CALEPIN DE NOTES
DES CORRESPONDANTS
LETTRES ET ARTICLES VARIÉS

Varia #5
Février 2004

Dossier complet sur le SARM

Une nouvelle info sympa pour ceux qui aiment les nouvelles qui donnent à l'angoisse une raison de vivre.

Après la salmonellose, la grippe aviaire, et ce que j'oublie, voici le SARM. Unpetit dossier pour comprendre que cette infection n'est pas récente et progressivement au fil des années à pu résister à pas de méchants antibiotiques. Peut-être est-ce une des raisons de cette publicité qui nous abreuve de la nocivité de trop prendre de ces petits remède de cheval.

Aussi voici un petit article, avant le dossier sur ce nouveau problème que devront résoudre nos généticiens. Nos hommes politiques trouveront une solution, je n'en doute pas, bien française dans le style du verre d'eau.
Cela sera plus simple de culpabiliser et de rendre responsable les employés de ces grandes surfaces qui s'appelle hopitaux; plutôt que de dire et de reconnaître que le manque de moyen, de personnels, de verres, de bouteilles vides peut aussi participer à ces tragédies.Ici l'on devrait nous faire le coup du savon, du robinet qui fuit ou bien, nous devrons porter des gants pour se serrer la main, enfin je ne sais trop, je laisse les imagintifs au pouvoir nous trouver le moyen de nous
responsabiliser.
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http://vox-populi.net/article.php3?id_article=37

COUP DE GUEULE

LES ANTIBIOTIQUES, C’EST PAS AUTOMATIQUE !
vendredi 20 février 2004, par Lheureux Philippe

Grâce la campagne « Les antibiotiques, c’est pas automatique ! Parlez-en à votre médecin ! » (les rudiments de son métier lui auraient-ils échappé ?), le citoyen lambda découvre avec stupeur que pendant plus de 40 ans, le corps médical français s’est ingénié à lui prescrire des antibiotiques pour lutter contre des angines virales, lors même que ces virus étaient parfaitement insensibles à ce traitement. On s’interroge : 7 ans d’études après le bac, quand même, pour devenir toubib ! En vain ?

Santé financière : Ministère amer ?

Qu’on se rappelle cette pub télé édifiante : « Quoi ? ton fils a une angine et tu n’es même pas foutue de lui faire prescrire des antibiotiques ? ». Outre son machisme intrinsèque, elle évoque un peu le sketch de Coluche sur le nouvel OMO, en beaucoup moins drôle. Bien que ce spot tente d’atténuer la responsabilité des médecins en insinuant que ces derniers
obéissent aux ordres des patients, le mal est fait. Salauds de médecins et de malades ! : les coupables du déficit de la Sécurité sociale sont enfin clairement désignés. Nous tous, sauf les dysfonctionnements d’un système...
Règlements de comptes à OK Corral

Côté médecins, qu’on se le dise : inconscients et irresponsables, ils sont de surcroît dangereux, tout individu sous antibiotiques nécessitant théoriquement une mise en quarantaine jusqu’à la fin de son traitement : la propagation diabolique de bactéries aussi virulentes que contagieuses
n’est-elle pas nuisible au bon fonctionnement de notre société ? Côté malades, au pays de Molière, nous sommes culturellement « imaginaires », nous faisant prescrire des Placebo à prix d’or et exigeant une marque comme on porte des Nike, pour avoir le sentiment d’exister. Etant bien
entendu qu’une écrasante majorité de médecins, commerciaux dans l’âme et aux ordres de grands laboratoires pharmaceutiques, n’ont pour seule ambition que de s’offrir annuellement un voyage à Marrakech au prix du serment d’Hyppocrate, nous n’avons aucun mal à dénigrer les médicaments génériques pour satisfaire notre névrose.

40 ans de silence, 13 ans de solitude
C’est qu’ils en ont mis du temps les hommes politiques à comprendre quels étaient les vrais responsables du trou de la Sécurité Sociale... 40 ans pensez donc ! Bien sûr, il y eût des signes avant-coureurs, voici plus d’une décennie, sur le thème : "La Sécu c’est bien, en abuser, ça craint". Mais on n’avait rien vu venir. On se disait : "la Sécu, non, ils n’oseront pas". Faut dire qu’on se disait un peu pareil pour les retraites... Le remède miracle, dans les deux cas, afin de sauver notre "système par répartition" est désormais simplissime : « Cotisez un maximum, nous vous rembourserons un minimum". Médecins-prescripteurs, malades-consommateurs, vous êtes la gangrène de notre société !

Fin de droit

Le gouvernement considère aujourd’hui que plus de 600 médicaments utilisés par les français étaient inefficaces et ne sauraient à ce titre être remboursés par la Sécu. Une question se pose dès lors : nos dirigeants étaient-ils jusqu’à présent à la solde des laboratoires pharmaceutiques, en acceptant de subventionner des produits inopérants, ou cherche-t-on à mégoter sur notre santé ? En furetant sur Internet, on finit par trouver quelques pistes relatives à cette passionnante énigme. Ainsi, sur
http://www.senat.fr/rap/r98-474/r98-4744.html, on peut lire :
A- Les médicaments pris en charge par la sécurité sociale En vertu de l’article 281 octies du code général des impôts, les médicaments et produits définis comme tels (préparations magistrales, médicaments officinaux, médicaments ou produits pharmaceutiques visés à l’article L.601 du code de la santé
publique) sont soumis au taux " super-réduit " de TVA s’ils sont pris en charge par la Sécurité sociale. Ce taux de 2,1% a été étendu par l’article 34 de la loi de finances rectificative pour 1997 à compter du 1er janvier 1998 aux médicaments soumis à autorisation temporaire d’utilisation (ATU), préalablement le cas échéant à la délivrance d’une autorisation de mise sur le marché (AMM). A défaut de cette prise en charge, c’est le taux
réduit "de droit commun", soit 5,5 %, qui s’applique. Voilà comment un médicament non remboursé rapporte 3.4% de TVA en plus à l’état . Rien à voir avec des tests scientifiques sur les substances vendues. Faut-il estimer normal, même à 2.1%, de payer une TVA sur les médicaments ? C’est tout un système qu’il faut repenser ! On ne pourra pas impunément
continuer de voler l’argent des Français sans qu’ils s’en aperçoivent...
Comme l’affirmait déjà Balavoine face à Mitterrand en 1981 à propos de la "jeunesse" (il songeait aux banlieues) : "Le désespoir est mobilisateur". Faudra-t-il un éclatement de la société civile pour que "les grandes personnes qui nous gouvernent" le comprennent enfin?
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SARM
Ce que vous devez savoir au sujet du Staphylococcus Aureus ( Staphylocoque doré "à queue courte") résistant à la méthicilline

Ce qu'est le Staphylococcus Aureus?
Le Staphylococcus Aureus (SA) est une bactérie très courante que l'on retrouve chez environ trois personnes en santé sur dix . La plupart du temps, cette bactérie vit sans causer de problème dans le nez ou d'autres endroits chauds et humides du corps. La plupart des gens ne savent pas qu'ils sont porteurs de cette bactérie et sont habituellement en bonne
santé. Dans certaines circonstances toutefois, le SA peut provoquer des infections.

Ce qu'est le Staphylococcus Aureus résistant à la méthicilline (SARM)?

La méthicilline fait partie d'un groupe d'antibiotiques prescrits
d'habitude pour combattre le SA. Certaines bactéries SA ne sont plus éliminées par ces antibiotiques; on les qualifie de résistants à la méthicilline. Au cours des 30 dernières années, de plus en plus de types de bactéries sont devenus résistants à des antibiotiques courants. C'est pourquoi les infections causées par ces microbes sont plus difficiles à traiter. On dit souvent que le SARM est une superbactérie, mais c'est
faux, puisque nous avons encore des antibiotiques capables de la traiter.

Toutes les bactéries sont capables d'apprendre à résister aux
antibiotiques. Comme nous employons de plus en plus d'antibiotiques, les bactéries deviennent plus résistantes. C'est une bataille constante qui se poursuivra toujours.

La bonne nouvelle, c'est que même quand les bactéries arrivent à résister à certains antibiotiques, rien ne permet de croire qu'elles sont plus susceptibles de causer des infections. Nous vivons en harmonie avec la plupart des bactéries et nous vivons sans cesse avec elles. Un lavage soigné des mains et d'autres habitudes élémentaires d'hygiène aident à garder le contrôle des bactéries qui pourraient nous nuire.

Qui peut attraper le SARM?
Les personnes admises dans des hôpitaux de soins primaires, les résidants d'établissements de soins prolongés, les personnes qui ont des plaies ouvertes, des cathéters ou des tubes et les personnes gravement malades sont les plus à risque d'attraper le SARM.

