Dutroux, Davignon, Solvay et les Bilderbergs...
en commençant par
le pion, le fou, la tour et le roi.

La page a disparue du net mais grâce à google et ses archives, un ami a mis la main sur le joyau.
Source: http://www.google.co.uk/search?q=cache:bjsXMimVNPgJ:ecriture.
virtualave.net/filrouge.htm+Solvay+aux+g%C3%
A9nocides&hl=en&ie=UTF-8

APRES LA MARCHE BLANCHE,
LE FIL ROUGE

Au quatrième anniversaire de la Marche blanche, les rescapés de cette formidable manifestation contre l'horreur et pour l'humanité, ont réussi à réunir environ cent cinquante personnes pour un colloque public consacré aux réseaux de pédocriminels.

Le 20 octobre 1996, nous étions six cent quinze mille dans les rues de Bruxelles, selon le comptage de la Sûreté de l'Etat. Dans la foulée, plus d'un million de personnes ont sillonné les rues et les chemins du pays dans une succession de marches locales, des comités blancs apparurent par dizaines réunissant des centaines et des centaines de citoyens dans un élan de générosité articulé sur la protection de l'enfant, la solidarité avec les victimes et la vigilance vis-à-vis des institutions.

La Grande frousse de l'establishment économique, politique et culturel devant cette soudaine irruption du populaire sur la scène publique aura réussi à mobiliser toutes les énergies et toutes les ressources des gens de pouvoir pour neutraliser, puis stériliser les germes de la révolte contre l'immonde. Aujourd'hui, le colloque organisé par la coordination des comités blancs a fonctionné comme fonctionnent toutes les institutions : la parole aux gens de culture, aux sages, aux professeurs, aux compétents. Que le public présent se taise et consomme l'oracle. Fait pour partie de victimes et de militants de terrain, ce public n'eut droit qu'à poser quelques questions écrites à des orateurs sélectionnés par les hautes sphères dirigeantes d'un réseau de comités animé du dynamisme de la peau de chagrin.

Parmi ces irréductibles, tous cependant ne se laissent pas conformer par le moule de la victime aux éternelles doléances, dans lequel les penseurs de la contestation blanche entendent réduire les énergies qui ont résisté aux grandes et petites manouvres de récupération par la culture institutionnelle.

Un autre réseau, plutôt fluide et informel, traverse celui des comités blancs et lui est aussi largement extérieur. Il est fait de victimes et de citoyens à l'esprit indépendant entre lesquels l'information circule librement. La recherche inlassable des réalités occultées par les gens de pouvoir et de culture qui étouffent la démocratie a permis à certains d'entre eux de pénétrer quelques dossiers parmi les plus sensibles pour l'Etat belge : dossier Dutroux, dossier KB-Lux, dossier Pinon.

Le croisement des données qui y sont enfouies donne petit à petit corps à un faisceau d'hypothèses cohérentes qui permettent de fournir à certaines victimes de la violence privée et de la violence institutionnelle des éléments très solides pour la recherche de la vérité et des responsabilités dans la condition intolérable qui leur est faite.

Chaque fois que cela a été possible, les victimes ont donné à la justice l'opportunité de faire son travail conformément au prescrit constitutionnel en lui fournissant ces éléments : jamais cette justice n'a saisi l'occasion de prouver qu'elle ne couvrait pas la raison de l'Etat criminel. Et pour cause : de Dutroux aux ballets roses des années quatre-vingt, de Damien Wigny aux chasses à l'enfant des années soixante, le fil rouge du martyr des victimes est tissé par les mains noires qui enserrent les partis, la justice, le parlement, les administrations et le Palais royal dans le chantage du sexe meurtrier et de la corruption sans limites.

De tout cela il ne fut pas question lors du colloque bien huilé de samedi dernier. Au fil des semaines, l'Investigateur permet à ses lecteurs de remonter ce fil rouge aux méandres innombrables.

Qu'il s'agisse du Cercle de Lorraine ou du conseil de l'Ordre des avocats de Bruxelles, qu'il s'agisse des comptes criminels de la KB-Lux ou des procès-verbaux de l'enquête Dutroux, l'Investigateur a déjà mis à la disposition des victimes comme des fonctionnaires intègres, une quantité d'informations qu'aucun organe de presse ni aucun réseau citoyen n'a pu, su ou osé fournir jusqu'ici.

Avant de remonter, la semaine prochaine, le fil poisseux qui va des services de protection de la jeunesse de Mons et de la chambre de la jeunesse de la Cour d'appel du fief de Di Rupo aux ballets roses meurtriers des années quatre-vingt, en passant par le barreau de Bruxelles et le procureur de Nivelles, il est nécessaire de reprendre le fil de l'histoire contemporaine de notre pays, au coeur de la zone atlantique.

