamment à la pulpe dentaire. Les ions se diffusent alors dans la dentine (l'ivoire des dents) et l'émail des dents, constitués en grande partie de cristaux d'hydroxyapatite à l'intérieur desquels les ions de fluor se retrouvent piégés. Or les hydroxyapatites fluorées, ou fluoroapatites, qui en résultent sont beaucoup moins solubles dans les acides. «La création de fluoroapatites au cours de la formation de la dentition rendra les dents plus résistantes à la carie tout au long de la vie», affirme Michel Goldberg.

Par ailleurs, les fluorures inhibent les enzymes microbiennes qui dégradent les sucres en acides, lesquels dissolvent et endommagent ainsi les dents. De plus, au moment du rinçage de la bouche, le fluor enveloppe la surface de l'émail des dents et diminue ainsi l'adhérence de la plaque dentaire.

Contre la fluoration

Ce que craignent avant tout les opposants à la fluoration de l'eau est le fait que certaines personnes soient ainsi exposées à des doses excessives de fluor. On sait qu'un surdosage peut induire la fluorose dentaire, qui se traduit par des altérations de la coloration des dents. «La fluorose n'est pas quelque chose de dramatique, rassure la président de l'ACDQ, Chantal Charest. À part l'aspect esthétique, elle n'a pas d'effets négatifs graves.»

De plus, l'eau potable de Montréal ne contiendrait que 0,7 mg de fluorure par litre si on procédait à sa fluoration, soulève Michel Levy, dentiste-conseil à l'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ). «Il s'agit de niveaux très bas, peu susceptibles de provoquer des fluoroses. À l'eau puisée dans le fleuve Saint-Laurent, qui contient déjà 0,2 mg/l de fluorure, on ajouterait 0,5 mg/l afin d'atteindre le niveau de 0,7 mg/l», précise Michel Levy, rappelant par ailleurs que les concentrations ayant un effet thérapeutique sur les dents se situent entre 0,7 et 1,2 mg/l.

Certains détracteurs sont par contre extrêmement sceptiques quant au bien-fondé du recours au fluor, y voyant une substance toxique dont les effets sur l'ensemble de l'organisme ne sont pas encore très bien connus.

Professeur de chimie à l'université Saint-Laurent, dans l'État de New York, et fondateur du Fluoride Action Network, Paul Connett évoque aussi les dommages possibles pour les os, l'activité de la glande thyroïde, la glande pinéale (qui, par l'intermédiaire de son hormone, la mélatonine, contrôle tous les processus biologiques) et le quotient intellectuel.

La question environnementale alimente également les opposants. Daniel Green, de la Société pour vaincre la pollution (SVP), qui avait participé au débat en 1988, continue de croire que la fluoration de l'eau comporte des risques environnementaux non négligeables. «Je n'étais pas contre la fluoration de l'eau, mais j'étais contre la fluoration du fleuve Saint-Laurent. Si la fluoration de l'eau s'avérait nécessaire, il faudrait trouver une façon d'enlever le fluorure avant de rejeter les eaux usées au fleuve», dit-il.

Ronald Gehr, professeur au département de génie civil de l'université McGill, avait pourtant conclu, en 1989 et 1996, que l'ajout de fluor dans l'eau de Montréal aurait un impact minime sur l'écosystème aquatique du fleuve Saint-Laurent.

Selon Hardy Limeback, professeur de dentisterie préventive à l'université de Toronto, les bénéfices qu'on peut tirer de la fluoration ne l'emportent pas sur les risques. L'argent qu'on pourra épargner en interrompant la fluoration devrait être investi dans des programmes de santé publique destinés aux populations à risque, affirme-t-il.

L'activiste Paul Connett souligne par ailleurs que la position adoptée jusqu'à maintenant par Montréal est judicieuse et rejoint celle de la plupart des capitales européennes, lesquelles proposent toutefois du sel fluoré aux consommateurs. Mais ce qui retient la plupart des pays européens de procéder à la fluoration de l'eau potable est un argument philosophique : celui de la liberté individuelle. «Vous privez les gens de leur droit à consentir ou non à une médication», ajoute Paul Connett.

«Toute mesure de santé publique est nécessairement un peu dictatoriale. Mais chaque individu a-t-il le droit de décider de faire payer ensuite à la société tous les problèmes de santé qui découleraient de l'absence d'une eau fluorée ?», fait remarquer Michel Goldberg.

Québec produira plus + d'eau fluorée

La Ville avait d'abord songé à mettre un terme à la fluoration

Jeanne Corriveau
Édition du vendredi 16 septembre 2005

Mots clés : Québec (province), Québec (ville), eau fluorée

Quelques mois à peine après avoir songé à mettre fin à la fluoration de son eau potable, la Ville de Québec projette maintenant d'étendre le programme à 140 000 résidants de plus sur son territoire. Il reviendra toutefois au prochain conseil municipal, qui sera élu en novembre, de donner le feu vert au projet, a indiqué hier la responsable du dossier de l'environnement au comité exécutif, Ann Bourget. (note de Nenki: ILS METTENT VRAIMENT LE PAQUET ! POURQUOI ?)