Comment le SARM se propage-t-il?
Le SARM se propage le plus souvent d'une personne à l'autre par contact direct avec une personne porteuse de la bactérie (colonisée), habituellement par les mains. Le SARM se transmet beaucoup moins souvent par contact direct avec une surface contaminée par les mains d'une personne colonisée comme les rampes, les robinets ou les poignées. La propagation par l'air est très rare.

Que fait L'Hôpital d'Ottawa pour arrêter la propagation du SARM?
Quand un patient avec le SARM est identifié, l'hôpital tente de prévenir la propagation de la bactérie aux autres patients. Les patients qui pourraient être à risque d'avoir le SARM sont dépistés dès leur admission à l'hôpital. Les patients porteurs de la bactérie sont séparés des autres patients en les plaçant dans une chambre privée ou avec un autre patient qui a déjà cette bactérie.

Le personnel et les membres de la famille qui entrent en contact avec ces patients doivent suivre des règles strictes, notamment se laver souvent les mains, ainsi que porter un masque, une blouse et des gants quand ils sont dans la chambre. Pendant ce temps, on peut administrer des
antibiotiques à ces patients pour tenter de tuer la bactérie, si l'on convient qu'il s'agit de la meilleure approche. Ces patients seront soumis à des dépistages réguliers. Les précautions seront levées si le patient est déclaré de ne pas avoir le SARM pendant plus de trois semaines. Cependant, les tests de dépistage continueront afin de s'assurer que la bactérie ne revient pas.

Comment prévenir les infections à SARM?
La meilleure façon de prévenir les infections de toutes sortes, c'est d'adopter diverses mesures d'hygiène personnelle :
se laver souvent les mains à fond pendant 10-15 secondes avec de l'eau et du savon ou utiliser un gel à base d'alcool;
éviter de partager les articles personnels, notamment les tasses, les serviettes et les brosses à dents; nettoyer et protéger sans délai toute blessure; et se couvrir la bouche au moment de tousser ou d'éternuer.

Que devez-vous faire si l'on trouve le SARM dans votre nez ou sur votre peau?
Parlez-en à votre médecin de famille. Si vous vous sentez en santé, vous n'aurez peut-être pas besoin de traitement. Vous ne constituez pas un risque pour la santé de votre famille, de vos collègues de travail ou de la population en général et vous pouvez continuer à vaquer à vos occupations habituelles. Il est important que vous vous laviez les mains
régulièrement. L'emploi d'un savon à main antibactérien ou d'un gel à base d'alcool pourrait aider à réduire les risques de propagation du SARM quand vous touchez des surfaces avec vos mains.

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http://www.hospvd.ch/swiss-noso/f52i.htm

Volume 5, Numéro 2, Juin 1998

Staphylococcus aureus résistant à la méticilline (SARM) acquis à l’extérieur de l’hôpital chez des enfants sans facteurs de risque

Herold B.C. et al. JAMA 1998;279;593-8.

Cette étude a examiné quelle était la fréquence de SARM acquis dans la communauté (isolé dans un prélèvement réalisé durant les 72 premières heures de l’hospitalisation) durant deux périodes différentes à Chicago. Tous les enfants hospitalisés chez lesquels une culture a révélé la
présence de S. aureus ont été étudiés. Les auteurs ont distingué les patients avec ou sans facteur de risque, tels que : hospitalisation ou antibiothérapie durant les six derniers mois, intubation, maladie chronique, présence d’un cathéter intraveineux ou urinaire, intervention chirurgicale.

Entre 1988-1990 et 1993-1995, le nombre de SARM acquis à l’extérieur de l’hôpital est passé de 32 à 56 cas. La proportion de SARM isolé chez des patients sans facteurs de risque est passée de 8/32 (10 pour 100’000 admissions) à 35/52 (259 pour 100’000). Pour la période 1988-1990, 50% des SARM ont été isolés chez des enfants âgés de 3 à 36 mois, contre 89% entre 1993-1995. Les SARM communautaires isolés à partir d’enfants sans facteurs de risque se distinguaient de ceux isolés à l’hôpital ou chez les enfants avec facteurs de risque. En effet, ils étaient plus souvent associés à la présence d’abcès et moins souvent à une bactériémie primaire, et se
présentaient cliniquement de la même façon que les S. aureus sensibles à la méticilline.

Ces données démontrent une importante évolution épidémiologique. En effet, les SARM étaient considérés jusqu’ici comme des pathogènes hospitaliers. Ils semblent prendre maintenant une importance accrue comme pathogène acquis à l’extérieur de l’hôpital, mais cette étude ne permet pas de déterminer dans quelle mesure les SARM considérés comme ayant été acquis à l’extérieur de l’hôpital avaient en réalité une origine hospitalière avant de s’être disséminés dans la communauté. Cette étude suggère aussi que le petit enfant pourrait jouer un rôle épidémiologique important. Dans ce groupe d’âge, il existe une combinaison de facteurs de risque pour la transmission de germes résistants: antibiothérapies fréquentes, mesures d’hygiène relativement mauvaises, contacts étroits avec d’autres enfants dans les crèches ou jardins d’enfants.

Kathrin Muelhemann, Bern
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www.chu-besancon.fr/rfclin/div-pub-Hygienes.Doc

Staphylococcus aureus résistant à la méticilline: importance et
sensibilité aux autres antibiotiques en Franche-Comté en 1998

Résumé

Les objectifs de notre étude étaient de mesurer la morbidité liée à Staphylococcus aureus résistant à la méticilline (SARM) en Franche-Comté en 1998 et de faire le point sur les co-résistances vis-à-vis des principales autres classes antibiotiques. Nous avons mené une enquête prospective au sein de 21 établissements d'hospitalisation. La morbidité
était mesurée par l'incidence des infections à SARM en fonction de la taille des établissements. Les fréquences des co-résistances ont été établies selon le génotype des souches déterminé par électrophorèse en champ pulsé. L'incidence des patients colonisés/infectés par SARM était globalement de 0,62% et celle des infections de 0,69%. Cette incidence
allait de 0,31% à 0,64% selon la taille des établissements et de 0,44 à 0,88 pour mille jours d'hospitalisation. Un clone épidémique représentant 69.7% des isolats était sensible à la gentamicine. Aucune souche ne présentait de résistance à la vancomycine. Les données recueillies par le
RFCLIN sur la morbidité liée à SARM sont concordantes avec les données publiées par d'autres réseaux en France. Ce type de surveillance apparaît nécessaire pour matérialiser un risque encore trop souvent perçu comme théorique par bon nombre de cliniciens.
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http://www.williamreymond.com/sarm.htm

Alors que la pneumonie atypique ravage l’Asie, une autre bactérie inquiète la communauté médicale. Depuis des mois, les Etats-Unis sont frappés par une forme mutante d’un SARM.Et depuis quelques semaines, la maladie vient
de traverser l’océan. Enquête sur une bactérie tueuse en liberté.“ L’infection continue à augmenter. Certains cas sont vraiment pas beaux à voir Et le pire, c’est que personne n’est capable de dire combien la menace est importante”. Mark Sanders est le directeur de la clinique Montrose à Houston, Texas. Depuis février dernier, il voit se multiplier les cas d’infection au SARM sans que grand monde ne s’inquiète. Peut-être parce qu’en soit, l’infection au Staphylociccus aureus résistant à la méthicilline ( SARM) n’est pas une maladie nouvelle. En fait, 40 % des hommes hébergent ce micro-organisme qui adore le milieu humide et moite de
nos sinus. Comme tout organisme vivant, le Staphylocoque doré évolue. Et , confronté à la pénicilline des antibiotiques, la bactérie est devenue résistante, obligeant la médecine à opter pour la méthicilline, une pénicilline semi-synthétique. C’était dans les années 60. Vingt ans plus tard, la bactérie avait de nouveau mutée. Le SARM était né, devenant immédiatement un casse-tête biologique. Et surtout, une menace pour n’importe quel candidat à l’hospitalisation.

En effet, le SARM hante depuis lors les couloirs des hôpitaux, les chambres des maisons de toilette. Des que les conditions d’hygiène ne sont pas irréprochables, la bactérie s’installe, se propage et tue. En Angleterre, le “killerbug” représente au moins 20 % des décès infectieux en milieu hospitalier. Ces victimes sont d’abord les organismes fragiles comme les personnes âgées et les nourrissons. Profitant d’une plaie, le
SARM colonise le patient et se propage rapidement dans le système respiratoire et sanguin. Une fois installé le SARM, bactérie multi-résistante, est difficile à déloger et devient une menace rapide pour la vie du corps porteur.Jusqu’à présent, le SARM vivait uniquement en milieu hospitalier et ne s’attaquait qu’à des organismes déjà malades. Mais voilà, le SARM vient de s’échapper et de muter une nouvelle fois.
D’où la panique de Mark Sanders.