Plus personne n'ignore que Paul Vanden Boyenants se retrouve dans nombre des affaires crapuleuses qui ont contaminé le régime depuis la guerre. Il nous faudra revenir une de ces prochaines semaines sur les dessous politiques de la Question royale de 1945-1951, parce que l'affaire Dutroux est probablement le dernier acte de la crise de régime qui s'est nouée sur la tête de Léopold III. Au long des années cinquante et soixante, VDB et ses copains Charly De Pauw et Cruysmans ont bâti fortune et puissance par la valorisation de leurs activités lucratives des années de guerre. Tous trois, avides de pouvoir jusqu'à la plus abjecte perversion, se distingueront dans la consommation sexuelle d'enfants. Tous trois feront danser députés, ministres et magistrats au rythme de leurs ballets dégradants.

Ils ne seront pas les seuls, loin de là. Les frères Lippens, par exemple, ces joyaux de la Générale aux côtés de la famille royale, figurent en bonne place dans les témoignages recueillis par les enquêteurs de Patrick De Baets lors de la première phase de l'enquête Dutroux. Eux aussi ont su exploiter comme il convenait les opportunités offertes à leur père par la guerre.

Ce fil rouge qui mène notre civilisation financière et démocratique de la chasse aux enfants dans les parcs de la famille Solvay aux génocides du Troisième Reich, on le retrouve dans la persécution d'avocats tel Etienne Van Werveke, avocat des parents d'enfants victimes de réseaux pédocriminels et de réseaux institutionnels, durement sanctionné par un conseil de l'Ordre qui détourne aujourd'hui encore et par dizaine de millions l'argent des justiciables sous la direction de la Caisse Privée Banque domiciliée en 1951 à l'adresse de Jean Cruysmans.

Pour gérer la reprise en main d'une Europe qu'ils considéraient comme totalement compromise avec le nazisme et le fascisme, les Américains ont mis en place plusieurs réseaux de contrôle du continent. Financée par le Plan Marshall, dont les fonds destinés à la Belgique passaient par la KB-Lux, cette stratégie était essentiellement occulte. La culture du secret et de la puissance convenait particulièrement à ces grands pervers de la nomenklatura belge dont l'affaire Dutroux regorge au point que le procès réel de ce tortionnaire ne pourra avoir lieu qu'au prix de l'effondrement du régime. Ces pervers furent donc enrôlés par les Américains pour leurs réseaux Gladio, Stay Behind etc.

Seule nation européenne à échapper à la suspicion US, la Grande Bretagne a, dès 1948, participé à la mise en place de l'espionnage systématique de l'Europe par le programme Echelon. C'est également la Grande Bretagne, associée au Canada, qui a secondé les USA pour cadenasser le régime belge par la signature, de 1942 à 1944, de traités secrets garantissant à ces trois pays le monopole de l'uranium extrait au Congo. Ces traités sont restés secrets jusqu'en 1956, malgré les efforts du Parlement pour en connaître la teneur.

La guerre froide fut la plus formidable entreprise d'occultation des réalités à laquelle les peuples de la planète furent jamais confrontés. On n'en est pas sorti, quoi qu'en disent historiens et philosophes. Au nom de la lutte contre le communisme de ce côté-ci du rideau de fer, contre le capitalisme de l'autre côté, les pires horreurs furent commises de part et d'autre. Aujourd'hui, les uns et les autres administrent ensemble leurs guerres éternelles pour la richesse et le pouvoir, par le truchement de la gestion mafieuse de la criminalité, de la politique et de la justice.

Le groupe Bilderberg

``Le groupe Bilderberg est l'un des plus anciens et des plus impénétrables clubs internationaux dans lesquels de grandes multinationales jouent un rôle majeur pour l'élaboration des agendas. Désireux à la fois d'assouplir et de renforcer les relations transatlantiques après la guerre entre les Etats-Unis et l'Europe de l'Ouest, le premier groupe Bilderberg –qui rassemblait politiciens, stratèges militaires, banquiers, dirigeants industriels, universitaires, représentants des médias, syndicalistes et autres leaders d'opinion–s'est tenu à l'hôtel Bilderberg à Oosterbeek aux Pays-Bas, en 1954.

Les sujets de cette rencontre initiale - cofinancée par la firme hollandaise Unilever et la CIA–- allaient de "la menace communiste" au développement du Tiers-Monde en passant par les politiques économiques d'intégration européenne. Selon l'analyste politique Stephen Gill, "le but de ces rencontres était d'encourager des dialogues ouverts et confidentiels ainsi qu'une mise à plat des divergences, tout en encourageant un nombre toujours croissant de relations économiques, politiques, militaires et culturelles entre les nations des deux côtés de l'Atlantique". Les rencontres Bilderberg donnèrent également un élan indéniable à l'unification européenne. (Pour apprécier comme il convient cette analyse, j'invite le lecteur à lire ou relire l'éditorial de Jean Nicolas dans le dernier numéro de l'Investigateur.)

``Aujourd'hui, 120 représentants environ de l'élite mondiale d'Amérique du Nord et d'Europe occidentale se rencontrent annuellement sous l'égide du groupe Bilderberg. On n'y compte pas de membres fixes mais de nombreuses firmes telles British American Tobacco, BP, Exxon, Ford, General Motors, IBM, Rio Tinto, Shell et Unilever y prennent part tous les ans.

