Source : http://www.spychips.com/press-releases/tommy-thompson-pres-bid.html

POUR PUBLICATION IMMÉDIATE

Le 16 novembre 2006

TOMMY THOMPSON : LE PRÉSIDENT « PUCEUR » ?

L'offre électorale soulève la menace de l’implant RFID

L'ancien secrétaire d'Etat américain de la Santé et des Services Humains, Tommy Thompson, réfléchit à se présenter dans la course présidentielle en 2008, un mouvement qui devrait sonner alarme parmi ceux qui sont familiers avec les appels de Thompson pour le puçage de masse des Américains via la RFID.

Les auteurs de « Spychips, » le Dr. Katherine Albrecht et Liz McIntyre, qui surveillent étroitement l'industrie de la RFID, avertissent que sa position au sein du conseil d’administration de VeriChip Corporation et ses stock options au niveau de la compagnie font de Thompson l’une des figures les plus dangereuses de la politique américaine aujourd'hui.

En tant que chef de la Santé et des Services Humains, Thompson a surveillé le scandale mené par la FDA lorsque celle-ci a approuvé la VeriChip en tant que dispositif médical. Peu de temps après avoir quitté son poste au cabinet, il a rejoint le conseil d’administration de VeriChip Corporation et n’a pas perdu le moindre moment, utilisant son influence afin de faire la promotion des puces RFID de la compagnie, encapsulées dans du verre. Ces puces sont injectées dans la chair humaine afin de numéroter avec un numéro unique et afin d’identifier les gens.

Lors d’apparitions publiques, Thompson a suggéré d’implanter ces micro-puces dans les Américains afin de les relier à leurs registres médicaux électroniques. « Elle est très salutaire, elle sera extrêmement utile et elle représente un pas de géant en avant afin d’obtenir ce que nous appelons un registre médical électronique pour tous les Américains, » a-t-il dit à CBS MarketWatch en juillet 2005. Il a également suggéré d’implanter le personnel militaire avec ces puces afin de remplacer les dogtags (note du traducteur : les dogtags – littéralement « médaillons pour chien » - sont ces médaillons que les soldats portent au cou et sur lesquels sont gravés leur nom, leur bataillon et leurs coordonnées).

Le désir de Thompson de se lancer dans la course des élections présidentielles n'est pas une pure spéculation. Les publications des médias dans son état natal du Wisconsin, où il a accompli quatre mandats en tant que gouverneur, ont confirmé que Thompson pose les fondations pour une candidature présidentielle. Son épouse Sue Ann a dit aux journalistes que la famille a discuté de sa candidature et qu’il « devrait tenter le coup. Il a beaucoup de bonnes idées. » Thompson lui-même a déclaré : « Cela ne fait aucun doute, que je suis intéressé. »

Thompson est considéré comme un outsider pour la nomination républicaine, mais son influence ne devrait pas être prise à la légère, dit McIntyre. « En dépit de son attitude folklorique, il est un politicien qui a de la jugeote et dont les connections avec Washington sont profondes, et il possède un intérêt matériel de pucer l'Amérique. » Elle précise que Thompson possède une option sur plus de 150.000 parts d'actions de VeriChip.

En ce moment, ces options ne valent pas beaucoup. Les failles de sécurité et la sensibilité du public ont touché les ventes de la compagnie, ce qui a eu pour résultat des pertes de millions de dollars.

« Il faudra un changement considérable dans la perception du public pour pucer suffisamment d'Américains que pour transformer toute cette encre rouge en encre noire, » fait observer Albrecht. « Cela nous inquiète que Thompson ait un intérêt financier dans le fait que les gens remontent leurs manches (pour se faire pucer) tout en ciblant un poste si influent. »

Ironiquement, Thompson lui-même n'a pas encore reçu une micro-puce implantable en dépit de ce qui doit être une pression extraordinaire du VeriChip Corporation. Il a fait la promesse de le faire (de se faire pucer) sur une chaîne de télévision nationale il y a un an.

« Etant donné l'impopularité de la VeriChip et de l’inquiétude des gens que cette puce puisse être utilisée à de mauvaises fins, Thompson a été sage d’éviter de se faire pucer, » a dit Albrecht. « Se faire pucer serait un suicide politique pour n’importe quel politicien. Mais même s’il reste non pucé comme nous l’espérons, le peuple américain devrait encore se méfier de lui. »