Depuis le début de l’année 2002, les centres médicaux de Houston, Los Angeles, New-York, Washington et Atlanta notent une recrudescence d’infection au SARM. Une épidémie touchant des porteurs en bonne santé, contaminé sur leurs lieux de vie et non plus lors d’une hospitalisation.

C’est d’abord la communauté gay qui a remarqué la multiplication d’infections de la peau se transformant dans certains cas en pneumonie. Mais rapidement, les biologistes ont compris qu’il ne s’agissait pas d’une nouvelle forme de SIDA : “ A Houston, poursuit Mark Sanders, nous avons
des cas touchant tous les milieux, pas seulement les gays”. Et comme pour faire écho aux propos de Sanders, la petite ville de Pasadena tient une place à part dans la jeune histoire du SARM. En novembre dernier, les élevés du collège de cette bourgade texane ont été contaminé par la bactérie mutante. 50 adolescents se sont retrouvés atteint de fièvres violentes et d'infections de la peau extrêmement douloureuse. La plupart jouaient dans l’équipe de football ou étaient membres du club de danse. Démontrant ainsi froidement, l’aspect le plus terrifiant du SARM : il se transmet par simple contact. Pas de rapports sexuels, pas d’échanges de salive, pas de seringues ou de plaies ouvertes. Non, la nouvelle forme de SARM se transmet par une simple poignée de main.

Et à mesure que la bactérie avance, les preuves de son passage se multiplient. En Californie, ce sont 928 prisonniers d’un même établissent qui se sont retrouvés contaminés, obligeant l’hospitalisation en soins intensifs de cinquante d’entre eux. A Boulder, sans que l’on comprenne pourquoi, ce sont des dizaines de familles qui sont atteintes. A Yakima,
dans l’Etat de Washington, c’est la totalité d’une tribu indienne qui s’est retrouvée colonisée par le SARM. Une soudaine épidémie obligeant le Center for Disease Control andt Prévention (CDC) à Atlanta de mettre sur pied une cellule d’urgence. Si le travail du CDC n’ est pas remis en cause, sa réponse face à la prolifération du SARM est resté en travers la gorge de certains responsables de la Santé Publique : “ Il est impossible de connaître le nombre exact de cas et encore moins celui de victimes., s’emporte ainsi Diana Portnoi du Health Department de San Francisco.
Jusqu’à présent le SARM n’est pas considéré comme une maladie à part”. Embarrassé, le CDC vient de reconnaître le risque : “ Le SARM n’est désormais plus limité au milieu hospitalier. Il vient d’apparaître sur notre territoire et il est en train de s’étendre”. Si le CDC a attendu le début du mois d’avril pour informer l’opinion de la progression de la bactérie tueuse, c’est que l’organisme craint un mouvement de
panique.D’abord, parce que cette nouvelle forme de SARM peut-être fatale. En septembre et octobre dernier, le SARM a tué au moins quatre mères de famille dans le Sud des Etats-Unis.

Ensuite parce que, comme la disparité des milliers de cas de ces derniers mois le prouvent, elle touche tous les âges et tous les milieux. Sans que le CDC ni personne ne comprenne le fonctionnement de la mutation et l’origine de cette nouvelle souche. Ainsi, sous couvert d’anonymat, un des chercheurs de centre d’Atlanta, rencontré pendant notre enquête, révèle qu
“il existe un réservoir pour cette nouvelle souche quelque part aux Etats-Unis. Mais nous ne l’avons pas encore trouvé et la recherche risque de durer longtemps”.

Enfin, parce que facilité par un mode de contagion volatile, le SARM voyage. Les milieux médicaux de Toronto et Montreal sont également depuis peu confronté à des cas d’infection à la bactérie. A chaque fois, les symptômes sont les même. Le “porteur” se retrouve avec une liaison sur la peau, très souvent un bouton ressemblant à une piqûre d’insecte. En
quelques jours, la plaie devient purulente et la douleur s’intensifie. Le malade peut être pris de crises de fièvre violente et parfois de vomissement. Dans les cas les plus extrême, le SARM envahie l’appareil respiratoire supérieur pour ensuite descendre dans les poumons. Dans un
même temps, la bactérie colonise le système sanguin, engageant le pronostic vital. Le Canada n’est pas le seul pays que le SARM tente de conquérir. Depuis un mois, le milieu médical sait que le “superbug” vient d’arriver en Europe.

 

Wim Wannet, le président de l’Institut National de la Santé Publique et de l’Environnement des Pays-Bas vient d’informer les Américains de la présence sur son territoire de la nouvelle souche mutante du SARM. En février dernier, les services de Wannet, auraient identifié deux porteurs parmi la communauté gay hollandaise.

En Ecosse, Giles Edwards, le directeur d’un laboratoire de recherche affirme que le SARM est également présent en Grande-Bretagne et pronostique son arrivée prochaine en France : “Cela ne fait aucun doute, la bactérie est en train de traverser l’océan, elle va s’installer en Europe et exploser.”
Les autorités britanniques tentent pour l’instant de minorer la menace. Ainsi, Tyronne Pitt, un des directeurs du Laboraty of Healthcare Associated Infections se veut rassurant : “ C’est extrêmement compliqué de prévoir son impact. Si le SARM se manifeste seulement par une infection de la peau, la vie du patient n’est pas danger. Si par contre, le SARM se transforme en pneumonie chez des personnes en bonne santé, là nous avons une toute autre histoire”.

Un scénario catastrophe que certains chercheurs anticipent déjà . Car, si aujourd’hui, la SARM ne tue pas systématiquement, Giles Edwards, comme d’autre, est inquiet de ses futures mutations : “elle va devenir de plus en plus résistante. Et, un jour, elle pourra résisterà tout traitement. Ce
n’est pas de la science-fiction. Cela va arriver. Cela ne fait pas l’ombre d’un doute”.
Copyright © 2003 William Reymond
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http://www.chgranby.qc.ca/article_sc_sram.htm

Trauma - Formation - SRAM
QUE SONT LES STAPHYLOCOQUES?

Les staphylocoques sont des microbes que l'on retrouve normalement et fréquemment sur la peau ou dans les narines des humains. On estime que de 20 à 40% des adultes sont porteurs de Staphylococcus aureus dans le nez. En général, les staphylocoques ne causent pas d'infections chez les
personnes en bonne santé. Parfois, ils sont responsables d'infections de la peau (ex. :furoncles, impétigo, cellulite) ou d'infections de plaies et plus rarement, de pneumonie ou d'infections du sang (bactériémie). Lorsque les staphylocoques causent une infection, un traitement avec des antibiotiques permet généralement de les éliminer.

QUE SONT LES STAPHYLOCOQUES RÉSISTANTS À LA MÉTHICILLINE ?

Avec le temps et avec l'accroissement de l'utilisation des antibiotiques, le Staphylococcus aureus a développé une " résistance " à plusieurs antibiotiques, dont les pénicillines semi-synthétiques comme la méthicilline, d'où l'expression SARM ou Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline. Ces microbes ne causent pas plus d'infections que les
autres staphylocoques, mais, lorsqu'ils en causent, le traitement est plus difficile, plus coûteux et plus long.

EST-CE QUE LE RISQUE D'INFECTIONS À SARM EST LE MÊME DANS TOUT TYPE D'ÉTABLISSEMENT ?

Le risque d'infection à SARM pour les patients est beaucoup moins élevé dans les établissements de soins prolongés que dans les centres hospitaliers de soins de courte durée. En effet, en centre hospitalier, on retrouve beaucoup de patients fragiles qui courent un risque plus élevé d'être colonisés ou infectés par le SARM et les conséquences d'une transmission du SARM peuvent être plus importantes.

COMMENT LE SARM EST-IL DÉTECTÉ ?

Un simple prélèvement (ex. : dans les narines ou dans une plaie) analysé en laboratoire permet de déterminer la présence ou non de cette bactérie. On dira alors que le patient est colonisé s'il y a présence de la bactérie sans aucune évidence d'infection et infecté s'il y a présence d'une infection.

COMMENT LE SARM SE TRANSMET-IL ?

Le SARM se transmet principalement par les mains mal lavées d'une personne qui donne des soins à une personne porteuse de cette bactérie. En conséquence, la meilleure façon de se protéger et de protéger les autres est de se laver les mains adéquatement et régulièrement. La transmission par l'environnement (ex. : meubles, cabarets, etc.) n'est pas importante.