En 1997, le comité de direction se composait d'Etienne Davignon, ex-vice-président de la Commission européenne, actuel président de la Société générale de Belgique (membre de l'ERT, table ronde des industriels européens) et président de l'Association pour l'union monétaire en Europe ; de Peter Sutherland, ancien directeur du GATT (accord général sur les tarifs et le commerce), ex-commissaire européen, actionnaire de Goldman-Sachs International et PDG de BP ; de Renato Ruggiero, ancien directeur de l'OMC (organisation mondiale du commerce) et membre du conseil d'administration de Fiat ; et de Percy Barnevik, PDG de Investor AB (membre de l'ERT). Henry Kissinger et le président de la Banque mondiale, James Wolfensohn, sont également membres de ce comité de direction.

``L'agenda du Groupe Bilderberg reste centré sur les problèmes d'actualité autour d'un discours néolibéral et de l'idée de libre échange. Nombreux sont ceux qui pensent que le consensus élaboré au sein de ce forum sert de base à l'évolution des politiques internationales.

Selon un ancien délégué, "Bilderberg fait partie d'une conversation mondiale qui se déroule chaque année lors d'une série de conférences et compose la toile de fond des politiques qui sont mises en place par la suite. Il y a le Forum économique mondial à Davos en février, les rencontres de Bilderberg et du G8 (groupe des huit pays les plus puissants) en avril-mai et la conférence annuelle de la Banque mondiale et du FMI (Fond monétaire international) en septembre.

Une sorte de consensus international émerge et se retrouve d'une rencontre à l'autre. Mais personne ne l'impose réellement. Ce consensus devient la toile de fond des communiqués du G8 ; il inspire le FMI lorsqu'il impose un programme de réajustement à l'Indonésie ; et la politique que le Président américain propose au Congrès.

``La rencontre de Bilderberg de mai 1998 en Ecosse traitait par exemple de sujets d'actualité tels que l'OTAN, la crise financière asiatique, l'Union monétaire européenne ou le projet de marché transatlantique. Il est extrêmement difficile d'obtenir des précisions sur le contenu de ces discussions. La célèbre confidentialité des rencontres Bilderberg est illustrée par la cohorte d'agents de sécurité qui encerclent littéralement les lieux à chaque rassemblement. Lors de la rencontre de 1998, un journaliste du Scottish Daily mail fut ainsi arrêté, menotté et détenu pendant huit heures pour être simplement entré dans les locaux où se tenait le meeting.

La 47è Conférence Bilderberg s'est déroulée du 3 au 6 juin 1999 à Sintra, au Portugal, sous la présidence d'Etienne Davignon. Outre les habituels "conspirateurs" industriels, plusieurs poids lourds de la politique figuraient sur la liste des invités –dont le président portugais Jorge Sampaio, le leader de l'opposition allemande Rudolph Scharping, le président de la Banque mondiale James D. Wolfensohn et le sorcier du New Labour anglais Peter Mandelson.

Le vétéran des activistes verts, James Porrit, était également invité. La conférence avait pour thème "les relations transatlantiques en période de changement". Selon un communiqué de presse officiel, la réunion devait porter sur l'OTAN, la génétique, les marchés émergents, la nouvelle économie, les politiques européennes, les politiques américaines, l'architecture financière internationale et la Russie.

La Commission trilatérale

``En 1973, les membres du groupe Bilderberg ont institué une Commission trilatérale qui se décrit elle-même comme le rassemblement de "335 personnes de marque" venues d'Europe, d'Amérique du Nord et du Japon. Outre l'intégration des membres de l'élite politique et économique japonaise, cette commission avait également pour but de créer une structure plus formelle et efficace que la nébuleuse "Bilderberg". La Commission trilatérale s'entoure de moins de mystères que son modèle mais elle promeut tout autant le "Washington Consensus" - idéologie selon laquelle une économie de marché mondiale et sans barrières d'aucune sorte constitue le seul modèle viable pour toutes les nations du monde -.

En fait, de nombreux hommes d'affaires, politiciens et banquiers de haut vol qui participaient au groupe Bilderberg dominent également la Commission trilatérale et d'autres formes similaires. Le puissant banquier et homme d'affaires américain David Rockefeller donna l'impulsion à ce texte de la Commission trilatérale et en fut le président pendant les années 1980. A la même époque, celui-ci présidait également le Conseil sur les relations extérieures -–un influent groupe de réflexion américain réunissant plusieurs milliers de membres, et donc "contrôlant plus de la moitié de la richesse des Etats-Unis" -.

