Un petit article non vérifié trouvé sur le net.

Mais toutefois, je vous donne les liens pour les sociétés nommées.

Une démocratie qui s'en vient aussi en France, et au Canada (2008) Voyez l'Homme qui valait 81% et la suite...
http://www.diebold.com/news/newsdisp.asp?id=3083

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La fraude électorale
lors de l'élection présidentielle américaine de2004.

Plus de cinquante millions de citoyens américains, soit un quart
du corps électoral, vont utiliser des machines électroniques pour
voter lors de l'élection présidentielle de 2004. 80% de ces machines
ont été achetées par les différents Etats américains à deux sociétés,
Diebold et ES&S (Election Systems and Softwrare) qui sont connues pour leurs liens étroits et incestueux avec le clan républicain. 80 % de
ces machines ne produiront pas de reçu papier pour les votes
effectués.

Ainsi, plusieurs dizaines de millions de votes ne pourront pas être
vérifiés et la régularité des résultats dépendra donc de l'éthique de
sociétés privées qui ont interdit contractuellement aux Etats
d'examiner les logiciels utilisés, même en cas de résultats suspects.

Imaginez ainsi, qu'après une élection présidentielle en France, tous
les bulletins de votes soient emmenés par une société privée, ayant
des liens étroits avec le candidat principal, et soient dépouillés par
des membres de cette société dans ses locaux et dans le plus grand
secret, sans que l'Etat ou des citoyens de tous bords puissent
contester les résultats annoncés !

Une étude réalisée par l'Université John Hopkins de Baltimore, a
souligné l'absence totale de garantie des machines vendues par Diebold et la très grande facilité avec laquelle il est possible de fausser
les résultats et de les modifier à distance.

La seule réponse de Diebold à ce rapport a été d'accuser ses auteurs
d'appartenir aux 'théoriciens du complot' et de vouloir empêcher la
modernisation du système électoral américain.

Complot ou pas, il est particulièrement troublant d'apprendre que le
président de Diebold a publié une lettre destinée à recueillir des
fonds pour le parti Républicain, dans laquelle il promet d'aider le
président Bush à obtenir les voix de l'Ohio lors de l'élection
présidentielle. Cette lettre a été envoyée en 2003 juste avant que la
société Diebold obtienne, avec deux autres sociétés, le juteux marché
des machines électorales électroniques.

Afin de s'assurer qu'un maximum d'Etats adopte ces nouvelles machines
avant les élections de novembre 2004, l'administration Bush a fait
passer une loi (Help America Vote Act 2002) qui prévoit une aide de
près de 4 milliards de dollars pour inciter les Etats à ranger au
placard les vieux bulletins de vote. Cette aide n'est accordée qu'aux
Etats qui procèdent préalablement à un nettoyage de leur liste
électorale. Ce nettoyage est curieusement confié systématiquement à
des sociétés privées, dont, comme on aurait pu s'en douter, Diebold.
Ici aussi, la recomposition des listes électorales n'est pas vérifiée
par les Etats ni par des membres de l'administration fédérale.

Juste avant l'élection présidentielle de 2000, Diebold avait déjà reçu
le mandat de l'Etat de Floride, dirigé par le propre frère de George
Bush (Jeb), de procéder à un tel nettoyage. On connaît le résultat de
ce nettoyage ('ethnique' on dit certains) : plus de 50 000 votes noirs
et Démocrates ont été illégalement supprimés des listes (dans l'Etat
de Floride on connaît la 'Race' de l'électeur et le parti pour lequel
il vote lors des primaires. Ces mentions sont indiquées sur le
bulletin d'inscription aux listes électorales) ! On se souvient qu'Al
Gore est censé avoir perdu l'Etat de Floride, et par conséquent
l'élection présidentielle américaine, a un peu moins de 600 voix près
(on comprend mieux pourquoi la Cour Suprême avait refusé de procéder à un recomptage des votes) !

Pour prix de cette loyauté Diebold s'est vue confiée le marché des
machines électorales électroniques dans de nombreux Etats américains.

L'administration Bush a également mis en place un système de vote
électronique pour ses militaires basés à l'étranger (plus de 300 000).
Encore une fois, la gestion des votes a été confiée à des sociétés
privées, dont un groupe d'investissement saoudien et Accenture.

Vu les antécédents de l'administration Bush, on peut légitimement
douter du caractère hautement démocratique des prochaines élections
américaines. Une double fraude semble ainsi devoir garantir une
victoire au clan Bush, (quelque soient les évènements internationaux,
la situation économique américaine ou les preuves portant sur de
nouvelles violations des droits de l'homme commises par cette
administration) :

une fraude lors de la recomposition des listes électorales
(élimination du vote noir et Démocrate, sous des prétextes fallacieux
et non vérifiables, par des sociétés contrôlées par des proches du
parti Républicain) ;

une fraude lors de décompte des votes (de nombreuses élections locales ont eu lieu en 2003 avec de telles machines et ont déjà été entachées de très nombreuses suspicions de fraude. Mais en raison des clauses contractuelles imposées par ces sociétés privées il a été impossible de vérifier les résultats dans des conditions normales et de les remettre en cause. Les fraudes supposées ont systématiquement profité aux candidats Républicains).

Rien ne semble pouvoir arrêter cet engrenage peu démocratique.
D'importantes personnalités américaines s'en sont inquiétées et ont
publié des textes alarmistes sur le sujet : Howard Dean (ancien
candidat Démocrate à l'investiture), Paul Krugman (l'un des plus
connus et respectés éditorialistes du New York Times), Greg Palast (le
journaliste d'investigation américain qui avait révélé les fraudes
électorales lors des élections présidentielles de 2000), Michael
Moore…

Toutes ces mises en gardes n'ont eu aucun effet et n'ont pas su
mobiliser l'opinion publique pour le moment.

Seule une action citoyenne préventive contre "Double Voyou Bush"
pourrait empêcher la victoire annoncée d'un clan minoritaire, contre
ce qui était, il y a encore quatre ans, la plus grande démocratie du
monde.

Quelques sources :

- Vanishing Votes, de Greg Palast, dans The Nation, 29 avril 2004 ;

- All President's Votes ? de Andrew Gumbel, dans The Independent, 13
octobre 2003 ;

- Hold Up on E-Voting, de Howard Dean, dans The Daily Camera/Colorado,
3 juin 2004 ;

- How to Hack an Election, de Paul Krugman, dans The New York Times,
31 janvier 2004 ;

- Voting Chaos looms for American election, de Steve Connor, dans The
Independent, 16 février 2004 ;

- US Citizens Revolting Against Paperless Voting, de Marty Logan, dans
Inter Press Service, 5 juin 2004 ;

- E-Voting Oversight Overwhelms US Agency, de Rachel Konrad, dans
Associated Press, 4 mai 2004 ;

- Michael Moore Attacks E-Voting, de Andrew Donoghue, dans ZDNet, 10
Novembre 2003 ;

- E-Vote Machines Drop More Ballots, de Kim Zetter, dans Wired News, 9
février 2004 ;

- Diebold, Electronic Voting and the Vast Right-Wing Conspiracy, de
Bob Fitrakis, dans Free Press, Colombus, Ohio, 25 février 2004.