QUI EST LE PLUS À RISQUE D'ÊTRE COLONISÉ OU INFECTÉ ?

Les patients hospitalisés sont plus à risques. Certains facteurs sont associés avec un risque élevé de colonisation ou d'infection. Ces facteurs incluent : l'hospitalisation prolongée, l'immunosuppression, la présence de maladies chroniques sous-jacentes (ex. : diabète), une dialyse, une plaie chirurgicale, la présence d'un appareil médical entraînant un bris cutané ( ex. : cathéter central, trachéostomie) et un traitement prolongé avec des antibiotiques. En CHSLD les patients porteurs de sonde urinaire sont plus à risque d'être colonisés. Le risque de transmission du SARM d'un patient porteur aux autres résidents ou à des membres en santé de la
famille est très faible.

LE PERSONNEL PEUT -IL ÊTRE PORTEUR SANS ÊTREINFECTÉ?

Un membre du personnel soignant peut se contaminer les mains s'il a un contact direct (peau à peau) avec un patient colonisé ou infecté par le SARM. Le lavage des mains à l'eau et au savon adéquatement et régulièrement est la meilleure façon de se protéger et de protéger les autres.

PENDANT COMBIEN DE TEMPS LE SARM DEMEURE- T-IL PRÉSENT DANS LE NEZ OU DANS
UNE PLAIE ?

Le SARM peut demeurer dans les narines ou dans une plaie plusieurs mois. Les personnes porteuses peuvent donc l'être encore au moment d'une nouvelle admission à l'hôpital. Il est donc très important d'aviser le personnel soignant que la personne est porteuse d'un SARM lors d'une admission à l'hôpital, en CHSLD ou lors d'une visite chez le médecin afin
que les mesures nécessaires pour la protection des autres patients soient prises.

QUELLES PRÉCAUTIONS SERONT PRISES AU MOMENT D'UNE HOSPITALISATION ?

Au moment d'une nouvelle admission à l'hôpital ou en CHSLD, la personne porteuse d'un SARM pourra être placée dans une chambre individuelle et des précautions particulières pourront être prises (ex: port de gants, blouse, etc.) afin de prévenir la transmission à d'autres malades. De plus, un prélèvement des narines et des plaies pourra être effectué afin de vérifier si la personne est toujours porteuse de cette bactérie.

COMMENT PRÉVENIR LA TRANSMISSION DU SARM DANS UNE RESSOURCE INTERMÉDIAIRE OU RÉSIDENCE DE TYPE FAMILIAL ?

En résidence privée ou en résidence de type familial, le SARM n'est pas plus dangereux que les autres bactéries que nous retrouvons normalement sur la peau des personnes auxquelles nous sommes exposés tous les jours. On peut facilement prévenir la transmission du SARM en s'assurant que la
personne porteuse et celles qui la côtoient se lavent adéquatement et régulièrement les mains, surtout avant de manipuler des aliments ou après avoir touché une plaie, des pansements ou des vêtements souillés. Il n'y a pas de mesure particulière à prendre pour la vaisselle ou les ustensiles.
Le lavage des vêtements des personnes qui sont porteuses du SARM peut se faire de la façon habituelle avec un détergent commercial courant mais en utilisant de l'eau chaude. S'il y aune autre personne malade à la maison
ou à la résidence dont le système immunitaire est affaibli, il faut aviser le médecin ou l'infirmière avant le retour à la maison ou à la résidence d'une personne porteuse de SARM car d'autres mesures de protection pourraient être nécessaires. Les personnes en bonne santé, incluant les femmes enceintes, n'ont cependant rien à craindre de la présence d'une personne porteuse de cette bactérie.

Source: CHG, MSSS (2000)

Rêves et cauchemards d'un ingénieur de système

Je suis ingénieur système, je sais je ne devrais pas m'en vanter.

Lorsqu'on me demande quel est mon métier il m'arrive de plus
en plus souvent de répondre "je suis dans l'informatique". Cette vague
formulation a au moins le mérite de m'éviter la lueur de haine
méprisante qui apparaît instantanément dans l'oil de l'interlocuteur
le mieux disposé au simple énoncé de mes coupables occupations. Je
suis lâche. La prochaine fois je répondrai tueur à gages, le
relâchement des mours étant ce qu'il est, cela devrait moins choquer.

C'est un métier gratifiant à bien des points de vue, c'est
vraisemblablement le seul où le néophyte total, celui qui vient
d'ouvrir son premier carton d'ordinateur, se sent en mesure de vous
expliquer votre métier dans le quart d'heure qui suit le montage de sa
bécane.

A ma connaissance conduire une voiture ne transforme personne
en mécanicien, pas plus que raboter une porte ne fait de vous un
ébéniste, mais taper sur un clavier fait de tout un chacun un
informaticien. On n'arrête pas le progrès.

N'allez surtout pas croire que je veux garder pour moi les
clés du savoir et en tenir éloigné le vulgum. Que je regrette le temps
où les ingénieurs système détenaient le pouvoir abrités derrière leurs
incantations absconses. Nenni. Bien au contraire, étant d'un naturel
assez paresseux, pour ne pas dire d'une fainéantise crasse, je préfère
de très loin un utilisateur qui se débrouille sans moi. Mais je reste
persuadé qu'informaticien, c'est aussi un métier.

Par contre je regrette - parfois - le temps où le métier
consistait à surveiller un Fax, ceux qui ont connu cela savent à quel
point c'était reposant, ou alors à rebooter une station Unix tous les
trente-six du mois, pour justifier son existence.

Avec l'arrivée des PC et surtout de Windows nous sommes entrés
de plain-pied dans ce que l'on pourrait appeler l'ère du Chapelier
Fou, c'est-à-dire l'irruption de l'irrationnel dans ce qu'il a de plus
poétique et de moins maîtrisable au beau milieu d'un monde jusque là
bien tenu. En vertu d'un darwinisme élémentaire il a bien fallu
s'adapter. Aujourd'hui être ingénieur système dans le monde
merveilleux de PetitMou (traduction littérale de Microsoft), c'est
être un hybride monstrueux, un mélange aussi subtil qu'indéfinissable
de chaman, de Menie Grégoire, de Dédé la Bricole, de Bobologue, de
charlatan et de psychopathe.

Je ne remercierai jamais assez Bill Gates pour avoir
transformé un métier relativement terne et basé sur une approche
bêtement technique et rigoureuse des faits, en challenge quotidien,
nécessitant une remise en question permanente à l'échelle du quart
d'heure.

Quoi de plus stimulant sinon de savoir que résoudre un
problème ne viendra en aucune façon enrichir ce qu'il est convenu
d'appeler l'expérience, puisque le même problème nécessitera lorsqu'il
se posera à nouveau une solution radicalement différente. On évite
ainsi la sclérose intellectuelle consécutive aux automatismes.

Résoudre un problème nécessite une imagination à côté de
laquelle le récit d'un trip sous champignons hallucinogènes pourrait
passer pour le compte-rendu de l'assemblée générale des actionnaires
de la Société Nouvelle des Aciéries Mouchabeuf. Le cartésianisme n'est
pas un atout mais un grave handicap vous empêchant d'aborder les
hypothèses les plus farfelues. Et il faut bien cela quand après avoir
éliminé les causes raisonnables de dysfonctionnement vous êtes amené à
envisager le reste, qui se situe généralement tout de suite entre les
histoires de petit lutin et la quatrième dimension. La seule chose que
je me refuse encore à pratiquer c'est l'imposition des mains et le
voyage à Lourdes, plus par réaction de mécréant que par doute quant à
l'efficacité des méthodes en question. Je sens qu'avec l'arrivée de
Windows 2000 il va me falloir opérer une révision déchirante quand à
mes convictions profondes.

Quand je pense que certains recherchent les paradis
artificiels, et que l'on me paye pour être en état perpétuel
d'hallucination. La vie est bien injuste, allez.

Tout cela serait finalement bien monotone s'il n'y avait
l'utilisateur, car il existe l'utilisateur, c'est vous et moi. Victime
d'une intoxication à l'échelle planétaire, d'un gigantesque et
collectif lavage de cerveau il s'imagine qu'il va pouvoir tirer
quelque chose de sa bécane, être productif, voire même dans les cas
les plus graves envisager un retour sur investissement.

Aujourd'hui l'utilisateur perverti par des slogans pernicieux
du style "Jusqu'où irez-vous ?" exige que ça marche, et c'est bien là
où tout se gâte, le décalage entre cette légitime attente et ce que
l'illuminé de Redmond est capable d'apporter me déprime. "Jusqu'où
irez-vous ?", jusqu'à l'asile le plus proche sans doute.

