Plus la portée
s'allongera,
plus la liberté raccourcira.
Les États-Unis en tant
que premier leader mondial de la mise en marché mondiale
de la micropuce RFID est passé du grain de riz à
un petit carré de 0,15 mm de côté,
et de 7,5 µm d'épaisseur. Elle sera insérée
dans tous les produits qui existent, de la feuille de papier
à votre plaque d'immatriculation, de votre chemise à
votre stylo. On se croirait dans le film "Ennemi de l'État".
Ça s'en vient, ne vous inquiétez pas. Big Brother
est là.
Les micropuces
RFID étaient lisibles à partir de 10 à 30
centimètres de distance. Maintenant grâce au génie cybernétique
qui ne finit de grandir, elles peuvent être détectées
à partir de 9 mètres/30 pieds, pour le moment.
Le but ultime est qu'elles soient détectables par satellites
ou tours de relais annexes au téléphones portables.
Une ébauche du futur passeport américain, ou tout
autre carte d'identité, permis de conduire, carte sociale
et médicale. Déjà que Walmart, Costo, Métro, et autres grands fournisseurs exigent aux fabricants que leurs produits soient munis
de cette puce RFID. Déjà au Japon, on peut
téléphoner à partir du super marché
à son réfrigérateurs et savoir ce qu'il
nous reste et si la date du lait est expirée, etc. Ce
qui implique que tous les produits qui s'y trouvent sont pucés
et que le frigo est équipé d'un lecteur RFID. Gillette, Michelin, Benneton ont commencé la danse. Maintenant
la Poste britannique, le Métro parisien et les aéroports,
pour ne nommer que ceux-ci, sont muni de systèmes de lecteurs
d'étiquettes intelligentes à radio-fréquences.
Mais j'y pense, si les gens peuvent se procurer des lecteurs
RFID pourront-ils avoir accès à votre identité
et données personnelles à distance ? Les pirates
ont déjà percé l'inviolabilité des
RFID. Pourront-ils les reprogrammer ? Un nouveau nom ? Si vous
avez l'argent nécessaire, tout sera possible.
Tout
cela bien sûr au nom du terrorisme, vol, fraude et contre-façon
et surtout de votre protection et sécurité qui
deviennent synonyme de contrôle et surveillance. Les billets
de banques sont déjà munis de cette puce. Facile
à retracer. Quand vous paserez aux frontières,
le douanier saura exactement quelle devise et combien vous avez
en poche... ou ailleurs.
9 mètres ! C'est plus
qu'il en faut pour une voiture de police qui circule dans la
rue pour pointer son lecteur sur le trottoir et connaître
l'identité des passants, bien sûr après que
le port de la carte d'identité RFID deviennent obligatoire
sous peine d'amende ou d'emprisonnement. Concerts, rassemblements,
joutes de foot, tout sera surveillé. Voici ce qui pourrait
advenir dans le cas où l'État recherche un individu
quelconque: ses numéros d'identité (assurance santé,
permis de conduire et assurance sociale, portables) sont communiqués
à la bête ou l'ordinateur central. Aussitôt
qu'un des relais le repère sur la route, le trottoir,
un magasin, au resto ou au cinéma, il est rapidement et
gentiment ramassé. Et voilà le monde qu'on nous
réserve. Leur philosophie: qu'avez-vous à nous
cacher ? Vos impôts, un crime ? Donc tous seront suspectés
de criminels jusqu'à preuve du contraire. Donc le citoyen
modèle se précipitera pour se la procurer surtout
que "nul ne pourra ni acheter, ni vendre, ni se faire soigner
sans cette puce". Après la carte d'identité,
qui peut perdre ou se faire voler, cette puce se retrouvera sous
votre peau. Comme ça pas d'ennui. ET les parents qui ont
peur du kidnapping de leurs enfants verront à ce qu'ils
soient implantés. Vous vous objectez ? L'État vous
l'injectera dans un vaccin, encore obligatoire, dû à
une pandémie préméditée, ou à
une mise en demeure inattendue ! 0,15 mm. plus petit qu'un grain
de sel... Vous pourrez courir tant que vous voudrez, vous ne
pourrez plus vous cacher.
Pour terminer, le plus important
qu'on vous cache, est qu'au travers de cette technologie, une
fois dans votre corps, ils pourront contrôler votre esprit,
vos émotions et vos pensées. Radio-fréquences
!!! Ça vous dit quelque chose ? Et puis fichtre, ne vous
inquiétez pas, ils n'ont pas besoin de la puce pour ce
faire. Ils ont HAARP... Où est la 5e colonne des vrais
citoyens de la libertés ?
