La sentence du jour :

"Malheur à ceux qui appellent le mal bien, et le bien mal,
 Qui changent les ténèbres en lumière, et la lumière en ténèbres,
 Qui changent l`amertume en douceur, et la douceur en amertume !
"

Esaïe 5:20


Le Ringard et son pote Nénesse le Craignos
ne désire qu'une chose vivre heureux, loin des connards qui essaient de nous gouverner.
Mais le peut-on ?

"Il sera également possible de recréer du son haute fidélité reproduisant des voix dans le corps humain, avec pour conséquence la possibilité de suggestions insidieuses et d'incitations psychologiques... Il serait ainsi possible de "parler" à des adversaires sélectionnés d'une façon extrêmement dérangeante pour eux."
Nouvelles perspectives pour le monde: Puissance aérienne et spatiale pour le 21e. siècle - volume annexe; Comité Consultatif Scientifique (US Air Force), Washington D.C.; Document #19960618040; 1996 pp.89-90

Voir ci-dessous l'article sur :

Les sources de haute puissance de la micro-onde (HPM) ont été à l'étude pendant plusieurs années en tant qu'armes potentielles pour une variété de combat, de sabotage, et d'applications de terroriste.


Que du bonheur, je vous dis ...

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Pakistan : l'Attaque de L'Hôtel Marriott, Un Signal Fort Des Militants Contre La Guerre US Programmée Dans La Province Pashtoun du Nord Ouest ?
http://www.planetenonviolence.org/Pakistan-l-Attaque-de-L-Hotel-Marriott,-Un-Signal-Fort-Des-Militants-Contre-La-Guerre-US-Programmee-Dans-La-Province_a1680.html

Bush veut à tout pris justifier sa « guerre contre le terrorisme » en Afghanistan en lançant une offensive dans les zones frontalières avec le Pakistan. Les militants agissent préventivement en envoyant des signaux forts. L'attaque de l'Hôtel Marriott pourrrait en être un bien que les Talibans aient nié toute responsabilité. Peut être veut-on leur faire porter le chapeau. De mystérieuses boîtes ont été introduites par des Marines US dans l'hôtel.

Karachi - Les autorités pakistanaises ont comparé l'attaque suicide dévastatrice de samedi soir contre l'hôtel Marriott dans la capitale d'Islamabad avec un camion aux attaques du 11 Septembre aux Etats Unis.

L'explosion, qui a tué plus de 80 personnes, blessés des centaines et brûlé l'hôtel, a eu comme effet psychologique de traumatiser la nation, et, comme le 11 Septembre, marque le commencement d'une nouvelle bataille cette fois non pas de « guerre contre le terrorisme », mais de guerre par les terroristes.

Le Pakistan est maintenant le champ de bataille dans la lutte des militants islamistes pour frapper contre les intérêts américains avant que la machine de guerre américaine ne termine ses préparatifs pour frapper les sanctuaires d'Al Qaeda au Pakistan.
L'attaque contre l'un des hôtels de la chaîne américaine du groupe Marriott est l'une des pires dans l'histoire du Pakistan, et impliquait l'utilisation d'explosifs sophistiqués contenant plus de 600 kg de TNT mélangé avec du RDX et du phosphore, et qui a explosé quand un camion a foncé sur une barrière de sécurité devant l'hôtel.

Parmi les morts on compte l'ambassadeur tchèque au Pakistan, deux marines US, et des membres du personnel de l'ambassade US, des saoudiens et d'autres diplomates européens. Plus de 250 personnes ont été blessées et des douzaines de voitures garées à proximité détruites.
On a immédiatement spéculé que l'attaque était liée au fait que de nombreux Marines logeaient à l'étage supérieur de l'hôtel. Le premier ministre Yousaf Raza Gilani a affirmé que la véritable cible c'était sa résidence, où le président Asif Ali Zardari, des chefs d'état major de l'armée et tout le cabinet étaient rassemblés pour un dîner d'Iftar (sortie de jeun du Ramadan). Selon la théorie avancée, la sécurité était si stricte que le chauffeur a choisi le Marriott à proximité au lieu de la résidence.
Mais lundi après midi, Rehman Malik, le conseiller à la sécurité intérieure du premier ministre pakistanais a dit à un groupe de reporters à l'aéroport d'Islamabad : «un dîner d'Iftar était programmé au Marriott en Septembre à l'invitation du porte parole de l'Assemblée Nationale le Dc Fahmida Mirza où tous les hauts dignitaires dont le premier ministre les membres du cabinet et les chefs des services étaient invités. Cependant, à la dernière minute, le dîner a été déplacé à la résidence du premier ministre ce qui a sauvé toute la direction militaire et politique du Pakistan. »

« Peut être que la première information concernant le dîner au Marriott a été transmise aux militants et par conséquent ils ont frappé le Marriott » a ajouté Rehman.
Cependant, les enquêtes menées par Asia Times Online, incluant des discussions avec des experts de haut rang en matière de sécurité indiquent que l'attaque contre le Marriott est le signal du début d'un combat majeur qui est sur le point de commencer au Pakistan entrant dans une nouvelle phase de la « guerre contre le terrorisme »

Préparations pour une nouvelle bataille
L'explosion de samedi est arrivée le jour ou Zardari a fait son premier discours présidentiel lors d'une cession du Parlement après quoi il devait partir pour New York pour la réunion annuelle de l'Assemblée Générale de l'ONU.

Il était prévu qu'il rencontre des hauts responsables US pour discuter de problèmes non résolus dans la « guerre contre le terrorisme » , spécialement les incursions militaires agressives US dans les zones tribales du Pakistan ces dernières semaines pour attaquer des responsables d'Al Qaeda et des militants.

Cependant, des actions ont déjà été initiées pour donner forme à cette nouvelle bataille.

A environ 20 Km d'Islamabad, se trouve Tarbella, les quartiers généraux de la brigade pakistanaise des forces d'intervention pour les opérations spéciales (SOTF). Récemment, 300 officiers américains ont atterri dans ce centre, désigné officiellement comme « un groupe de conseil en entraînement » selon des documents vus par Asia Times Online.
Mais, des contacts à haut niveau affirment que ce n'est pas aussi simple que peut l'être un programme d'entraînement.

Au milieu des années 90, sous le gouvernement de Nawaz Sharif, une unité de la CIA était basée dans ce centre, avec pour mission d'attraper Ben Laden. Ils sont partis après la prise de pouvoir lors d'un coup d'état de Pervez Musharraf en 1999.
De plus, les US ont acheté une vaste parcelle de terrain à Tarbella, plusieurs km2, selon des sources qui s'occupent directement du projet. Récemment, 20 grands containers sont arrivés au centre. Ce sont les Américains qui s'en sont occupés, interdisant aux responsables pakistanais de les inspecter. Etant donné la taille de ces containers, on croit qu'ils contiennent des armes spéciales et des munitions et même des tanks et des véhicules blindés - et ils n'ont certainement rien à voir avec un programme d'entraînement.
Pour les esprits familiers des activités des Américains à Tarbella, nul doute que ces préparatifs sont faits dans le cadre d'une offensive majeure prévue dans la Province au Nord Ouest de la frontière, contre les sanctuaires des Talibans et d'Al Qaeda dirigé par Ben Laden.

Des sources de sécurité pakistanaises maintiennent que plus de troupes américaines arriveront dans les jours qui viennent.

Le Pakistan a récemment proposé des accords de cessez le feu aux militants situés dans les zones tribales du Nord Waziristan et du Sud Waziristan (Province du Nord Ouest peuplée de Pashtouns que les occidentaux appellent les « Talibans » ndlt) sur la frontière avec l'Afghanistan. Ils n'ont pas seulement été rejetés mais ont été suivis d'attaques dans les deux Waziristan contre des forces de sécurité, et puis il y a eu l'opération Marriott.