Comment voulez-vous qu'un truc qui est à un système
d'exploitation ce que Mireille Mathieu est à Edith Piaf, ce bricolage
improbable écrit avec les pieds par une nuée de pervers schizoïdes
puisse fonctionner ?

Le mensonge le plus grossier colporté par les sectateurs
microsoftiens est celui selon lequel un PC convenablement équipé de
l'inénarrable Windows et du fourbi Office dont j'ai oublié le
millésime car il change en permanence, fonctionnerait seul et sans
assistance.

Le récit d'une journée ordinaire au royaume du Chapelier Fou
contredit quelque peu cette idyllique vision du meilleur des mondes
possible. Ce doit être une question de numéro de version, sans doute.

Mardi 8 heures
Le calme avant la tempête, je peux l'esprit en repos me
consacrer à un projet qui me tient à cour ; émuler une calculette
quatre opérations sur un Vax de la série 8000. Je tenterai l'inverse
dès que j'aurai mené à bien cette partie.

Mardi 9 heures
Un premier coup de téléphone laconique, "Tu peux venir jeter
un coup d'oil, mon PC est bloqué", sous cette apparence anodine peut
se dissimuler le cauchemar le plus absolu, les raisons qui peuvent
amener un PC à se bloquer sont légions, la première étant d'appuyer
sur le bouton marche. Je suis d'autant plus inquiet que mon client est
un dingue de la vitesse. C'est un peu l'équivalent du chauffard, il
parle du bus AGP là où les autres parlent de carburateur double corps,
mais la démarche est la même, aller le plus vite possible en semant la
terreur sur son passage. Profitant d'un instant d'égarement de son
chef de service il a réussi à se faire payer le dernier Pentium III à
500 Mhz, ce qui lui permet de gagner cinq secondes sur la mise en page
de sa feuille de calcul. C'est comme on le voit une avancée
considérable à la mesure de l'investissement consenti. Je le trouve un
peu déprimé car on annonce déjà le Pentium III à 600 Mhz ou plus et il
contemple avec amertume ce qu'il considère déjà comme l'équivalent
d'une caisse à savon.

J'essaye de le réconforter en lui disant qu'avec la bête qu'il
possède il devrait éviter d'ouvrir deux fenêtres en même temps pour ne
pas faire courants d'air. Une boutade bien innocente, c'est le côté
Menie Grégoire de la profession, mais je sens bien qu'il n'y croit
pas. Les grandes douleurs sont souvent au-delà des mots.

Mais revenons à nos moutons, PC bloqué. Effectivement passé le
démarrage tout ce que nous obtenons c'est un sablier désespérément
figé, je suis tenté de répondre que c'est parfait pour faire des oeufs
à la coque mais quelque chose dans son air égaré me dit que je ferais
aussi bien de me taire. C'est alors que j'envisage du coin de l'oeil un
CD-Rom offert par PC truc "Mesurez les performances de votre PC", eh
oui ça ne sert à rien d'aller vite encore faut-il pouvoir l'exprimer
en Business Graphics, WinMark 99, High End Disk WinMark 99 et autres
CPUMark32, c'est requis pour humilier à l'heure du café les ploucs
avec leurs Pentium III 450.

Je lui demande si par le plus grand des hasards il n'aurait
pas monté ce truc-là sur sa machine, je connais la réponse. Il est
d'ailleurs mentionné en tout petit sur le CD que l'installation de
cette suite de tests devrait être effectuée sur une machine
quasi-vierge et pas sur un système normalement opérationnel, "cela
pouvant provoquer des dysfonctionnements". Des "dysfonctionnements",
tu l'as dit bouffi. Diagnostic : je t'envoie quelqu'un pour te
remettre un système d'équerre, celui-ci étant parti en villégiature à
la campagne pour une durée indéterminée. Le rendez-vous est pris pour
la parution du prochain CD de tests de PC machin. Au suivant.

Mardi 10 heures
Juste le temps de constater le plantage d'un serveur NT.
Quelqu'un a vraisemblablement éternué devant, c'est très sensible
comme système. Bon, reset, redémarrage, la routine quoi. Deuxième coup
de téléphone "Tu n'aurais pas cinq minutes des fois, il se passe
parfois des choses curieuses sur ma machine". Connaissant mon
correspondant la seule chose curieuse dans tout cela c'est le parfois,
il est stupéfiant que ce ne soit pas toujours.

C'est qu'il s'agit de la variété dit de "l'esthète taquin",
épouvanté par l'uniformité il a installé sur sa machine tous les
thèmes possibles, le pointeur de souris est un calamar, le sablier une
horloge comtoise, l'économiseur d'écran qui se déclenche toutes les
minutes est un jeu de baston intergalactique avec force sifflements et
explosions. Car il a bien évidemment une carte son.

C'est indispensable pour reproduire le rire de Johnny Hallyday
selon les Guignols de l'info, rire qui accompagne les messages
d'avertissement. Tout cela est un peu perturbant. Ayant de surcroît
accès à l'Internet il a récupéré et installé tous les sharewares
possibles, il n'y a plus aucune pièce d'origine sur sa machine, il a
tout remplacé et il est seul à pouvoir s'en servir. Il est assez
surprenant qu'il ne soit obligé de rebooter sa machine qu'une fois par
heure. Je suis peut-être injuste envers PetitMou.

A l'intérieur de tout grand logiciel il en existe plusieurs
petits qui ne demandent qu'à sortir, là c'est la grande évasion, il
suffit de coller l'oreille contre le boîtier pour les entendre se
carapater. Tout ce joli monde doit se battre en permanence pour
prendre le contrôle du système. C'est un cas désespéré. Je m'en sors
lâchement en lui disant d'aller récupérer sur <www.crap.comla
dernière version de son anti-virus / gestionnaire de fichiers /
explorateur / compacteur / logiciel de sauvegarde / éditeur de textes
/ navigateur Internet, et me tire vite fait sans toucher à la souris
de peur de déclencher un Tchernobyl dans sa machine. Au suivant.

Mardi 11 heures
De retour dans mon bureau je constate le plantage d'un autre
serveur NT, par solidarité avec le premier sans doute. L'instinct
grégaire ou le début d'un mouvement de revendications. A surveiller.
Autre coup de téléphone, en provenance d'une espèce bien particulière,
la variété qui se shoote à la presse informatique, on ne dira jamais
assez les ravages que cela peut provoquer. Stratège planétaire, il
m'explique comment l'introduction de Java dans les entreprises va
révolutionner la façon dont nous envisageons l'informatique. Comment
Sun va bouffer Microsoft à condition qu'Oracle s'allie avec Apple et
que Compaq ne vienne pas jouer les trouble-fête. Il me prédit la mort
prochaine d'Intel victime de ses challengers, et écrasé sous son
gigantisme. Au bout d'un moment atterré par toutes ces apocalypses à
venir, je ne sais plus très bien où j'habite et c'est légèrement
comateux que je raccroche en espérant ardemment que tout cela voudra
bien patienter jusqu'à ma retraite.

Mardi 13 heures
Coup de téléphone angoissé en provenance d'une secrétaire,
"Quand je lance mon Word avec un document que j'ai tapé hier, j'ai le
message suivant : cette application va s'arrêter car elle a effectué
une opération non conforme", je suis tenté de lui répondre qu'il
s'agit là d'un fonctionnement normal de l'application, mais je
m'abstiens. Son désarroi est sincère et la perte de plusieurs heures
de travail ne porte pas à rire.

Bon, en route vers de nouvelles aventures. Cette personne,
charmante au demeurant, appartient à la catégorie de ceux qui
considèrent l'introduction de l'informatique dans leur quotidien comme
une calamité. L'espèce de truc ronronnant qu'on lui a posé sur son
bureau est, pour elle, visiblement habité par un esprit hostile et
rebelle à toute collaboration avec le genre humain. Elle a bien essayé
de l'apprivoiser en le banalisant, en installant un pot de fleurs sur
le boîtier et la photo de ses gosses sur l'écran, mais rien n'y fait,
habité d'une vie propre il s'ingénie à lui pourrir l'existence.

Elle serait je crois soulagée si je suspendais des gousses
d'ail et des crucifix au plafond et aspergeais sa machine d'eau
bénite, c'est le côté chaman de la profession.

A la vingtième tentative je réussis à charger son document
sans déclencher l'infamant message de vacances pour cause de non
conformité des opérations effectuées par l'application, il s'agissait
d'un tableau coupé par un saut de section, quelque chose de tellement
grave selon Microsoft que cela méritait un plantage radical. Peut-être
qu'une destruction totale de la machine aurait été plus appropriée, je
les trouve un peu laxistes ces temps-ci. Problème corrigé. Au suivant.