``Parmi les autres participants importants de la première décennie, on compte Giovanni Agnelli de la dynastie automobile italienne Fiat, John Loundon de la Royal Dutch Petroleum (plus tard Shell) et l'ex-commissaire européen Etienne Davignon. Ex-membre de l'Institut universitaire européen et, plus récemment, responsable du Centre européen d'études d'infrastructure, Wolfgang Hager fut le premier secrétaire européen de la Commission trilatérale dans les années septante. Les présidents américains Jimmy Carter, George Bush et Bill Clinton ont été membres de cette commission, comme l'ont également été d'actuelles personnalités influentes du gouvernement américain tels que le secrétaire d'Etat Warren Christopher et le président de la Federal Reserve Bank Alan Greespan.

``Parmi l'élite actuelle de la Commission trilatérale figurent l'ex-vice-président de l'Union des patrons européens et membre du Parlement européen, Stelios Argyros ; le commissaire au marché unique européen, Mario Monti ; et les directeurs de compagnies membres de l'ERT, Oscar Fanjul de Repsol, Paolo Fresco de Fiat, le baron Daniel Janssen de Solvay et Bjorn Svedberg d'Ericsson. Les rencontres annuelles de cette commission traitent généralement des problèmes les plus urgents du moment.

La rencontre de 1999 était, par exemple, consacrée à la "guerre de la banane" qui sévit entre l'Europe et les Etats-Unis dans le cadre de l'OMC. Il est admis, à la Commission trilatérale, que les Etats-Unis sont beaucoup plus prêts à jouer le jeu de la mondialisation que les deux autres parties. C'est au "capitalisme familial" (et non, par exemple, aux investissements et spéculations sur les devises) que l'on reproche les malheurs actuels des pays asiatiques. De la même manière, les systèmes européens de sécurité sociale sont considérés comme des boulets qui entravent la compétitivité.

Tout à fait logiquement, leur rencontre de 1999 aboutit donc à la recommandation suivante : "L'Europe doit devenir plus compétitive en déréglementant les marchés du travail et en refondant ses systèmes encombrants d'assistance sociale".

``Selon l'analyste politique Stephen Gill, les forces économiques représentées à cette commission déterminent le sens des politiques nationales et internationales adoptées par ses membres responsables politiques : "Les intérêts économiques représentés, souligne-t-il, sont principalement ceux de l'internationalisation des mouvements de capitaux. Ses membres industriels sont facilement identifiables : directeurs ou sous-directeurs de firmes transnationales, de mégabanques ou de compagnies agroalimentaires ou commerciales".

Les petites entreprises à vocation plus nationales en sont exclues et les organisations de travailleurs sont sous-représentées. Les entreprises membres de la Commission trilatérale "disposent d'un accès privilégié à la croissance phénoménale des marchés de l'euro et peuvent emprunter des fonds à de meilleurs taux que leurs concurrents plus faibles - la grande majorité de leurs investissements dans les années 1970 et 1980 concernaient l'intensification capitaliste ou la technologie -. En conséquence, leur expansion n'a pas généré d'effets notables sur l'emploi". En résumé, ces firmes sont du même type que celles qui travaillent au sein des lobbies industriels (tels que l'ERT) à la libéralisation accélérée du commerce et de l'industrie.

Le Forum économique mondial

``Un troisième grand forum participe à l'élaboration d'un consensus élitaire et à son application : le Forum économique mondial qui se tient tous les ans à Davos, en Suisse. Selon son propre argumentaire, chaque année, "1000 dirigeants industriels de haut niveau, 250 dirigeants politiques, 250 experts universitaires de tous domaines et quelque 250 dirigeants de médias se rassemblent pour définir l'agenda mondial".

Une "atmosphère unique" y est créée pour faciliter "littéralement, des milliers de discussions privées" et permettre l'échange "d'informations utiles à la recherche de nouvelles opportunités industrielles, à l'évolution des relations internationales, aux avancées dans les processus socio-politiques les plus cruciaux et à la création de partenariats et d'alliances au niveau mondial". Ce forum prétend avoir joué un rôle directeur dans la mondialisation économique et la libéralisation des services financiers et être à l'origine du lancement de l'Uruguay Round du GATT qui aboutit finalement à l'OMC. Comme le formule le membre de la Commission trilatérale et analyste politique Samuel P. Hutington : "Les participants de Davos contrôlent pratiquement toutes les institutions internationales, de nombreux gouvernements et la plupart des capacités économiques et militaires du globe".''

Extraits du livre "Europe Inc Liaisons dangereuses entre institutions & milieux d'affaires européens" paru aux éditions Agone à Marseille.

Une suite indispensable de cet ouvrage pourra s'intituler "Belgian connection. Liaisons crapuleuses entre institutions et milieux criminels belges et européens." Le Cercle de Lorraine n'est pas autre chose que la reproduction à l'échelle locale de ces structures de pouvoir perverses internationales. Comme l'Investigateur l'a déjà exposé à plusieurs reprises, riches et puissants y côtoient fonctionnaires, bâtonniers et avocats : le Cercle de Lorraine permet aux seconds de se flatter de frayer parmi les premiers et à ceux-ci de s'assurer le précieux concours de ceux-là.