Les US et les militants ont enlevé les gants.
En fait, Washington est préoccupé par le manque de progrès réalisé pour couper les ailes de la militance au Pakistan (entendez par là les fugitifs d'Al Qaeda) et par le fait que les Talibans ont des bases au Pakistan pour alimenter leur insurrection en Afghanistan.
Dans les semaines cruciales précédant les élections présidentielles US l'Administration de G.W. Bush est à l'affût de la moindre occasion pour justifier sa « guerre contre le terrorisme » qui dure depuis tant d'années.
Les soldats actuellement basés à Tarbella sont à l'affût. Mais les militants aussi.

Syed Saleem Shahzad , chef du Bureau pakistanais d'Asia Times Online -23/09/08- Copyright Asia Times Online www.atimes.com
Titre introduction et traduction Mireille Delamarre pour www.planetenonviolence.org

Informations complémentaires actualisées le 23/09/08

Selon The News du 22/09/08 un site d'information pakistanais en anglais, le dîner d'Iftar organisé par le porte parole du Parlement, le Dc Fehmida Mirza, devait se tenir au Parlement mais à la dernière minute le lieu a été changé pour la résidence du premier ministre, car des informations fournies par les services secrets pakistanais faisaient état d'une attaque. Le secrétariat du porte parole avait auparavant envisagé de l'organiser à l'hôtel Marriott mais la proposition avait été rejetée pour des raisons de sécurité.
Finalement , selon le quotidien britannique The Independent du 23/09/08,
il s'avère que les invitations pour ce dîner à la résidence du premier ministre avaient été envoyées dix jours avant. Selon Talat Hussain un analyste politique responsable des affaires courantes à Aaj TV. " Le dîner n'a jamais été prévu au Marriott.. On a tous reçu des invitations à l'avance qu'il devait avoir lieu à la résidence du premier ministre".

Les forces militaires pakistanaises ont déjà lancé depuis plus d'un mois une vaste offensive dans les zones tribales sous administration fédérale (FATA : Federally Administred Tribal Areas), et le ministre de l'intérieur pakistanais, Rehman Malik, a annoncé une nouvelle opération d'envergure dans ces zones. Selon lui, les enquêtes préliminaires concernant l'attaque contre le Marriott pointe vers le Sud Waziristan. Cette zone a été la cible de nombreuses attaques controversées US dont une en début de semaine dernière qui a tué 7 civils provoquant la colère d'une importante tribu qui a déclaré vouloir prendre les armes contre les US. Le fait d'accuser les militants de cette zone de l'attaque contre l'hôtel Marriott pourrait justifier une intensification des opérations menées éventuellement par l'armée pakistanaise conjointement avec les US, ce qui risque de provoquer une violente déflagration dans cette région et faire de nouvelles recrues pour les mouvements de résistance anti américains. Selon le correspondant d'Al Jazeera à Islamabad, l'un des principaux commandants Talibans, Baitullah Mehsud, a démenti toute implication des Talibans dans cette attaque. Les militants n'ont jamais utilisé du RDX dans leurs attaques précédentes.

Fait troublant selon The News, il semblerait qu'une opération des Marines US mystérieuse et top secrète était en cours à l'intérieur du Marriott quand il a été attaqué samedi soir.
Plusieurs témoins dont un député du PPP, Mumtaz Alam Gilani, et deux de ses amis, ainsi qu'un responsable du PPN, Sajjiad Chaudhry, venus se divertir au restaurant Nadia de l'hôtel, ont été témoin, en quittant les lieux vers minuit, d'un déchargement de boîtes en fer d'un camion blanc de l'ambassade américaine.

Coïncidence ?
Ces boîtes ont été transportées à l'intérieur de l'hôtel Marriott la nuit même ou l'Amiral Mike Mullen chef des forces conjointes US rencontrait le premier ministre pakistanais,Yousuf Raza Gilani, et d'autres dirigeants à Islamabad. Les principales portes d'entrée et de sortie de l'hôtel avaient été fermées tandis que seuls les Marines US étaient autorisés à s'approcher du camion pour décharger les boîtes et les transporter à l'intérieur de l'hôtel. Ces boîtes en fer n'ont pas été passées aux scanners installés à l'entrée du hall de l'hôtel et ont été montées au quatrième et cinquième étage. Aucun membre du service de sécurité de l'hôtel n'a été autorisé à s'approcher du camion et à transporter les boîtes, seuls une douzaine de Marines US baraqués l'ont fait.
Le député Mumtaz Alam a protesté en vain contre ce relâchement en matière de sécurité auprès des Marines et du personnel de sécurité de l'hôtel, et a menacé d'évoquer l'affaire devant le Parlement. Son frère, Imtiaz Alam, journaliste, se trouvait samedi soir au Marriott quand le camion a explosé devant la principale entrée de l'hôtel. L'ascenseur qu'il utilisait a chuté juste après qu'il ait réussi à s'en extirper au quatrième étage de l'hôtel. Il a pu échapper de l'enfer provoqué par l'explosion.
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Avant, nous étions de vrais adolescents rieurs et geeks ...

Les sources de haute puissance de la micro-onde (HPM) ont été à l'étude pendant plusieurs années en tant qu'armes potentielles pour une variété de combat, de sabotage, et d'applications de terroriste.
RECHERCHE SUR LA MODIFICATION DU COMPORTEMENT :
Programmes clandestins à l'origine de la recherche, évolution des technologies, le contexte social et politique qui a permis cette course à l'armement.
Analyse du journaliste David G. Guyatt présentée lors du Symposium du Comité International de la Croix Rouge sur la "Profession Médicale et les effets des armes"

Tandis que la menace d’une guerre mondiale diminue et que la guerre froide s'estompe lentement pour s'inscrire aux chapitres de l'histoire, davantage de ressources du gouvernement et des forces de l'ordre sont réallouées dans le but de combattre "l’ennemi intérieur". Et une nouvelle classe d’armes est développée pour mener des batailles ‘sans morts’, griller les circuits d’ordinateur et contrôler les esprits humains à grande échelle. ParaScope présente synthèse de l’histoire des armes électromagnétiques écrite par David G. Guyatt, pour le symposium du Comité International de la Croix Rouge (CICR) "La profession médicale et les effets des armes". Informez-vous sur cette tendance inquiétante vers une "société psycho-civilisée", depuis les premières tentatives japonaises de fabrication d’un "rayon mortel" jusqu'aux dépenses actuelles des forces de l'ordre pour les arsenaux d’armes électromagnétiques "moins que létales".

Vers une société psycho-civilisée


On estime que la période qui a vu démarrer le développement des armes électromagnétiques antipersonnelles se situe au milieu des années 40 et éventuellement plus tôt. La première référence existante, à ma connaissance, faisait partie de l’Etude Américaine sur le Bombardement Stratégique (Etude du Pacifique, Division d’Analyse Militaire, Volume 63) qui passait en revue l’effort de recherche et de développement japonais d'un "rayon mortel."

Bien que n’ayant pas atteint le stade de l’application pratique, la recherche était considérée comme suffisamment prometteuse pour garantir la dépense de deux millions de Yen pendant les années 1940-1945. En vérifiant l'effort japonais, les scientifiques alliés ont conclu qu’un dispositif émettant des radiations avait dû être développé, pouvant tuer des personnes sans protection à une distance de 8 à 16 km. Les études démontrèrent que, des moteurs d'automobiles par exemple pouvaient être arrêtés par des ondes précisément réglées dès 1943 (1). On peut donc raisonnablement supposer que cette technique est disponible depuis de nombreuses années. La recherche sur les organismes vivants (souris et marmottes d'Amérique) a révélé que des ondes de 2 cm à 60 cm de longueur provoquaient des hémorragies des poumons, tandis que les ondes plus courtes que 2 cm détruisaient les cellules nerveuses.