Mardi 15 heures
De suivant il n'y en eut point ce jour-là, je terminais ma
journée tranquillement entre deux reboot de serveur NT, et mes travaux
sur la reconversion d'un Vax en calculette. J'en étais à la
soustraction, je ne désespérais pas d'arriver à la division à
l'horizon 2005. J'aurai certainement besoin de 512 mégas de mémoire
vive supplémentaires pour l'implémenter, c'est le directeur financier
qui va encore râler.

C'est une certitude, demain amènera son nouveau lot de
victimes. Si tous ces gens savaient qu'au fond je ne maîtrise guère
plus qu'eux tout cela, que le métier est de bien peu de secours quand
Word ou Excel ou que sais-je se bauge lamentablement, que le temps où
une entreprise vivait sur des applications maison est définitivement
révolu.

Bah je fais comme si je dominais, c'est ce qu'ils attendent de
moi, c'est le côté charlatan du métier. Et puis ils ont au moins
quelqu'un d'identifié à engueuler.

Quant à moi je m'endors tous les soirs en rêvant aux tortures
que je ferais subir à Bill Gates s'il venait à me tomber sous la main.
C'est le côté psychopathe du métier.

Quand les "anti-spyware" installent eux-mêmes des logiciels espions

Par John Borland

CNET News.com
10/2/2021
URL: http://www.zdnet.fr/actualites/internet/
0,39020774,39141088,00.htm


Certains éditeurs de logiciels "anti-spyware" se montrent peu scrupuleux: si leurs produits nettoient bien les disques durs des programmes espions, il y ajoutent discrètement leurs propres mouchards.

Peut-on réellement faire confiance aux logiciels qui promettent de supprimer les "spyware", ces programmes espions installés sur un ordinateur pour traquer les habitudes de navigation sur le net? Des internautes américains ont de sérieux doutes sur l’honnêteté de certains éditeurs. Ils ont remarqué que des logiciels "anti-spyware", tout en remplissant leur tâche première, installaient discrètement leur propre programme espion sur les disques durs.

Une liste noire circule depuis quelques semaines sur plusieurs sites personnels, et les griefs soulevés sont arrivés jusqu’aux oreilles de l’organisation de défense des libertés civiles, Center for Democracy & Technology. Ari Schwartz, son directeur, a expliqué à CNET News.com qu’elle allait porter plainte contre certains éditeurs devant la Federal Trade Commission (FTC), le gendarme américain de la concurrence. «Si les gens estiment que leur vie privée a été violée par une société qui prétend les protéger, il s’agit clairement d’un pratique trompeuse», affirme-t-il.

Les éditeurs de logiciels anti-spyware se livrent eux-mêmes une guéguerre sans merci. Il existe environ une cinquantaine de programmes, à télécharger gratuitement pour la plupart, qui affirment effacer tous les logiciels publicitaires ou espions. Les plus connus, inquiets de voir leur crédibilité remise en cause par quelques moutons noirs, n’hésitent pas à dénoncer publiquement les pratiques douteuses de leur concurrents.

Spyban disparaît de la circulation

Le logiciel Spyban concentre actuellement la majorité des critiques. Les éditeurs PepiMK Software (propriétaire de Spybot Search & Destroy) et Kephyr.com l’ont identifié comme source potentielle de spyware, et mis dans leur liste de programmes à supprimer. Selon leur analyse, tout en effaçant certains logiciels nuisibles, il installe un programme baptisé Look2Me. Une analyse confirmée par un test réalisé par News.com. Look2Me est considéré comme un spyware par l’éditeur antivirus Symantec, et comme un logiciel publicitaire ("adware") par son concurrent Pest Patrol.

La plus grande opacité règne autour de Spyban. Le programme a été retiré de Download.com, la logithèque de CNET Networks (maison mère de ZDNet.fr), car son propriétaire n’a pas dévoilé l’ensemble des fonctionnalités du logiciel. Difficile d’ailleurs d’en savoir plus sur ce mystérieux éditeur.

Le site Spyban.net est désactivé depuis la semaine dernière, la société ne répond pas aux e-mails de la rédaction. Impossible également d’identifier la personne qui a enregistré le nom de domaine Spyban.net. Le même silence est de mise avec l’éditeur de Look2Me, NicTech Networks, basé à Minneapolis.

Au final, comment l’utilisateur peut-il s’y retrouver, dans la pléthore de logiciels? Certains éditeurs indépendants, tels PepiMK ou Lavasoft, qui publie le programme Ad-Aware, ont réussi à se faire une réputation et sont considérés comme étant dignes de confiance. Pour les autres, Ari Schwartz donne un conseil simple: «Si vous recevez un e-mail publicitaire faisant la promotion de ce type de logiciels, il faut vraiment y réfléchir à deux fois avant de télécharger ce programme.»

Avec Estelle Dumout pour ZDNet France

Du soya transgénique
dans les produits biologiques


Deux chercheurs en biotechnologie à l'Université de Glamorgan ont trouvé du soya transgénique dans 10 des 25 produits ' organiques ' ou ' Sans OGM ' qu'ils ont testé.

06/02/2021 - Mark Partridge et Denis Murphy, chercheurs en biotechnologie à l'Université de Glamorgan (pays de Galles) ont trouvé du soya transgénique dans 10 des 25 produits « organiques » ou « Sans OGM » qu'ils ont testé. Leur recherche (à paraître en avril dans le British Food Journal mais dont les résultats sont rendus publics cette semaine par la revue Nature) forcera les organisations de certification de produits biologiques du Royaume-Uni à repenser leurs procédures.

On considère qu'il y aurait au moins 1 à 2% de contamination de soya transgénique dans les semences « biologiques ». « Cela pourrait être dix fois pire dans un an », affirme l'un des auteurs, Denis Murphy. Près de la totalité de la production de soya aux États-Unis et de l'Argentine (les deux plus importants producteurs au monde) provient de semences transgéniques. Le Brésil, troisième producteur mondial, a obtenu en septembre dernier la légalisation des semences transgéniques.

Cette étude vient confirmer ce que des chercheurs des agences britanniques et d'Irlande avaient précédemment constaté, soit que les organismes génétiquement modifiés se retrouvaient dans un grand nombre de produits qui prétendent ne pas en contenir. En plus d'entrer dans la composition de quelque 60% des aliments cuisinés vendus dans un supermarché typique, le soya (farine et fèves) est très populaire dans les magasins d'aliments naturels.

http://www.cybersciences.com/Cyber/3.0/N3387.asp

Objet: L'AGCS: un coup de boutoir à l'écologie

Pour Info

Un accord cadre de l'OMC nommé AGCS (Accord Général sur le Commerce des Services) verra son application au 1er Janvier 2005 normalement.
Cet accord vise à libéraliser (donner aux marchands) 160 secteurs dont l'eau, l'énergie, le transport...et remet en cause les notions de sécurité sociale, salaire minimum et politique énergétique.

Pour dénoncer cet accord et communiquer au maximum auprès de nos concitoyens, nous avons dévellopé un logo "zone hors AGCS" repris par près de 40 sites Internet, plusieurs municipalités et de nombreuses personnes sur leur portes et leur voitures...
Ce logo est libre de droit et est disponible sur:
http://horsagcslogo.chez.tiscali.fr

Les nouveaux alchimistes
Deux nouveaux atomes ultra-lourds ont été créés dans un laboratoire russe.

Russie

04/02/2021 - Une équipe de scientifiques russes et américains a déclaré dimanche qu'elle avait créé en laboratoire deux éléments qui ne figurent pas encore au tableau périodique de Mendeleïev. Les noyaux des deux nouveaux atomes comprennent respectivement 113 et 115 protons, soit plus que tout autre élément trouvé à l'état naturel sur la terre. Pour arriver à leur fin, les physiciens de l'Institut associé pour la recherche nucléaire de Dubna, en Russie, et du Lawrence Livermore National Laboratory de Californie ont bombardé des atomes d'americium (nombre atomique : 95) avec des atomes de calcium (nombre atomique : 20).

Du bouillon de réactions nucléaires, quatre atomes de l'élément 115 sont nés. Ceux-ci n'ont survécu que 90 millisecondes avant de se désintégrer pour former un second élément, de 113 protons. Ce dernier a survécu 1,2 seconde. Les deux éléments ont provisoirement été nommés ununtrium (113) et ununpentium (115). Des noms plus appropriés seront donnés une fois que la découverte aura été confirmée.