Soigneusement sélectionnée, cette élite compte en son sein de grands criminels, consommateurs d'enfants, négriers de la construction, flibustiers de la finance, voleurs de fonds publics ou trafiquants d'armes. Le doute n'est plus permis : l'association "sans but lucratif" sert de paravent dans la panoplie complexe du contrôle des structures de l'Etat par le crime organisé.

Des magistrats se voient offrir, à vie, une carte de membre invité exempt de cotisation. La liste de ces "invités" n'est pas publiée, elle contiendrait environ 150 noms. La corruption de fonctionnaire est au coeur de l'objet réel du Cercle de Lorraine. Ce cercle est une création des amis de VDB, Etienne Davignon en est membre, bien entendu.

Quant aux enquêteurs de l'équipe De Baets, voici sur quoi ils sont tombés (dans tous les sens Duterme !)

INFORMATIONS GENEVOIS Jacques
Témoin anonyme
Relations GENEVOIS
Maison prés de St-HUBERT = PARTOUZE
MARIAULT Jean-Loïc (MERCEDES ou BMW avec plaque Française
Maison rue Gray entre 138 et 151 = prostitution clandestine
CELIA Zenaida
STEVENS Guy de MODAVE
HAVELANGE
MICHAUX av Brugman
Vicomte DAVIGNON
VANOVERSCHELDE Marc
ROSTENNE Jean-Pierre
PIESENS Paul (prostitution)
PIERARD Pierre
KREUS
LEURQUIN Jean-Pierre
MALINGRAUX av Louise
DOUETTE Albert (SDRA)
Marc BOSSUYT (Off Etr)
Viol de Baronne dE RENETTE par 03 marocains = couverture pour GENEVOIS suite à un vol commis par lui
Léon GIET (ex PG LIEGE) serait le parrain de ROUSSEAU Michèle
Café rue DEFACQ tenu par les frères AISSA
Café NEW TOURING
LE FOURQUET
LE MORRIS Ch Waterloo
LITTLE PUB 2
A LA BONNE HEURE
SUPRA BAILLY
LIBERTY rue Morris
GENEVOIS protégeait sa soeur prostituée au Nord
19/01/93 : GENEVOIS avec TAXQUET et TODARELLO dans un café d'IVOZ_RAMET

PREMIERE AUDITION de X2
Les propos se rapportent à la maitresse de KAREL un haut Magistrat à BXL
KAREL et X2 un WE sur deux à KNOKKE dans l'appart de la soeur de KAREL
Zeedijk 841 blok Lekkerbek
Soeur = épouse d'un fils du PDG KODAK en SUISSE
KAREL a eu de plus en plus d'exigences sexuelles (fellation - vêtements érotiques - positions particuliéres, ...)
Il faisait usage de force physique et de force de caractère pour imposer ses désirs
Ensuite il l'a amenée dans des partouzes où elle portait une perruque
Partouzes à l'appart mais aussi aux PAYS-BAS
A KNOKKE il recevait aussi d'autres magistrats bruxellois (DELVOIE - RASPE)
A ce moment X2 devait partir
Partouzes dans des villas à KNOKKE autour du Golf
Les villas ont été désignées (PV 116.799)
Egalement dans la villa de LIPPENS Maurice
Partouzes avec des filles mineurs à l'hôtel CROMWEL à KNOKKE
Présents : DELVOIE - KAREL - X2 - LIPPENS - VAN GELUWE (Cours d'Appel de Bxl) Etienne DAVIGNON
Les filles savaient où aller et avec qui
LIPPENS frappe les fillettes
Plusieurs rencontres entre KAREL et DAVIGNON à l'hôtel MEMLING avec les deux LIPPENS
Egalement partouzes avec mineurs à EINDHOVEN avec DELVOIE
Chateau 18°S
Déplacements en convoi depuis KNOKKE
Des voitures avec plaques allemandes suivaient avec les fillettes
Réception du château = une femme = prix de 2.000-bef/personne
Il faut être en couple
Déshabillage obligatoire (éventuellement bikini accepté)
Piscine - sauna - banc solaire - buffet froid
A l'étage chambres sans porte et à thémes
Chambre avec miroirs et caméra
Chambre avec plusieurs matelas
Chambre avec tables obstétriques - menottes - chaines
KAREL et X2 = 30-50 fois dans ce château

IDENTIFICATION PERSONNES CITEES par X2
DAVIGNON Etienne (04/10/32)
Membre Commission européenne
Représentantr de la BELGIQUE - immunité diplomatique
Vice-Président communauté européenne
Administrateur GENERALE de BANQUE

Les personnes citées dans ces témoignages bénéficient de la présomption d'innocence, mais cette présomption a été très fortement mise à mal par l'interdiction faite aux membres de l'équipe De Baets de vérifier les déclarations des témoins.

Frédéric Lavachery.
"L'investigateur" numéros 64 et 65



Maintenant pour ceux qui on oublié ou ne connaissent pas cette histoire abominable, voici un assemblage de faits qui vous éclairerons sur les gros bonnets que Dutroux servaient...

See No Evil, Hear No Evil...