Cependant, les expériences dans le domaine de la modification du comportement et de la manipulation mentale ont un passé beaucoup plus sinistre. Les docteurs Nazi du camp de concentration de Dachau ont mené des expériences d’hypnose et de narco-hypnose sur sujets non-consentants, utilisant de la mescaline sur les détenus. Des recherches supplémentaires furent conduites à Auschwitz, pour tester une gamme de produits chimiques parmi lesquels différents barbituriques et dérivés de morphine. Beaucoup de ces expériences se sont avérées fatales. Après la fin de la guerre, la Mission Technique Navale des Etats-Unis fut chargée d’obtenir des informations industrielles et scientifiques pertinentes parmi celles qui avaient été produites par le Troisième Reich et qui pourraient présenter un intérêt pour les Etats-Unis. La Navy lança le projet CHATTER (bavardage) en 1947, à la suite d'un long rapport. Un grand nombre de scientifiques Nazi et de docteurs en médecine qui menèrent d’ignobles expériences furent plus tard recrutés par l’armée américaine et travaillèrent depuis Heildelberg avant d’être secrètement mutés aux Etats-Unis dans le cadre du programme ‘Projet PAPERCLIP’ (agrafe). Sous la direction du Dr. Hubertus Strughold, 34 scientifiques ex-nazis acceptèrent les contrats ‘Paperclip’, autorisés par la réunion des Chefs d’états-majors et furent mis au travail à la Base aérienne de Randolph, à San Antonio, Texas. Dès 1953 la CIA, la Marine Américaine et le Corps Chimique de l’Armée Américaine conduisaient leurs propre programmes de narco-hypnose sur des victimes non consentantes qui comprenaient... des prisonniers, des patients psychiatriques, des étrangers, des minorités ethniques et les personnes étiquetées ‘déviants sexuels’.(2)

Le public américain ne pris conscience d’une série de programmes jusqu’ici secrets, qui avaient été menés pendant les deux décennies précédentes par les milieux militaires et des Renseignements que vers le milieu ou la fin des années 1970. (3) Essentiellement concentrés sur la narco-hypnose, ces vastes programmes secrets portèrent les intitulés de projets MKULTRA, MKDELTA, MKNAOMI, MKSEARCH (=MKrecherche) (MK étant supposé signifier Mind Kontrol - Contrôle de la pensée), BLUEBIRD (=oiseau bleu), ARTICHOKE (=artichaut) et CHATTER (=bavardage). Le principal objectif de ces programmes et de ceux qui leurs étaient associés, était le développement d’un assassin « programmable » fiable. Les objectifs d’importance secondaire étaient le développement d’une méthode de contrôle des citoyens. (4) Le travail secret du Dr Jose Delgado, orienté vers la création d’une société "psycho-civilisée" par l’intermédaire d’un „stimoceiver“ (ndlt. stimorécepteur, contraction de stimulation et récepteur) fut particulièrement important. (5)

Le travail de Delgado fut fondamental, et ses expériences sur des humains et des animaux démontrèrent que la stimulation électronique peut exciter d’intenses émotions, y compris rage, désir et fatigue. Dans son exposé "Stimulation Radio Intracérébrale et observation des tracés sur des Patients Entièrement Libres", Delgado observa que "la Radio Stimulation de différents points de l'amygdale et de l’hippocampe chez ces quatres patients provoquait divers effets, y compris des sensations plaisantes, de l’exaltation, une concentration profonde, des sensations curieuses, une relaxation intense (un précurseur essentiel de l’hypnose profonde), des visions colorées, et d’autres réponses." En ce qui concerne la mention des « visions colorées », il est raisonnable de conclure qu’il se référait à des hallucinations - un effet auquel de nombreuses "victimes" supposées font allusion. (7). Dès 1969, Delgado prédit qu’un ordinateur serait bientôt à même d’établir une communication radio fonctionnant dans les deux sens avec le cerveau - un événement qui eut lieu pour la première fois en 1974. Lawrence Pinneo, un neurophysiologiste et ingénieur en électronique travaillant pour l’Institut de Recherche de Stanford (un des principaux fournisseurs de l’armée), "développa un système informatique capable de lire les pensées d’une personne. Il faisait correspondre les ondes cérébrales sur un électroencéphalographe avec des commandes spécifiques. Il y a vingt ans l’ordinateur répondait par un point sur un écran de télévision. De nos jours ce pourraient être des données transmises à un stimulateur sophistiqué (ESB stimulation électronique du cerveau) utilisant des radiofréquences." (8)

La narco-hypnose en tout cas fut considérée, comme peu fiable, d’après les déclarations faites, bien que certains écrivains et observateurs le contestent. (9) Des études supplémentaires, menées par le Dr Ewen Cameron et financées par la CIA, furent orientées vers la possibilité d’effacer la mémoire et d’imposer de nouvelles personnalités à des patients non consentants. Cameron découvrit que le traitement par électrochocs provoquait l’amnésie. Il se mit à un programme qu’il nomma "déstructuration" qui avait pour effet d’effacer la mémoire des patients choisis. Un travail approfondi établit que les sujets pouvaient être transformés en machine pratiquement vierge (Tabula Rasa) pour être ensuite reprogrammés par une technique qu’il nomma "conduite psychique." L’indignation publique fut telle, une fois ses travaux révélés (à la suite de recherches obtenues conformément à la loi sur la liberté de l’information), que Cameron fut contraint de prendre sa retraite dans le déshonneur.

Dr. John C. Lilly est également digne d’intérêt (10), le directeur de l’Institut National pour la Santé Mentale (NIMH) lui demanda de mettre la CIA, le FBI, la NSA et les services de renseignements militaires au courant de son travail avec des électrodes pour stimuler, directement, les centres du plaisir et de la douleur dans le cerveau. Lilly affirme qu’il refusa la proposition. Cependant, comme indiqué dans son livre, il continua de faire du travail "utile" pour l’appareil de sécurité nationale. En terme de datation ceci est intéressant, car ces événements eurent lieu en 1953. Le scientifique Eldon Byrd, qui travailla pour le Bureau des Armes de la Surface Maritime, fut nommé en 1981 pour développer des dispositifs électromagnétiques dont les applications comprenaient le contrôle des émeutes, les opérations clandestines et la libération d’otages.(11)

De 1965 à 1970, l’Agence de Recherche sur les Projets Avancés dans le domaine de la Défense (DARPA), disposant de 70 à 80% de fonds fournis par l’armée, déclencha l’opération PANDORA afin d’étudier les effets psychologiques et sanitaires des micro-ondes de faible intensité en rapport avec le signal dit de "Moscou." Ce projet semble avoir été assez étendu et comprenait des études (financées par la Marine américaine) pour décrire comment provoquer des crises cardiaques, créer des petites ouvertures dans la barrière hématoméningée et produire des hallucinations auditives. Malgré les tentatives de rendre le programme Pandora invisible à tout contrôle, les archives le la loi sur la liberté de l’information (FOIA) révélèrent une note de Richard Cesaro, Directeur de la DARPA, confirmant que l’objectif initial du programme était de "découvrir si un signal micro-onde guidé avec précision pourrait contrôler l’esprit." Cesaro encourageait la réalisation de ces études "afin de développer les applications potentielles dans le domaine de l’armement." (12) Suite à l’immense tollé du public, le Congrès interdit la poursuite des recherches et demanda que ces projets soient abandonnés à tous les niveaux
Mais, comme l’ancien agent de la CIA Victor Marchetti le révéla plus tard, les programmes devinrent simplement plus secrets tout en contenant un élément écran permettant de nier leur objectif réél, et toute affirmation du contraire de la part de la CIA n’est qu’une couverture. (13) Bien qu’un grand nombre des projets susmentionnés tournaient autour de l’usage de narcotiques et hallucinogènes, les projets ARTICHOKE (artichaut), PANDORA et CHATTER (bavardage) démontrèrent clairement que les dispositifs « psycho-électroniques » étaient de la plus haute priorité. D’ailleurs, l’informateur anonyme de John Marks (surnommé non sans humour "Deep Trance" c-à-d transe profonde) affirma qu’à compter de 1963 les recherches sur le contrôle du comportement mirent fortement l’accent sur l’électronique.