Avec ses 92 protons, l'uranium est l'élément le plus lourd que l'on puisse trouver dans la nature. Au-delà de cette taille, on soupçonne que les atomes soient hautement instables. En effet, on sait qu'un nombre trop élevé de protons crée un stress sur le noyau qui, par conséquent, se désintègre rapidement. Les physiciens croient cependant qu'il pourrait exister des « plages » de stabilité où des atomes comptant 114, 120 ou 126 protons arriveraient à organiser la structure de leur noyau de façon à diminuer l'opposition des forces.

À ce jour, des physiciens ont réussi à créer un atome de 110 protons, nommé Darmstadtium. D'autres atomes de 111, 112, 114 et 116 protons ont aussi été rapportés dans la littérature, mais sont toujours sous investigation. L'ununtrium et l'ununpentium seront soumis au même processus avant d'être officiellement reconnus et de faire leur entrée au tableau périodique. Cette étude pourrait durer plusieurs mois, voire des années. En 2001, un scientifique avait affirmé avoir créé un atome de 118 protons dans son laboratoire. L'enthousiasme avait fait place au désenchantement lorsqu'on avait découvert que les résultats étaient frauduleux.

http://www.cybersciences.com/Cyber/3.0/N3385.asp

Le massacre des femmes à la Polyvalente de Montréal

Note de Spartacus: la mère de Marc Lépine habitait dans le bloc juste en face de chez moi et elle avait déménagé peu de temps après les 14 meurtres de son fils.
Cette information m' a été donné par un homme de 75 ans qui habite dans mon bloc.
Cette confidence m'a été faite le 24 décembre dernier.
Il m'avait à ce moment donné le vrai nom de Marc Lépine: Gamil Gharbi.
Je crois t'avoir déjà dit que L. B. m'a confié que qqn qu'elle connait à Rimouski avait vu une publicité à la TV avec le nom de Marc Lépine dedans mais que les rubans n'ont pas pu être saisi par la police et cette pub n'a évidemment pas repassé.
Richard Glen avait parlé de qqc de semblable.
Marc Lépine a-t-il recu son 'cue' via un message à la TV ?

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Montreal Massacre committed by Marc Lepine :

http://www.execulink.com/~ottertek/canadian
/archive/CanadianHorrorStories-Par-3.html

GUNS'N'POSES

Mark Steyn reminds us that today is the anniversary of the Montreal Massacre committed by Marc Lepine on December 6th, 1989. He notes that it is convenient for certain people to forget that Lepine was actually of Algerian descent and came from a bad home (to say the least). Please remember that THIS situation is what led to the Billion Dollar Gun Registry Fiasco. One should become very concerned when LIBERALS stampede. The pain lasts for years.

I loathe the annual commemorations of the Montreal Massacre. I especially dislike the way it's become a state occasion, with lowered flags, like Remembrance Day. But, in this case, whatever honour we do the dead, we spend as much time dishonouring the living -- or at least the roughly 50% of Canadians who happen to be male: For women's groups, the Montreal Massacre is an atrocity that taints all men, and for which all men must acknowledge their guilt. Marc Lepine symbolizes the murderous misogyny that lurks within us all.

M. Lepine was born Gamil Gharbi, the son of an Algerian Muslim wife-beater, whose brutalized spouse told the court at their divorce hearing that her husband "had a total disdain for women and believed they were intended only to serve men." At 18, young Gamil took his mother's maiden name. The Gazette in Montreal mentioned this in its immediate reports of the massacre. The name "Gamil Gharbi" has not sullied its pages in the 12 years since.

Ah, well, I would bring that up, wouldn't I? Just for the record, I'm not saying that M. Lepine is representative of Algerian manhood or Muslim manhood. I'm saying he shouldn't be representative of anything -- least of all, the best efforts of women's groups and the convenient gloss of that pure laine name notwithstanding, Canadian manhood.

Mark is right to make this point. Let's put the blame where it rightly belongs -- not on all men -- rather on a distinct, psychotic breed of man. A Muslim extremist! If we have learned anything at all since September 11th, 2001 it is just how far removed from reality these people are.

ATol: "You reckon that there are so many contradictions between the West and the Muslim world, is there any chance of reconciliation and dialogue between the two civilizations?"

Munawar: "There is none. The basic concepts of both civilizations are in total contrast with each other. When I say this I do not address Western civilization as Christianity. I speak of a man-made system completely devoid of divine guidance. Our concepts of God, human beings, the universe, are totally in contrast with the concepts of the Western world. We cannot segregate human lives into private and public, our lives are ruled by divine guidance, not by man-made rules based on his own prejudices and specific mindset characterized by its own dilemmas and shortcomings. Our concept of the universe is not materialistic, and the result of an 'accident'. Instead, it was a very well thought out process envisaged by the creator of the universe with a plan. So these basic concepts have made the difference between ours and Western approaches."

Something to chew on as we contemplate the immigration situation now ongoing!

Vierges Noires

Venues du fond des temps, les vierges noires ont toujours représenté un mystère pour l'iconographie chrétienne. On les trouve dans l'Europe de l'Ouest et elles frappent l'imagination car elles semblent se rattacher autant au domaine de l'ésotérisme qu'à celui de la religion chrétienne.

En France, elles sont nombreuses en Provence et en Auvergne où on les trouve dès le début du Moyen-Age. Mais ce culte de la Vierge n'aurait pas connu un tel succès s'il ne s'était pas appuyé sur différents cultes féminins venus du plus profond de la mémoire des peuples.

Pour en savoir plus sur ce culte païen d'ISIS

Victime d'ondes et de contrôle de la pensée à Toulouse

(Note de Nenki: Je n'ai pas corrigé les accents ou fautes d'orthographe. La compréhension est là. J'ai décidé de mettre cette lettre troublante dans ce varia telle que je l'ai reçue.

Cher Nneki, je vois que vous vous interessez au histoire oculte et complot des gouvernements; je vous donne là une histoire qui pourrait interesser votre rubrique cependant je me dois de préciser que c'est une vraie histoire fomentée par des esprits malades sans foi ni loi travaillant pour la France par diverse diffamation et répression à mon encontre je sais qu'ils m'ont discredité mais j'en connais qui mange les pissenlits par la racine en ce moment si je suis en vie c'est qu'on les regardent me tuer X?