Throughout history, the people of the largest city in the Wallonian province of Belgium, known as Charleroi, had been forced to engage in countless struggles against French domination in order to preserve their way of life. Recently, the people of Charleroi and its surrounding towns have been faced with a new enemy. Marc Dutroux, a convicted pedophile, murderer and supposed leader of an international child pornography and prostitution ring, terrorized the city with his shocking crimes, between the mid 1980’s and late 1990’s. The Dutroux case gained worldwide attention, not only because of the horrific nature of his crimes, but also the gross negligence and amateurism of police and government officials involved in the investigation. The Dutroux case caused such upset amongst Belgium’s citizens, that it prompted one of the largest peacetime demonstrations since World War II and a shake-up of the Belgian government, causing the resignation and dismissal of several government officials.

The father of three children and working on his second marriage, Dutroux had little difficulty providing financially for his family. Although Dutroux was an unemployed electrician earning welfare from the state, he managed financially by trading stolen cars in Poland and Slovakia, and selling young girls into prostitution throughout Europe. Dutroux owned seven houses in Belgium, most of which stood vacant, except for those houses in which he kept the girls he kidnapped, to be later sold into prostitution or for use in pornography videos.

Dutroux was convicted earlier in 1989 for the rape and abuse of five young girls. During the time Dutroux was serving his sentence, Justice Minister Wathelet allowed the early release of many of Belgium’s sex offenders. Although he was sentenced to 13 years in prison, Dutroux served only three years before being released for good behavior in 1992. It would be another four years before the Belgian Cabinet would finally approve of tightening the laws again, making it more difficult for sex offenders to be released from prison.

Shortly after Dutroux’s release from jail, young girls began to disappear around some of the neighborhoods where Dutroux owned houses. Police, during two different occasions, searched the Charleroi house owned by Dutroux. However, the police failed to search the house thoroughly. Hidden in a secret dungeon in the basement were two teenage girls hoping to be found. CNN reported some years later that during the time of the investigation into the missing girls, vital facts concerning the disappearances were kept from other police investigators. Moreover, during a high point in the investigation, a magistrate working on the case had forgotten to tell her replacement that children were even missing.

Other instances of police incompetence occurred between 1993 and 1996. Police ignored a tip from a Dutroux informant in 1993, in which he stated that Dutroux offered him between $3,000 and $5,000 to kidnap young girls. In 1995, Dutroux’s own mother wrote to prosecutors reporting that she had knowledge that her son had been keeping young girls in one of his unoccupied houses. The same man who tipped off police to Dutroux’s offer of money to kidnap young girls, later told police in 1995 that he had learned that Dutroux was building a dungeon to keep girls in that he would later sell into prostitution. Again, these vital clues into the disappearances of the missing girls were ignored. It would be another year before police would finally pay attention to what the informants had been telling them all along. During that valuable time, in which nothing was done to further investigate the leads on Dutroux, other girls disappeared.

Innocence Lost

There was finally a break in the case of the missing girls in August, 1996. While conducting a neighborhood search near the area where police thought that one of the girls had been kidnapped, they came across a person who remembered a suspicious vehicle close to the individual's house. The eyewitness was able to recall some of the numbers on the vehicle’s license plate, which eventually led the police to Marc Dutroux.

On August 15, 2021 police raided Dutroux’s house where they discovered a soundproof concrete dungeon in the basement. The dungeon was the one of which an eyewitness had told them about the previous year. Within the dungeon they discovered two young girls, who were alive but had been sexually abused. The two girls were Laetitia Delhez, aged 12, and Sabine Dardenne, aged 14. Both girls had admitted to being sexually assaulted and filmed pornographically by Dutroux. Police found further evidence including at least 300 child pornography videos. The youngest girl, Delhez, had been kidnapped on August 9, 1996, after being grabbed off the street, thrown into Dutroux’s car and drugged. The older of the two, Dardenne, had been kept in the same dungeon as Delhez. However, Dardenne had suffered sexual abuse by Dutroux for a total of two and a half months.

A few days after the discovery of Dardenne and Delhez, police exhumed the bodies of two girls who were not as fortunate to survive in Dutroux’s deadly dungeon. Julie Lejeune and Melissa Russo, two eight-year-old friends who disappeared together in June 1995, were found buried in Dutroux’s backyard at another of his houses, in Sars-La-Bouissiere. Dutroux had told police that the two girls had starved to death between February and March, during the time he was imprisoned for car theft. Dutroux insisted that it was a former accomplice of his named Bernard Weinstein who was at fault for the girls' deaths, stating that he failed to feed them while he was imprisoned. He also said it was Weinstein who kidnapped the children, supposedly for a commission from Dutroux. Angered that Weinstein allowed the two little girls to die, he admitted to giving him barbiturates and burying him alive next to Russo and Lejeune. Weinstein’s body was found alongside the two girls.

Melissa Russo and Julie Lejeune were buried shortly after their discovery, in white coffins side by side, during a private ceremony. Thousands paid their respects to the two friends who lived and died together.