Une obscure compagnie dans un arrondissement de Columbia appelée "Mankind Research Unlimited" (MRU Recherche sur l'humanité, société en nom collectif) et sa filiale à 100%, Systems Consultants Inc. (SCI) ont travaillé pour un certain nombre de contrats du Pentagone, du gouvernement et des services de renseignements, avec en outre pour spécialisation: "la résolution des problèmes dans le domaine de la guerre électronique pour les renseignements ainsi que la technologie des capteurs et leurs applications."(14) Les domaines de "compétence et d’expérience" de la MRU sont divisés en quatre secteurs. Ils comprennent "la biophysique -effets biologiques des champs magnétiques", "la recherche dans la dynamique des fluides magnétiques", "les dynamiques hydroélectriques planétaires" et "les stress géopathiques sur les Organismes Vivants." Cette dernière partie concerne surtout la transmission de maladies en modifiant la nature magnétique de l’environnement. "La biocybernétique, les expériences psychodynamiques en télépathie", "les erreurs de perception humaine", "les champs générés biologiquement", "la parapsychiatrie et l’esprit extraconscient" (supposé se référer aux expériences dans le domaine du contrôle télépathique des pensées), "la neuropsychiatrie comportementale", "l'analyse et la mesure des états subjectifs de l’être humain" et "les modèles de comportements inconscients chez l’être humain".

Employant quelques anciens officiers de l’OSS (Office des services stratégiques renommé par la suite CIA), de la CIA et des renseignements militaires, l’entreprise utilise aussi les services d’éminents médecins et psychologues parmi lesquels E. Stanton Maxey, Stanley R. Dean, Berthold, Eric Schwarz et beaucoup d’autres. Le MRU fait figurer dans les "compétences de l’entreprise" "le contrôle des pensées et du cerveau." (15) Malgré les véhémentes affirmations du président du MRU qu’il ne s’agit pas d’une "société écran pour une quelconque branche du Gouvernement des Etats-Unis…" (16), on doit considérer ces affirmations avec beaucoup de scepticisme.

Il y eut ensuite un hiatus considérable concernant l’information disponible au cours des années 80 jusqu’à nos jours. Cela semble initialement avoir correspondu précisément à la présidence de Ronald Reagan, et s’être poursuivi assez naturellement pendant le mandat du président Bush. (17) Avec pour conséquence des difficultés d’accès et plus de bureaucratie pour invoquer la Loi sur la Liberté de l’Information (Freedom of Information Act) autrefois d’un usage facile. Les coûts de la recherche montèrent en flèche et la documentation qui avait été ou devait être déclassifiée fut réexaminée et reclassifiée. Ce phénomène n’est pas inhabituel aux Etats-Unis, et tend à obscursir la face visible du Congrès. L’indignation publique mène à une libéralisation temporaire, mais lorsque l’opinion publique oublie (beaucoup trop vite), les vieilles méthodes secrètes institutionnalisées se remettent en place. Nous passons maintenant à une période plus récente.

En 1989, CNN diffusa un programme sur les armes électromagnétiques et montra un document du gouvernement américain qui résumait un plan de contingence pour utiliser les armes EM contre les « terroristes ». Avant l’émission un ingénieur médical du Ministère de la Défense faisait part d’une information, affirmant que, des micro-ondes et d’autres méthodes avaient été régulièrement utilisées contre les Palestiniens dans un contexte de conditionnement.

 En 1993, Defense News annonça que le gouvernement Russe négociait avec son homologue américain le transfert d’informations techniques et de matériel connu sous le nom de "Psycho-correction Acoustique". Les russes affirmèrent que ce procédé impliquait "la transmission de commandes spécifiques utilisant des bandes de son statique ou de bruit blanc dans le subconscient humain sans perturber les autres fonctions intellectuelles." Les experts dirent que la démonstration de ce matériel avait donné des résultats "encourageants" "après une exposition de moins d’une minute", et avait démontré "la capacité à modifier le comportement de sujets consentants et non consentants." L’article continuait en expliquant que l’ensemble "matériel et logiciels informatiques fonctionnant avec le programme de psycho-correction (sic) pouvait s’acquérir pour pas plus de 80 000 dollars." Les Russes poursuivaient en faisant remarquer que "l’opinion mondiale n’était pas prête à gérer correctement les problèmes résultant de la possibilité d’un accès direct au cerveau humain". La psycho-correction acoustique date du milieu des années 1970 et peut être utilisée pour "réprimer les émeutes, contrôler les dissidents, démoraliser ou paralyser les forces ennemies et améliorer la performance des forces d’intervention spéciale alliées."(18) L’une des inquiétudes américaines à propos de ce procédé fut formulée par Janet Morris du Conseil de Stratégie Mondiale (Global Strategy Council), un groupe de réflexion établi à Washington fondé par l’ancien directeur adjoint de la CIA, Ray Cline. Morris faisait remarquer que "les troupes au sol risquaient l’exposition à la transmission de son par conduction osseuse dont on ne peut pas se protéger simplement en portant des bouchons d’oreilles, ni aucun autre équipement de protection." Ces derniers mois j’ai rencontré un contact qui était allé en Russie plus tôt dans l’année et j’ai discuté avec lui de l’effort de recherche Russe. Il a rencontré à son tour nombre de scientifiques russes qui sont experts dans ce domaine.
J’ai peu de doute quant au fait que l’article de Defense News cité précédemment est fondamentalement exact.
Dans ses travaux pionniers, le Dr Ross Adey détermina que les états émotionnels et le comportement peuvent être influencés à distance simplement en plaçant un sujet dans un champs électromagnétique. En dirigeant une fréquence porteuse pour stimuler le cerveau et en utilisant la modulation d’amplitude pour que la forme de l’onde imite une fréquence de l’EEG désirée, il était capable d’imposer un rythme d’ondes thêta de 4,5 cps à ses sujets. Les docteurs Joseph Sharp et Allen Frey menèrent des expériences avec des micro-ondes cherchant à transmettre directement dans le cortex auditif des mots énoncés en utilisant des micro-ondes pulsées analogues aux vibrations sonores du locuteur. En effet, le travail de Frey dans ce domaine, qui date de 1960, donna naissance à "l’effet dit de Frey" qu’on mentionne plus communément aujourd’hui sous le nom de "système auditif à micro-ondes" ("microwave hearing"). (19) A l’intérieur du Pentagone cette capacité est connue sous le nom de "Télépathie Artificielle". (20) Adey et d’autres ont dressé une bibliothèque complète des taux de fréquences et d’impulsions qui peuvent agir sur la pensée et le système nerveux. (21)

Pendant le siège de l’église du Mont Carmel près de Waco au Texas, les agents du FBI négocièrent avec leurs homologues russes l’utilisation de la psycho-correction acoustique sur David Koresh et la secte des Davidiens. Finalement, il apparaît que ce plan n’a pas été mis en oeuvre. Cependant, des armes électromagnétiques inhabituelles ont été déployées à Waco. Les Informations Internationales de la BBC et des bobines de films du FBI, que l’auteur de cet exposé a en sa possession, montrent toutes deux le matériel russe en cours de démonstration, ainsi qu’un générateur d’ondes sonores encore jamais vu et un stroboscope fonctionnant à une fréquence inhabituellement basse en usage à Waco.