voila en 1976 par un hasard ou l'impunité j'ai pu deceler leurs experiences car ces êtres étaient de nature joueurs, une faiblesse pour eux, soit disant des professionnels, par l'intermédiare de leurs appareils électroniques une sorte d'armes électronique grâce à laquelle ils ont fait des ravages sur la population francaise à son insu d'où mon probleme pour les traîner en justice car les autorités veulent pas réveler l'émission anormale et criminelle de leurs armes ou émetteurs amplifiés issu sûrement de matériels militaire et modifiés artisanalement; voilà il y a vingt sept ans lorsque je n'étais qu'enfant j'ai été témoins de, disons-le comme ça, de phénomènes comme des assiettes, des bouteilles qui explosent toutes seules; j'ai entendu mes voisins avec mon walki talki mais leur but après vingt sept ans maintenant je le connais, j'ai failli oublier comme d'habitude pour rendre cette lettre incoherente, dans leurs habitudes après tout ce n'est qu'une lettre dictée; ils ont experimenté au départ sur des enfants leurs experience; ces criminels ont, par je ne sais quels perversités, avec l'aide des ondes radios amplifiées, émis en faisceaux modulable et par sons subliminaux injectés directement dans les oreilles internes tout en vous abrutissant, car votre cortex cérébrale à ce moment là est traversé par un faisceau d'onde radio de forte puissance pour vous rendre suggestif; votre esprit à ce moment-là n'est pas loin du singe; sous leurs ordres tout en stimulant certaines zones spécifiques du cerveau ou fausser votre discernement ou provoquer diverses émotions, surtout primaires, comme des pulsions meutrières suicidaires, sexuelles; ils ont en fait tellement que je m'arrête là enfin toutes les zones spécifiques du cerveau car le plus important ce sont les meutres déguisés en mort naturelle qui attire mon attention même si leurs travails de reconditionnement forcé de l'être humain est maintenant abouti et prêt à servir la France (on ne peut atteindre les urnes de votes en france mais ceux qui votent paranomal ou technologique ils ont dut le nommer leurs emissions j'en ai la preuve que c'est technologique) je sais que j'aurais trop de mal à tout vous expliquer, car mon cerveau flanche tous les deux ou trois secondes, un supplice inventé par ces criminels car faute de m'avoir loupé physiquement en simulant ma mort par ambolies cardiaques et pulmonaire ou en m'assomant sur la route avec un ami pour nous tuer; ils utilisent une sorte d'emetteur qui envoie des ondes amplifiées, une sorte de brouillage électronique pour arrêter toutes activités électriques du cerveau ou autre organes vitaux le temps que vous repreniez vos esprit vous pouvez voir la mort si vous avez encore la chance de reprendre vos esprits ils m'ont carrement enlevés et sequestre par ces chaines sous formes de faisceaux amplifiés verouillés au niveau du cerveau pour me lobotomisés si vous disposer de materiels de détection et de mesures d'ondes radios vous verrez à quel point c'est criminel et pourquoi l'administration est complice moi je connais la raison qui est par pur appât du gain et diverse point du corps pour me faire taire et me faire dérailler malheureusement pour moi maintenant je le sais je connais leurs préférences ou goût prononcer pour les petits garcons et que leurs espionnage et vols de la proprieté intelectuelle les sauvent et je sais qu'ils font parties d'une administration judiciare et je sais quoi qu'il arrive ils ne pourront pas avoir tort mais je sais aussi qu'ils m'ont fournis un cadavre enfin dans ce monde il y a rien de sur cela les apprendra à jouer avec des personnes fragilisé physiquement par certaines maladie qui n'ont pas put supporter leurs traitement de lavages de cerveau c'est toujours la même chose souiller l'être au plus profond de lui en atteignant l'âme ou son moi intérieur pour lui faire une faiblesse et un moyen pour eux de chantage moi je les emmerde je sais qu'ils vont me supprimer et je peux leur toucher ce moi interieur qui est le leur a propos de certains agressions sexuelle qu'ils ont commis sur des enfants en bas ages pour leurs experiences ce genre de choses qu'ils cherchent mais qu'on peut trouver chez eux des pedophiles refoules en quelques sorte ils y a X qui limer les dents a ces vampires pour m'eviter comme en 1996 deux gendarmes eyant vu les statistiques sur le nombres de tués sur les routes francaises on attendu que je sorte de chez moi et que je traverse a un passage a pieton aux feux rouges pour tenter de m'ecraser davec une voiture banalisée comme je n'ai pas le temps vu que le temps c'est de l'argent je vous raconte leurs experience avec leurs couteaux electroniques suisse qui vont du meutres par armes electronique en maquillant en mort naturelle par la manipulation et le controle de l'esprit par son sublimnaux avec radio stimulation du cerveaux et abrutissement ils ont developper une technique qui leurs est chers car elle peut rapporter pas mal c'est de plonger leurs victimes pendant leurs sommeils dans un etat proche de l'hypnose en estimulant quelques partie du cerveau comme la zone du langage pourquoi la zone du langage j'ai pus constaté que meme eveiller certaine personne que j'ai rencontrer autre fois m'ont fait de revelations incroyables qui normalement devait ce le garder pour elles mais pousser par une force il fallait qu'elle crache le morceau pour leurs voler des secrets commes des codes bancaires ou d'autre secrets intelectuelles des parasites cerebrales en faite ils veulent que vous travaillez pour eux si vous voulez en savoir plus je vous propose de vous rendre a toulouse et d'assiter a ces agressions a main armés qui ne laisse pas de trace ni de douilles mais visible par certains appareils car il y a des sujets que je ne pourrais pas aborder a propos de deratisation ou eppuration ethnique comme je suis qu'un simple citoyen qui se retrouve dans des calculs malgres lui d'etres sans foi ni loi pousser par le pouvoir et l'appat du gain mais temoins et victimes reduit au silence sachant qu'on m'a discriminer et diffamer de fou et divers autre accusation calomnieux je vous laisse a votre jugement et j'espere qu'elle se fera sur facture et sur actes mais je peux toujours communiquer comparer a ceux qui sont dans les cimetiere j'en profite si ont peux dire de mon avantage certain pour les avoir a coups sur je peux vous donner l'adresse de leurs esclave qui est autre que moi et de mon acheminement soit je suis au .... Toulouse ou je suis disons-le comme ca pousser par la torture je m'echappe vers les environ du quartiers de jolimont a toulouse sinon entre temps je suis transformé en legume torturé par basse et haute frequence ca ne les a pas déranger de me garder dans ces conditions pire que la mort physique sous les yeux bienveillants des autorités de cette ville cela a à voir avec cette fameuse dératisation.

Merci.

Cétacés échouent plus que d'habitude...

"MARSEILLE (AFP) 30 décembre 2003 - Cent trente dauphins ou baleines se sont échoués sur le littoral méditerranéen français en 2003, soit trois fois plus qu'à l'ordinaire, a-t-on appris mardi auprès du Groupe d'étude des cétacés de Méditerranée (GECEM).

"Depuis quinze ans, la moyenne était de 45 cétacés échoués", a expliqué à l'AFP le vétérinaire Franck Dhermain, qui coordonne, à Marseille, les activités du GECEM, dont le bilan a été publié par le quotidien La Provence.

"La seule année où il y a eu davantage d'échouages (210), c'était en 1990, quand une épidémie de morbillivirus avait été découverte, touchant essentiellement le dauphin bleu et blanc", a-t-il ajouté.

"En 2003, la moitié des décès semble également avoir été causée par une épidémie de morbillivirus, à l'automne, en Languedoc-Roussillon", a-t-il poursuivi. "On a l'allure de l'épidémie: une importante mortalité brutale à l'automne, dans une même région, beaucoup d'adultes touchés, des congestions pulmonaires constatées à l'autopsie, etc.".

Mais "l'épidémie, à la limite, m'inquiète moins que de retrouver vingt-et-un grands dauphins échoués, soit cinq fois plus que
d'habitude, dont huit pris dans des engins de pêche, arrivant avec une corde autour de la queue ou encore avec une nageoire sectionnée", a ajouté le vétérinaire.

Les grands dauphins sont des cétacés côtiers, dont la population est estimée à 1.500 individus dans la Méditerranée nord-occidentale.

Le GECEM est une association composée de naturalistes ou de scientifiques bénévoles. Ce groupe appartient au réseau national
d'observation fondé en 1972 et piloté par le Centre de recherches sur
les mammifères marins de la Rochelle."

Pour plus d'informations sur le GECEM, et leurs campagnes d'études sur les tursiops et les dauphins de Risso, consultez le site
internet: www.gecem.org

Inde: surveillance biométrique de masse pour pèlerinage hindou

http://www.zdnet.fr/actualites/technologie/
0,39020809,39135207,00.htm

Depuis peu, certains des milliers de visiteurs des temples de Tirumala doivent céder leurs empreintes digitales, avant d’accéder à ce haut lieu depèlerinage hindou. Une expérience unique par son envergure et qui devrait rapporter gros.

La société indienne Bartronics India Limited veut entrer dans le LivreGuinness des records. Son "exploit" revendiqué: avoir installé le plus grandsystème de contrôle biométrique par empreinte digitale au monde, dans l’État d'Andhra Pradesh, dans le sud-est de l’Inde. Bartronics est en charge du contrôle de l’accès aux temples hindous du complexe de Tirumala Tirupati Devasthanams. Ce haut lieu de pèlerinage reçoit quelque 45.000 visiteurs quotidiennement; et jusqu’à 150.000
personnes les jours de fêtes.
L’accès aux lieux saints est réglementé: les pèlerins doivent
obligatoirement s’enregistrer avant d'y pénétrer. Cette inscription se fait dans des bureaux, ouverts par les administrateurs du complexe de Tirumala, dans les principales grandes villes d’Inde. Jusqu'à présent, pour toute identification, les visiteurs reçoivent une étiquette avec un code-barre, qu’ils présentent ensuite à l’entrée des temples.
Bartronics a reçu, par ailleurs, l’autorisation de lancer l'expérience uniquement auprès des pèlerins, qui souhaitent assister à des cérémoniesbien particulières, appelées "pujas" et "sevas". La société a équipé seize villes différentes de scanners (pour collecter les empreintes) et en a installé deux autres à Tirumala même (pour contrôler l’identité des
visiteurs à leur arrivée).
Gain pour Bartronics: 330.000 dollars par an
Ce système sera exploité principalement pour simplifier la gestion des foules et non à des fins de contrôle et de surveillance, ont garanti les autorités locales au quotidien Times of India. Aucun détail sur les informations collectées, sur la constitution des bases de données et leur durée de vie n’a pourtant été fourni au public. Bartronics est l’une des principales sociétés indiennes sur le marché florissant des technologies d’identification. Elle vend des solutions
comprenant des cartes à puce, des identifiants biométriques ou encore des puces "sans contact" RFID (Radio Frequency Identification).
Le test qu’elle mène actuellement à Tirumala s’avère plutôt lucratif: elle encaisse une roupie (0,02 dollar) par visiteur, soit un gain annuel estimé à 330.000 dollars. Sans compter la publicité engendrée par une éventuelle validation pour ce "record du monde": une équipe technique du Guinness Book
doit se rendre sur place d’ici février pour évaluer la demande d’homologation.