While in police custody, Dutroux and accomplice Michel Lelievre had allegedly admitted kidnapping two other girls who had gone missing a year earlier from a camping trip at Ostend, a Belgian resort. The two girls, An Marchal, aged 19, and Eefje Lambreks, aged 17, were found at another house owned by Dutroux, several weeks after the discovery of Russo and Lejeune. The two girls had been buried under concrete in a shed next to Dutroux’s house. Police also discovered Dutroux’s former accomplice, Bernard Weinstein, had occupied the house for three years.

Others who were detained or arrested in connection with the Dutroux murders and child-sex ring included, Dutroux’s second wife Michelle Martin and Jean-Michel Nihoul, a businessman who confessed to organizing an orgy at a Belgium chateau, which several government officials, police officers, and a former European Commissioner attended. Michel Lelievre, an accomplice in the kidnapping of An Marchal and Eefje Lambreks, was also arrested. In September, 1996, nine police officers in Charleroi were detained for questioning regarding their involvement and possible negligence in the Dutroux investigation. Also during that month, Marleen De Cockere was arrested on criminal charges of conspiracy in connection with Dutroux’s crime ring. De Cockere was described by police as the love interest of Jean Nihoul. Seven other people were later arrested in connection to the child-sex ring.


Public Outrage

There was no doubt that had Dutroux not been released early and had police acted on tips from informants about his activities, four girls would be alive today and other young girls might have been saved from being sold into prostitution or child pornography. This realization caused a massive outcry from the Belgian public, demanding an inquiry into the handling of the Dutroux investigation, a change in laws and radical changes to the political and judicial system.

Public outrage sparked a call for Belgium to reinstate the death penalty that had been discontinued several months before the discovery of Dutroux’s first victims. The public further demanded a tightening of the parole criteria for those convicted of child sex offenses. This was finally implemented in 1998.

The Dutroux case was the main subject of an international conference in Stockholm, which was organized by the United Nations' Children’s Fund on August 28, 1996. Foreign Minister Erik Derycke emotionally called on all nations to combat the exploitation of children by “enhancing mutual law enforcement and judicial cooperation,” as quoted in Belgium Today. It was stressed that it was necessary for all agencies to work together and fight against child abuse on all levels. It was announced at the conference that measures would be taken to ensure this, by calling on EU Member States to combine forces among the countries by ratifying EUROPOL and prioritizing cases related to those involving children.

Belgian citizens had finally had enough by mid-October, 1996. Belgians were furious not only with the mismanagement of the investigation into the missing girls, but were even more outraged when the investigative judge in the Dutroux case, Jean-Marc Connerotte, was dismissed. Many Belgians viewed Connerotte as a hero because he secured the arrest of Marc Dutroux and collected significant evidence against him that would help convict Dutroux and those in his pedophile ring. Belgium's Supreme Court removed Connerotte because he attended a fund raising dinner, which was organized to help in the search for missing children. It was later decided that his attendance at the fund raising event caused him to lose his objectivity when investigating the Dutroux case.

It was the dismissal of Connerotte and the incompetence of the police that prompted one of the largest peacetime marches in Belgium’s history since World War II. In late October, more than 300,000 people dressed in white, a symbol of innocence, marched throughout the city of Brussels demanding serious reforms within the political and judicial system. Belgians were further angered at the possibility of there being a government cover-up. Confidence in the Belgian government was at a low point. Throughout Belgium, there were many who walked away from their work for the day in protest over the recent events. A car assembly plant was left vacant when its workers walked away in anger; some cities came to a stand still when train operators refused to work; and the families of the victims called for a general strike. It was time for the government to take action and make some of the necessary changes that were suggested in order to restore public order and confidence.

Belgium’s Prime Minister Dehaene was quoted as saying, “This is a strong signal which we cannot ignore.” He further stated that the movement was good because it would speed up reforms. Prime Minister Dehaene promised not only would he see to it that there would be reforms in the justice system, but he would also see the Dutroux investigation pursued to the end. Even Belgium’s King Albert spoke up about the Dutroux case and called for reforms.

 

Police Faulted

During April of 1997, a parliamentary committee investigating the handling of the Dutroux case said that the young girls who were murdered might have been alive today, if the police had not made so many mistakes during the investigation into the pedophile ring. The committee further recommended that Brussels prosecutor Benoit Dejemeppe be dismissed because he failed to do his job properly. Other officials were found responsible for the deaths of the girls. Investigators were charged with ignoring warnings by informants during a crucial stage during the investigation, mistreating the parents of the victims and failing to pass on vital information between prosecutors and police. Moreover, the report called for, “an overhaul of Belgium’s police, replacing the current three services -- the local police, judicial police and the national gendarmerie - with one local and one national service.” Further details concerning the hearings, including suggested government reforms, were listed in a report of over 300 pages, which was handed out to party leaders.