Est-ce que des armes de cette nature ont-été développées et testées sur le terrain ?
A en juger par le nombre d’individus et groupes se présentant avec des plaintes pour harcèlement, la réponse paraît être "oui." Kim Besley, du Mouvement Pacifiste Féminin de Greenham Common, a dressé un assez vaste catalogue des effets provoqués par les signaux basse fréquence provenant de la base américaine de Greenham Common au Royaume Uni et apparemment dirigés vers les femmes contestataires. Ceux-ci comprennent : vertiges, saignements oculaires, visages brûlés (même la nuit), nausées, troubles du sommeil, palpitations, pertes de concentration, pertes de mémoire, désorientation, importants maux de tête, paralysies temporaires, mauvaise coordination du langage, irritabilité, et une sensation de panique même en situation normale. Des effets identiques et semblables ont été rapportés ailleurs et semblent relativement courants chez les personnes "supposées être victimes." Beaucoup de ces symptômes ont été associés dans la littérature médicale à l’exposition aux micro-ondes et particulièrement aux expositions de basse intensité et non-thermique. (22) Ces derniers ont été passés en revue par le Dr. Robert Becker, nommé deux fois pour le Prix Nobel, et spécialiste des effets électromagnétiques. Son rapport confirme que les symptômes ressemblent à ceux qu’il s’attendrait de voir si des armes à micro-ondes avaient été déployées.

Le numéro d’avril 1994 du "Scientific American" contenait un article intitulé "Bang ! You’re Alive" (Pan! Vous êtes vivant) qui décrivait brièvement une partie de l’arsenal connu d’armes "Moins Que Létales" alors disponibles. Il comprenait les carabines lasers et des générateurs d’infrasons à basses-fréquences assez puissants pour provoquer nausées et diarrhées. Steve Aftergood de la Fédération des Scientifiques Américains (FAS) faisait remarquer que les armes non-létales ont été associées aux procédés de "contrôle de l’esprit" et que trois des plus éminents défenseurs de la non-létalité ont en commun un intérêt pour les phénomènes psychiques.(23)

Les projets actuels comprennent le programme SLEEPING BEAUTY ("Belle au bois dormant"), orienté vers l’utilisation sur le champs de bataille des armes électromagnétiques modifiant les états de conscience. Ce projet est dirigé par Jack Verona, un fonctionnaire haut placé de l’Agence de Renseignements pour la Défense (DIA). Dr Michael Persinger de l’Université Laurentienne est aussi employé au sein de ce projet. D’autres sources ont révélé un projet appelé MONARCH, supposé être destiné à la création délibérée de troubles de la personnalité multiples (MPD actuellement renommé DID Troubles dissociatifs de l’identité) sévères. (24)

Il est désormais de l’avis de beaucoup que ces programmes et d’autres ayant un rapport ont été regroupés sous l’appellation d’armes non létales, aussi connues sous le nom de "moins que létales", qui sont maintenant promues en même temps que la doctrine de "guerre de faible intensité," qui est un concept concernant la guerre au 21ème siècle.

Il est clair que beaucoup de ces programmes du Pentagone et les programmes LTL ("moins que létal") rattachés sont réalisés dans le cadre d’un niveau de classification "Très Secret-Défense". D’autres considèrent que beaucoup de programmes secrets ("black" programs) semblables ou qui ont un rapport sont financés par les importants moyens financiers aujourd’hui disponibles dans le cadre de la politique américaine anti-drogue des forces de l’ordre fonctionnant avec un budget de 13,2 milliards de dollars pour l’année budgétaire 1995. (25) Le 21 juillet 1994, le Secrétaire américain à la Défense William J. Perry publia une circulaire sur les armes non-létales qui esquissait une liste des situations prioritaires pour l’utilisation de ces technologies. En second sur la liste apparaissait le "contrôle des foules". L’objectif "de rendre inutilisable ou de détruire les armes ou les opérations de développement/production des armes, y compris les armes supposées de destruction massive vient seulement en 5ième place." Il est clair par conséquent que la non-létalité est fondamentalement conçue comme anti-personnel plutôt que anti-matériel.

En juillet 1996, le "Spotlight" (le projecteur), un journal américain de droite largement diffusé, rapportait que des sources haut placées du Ministère de la Défense avaient confirmé un contrat secret du Pentagone pour le développement de "générateurs électromagnétiques d’une grande puissance qui interfèrent avec l’activité cérébrale humaine". L’article citait la circulaire de 1994 entre le Procureur Général Janet Reno et le Secrétaire à la Défense William Perry pour le transfert d’armes LTL (moins que létales) à destination de la police et des forces de l’ordre en général . Un budget de moins de 50 millions de dollars a été débloqué pour financer les programmes secrets (black programs) concernés.

Le Dr Emery Horvath, professeur de physique à l’Université Harvard, a déclaré concernant le générateur qui interfère avec l’activité cérébrale que "ces matraques électriques sont conçues pour envahir l’esprit et court-circuiter les synapses… dans les mains de techniciens du gouvernement, elles pourraient être utilisées pour désorienter des foules entières, ou pour manipuler des individus à adopter un comportement auto-destructeur. C’est une arme terrifiante." (26)

Dans un article de1993 du Commandemant et du Collège des Forces Aériennes Américaines intitulé "Technologie Non Létale et Puissance Aérienne", les auteurs Cdt. Jonathan W. Klaaren (USAF) et Cdt. Ronald S. Mitchell (USAF) passaient en revue une sélection d’armes non-létales. Celles-ci comprennaient les armes "Acoustique" (sons de forte intensité pulsés/atténués), infrasons (très basse fréquence) et Polyson (fort volume, gênants) ainsi que des micro-ondes de fortes puissances (HPM, high power microwaves) qui sont incapacitants ou peuvent neutraliser les personnes.

Ces armes et d’autres également classifiées sont transférées aux Services nationaux de police, comme l’a mis en évidence le Congrès Internationale sur la Technologie de 1995 du ONDCP (Bureau des Politiques Nationales du Contrôle de la Drogue), concernant l’"Application de la lutte Anti-Drogue: Technologie Appliquée pour Effectivité Opérationnelle Accrue", qui a donné un aperçu de la "passation des technologies militaires avancées aux polices civiles." Certains observateurs craigent que l’industrie narcotique florissante soit une "couverture" idéale par laquelle faire transiter les Technologies Non Letales pour servir des objectifs de politique intérieure. Il reste à vérifier s’il s’agit là simplement d’une peur « Orwellienne » déplacée. Cependant, le crime organisé est "organisé" à une tellement grande échelle que les experts pensent aujourd’hui qu’il est impossible à éradiquer ou même de le combattre efficacement. (27)

Ce qui va suivre donne des informations contextuelles essentielles sur les origines et dates concernant le développement des armes électromagnétiques antipersonnelles, et prouve en particulier que les Etats-Unis ont démontré depuis longtemps un vif intérêt dans le domaine du contrôle de l’esprit et de la modification du comportement, qui s’étend sur cinq décennies. Comme nous l’avons vu, des bribes d'informations sont parvenues à la lumière sur de courtes périodes, pour échapper encore plus vite, de nouveau, à l'examen munitieux de l’opinion publique. Il reste à préciser que de très nombreuses avancées dans le domaine des technologies électromagnétiques et des techniques de contrôle de l’esprit ont, selon toute vraisemblance, été réalisées pendant les années soixante, soixante-dix et quatre-vingt. Les vétérans de la guerre du Vietnam en particulier témoigent d'histoires étranges, qui si elles sont considérées dans leur ensemble font ressortir (si elles sont véridiques) un grand nombre d'informations encore en grande partie dissimulées derrière l’épais rideau de la classification au titre du secret de la défense nationale.

Le commandant Edward Dames, qui avait appartenu auparavant à l’Agence pour les Renseignements sur la Défense (DIA) du Pentagone jusqu’en 1992, fut longtemps membre de l’opération  protégée par le plus haut niveau de classification, un programme qui se concentrait sur quelques unes des plus étranges possibilités ayant trait à la collecte de renseignements et à l’interrogation à distance. Connus sous le nom de "téléobservateurs" (remote viewers), le personnel de GRILL-FlAME possédait une aptitude psychique prononcée qui était employée pour "pénétrer" les cibles désignées et rassembler des renseignements significatifs sur des personnalités importantes. Le programme opérait avec deux équipes : l’une travaillant depuis les installations top secrètes de la NSA à Fort George Meade dans le Maryland, et l’autre depuis l’Institut de Recherche de Stanford (SRI = Stanford Research International). On dit que les résultats furent exemplaires.