Maintenant l'article...
Bonne lecture.
Amitiés, Nenki.
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Washington plébiscite des cartes d'identité
RFID longue portée
Par Christophe Guillemin
ZDNet France Mercredi 19 avril 2006
Source: http://www.zdnet.fr/actualites/telecoms/
0,39040748,39340858,00.htm
Ladministration Bush veut contrôler ses frontières
terrestres avec une carte didentité à puce
RFID. La portée de 9 mètres préconisée
inquiète les défenseurs des libertés civiles,
qui y voient une ébauche du futur passeport électronique
américain. Le ministère américain de la
Sécurité intérieure (Department of Homeland
Security) a détaillé un projet qui fait frémir
les défenseurs des libertés individuelles. Afin
de faciliter le passage des voyageurs américains se rendant
au Canada ou au Mexique, l'un de ses hauts fonctionnaires,
Jim Williams (*), préconise de distribuer des cartes d'identité
électroniques intégrant des puces électroniques
à radiofréquences (RFID).
Baptisé "Pass" (People access security service),
ce document de voyage de nouvelle génération aurait
la même valeur légale que le passeport et simplifierait
les déplacements des américains vers ces deux pays.
«Nous devons améliorer [l'efficacité] de
nos postes-frontières les plus fréquentés»,
a certifié Jim Williams. Ce système est déjà
testé à certains postes depuis début 2005.
Les résultats seraient suffisamment encourageants pour
qu'il soit généralisé d'ici 2008. Une portée
vraiment nécessaire?
Pass n'est pas sans rappeler les systèmes de télépéage
rapide des autoroutes françaises. Lors du passage aux
postes-frontières, les voyageurs présentent leur
carte munie d'un identifiant unique devant le lecteur, sans descendre
du véhicule. Les données sont transmises automatiquement
par ondes radio. La portée de 9 mètres des puces
RFID suscite cependant de nombreuses inquiétudes et interrogations.
Une ébauche du futur passeport électronique américain?
Il aurait été possible d'utiliser des RFID avec
une portée de quelques centimètres, nécessitant
ainsi un passage de la carte sur une borne par les voyageurs.
Mais ce type de solution «ne répond pas aux demandes
de la police des frontières», désireuse d'accélérer
les passages et d'améliorer la sécurité,
se défend-il. Et de mettre en exergue les risques de vol,
lorsque l'on doit sortir une carte par la fenêtre de la
voiture. Malgré ces justificatifs, le système est
l'objet de critiques, au sein même des autorités
américaines.
«Nous pensons qu'un lecteur à courte portée
serait une meilleure solution», préconise Frank
Moss, secrétaire adjoint du service des passeports du
ministère de la Sécurité intérieure.
Une association, l'American Civil Liberties Union (ACLU), le
décrie également. Selon elle, une portée
aussi longue serait la porte ouverte aux contrôles intempestifs
à l'insu du porteur du document, et favoriserait la contrefaçon
de cette pièce d'identité. Portée de 10
cm pour le passeport français L'ACLU craint que la carte
Pass américaine ne préfigure le futur passeport
électronique s'adressant à tous les citoyens du
pays (prévu en octobre 2006).
Cette éventualité n'a pas été confirmée
par le ministère américain de la Sécurité
intérieure, mais les nouvelles déclarations de
Jim Williams ravivent les inquiétudes. Le ministère
avait toutefois publié en août 2005 une recommandation
générale sur l'utilisation des RFID pour le contrôle
aux frontières, où il préconisait 7,6 mètres
de portée.
À titre de comparaison, le nouveau passeport électronique
français intègre une puce RFID d'une portée
maximale de 10 cm, 100 fois moins que la plate-forme américaine.
La confidentialité du système français a
été validée en 2005 par la CNIL (Commission
nationale de l'informatique et des libertés).
(*) Jim Williams est directeur du programme gouvernemental US-Visit
au ministère américain de la Sécurité
intérieure (U.S. Department of Homeland Security). Ce
programme gère la mise en place des mesures de contrôle
des voyageurs aux frontières américaines, en s'appuyant
sur de nouvelles technologies telles que la biométrie.
Avec Anne Broache et Declan McCullagh de CNET News.com |