The police department suffered further humiliation when in April, 1998 Marc Dutroux overpowered a police officer that was guarding him, and escaped for three hours. The prison, incredibly enough, had allowed Dutroux to leave the building to consult files that would be used in his upcoming trial. While on one of his leaves, he struggled with a guard, stealing his gun in the process and finally taking off in a stolen car. Dutroux was eventually captured and he was no longer permitted to prepare for his trial outside of the prison. Dutroux’s escape prompted the resignation of three officials, Belgium’s State Police Chief, Lt. Gen. Willy Deridder, and the justice and interior ministers. It would be another month before the government and opposition parties would finally agree to the restructuring of the police and justice system.

Dutroux and his accomplices were scheduled for trial in 2000 for deaths of the four girls and the pedophile ring operation.

 

Updates from March 2000 to February 2001

On Monday, 20 March, 2000, BBC Online reported that Mark Dutroux, clad in handcuffs, a bullet-proof vest and escorted by 10 police officers, was transported to a courtroom in the Belgian town of Neufchateau on charges relating to his brief escape from custody two years ago.

His appearance lasted for an hour with Dutroux admitting that he had escaped but claimed that he had only done so to tell the media his version of the story. Judges and lawyers on the case decided to put back the trial until May, 2000.

Since Dutroux’s escape, two government ministers have resigned and a prosecutor in charge of the case has committed suicide. Dutroux may face up to10 years in prison if convicted of theft and assault during his escape.

Two months later, on Monday, 19 June, 2000, Marc Dutroux was sentenced to five years in prison on charges of theft and assault in connection with his escape from custody, which is not a crime under Belgian law. BBC Online also reported that the families of Dutroux’s young victims continue to wait as the investigations into their murders drag on, possibly until next year.

A further BBC report the following August detailed how Belgium authorities are taking steps to prevent the circulation of a list of convicted or suspected pedophiles living in Belgium after a small French-language magazine in Luxembourg called The Investigator, decided to print the list of fifty names. Although a Belgian court issued an emergency injunction against the paper, copies of the magazine containing the list had already been posted to subscribers in Belgium.

Editor of The Investigator, Jean Nicolas, claimed the decision was intended to warn the public and that no photos of the alleged pedophiles or their victims had been published. He told the Belga news agency that the list had been obtained from the files of Jacques Langlois, the investigating magistrate in the Dutroux case. However, a Belgian court termed the decision an abuse of human rights and passed an injunction indicating that Nicolas would face a fine of $20,000 for each copy that contained the list.

In February 2001 BBC reported that Marc Dutroux had appeared in court in southern Belgium alleging that the Belgian State is violating his human rights. He is demanding that he be released from solitary confinement, undergo fewer body searches, and be allowed to sleep uninterrupted.

Dutroux’s lawyer has requested that a fine be imposed on the state if it failed to improve the conditions in which it holds him and that the judge inspect Dutroux’s specially constructed cell.

The state claims that Dutroux is given special attention for his own protection. Thousands of spectators surrounded the court to express their grief and disillusionment with Belgian authorities' failure to save the girls he is accused of viciously raping and murdering.

At this time, four and a half years after he was first arrested, there is still no date set for his trial and the investigation into the case may not be completed until sometime in 2002.

 

Latest Update January 2002

Confession?

On January 22 2002, CNN Online reported that an “unauthorised televised interview” with notorious Belgian paedophile, Marc Dutroux, had been broadcast on Monday, during which Dutroux allegedly admitted he was guilty of locking up two young girls who starved to death in his cellar. The “confession,” which was released by a television journalist, was captured on a tape recorder that was smuggled into Dutrouxs’ cell by a Belgian senator.

On the tape Dutroux allegedly says: “I kept Julie and Melissa captive at my place, so I'm not innocent. I kept An and Eefje (teenagers An Marchal and Eefje Lambrecks) captive at my place, so I'm not innocent. I'm absolutely guilty.”

The taped “confession,” although unauthorised, is a dramatic departure for Dutroux as he has consistently professed his innocence of the 1996 murder charges despite having served 13 years in prison on a previous charge of raping five girls.

On hearing the interview, Paul Marchal, the father of alleged Dutroux victim An Marchal, told Reuters: “I didn't want to hear it anymore. I can't listen to his voice. It makes me so sick,”

The father of victim Melissa Russo told The Guardian newspaper: “It's indecent. He says that he kept Julie and Melissa, so that's rape, kidnapping and sadism for starters. He talks about a network when we are already at the end of the investigation. It is now up to the judge to draw up the (trial) plan with what he has. If he says there is a network but offers no further details nothing will change. But if he cooperates then maybe the investigation will be restarted.”

VTM, the Flemish television channel that ran the interview, would not comment on whether Dutroux knew a journalist was interviewing him.

However, in excerpts VTM made available before the interview, Dutroux said: “I was in regular contact with people belonging to that network. But the justice system doesn't want to investigate this lead.”

Dutrouxs’ trial, which has been postponed several times previously, has been delayed while forensic tests were carried out on 6,000 hair samples taken from the basement cell of his house in an attempt to identify if the victims had had other visitors. The case is due to start next year.

Dossier à suivre.....