A la suite du scandale autour d’Oliver North, le Secrétaire à la Défense mis officiellement un terme à GRILL-FLAME, craignant une mauvaise publicité si jamais le public apprenait l’existence du programme. Les membres dirigeants du projet - y compris Dames - partirent immédiatement s’installer près de Psy-Tech, société privée et nouvellement constituée, où ils continuent leur travail jusqu’à ce jour, agissant sous contrat gouvernemental. Dans le cadre de son travail, Dames était (et reste) proche de nombres des personnalités dirigeantes et des partisans des armes électromagnétiques antipersonnelles, particulièrement celles qui agissent sur le cerveau. Pendant le programme de la NBC "The Other Side" (De l’Autre Côté), Dames déclara que "le gouvernement américain possèdait un dispositif électronique qui peut implanter des pensées chez les gens". Il refusa d’en dire d’avantage. Le programme fut diffusé en avril 1995.

Cette synthèse est juste un aperçu fragmentaire de programmes qui ont été, et continuent d’être, très protégés par un niveau de classification rigoureux. Alors que l’information était disponible grâce aux archives de la FOIA (loi sur la liberté de l’information), beaucoup d’informations supplémentaires (en fait la majeure partie) furent délibérément détruites quand ce n’est perdu. Cependant, l’auteur considère que ce qui est disponible est suffisant pour déduire que les recherches en cours, le développement et le déploiement actuel de systèmes d’armes EM qui ont un impact sur les fonctions biologiques du corps, ou plus grave encore, interfèrent avec le cerveau humain, suscitent de graves inquiétudes humanitaires. A une époque, où la menace d’une guerre globale a diminué en raison de la détente entre l’est et l’ouest, on peut supposer que les nations occidentales dévelopées vont se livrer à une certaine forme d’introspection. Les sociétés qui ont été préparées de génération en génération pour la guerre et qui en dépendent économiquement ne s’engagent pas dans l’ensemble avec autant de vigueur et de compétence dans la production "pour la paix".

Pourquoi c’est ainsi, n’est pas le sujet de cet article. Incapable de projeter aussi facilement "l’ombre" en dehors sur un autre Etat, l’ennemi extérieur se transforme peu à peu pour devenir l’ennemi intérieur. (29) Aux Etats-Unis (30) par exemple, on constate que la coopération entre les militaire et les forces de l’ordre dans le domaine de l’armement non létal a tendance à se développer rapidement. Tandis qu’il est clair que ceci est dû dans une certaine mesure à des considérations budgétaires, il subsiste des inquiétudes légitimes concernant les effets à long terme pour la démocratie.

L’existence d’une classe inférieure de plus en plus nombreuse et de plus en plus pauvre résultant d’une économie qui taille à tout va dans les budgets, est certaine de se traduire par une croissance de l’agitation civile, de la désobéissance, des conflits, des troubles urbains et peut-être bien pire. (31) Plutôt que de chercher à résoudre les causes sous-jacentes de ces tensions, il est à craindre que les gouvernement aient recours à des mesures plus durables pour réprimer les dissidents intérieurs. Les pays industrialisés occidentaux sont particulièrement prédisposés à ces développements pour diverses raisons. (32)

Les armes antipersonnelles non létales (33) sont considérées par certaines personnes influentes comme la réponse idéale aux émeutes à venir qui sont la conséquence évidente de la pauvreté et du désespoir. (34) Le danger avec ceci est que la démocratie occidentale pourrait amorcer un déclin, ou subir des atteintes tellement graves sous ses formes démocratiques traditionnelles que le système en deviendra de plus en plus répressif et oligarchique. (35) Armé d’armes techniquement innovantes qui ne tuent pas nécessairement (36) mais qui rendent une partie de la société déjà privée de droits civiques physiquement inactive, frappée de stupeur et incapable d’une pensée sensée, tel est le but de ceux qui favorisent "une société psycho-civilisée." C’est un scénario effrayant et par trop réaliste. Que ce soit intentionnellement ou de fait, de tels résultats ne sont rien d’autre qu’une dictature. FIN DE L'EXPOSE

MODIFICATIONS / CORRECTIONS, 23 avril 1996

Faisant suite à la rédaction de cet article et avant sa publication par le Dr. Nick Begich dans Earthpulse Flashpoints, un petit nombre d’erreurs factuelles et divers commentaires ont été reçus et sont maintenant inclus ci-dessous par souci d’exactitude.

  • Note 35 : Noam Chomsky, dans une lettre à l’auteur, fait remarquer que " …il n’est pas tout à fait exact que nous ‘soutenons que la démocratie a été remplacée’. Mais plutôt, que son fonctionnement dépends d’une presse réellement libre, et qu’elle n’existe qu’en partie. Que c’est un État à parti unique -au sens où il n’y a selon nous que des factions du "parti des affaires" n'est pas une de nos idées; C. Wright Mills, parmi d’autres, en remontant dans le temps."
  • Chomsky se réfère également à mon avertissement à propos de l’article du Spotlight (voir note 26) concernant les commentaires attribués au Dr. Horvath et observe que "ce n’est pas le genre de commentaires qu’un physicien de Harvard serait susceptible de faire" C’est une observation qui semble si évidente que je me demande pourquoi je n’y ai pas pensé moi-même. Je n’ai toujours pas eu de réponse de la part du Dr. Horvath, si cette personne existe réellement. Cette citation, par conséquent, doit être prise avec encore plus de précaution. D’autre part, Dr. Steve Aftergood de la Fédération des Scientifiques Américains a dernièrement écrit, en me prévenant que : "Spotlight est, à mon avis une source sans aucune crédibilité (comme vous le suggérez). Sans pouvoir vérifier le reste de l’article, je peux toutefois confirmer que la citation qui m’est attribuée est exacte."
  • Au cours d’une longue conversation téléphonique, le chercheur britannique Armen Victorian a attiré l’attention sur un certain nombre de faits pertinents et intéressants : A) Le Commandant Général Stubblebine n’est plus chez Psi-Tech -il fut écarté dans un « coup de palais » manigancé, selon Armen, par le Commandant Ed. Dames et le Colonel John Alexander. B) En plus de son rôle de conseiller sur la Non-Létalité pour l’OTAN (soutenu par le Département de la Défense), Alexander a maintenant été muté à la présidence de l’Institut National des Sciences de la Découverte (NIDS) du multimillionnaire R. Bigelow. Bigelow recrute du personnel "trié sur le volet" pour travailler sur des phénomènes scientifiques peu expliqués comprenant la "téléobservation" (Remote Viewving), les OVNIS, etc. Jacques Vallee, chercheur français et spécialiste renommé des OVNIS, fait aussi partie de l’équipe. Armen fera un article plus approfondi sur ces problèmes qui sera publié dans un numéro à venir de LOBSTER de Robin Ramsay.
  • Projet Monarch : Martin Cannon a écrit récemment déclarant qu’il pensait ce projet fabriqué de toute pièce.



Notes de 1 à 23

  1. Il est intéressant de constater que cette aptitude est maintenant confirmée dans de récents rapports de presse sur les armes non létales.
  2. Pour un compte rendu plus complet des expériences nazies, se reporter au Resonance No 29 de novembre 1995, publié par le Groupement d'intérêt spécialisé en Bioélectromagnétisme de American Mensa Ltd.; extrait également d’une série d’articles publiés par Napa Sentinel en 1991, de Harry Martin et David Caul.
  3. En particuliers la publication de The Search for the Manchurian Candidate ("La quête du Candidat Mandchou") Ed. Penguin Books, 1979, Londres de John Marks et "Operation Mind Control" (Opération contrôle des pensées) Ed. Fontana Books, 1979, Londres de Walter Bowart.
  4. Walter Bowart.
  5. Cf. les articles de Delgado : «Contrôle Physique des pensées : Vers une Société Psycho-civilisée», «Stimulation Radio Intracérébrale chez des patients entièrement libres» aux éditions Schiwitgebel & Schwitzgebel. En 1966, Delgado affirmait que sa recherche « confirmait la déplaisante conclusion que le mouvement, l’émotion et le comportement pouvaient être dirigés par des forces électriques et que les êtres humains peuvent être contrôlés comme des robots en appuyant sur des boutons » (Pensée 32, Juillet-Août 1966). Delgado fut financé par le Bureau des Renseignements Marins (ONI). On pense qu’il travaille encore comme conseiller pour le gouvernement américain.
  6. note Italique de l'auteur
  7. Cf. «le Contrôle des pensées et le Gouvernement Américain » par Martin Cannon, LOBSTER 23
  8. Cf. « Manipulations neuronales par Radar » par Armen Victorian, LOBSTER 30, ainsi que « Des ordinateurs qui lisent dans les pensées », Time Magazine, 1er juillet 1974.
  9. Marks fait remarquer que la majeure partie des documents clés de la CIA furent illégalement détruits, en 1973, sur l'ordre de celui qui était alors le Directeur de la CIA (DCI Director of Central Intelligence), Richard Helms. D’autres écrivains ont fait remarquer le profil psychologique de Sirhan Beshara Sirhan, citant une « amnésie » sans rémission qui dure encore à ce jour. En 1968, Dr. George Eastabrooks (considéré par certains comme le grand-père de l’hypnose appliquée à la guerre) fit part à un journaliste du Providence Evening Bulletin qu’il avait conduit un vaste travail d’hypnose pour le compte de la CIA, du FBI et des renseignements militaires. Il poursuivait en affirmant que la clé pour concevoir un espion ou un assassin efficace résidait dans « la création de multiples personalités, à l’aide de l’hypnose », une technique que Eastabrooks considérait comme « un jeu d’enfant ». Il continuait en suggérant que « Lee Harvey Oswald et Jack Ruby pourraient très bien avoir joué leur rôle sous hypnose ». Dans ce contexte le livre écrit par Lincoln Lawrence (un pseudonyme) est d'un grand intérêt, un ancien agent du FBI qui révéla l’existence d’un document de la CIA de 350 pages qui énonçait les grandes lignes d'une technique appellée RHIC-EDOM (Contrôle intra-cérébrale sous radio hypnose - Dissolution électronique de la mémoire). Beaucoup des programmes de la CIA cités ci-dessus furent certainement consacrés à induire électroniquement l’amnésie. Les études de cas du Dr. Ewen Cameron dans ce contexte restent les plus remarquables et les plus effrayantes.
  10. Cf. son autobiographie, The Scientist.
  11. Anna Keeler dans Full Disclosure, 1989.
  12. Compte rendu de l'Agence de renseignement pour la Défense (DIA), diffusé conformément à la loi sur la liberté de l'information (FOIA). Cf. également Anna Keeler. L'article du Capt. Paul E Tyler, MC, USN (Marine Militaire) intitulé "Le spectre électromagnétique pour les conflits de faible intensité" (CADRE 1986) qui contient des informations pertinentes pour ce sujet. Comme on peut s'y attendre, les remarques de Tyler sont relativisées par des formules au conditionnel mais elles sont cependant très instructives, une fois mises en parallèle avec PANDORA et d'autres projets.
  13. Au cours d’un entretien avec John Marks. L’ancien de la CIA Miles Copeland a confié avant sa mort à un journaliste que « les sous-comités du Congrès qui ont étudié ces sujets n’en on eu qu'un aperçu très sommaire ». Dans le même ordre d'idée, l’expert en hypnose Milton Kline, un vétéran de l’expérimentation secrète dans ce domaine, confirma en 1977 que son travail pour le gouvernement continuait.
  14. Cf. « L’Histoire de Mankind Research Unlimited, Inc. » par A.J. Weberman, dans la revue "Covert Action Quarterly", No 9, Juin 1980.
  15. Ibid. Extrait des documents « qui ont filtrés » et/ou « qui ont été volés ».
  16. Ibid.
  17. Malgré ses références apparemment Démocratique, le Président Clinton n’est pas un réformateur à cet égard. Dans la continuité de toutes les précédentes administrations depuis les années 1930, l’administration du président Clinton est largement composée d’individus membres du CFR ou de la Commission Trilatérale (ou des deux à la fois). Il y a des raisons de penser que le Président Clinton avait une relation particulière et rapprochée avec l’Agence Centrale des Renseignements (CIA) pendant son mandat de Gouverneur de l’Arkansas. Terry Reed, un ancien agent de la CIA, a révélé que Clinton était un « atout » de l’Agence pendant la période où lui-même travailla pour la CIA. Il se peut que ce ne soit pas aussi absurde qu’il le semble, vu la décision de la Commission Starr d’enquêter sur cet aspect du passé du Président.
  18. Concernant « l'amélioration des capacités des forces alliées », voir les nombreux articles et exposés sur le Colonel John B. Alexander. Alexander, ancien commandant des forces spéciales des Bérets Verts (Green Berets), était membre du programme américain d’assassinat « Phœnix ». Il y a peu, il était Directeur des programmes non-létaux au Laboratoire National de Los Alamos, mais il a démissionné depuis, ce qui serait dû à un nombre exagéré d'articles critiques dans la presse. Il continue d’être conseiller pour l’OTAN sur le développement non-létal (NLD). Alexander a écrit un article (et a été par la suite le co-auteur d’un livre, "The Warrior’s Edge" -La supériorité du guerrier) publié dans Military Review, dans lequel il résumait un certain nombre de sujets d'études jusqu’ici « marginaux » - y compris la télépathie - qui devraient être intégrés dans la batterie d'armes futures. Alexander se consacre au développement de « soldats sur-humains » disposant de capacités accrues menant au « soldat invincible ». Il comparait dans son livre un tel soldat, à un CHEVALIER JEDI, du film La Guerre des Étoiles (Projet Jedi). Il a de puissants sponsors, parmi lesquels le Vice-Président Al Gore. Alexander est cité comme étant le grand-père du NLD. Il est connu pour être fortement engagé dans les projets de contrôle des pensées et psychotroniques. Cf. Armen Victorian, "Les Armes Non-Létales et la Guerre Parapsychologique".
  19. A ce sujet le travail du Dr. James Lin de l’Université de Wayne State doit être mentionné. Lin a écrit un livre nommé « Effets et Applications Auditifs des Micro-ondes », dans lequel il déclare: «la capacité de communiquer directement avec des gens au moyen de micro-ondes pulsées n’est évidemment pas limitée au champs de la médecine thérapeutique».
  20. Se référer à Dr. Robert Becker, qui déclarait « un tel procédé possède des applications évidentes dans les opérations secrètes destinées à rendre une personne désignée folle, avec des « voix », ou d’envoyer des instructions indétectables à un assassin programmé ». En 1974, le Dr. J. F. Scapitz lança un projet pour explorer les interactions entre signaux radio et hypnose. Il déclarait : « au cours de cette étude il sera démontré que les mots prononcés par l’hypnotiseur pourront être transmis, au moyen d’énergie électromagnétique modulée, directement dans le subconscient - sans employer de dispositif technique pour recevoir ou transcoder les messages et sans que la personne exposée à cette influence ait la possibilité de contrôler consciemment l'information reçue ». Le travail de Schapitz fut financé par le Ministère de la Défense. Malgré les requêtes soumises conformément à la loi sur la liberté de l'information (FOIA), son travail n’a jamais été mis à la disposition des chercheurs. Il est tout aussi intéressant de noter la date, 1974, qui correspond asez précisément à la période de lancement du programme soviétique qui a donné la «Technologie de Psycho-correction Acoustique ».
  21. Au cours du mois d’octobre 1994 le Dr. Ross Adey s’est rendu à Londres pour tenir une conférence sur les conséquences sanitaires des champs EM. A cette époque l’auteur de cet article collaborait avec un réalisateur connu de films documentaires afin de réaliser un documentaire sur ce sujet. J’ai abordé les organisateurs de la conférence, j'ai obtenu une invitation gratuite et la garantie que je pourrais parler en privé au Dr. Adey. J’ai de plus assuré les organisateurs que la rencontre serait strictement confidentielle et privée si cela pouvait mettre le Dr. Adey plus à l'aise. Finalement, le Dr. Adey refusa de me rencontrer et mon invitation reçue à titre gracieux fut annulée. Dr. Adey affirma que le sujet était « trop technique » pour en parler.
  22. Beaucoup d’effets semblables ont été rapportés, par exemple, lors du "sitting" du Mouvement pacifiste féminin à Seneca, dans l’état de New York.
  23.  
  24. Les études des phénomènes psychiques faisaient de fait partie des programmes classifiés du Pentagone qui se sont étendus sur deux décennies par le passé. Deux "équipes" séparées menèrent des expériences avancées. Une équipe opérait depuis le SRI (Stanford Research International) et l’autre à partir des infrastructures de la NSA à Fort George Meade dans le Maryland. Pendant cette période, le Commandant-Général Albert N. Subblebine, directeur du Commandement de la Sécurité et des Renseignements de l’Armée Américaine, dirigea un programme consacré à "l’observation à distance" (remote viewing) dans le cadre duquel les opérateurs étaient chargés, entre autre, de pister les sous-marins soviétiques "Boomer." Stubblebine est actuellement Président du Conseil d’Administration de PSI-TECH, une compagnie privée spécialisée dans l’observation à distance et quelques autres activités. Le Colonel John Alexander est lui aussi au Conseil d’Administration. La compagnie emploie aussi le Commandant Edward Dames (ancien de la DIA), le Commandant David Moorhouse (ancien de la 82ième division aérienne), et Ron Blackburn (autrefois scientifique et spécialiste des micro-ondes, base militaire aérienne de Kirkland). PSI-TECH travaille pour le secteur privé et a signé un certain nombre de contrats gouvernementaux. Pendant la Guerre du Golfe, la compagnie fut contactée par le Département de la Défense qui demanda que les "observateurs à distance" soient chargés de pister et localiser les missiles Scud iraquiens. Le Colonel Alexander et le Dr C.B. Scott Jones (qui travailla auparavant pour le gouvernement américain sur les technologies de contrôle des pensées) partagent tous deux un intérêt pour les Objets Volants Non-Identifiés. Le très considéré journaliste du New York Times Howard Blum révéla dans son livre "Out There" ("là-bas") qu’il existe, en effet, un groupe de travail sur les OVNI au Département de la Défense, à l’intérieur de la DIA. Je mentionne cet aspect pour démontrer que l’armée et les milieux du renseignement ne répugnent pas à expérimenter et dépenser de prodigieuses sommes d’argent provenant des contribuables pour étudier les domaines de la vie les plus fous. Les équipes d’observation à distance furent dissoutes suite au fiasco d’Oliver North, par le Secrétaire de la Défense inquiet de l’éventuelle mauvaise publicité. Par la suite, Psi-Tech a été fondé et le travail se poursuit…
  25. Se reporter à Martin Cannon dans Lobster 23: «Le Contrôle des pensées et le Gouvernement Américain». Martin est un chercheur indépendant et objectif qui a dépensé un temps et un argent personnel considérable dans la recherche sur ce sujet. Cf. les références précédentes au Dr George Eastabrooks, note de texte no 3.
  26. Les 24-27 octobre 1995, le Centre d’Évaluation des Technologies Anti-Drogue a tenu un colloque à Nashua, dans le New Hampshire. Les sujets débattus comprenaient "le transfert de technologies militaires avancées vers le contexte de la Police civile." Celles-ci comprennent des technologies avancées de surveillance, de marquage, les radio-fréquences et autres technologies "non-intrusives."
  27. J’émets quelques réserves en citant ces données. Premièrement, j’ai écrit au Dr. Horvath et aux deux autres scientifiques mentionnés dans l’article de Spotlight. A ce jour aucun n’a répondu pour confirmer ou démentir leurs commentaires. L’un d’entre eux, Steve Aftergood, est très réputé et je le connais indirectement. Les deux autres me sont totalement inconnus. Il est également important de souligner que Spotlight est une publication d’extrême droite et que l’on doit, par conséquent, considérer ces citations avec la prudence nécessaire. D’un autre côté, Spotlight partage nombre de valeurs avec certains éléments des milieux militaires et du renseignement qui sont très à droite et peuvent être informés en raison de leur situation, de ces développements que ces milieux auraient laissé filtrés pour des raisons qui leurs sont propres.
  28. Cf. "The Octopus" ("la pieuvre")de Brian Freemantle, Orion Books Ltd, 1995.
  29. Cf. "Operation Mind Control" de Walter Bowart qui retrace quelques histoires effrayantes impliquant des vétérans du Vietnam. En particulier le cas de « David », un ancien officier de l’US Air Force dont la mémoire fut "effacée" à la fin de son service.
  30. Cf. les oeuvres complètes de Carl Gustav Jung pour des informations sur la "projection" en psychanalyse.
  31. (absente du txt en anglais)
  32. Aggravé par le crime lié au trafic de drogues - marché aujourd’hui estimé à entre 500 et 800 milliards de dollars par ans, devenant ainsi une industrie qui devance tous les autres "secteurs d’affaires" à l’exception possible de l’industrie des armes. Ces chiffres sont extraits de "The Octopus" de Brian Freemantle, Orion Books Ltd, 1995. <
  33. En particuliers certaines sortes d’armes EM, dont on considère qu’elles ont la capacité de modifier le comportement à distance ou d’attaquer les fonctions cognitives supérieures.
  34. Cf. la proposition de directive du Département de la Défense daté du 1er janvier 1995, retraçant les grandes lignes des objectifs concernant les armes non-létales.
  35. Cf. "Manufacturing Consent" (« Fabriquer le Consentement ») de Noam Chomsky et d’Edward Herman (Pantheon Books, New York, 1988). Les auteurs détaillent de façon exhaustive la participation de nombreux médias à la propagande d’objectifs "élitistes" en même temps qu’ils minimisent ou ignorent totalement les "faits indéniables" qui ne cadrent pas avec le "modèle de propagande." En conséquence, le "consentement" national est construit à la fois grâce à l’absence d’information ne correspondant pas au "modèle" et en diffusant exclusivement les histoires et les faits qui y correspondent. L’impact de ces techniques limite efficacement le débat politique et économique, en laissant de côté les points de vus opposés. Les auteurs soutiennent ainsi que la démocratie a déjà été remplacée et qu’un état à parti unique a été façonné de facto.
  36. Cette capacité de "tuer doucement" comme elle a été surnommée est politiquement souhaitable.

 

 
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Le savoir pour Nous
La connerie pour eux
Ces droits dont vous avez plein la bouche,
vous les refusez à ceux qui ne pensent pas comme vous.
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http://www.un.org/french/aboutun/dudh.htm
Article 19 révision Nouvel Ordre Mondial) :
« Tout individu n'a plus le droit à la liberté d'opinion et d'expression,
   ce qui implique, pour lui, le droit d'être inquiété pour ses opinions et celui de la fermer,
   de recevoir et de subir, sans considération pour sa personne,
   les informations et les idées correctes par quelque moyen d'expression que ce soit. »
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Articles 14 & 15 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 :
« Les citoyens ont le doit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants,
   la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement… » ;
 
« La société a le droit de demander compte à tout agent public de son administration »
_______
Article 35 du texte de 1793 :
« Quand le gouvernement viole les droits du peuple,
   l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple,
   le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs ».